Ta réputation


Les gens parlent que l’on fasse n’importe quoi. On ne peut satisfaire tout le monde. Mieux vaut alors, d’aller par ses propres valeurs
Nuage


Ta réputation



Préoccupe-toi plus de ta conscience que de ta réputation.  Parce que ta conscience est ce que tu es, et ta réputation c’est ce que les autres pensent de toi


Inconnu

Méditation


Nous sommes beaucoup à ne pas prendre le temps à la méditation. Pourtant, je crois que cela serait d’une grande aide pour nous. Communiquer avec notre intérieur permettrait à se sentir mieux et apprivoiser la patience et la sérénité.
Nuage


Méditation




Méditer, c’est nager dans sa propre conscience


Inconnu

Pour être heureux


Être heureux est un état d’âme que même si on possède beaucoup de biens, ce n’est pas assuré qu’on soit plus heureux. Comme c’est un état d’âme, ce sont nos valeurs, notre attitude face à la vie qui fait la différence
Nuage

 

Pour être heureux

 

 

Pour être heureux, possède ce qui ne s’achète pas : l’amour, la gratitude, le pardon, la sérénité et la conscience

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Des cerveaux de cochons décapités maintenus en vie posent question


C’est glauque comme une expérience et franchement, je trouve cela de la mauvaise science point vue éthique. L’Université de Yale on réussit à maintenir en vie un cerveau d’un mammifère soit le porc. C’est une première mondiale. Ils sont loin de la transplantation du cerveau, mais des question se posent, Ce cerveau, n’a pas les 5 sens, mais est-il conscient ? Il semble que pour le moment que le cerveau garder dans un bocal soit comateux. Peut-on le ressuscité, espérons que non …
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Des cerveaux de cochons décapités maintenus en vie posent question

Cochons dans un élevage

Cochons Sus domesticus dans un élevage

WIKIMEDIA COMMONS – USER: XN/GUIDO GERDING – CC BY-SA 3.0

Par Guillet Emmanuel

Le cerveau est un organe particulier. Une équipe de scientifique de l’Université de Yale vient de réussir à maintenir en vie des cerveaux de cochons plus d’un jours et demi après l’abattage des animaux. Cette prouesse technique interpelle. Et si c’était notre cerveau que l’on pouvait ainsi ressusciter ?

Le 28 mars 2018, une réunion avait lieu au National Institutes of Health, l’agence de recherches médicales du gouvernement des Etats-unis, afin d’explorer les différentes questions éthiques soulevées par les recherches en neurosciences. L’intervention de Nenad Sestan, neuroscientifique de l’Université de Yale, était au cœur du sujet. Il y a révélé que son équipe et lui avaient réussi à maintenir en vie pendant près de 36 heures, des cerveaux de cochons décapités.

Selon la MIT Technology Review, la technique utilisée, appelée BrainEx, est assez proche des techniques de préservation des organes pour la transplantation. Elle consiste à rétablir la circulation sanguine vers le tronc cérébral, l’artère cérébelleuse et les zones profondes du cerveau à l’aide d’un système de pompe et de poches de sang artificiel maintenu à température du corps. L’expérience, en attente de publication, a été menée sur un ensemble de 100 à 200 cerveaux de cochons obtenus d’un abattoir.

Une expérience qui pose question

Après l’abattage et la décapitation du cochon, le transfert du cerveau et au bout de quatre heures, la réoxygénation des cellules du cerveau, celles-ci étaient toujours vivantes et aptes à une activité normale. C’est une première scientifique. L’équipe de Yale est en effet, la première à réussir à maintenir un cerveau de gros mammifère, hors du corps et sans utiliser de températures froides et avec des résultats prometteurs. Alors, les chercheurs n’en sont évidemment pas au point de pouvoir transplanter des cerveaux humains, mais la technique utilisée n’est cependant pas spécifique aux porcs. Selon Nenad Sestan, elle peut probablement être généralisée à d’autres espèces. Y compris les primates, y compris… Nous. Ce qui pose nombre de questions d’ordre éthique et juridique.

La première d’entre elles est la question de la conscience. Si le cerveau d’une personne était réanimé hors du corps, elle reviendrait à la conscience dans un cerveau privé d’yeux, d’oreilles, ou de moyens de communication. Comment le vivrait-elle, aveugle sourde, sans même les sensations du toucher, du goût ? Garderait-elle même ses souvenirs ou une identité après le traumatisme de sa mort ? Ou encore, réduite à l’état de simple viscère dans un bocal, quels seraient son statut légal ? Et ses droits ? Voilà quelques unes des interrogations qui se posent.

Le cerveau suffit-il à faire l’Homme ? Crédit : Wikimedia commons – user : Jensflorian – CC BY-SA 4.0

L’équipe de Nenad Sestan dispose de quelques éléments pour aborder ces sujets. Grâce à des électrodes, ils ont mesuré l’activité cérébrale dans leurs cerveaux de porc en bocal. Les électroencéphalogrammes obtenus montraient une onde cérébrale plate équivalente à un état comateux. Les cochons morts n’avaient donc aucune conscience de leur état. Si leur cerveau pouvait être considéré comme vivant, il fonctionnait en mode automatique. Est-il possible de les « réveiller » ? Cela dépend. L’état comateux du cerveau pourrait être irréversible s’il est dû à des dommages ou à la mort de cellules du cerveau, pendant le transfert de l’abattoir au laboratoire de l’équipe. Mais il pourrait aussi être dû aux produits chimiques que l’équipe de Yale a ajouté au sang artificiel pour prévenir le gonflement des tissus, qui a aussi fortement réduit l’activité des neurones. Dans ce cas, le cerveau pourrait donc être ramené à la conscience. Et cette conscience être enfermée de la manière la plus absolue qui soit.

Un organe sensible

Ces expériences sur les cerveaux de porcs ont initialement été conduites par l’Université de Yale dans le cadre de recherches afin de produire un atlas complet des connexions entre les cellules du cerveau humain. Pour une telle recherche, un cerveau humain vivant mais parfaitement accessible et libéré des contraintes du corps serait un plus appréciable. Les cerveaux humains désincarnés sont également susceptibles d’avoir d’autres applications médicales. Celle de cobaye par exemple.

La conscience n’est pas obligatoirement nécessaire pour le type d’expériences que les scientifiques espèrent mener sur des cerveaux vivants « désincarnés ». Mais le cerveau n’est pas un organe comme les autres. Contrairement à un rein, un foie ou un poumon, il est le siège de notre personnalité, de notre mémoire, notre expérience, notre conscience. Il est le siège de notre esprit. Et, quelque part, de notre âme. C’est un viscère qui doit donc être traité avec le plus grand respect. Et la plus grande prudence. Jusqu’à maintenant, seuls des auteurs de science-fiction se sont penchés sur ces questions. Par exemple, Masamune Shirow et son manga Ghost in the shell ou John Scalzi dans ses romans La fin de tout et Les enfermés. Aujourd’hui les scientifiques s’interrogent à leur tour. Dans la revue Nature, 17 neuroscientifiques et bioéthiciens ont publié un texte appelant à une réglementation spécifique pour les expériences sur les tissus cérébraux humains, pour protéger à la fois l’expérimentateur et l’humain dans le cerveau expérimenté.

https://www.sciencesetavenir.fr/

Le Saviez-Vous ► Les animaux se suicident-ils


On ne sait pas que vraiment si les animaux peuvent vraiment se suicider, quoiqu’il y a des histoires d’animaux qui semblent pourtant faire ce pas ultime. Il y a probablement d’autres facteurs qui rentre en ligne de compte. On sait par contre que le parasite toxoplasma gondii a pour effet d’enlever toute peur du chat chez les rongeurs. On ne peut pas vraiment qualifier cela de suicide étant donné que c’est une infection
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Les animaux se suicident-ils ?

 

Crédits : iStock

Que ce soit des baleines qui s’échouent volontairement, des chiens qui se noient, ou encore des vaches qui se jettent du haut des falaises, tout le monde a entendu parler de ces étranges cas d’animaux suicidaires Mais peut-on réellement parler de suicide ? Les animaux ont-ils vraiment conscience de leur existence ?

Éléments de réponse.

Les animaux et la conscience

Pour pouvoir être en mesure de prendre la décision de mettre un terme à sa vie, il faut avoir conscience de sa propre existence. On sait que des animaux comme les dauphins, les éléphants ou encore les singes, sont capables de reconnaître leur reflet dans un miroir. Mais leurs capacités cognitives sont-elles développées au point de les faire se projeter dans le futur et leur faire comprendre qu’ils peuvent se donner la mort ?

La plupart du temps, leurs comportements sont tout simplement mal interprétés. Lorsque les animaux s’ennuient, éprouvent une forte anxiété ou dépriment, ils peuvent s’automutiler. Par exemple, certains vont s’arracher les poils tandis que d’autres vont carrément se mordre. Cela ne peut en aucun cas être considéré comme une forme de suicide.

Crédits : Burst/Pexels

Des témoignages troublants

De nombreuses histoires sont venues alimenter ce débat qui divise la communauté des chercheurs sur la capacité ou non des animaux à se suicider. Dès 1845, la presse rapporte qu’un chien aurait volontairement essayé de se noyer.

Puis, au fil du temps, d’autres faits sont apparus : des chiens qui se laissent mourir de faim après la mort de leur maître, des cerfs qui se jettent d’une falaise pour échapper aux chasseurs, des canards qui se noient volontairement après la disparition de leur moitié, des baleines qui s’échouent par centaines, des hamsters qui sautent des balcons, des rats-taupes nus malades qui quittent leur colonie pour aller mourir ailleurs afin d’éviter une contagion massive…

Crédits : iStock

Que peut-on en conclure ?

Les scientifiques n’ont pas encore réussi à trancher sur le sujet. Mais il semble peu probable que les animaux puissent être en mesure de se donner la mort uniquement parce qu’ils sont tristes. D’autres facteurs devraient entrer en compte dans ce choix, comme le bien de la communauté par exemple ou une infection poussant au suicide. En effet, il existe un parasite, le toxoplasma gondii, qui s’introduit dans le cerveau des rongeurs, ce qui a pour conséquence de les pousser vers les chats, leurs prédateurs de toujours, comme de véritables aimants. Peut-on ici parler de suicide ? Rien n’est moins sûr.

De nombreuses hypothèses peuvent être formulées, mais ce qui est certain, c’est que nous avons encore beaucoup à apprendre des animaux.

Article initialement publié sur Animalaxy

http://lesavaistu.fr/

Les dauphins reconnaissent leur reflet plus tôt que les humains


La conscience de soi, l’être humain apprend à être conscient de lui-même face à un miroir vers l’âge de 1 an. Peu d’animaux ont cette conscience, mais parmi eux le dauphin devant un miroir se reconnaît à partir de 7 mois.
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Les dauphins reconnaissent leur reflet plus tôt que les humains

 

On voit un dauphin, dans l'eau

Les chercheurs étudient les dauphins pour comprendre le développement de la conscience chez les animaux.

 

Photo : iStock/werbeantrieb

 

Mettez un dauphin devant un miroir : il va rapidement commencer à s’en servir pour s’admirer ou jouer devant lui. Si cela peut faire sourire plusieurs d’entre nous, pour des scientifiques, c’est un signe important d’un degré de conscience chez l’animal, une conscience que les dauphins développeraient plus tôt que les humains.

Un texte de Renaud Manuguerra-Gagné

Dans notre société dominée par l’image, le miroir est un objet de grande importance. Nous sommes habitués à voir notre reflet partout et, lorsque nous l’observons, nous savons qu’il s’agit de notre propre image, et non d’un autre humain qui vient de surgir spontanément à nos côtés. Cette reconnaissance vient de ce qu’on appelle la conscience du soi, qui est souvent considérée comme un signe du degré d’intelligence d’une espèce animale.

Chez les animaux dont la vue est le sens principal, bien peu sont capables de se reconnaître dans un miroir. Les primates le font et, à cela, il faut ajouter les éléphants, certains oiseaux et les dauphins. Toutefois, jusqu’à maintenant, on croyait que les humains étaient l’espèce qui se reconnaît le plus tôt dans sa vie.

Une équipe de chercheurs américains vient de nous déclasser à ce test et a montré que les dauphins étaient capables de se reconnaître et d’utiliser les miroirs beaucoup plus tôt que des enfants humains. Même si elle porte un coup à notre ego, cette observation, publiée dans la revue Plos One, ouvre la porte à une meilleure compréhension de ce qu’est la conscience.

Miroir, miroir, dis-moi ce qu’est la conscience

Les chercheurs ont détaillé les comportements des dauphins grâce à un miroir sans tain, qui permettait aux animaux dans l’aquarium de voir leur reflet, tandis que les chercheurs, de l’autre côté, détaillaient leurs comportements.

Ce test du miroir a été imaginé dans les années 70 pour vérifier la conscience du soi. Cette notion reste très difficile à évaluer et doit être distinguée de l’intelligence, car un animal peut résoudre des problèmes complexes sans nécessairement avoir une conscience qui lui est propre.

Vidéo montrant des observations effectuées par les chercheurs, diffusée par la revue Plos One.

Par conscience, on entend la capacité de savoir que nous sommes des individus uniques et que les autres ne vont peut-être pas ressentir la même chose que nous.

Cela veut aussi dire que nous ne sommes pas seulement à la merci de nos sensations, mais que nous pouvons en comprendre les causes ou les remettre en question, choses que des animaux ne peuvent pas faire. C’est finalement une base pour le développement de comportements sociaux complexes, comme l’empathie.

On pense que le moment où un être commence à se reconnaître dans un miroir est le moment où il développe cette conscience du soi. C’est une habileté que les bébés développent au minimum vers l’âge d’un an. Dans les sociétés occidentales, où l’on est habitué aux miroirs, les bébés restent incapables de se reconnaître dans leur reflet avant cet âge.

Certains animaux ne seront jamais capables de se reconnaître dans leur reflet, alors que d’autres espèces, plus rares, vont réussir.

Il y a trois étapes à cette reconnaissance : d’abord, les animaux ont une réaction sociale face à leur reflet. Ensuite, ils en testent les propriétés, en regardant à quel point il leur est fidèle. Finalement, ils commencent à s’en servir pour observer des parties spécifiques de leur corps.

Pour évaluer cette dernière étape chez les bébés ou les animaux, on fait le test de la marque, c’est-à-dire qu’on dessine une tache sur leur corps sans qu’ils s’en rendent compte. Ensuite, s’ils la remarquent dans le miroir et réagissent à la présence de la marque sur leur corps directement, on dit qu’ils ont conscience d’eux-mêmes.

Chez les chimpanzés, on peut voir apparaître ce comportement entre l’âge de deux et quatre ans, assez longtemps après les humains.

Comprendre le développement social

Ce qui est surprenant, c’est qu’en testant le phénomène chez des dauphins, les chercheurs ont trouvé que ces animaux s’identifiaient dans le miroir dès l’âge de sept mois. Les deux dauphins de l’étude, Foster, un mâle de 14 mois, et Bayley, une femelle de 7 mois, ont tous deux manifesté des comportements indiquant qu’ils se reconnaissaient dans leur reflet.

Outre les pirouettes, les jeux de bulles ou l’observation intensive de leur bouche ou de leur langue, les dauphins ont aussi réussi le test de la marque. Les animaux n’ont toutefois pas été testés de la sorte avant l’âge de 24 mois, car les règles d’éthique interdisent ce genre de contact en bas âge. Pour les chercheurs, leur comportement observé au cours des trois ans d’étude reste un meilleur indicateur que le test de la marque.

Et cette observation est assez importante, car elle permet de mieux comprendre la vitesse à laquelle la conscience se développe et d’associer cette conscience à l’apparition d’autres comportements chez les animaux.

En plus de nous permettre de mieux comprendre ce qu’est la conscience en tant que telle, le fait que les humains ne soient pas les seuls à la développer rapidement ébranle jusqu’à un certain point notre conviction d’être si différents du reste des animaux.

http://ici.radio-canada.ca

Une machine qui produit des hallucinations


Une machine qui fait des hallucinations, de la manière que les champignons hallucinogènes à l’aide de casque virtuelle sans pour autant avoir des impacts négatifs
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Une machine qui produit des hallucinations

 

 

Nathalie Mayer
Journaliste

 

Vous pensiez les hallucinations réservées aux personnes présentant des troubles psychiatriques ? ou à celles qui consomment des champignons magiques ? Détrompez-vous : avec leur « Hallucination Machine », des chercheurs britanniques assurent pouvoir vous faire vivre l’expérience.

Des passants à têtes de chiens, des oiseaux aux corps de cochons, des flots de diamants tourbillonnants : ce ne sont là que quelques exemples des hallucinations qu’ont pu vivre les douze volontaires ayant testé la « Hallucination Machine », mise au point par des chercheurs de l’université du Sussex (Royaume-Uni). Ces hallucinations ressemblent à s’y méprendre à celles expérimentées par les consommateurs de champignons hallucinogènes.

Cette « Hallucination Machine » exploite Deep Dream, un algorithme mis au point par des ingénieurs de Google il y a un peu plus de deux ans maintenant. Les images aux allures fantasmagoriques qu’elle produit sont diffusées dans un casque de réalité virtuelle pour assurer une expérience immersive.

La « Hallucination Machine » transforme des images de la vie courante en scènes fantasmagoriques, imitant les effets de la psilocybine, le principe actif contenu dans certains champignons hallucinogènes. © Keisuke Suzuki, université du Sussex

La « Hallucination Machine » transforme des images de la vie courante en scènes fantasmagoriques, imitant les effets de la psilocybine, le principe actif contenu dans certains champignons hallucinogènes. © Keisuke Suzuki, université du Sussex

Un outil pour étudier les états modifiés de la conscience

Cela n’altère pas directement la neuropsychologie de la personne. Un atout non négligeable pour les chercheurs qui étudient les états modifiés de la conscience (EMC). Car les propriétés phénoménologiques de tels états sont bien difficiles à isoler des effets physiologiques et cognitifs induits par des troubles psychopathologiques ou des substances psychoactives.

Première observation importante rapportée par les chercheurs britanniques : les utilisateurs de la « Hallucination Machine » ne percevront aucune distorsion du temps, comme c’est pourtant classiquement le cas des consommateurs de champignons. De quoi conclure que de telles distorsions ne sont pas liées aux EMC, mais simplement à la prise de produits hallucinogènes.

http://www.futura-sciences.com

Un certain état de conscience rétabli grâce à un implant


Aurait-il un espoir pour ceux qui sont dans un état végétatif, même permanent ? Il semble qu’avec un stimulateur pour donner des impulsions électromagnétiques à un endroit précis à la poitrine …
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Un certain état de conscience rétabli grâce à un implant

 

Une personne dans un état végétatif ne répond à aucune stimulation verbale ou visuelle, et ne présente aucun signe d’émotion. Photo : Getty Images

Un Français de 35 ans qui était dans un état végétatif depuis 15 ans après un accident de la route a montré des signes de conscience après que des neurochirurgiens lui eurent implanté un stimulateur électrique du nerf vague au niveau de la poitrine.

Un texte d’Alain Labelle

La stimulation par impulsions électriques de ce nerf crânien, situé dans le tronc cérébral de la base du cerveau à l’aorte, a permis au patient de suivre des objets avec ses yeux et de rester éveillé lorsqu’on lui lit un livre. Il réagit aussi à des questions simples, telles que tourner la tête lorsqu’on le lui demande – même si cela prend environ une minute.

En outre, il réagit à des stimuli menaçants. Il ouvre grand les yeux lorsque quelqu’un place soudainement son visage près du sien.

Il est possible d’améliorer la présence d’un patient dans le monde qui l’entoure. Angela Sirigu, de l’Institut des sciences cognitives – Marc Jeannerod

    Ce nouveau traitement remet en question l’idée largement répandue selon laquelle il n’y a pas de perspective de rétablissement de la conscience d’un patient s’il est dans un état végétatif depuis plus de 12 mois.

    L’état végétatif en bref

  • L’état végétatif permanent se caractérise par un état d’inconscience à long terme dû à des lésions du cerveau.

  • La personne peut ouvrir ses yeux, se réveiller et s’endormir, et présenter des réflexes de base. Elle a un battement de cœur régulier et respire sans assistance.

  • Elle ne répond à aucune stimulation verbale ou visuelle, et ne présente aucun signe d’émotion.

  • Un état végétatif persistant peut s’étendre jusqu’à 4 semaines.

  • Un état végétatif est jugé permanent lorsqu’il dépasse 6 mois pour un accident vasculaire cérébral, et 12 mois s’il est causé par une blessure à la tête.

    Un état de conscience minimale

    Le traitement ne lui a pas permis de retrouver son état de conscience initial. Le patient est passé d’un état végétatif à un état de conscience minimale, une amélioration qui peut également être constatée à la lecture des examens par imagerie cérébrale. Ces derniers montrent une plus grande activité dans les zones du cerveau impliquées dans le mouvement, la sensation et la conscience.

La conscience demeure sévèrement altérée, mais contrairement à l’état végétatif, il existe des signes comportementaux minimums, mais confirmés de la conscience de soi et de son environnement. Tom Manly, un expert en sciences de la connaissance et du cerveau à l’Université de Cambridge

« Ces observations montrent qu’une bonne intervention peut mener à des changements du niveau de conscience, et ce, même dans les cas les plus sévères », explique Angela Sirigu.

La plasticité cérébrale et la réparation du cerveau sont possibles même lorsque l’espoir semble avoir disparu. Angela Sirigu

Pour le moment, les bénéfices de l’implant sont basés sur un seul patient, mais les chercheurs envisagent d’étendre le traitement à d’autres personnes.

La stimulation du nerf vague est déjà utilisée pour traiter les personnes atteintes d’épilepsie et de dépression.

Le détail de ces travaux est publié dans le journal Current Biology.

http://ici.radio-canada.ca

Se parler à soi-même est moins inutile qu’on ne le pense


Je me parle en moi-même tout le temps, je suis persuadé que cela m’aide beaucoup. En fait parler à soi-même pour s’exercer à parler en public, affronter des difficultés ou contrôler nos sentiments est essentiel.
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Se parler à soi-même est moins inutile qu’on ne le pense

Barack Obama, le jour de son investiture en janvier 2009. Crédit: The White House/Pete Souza

  • Par Quentin Périnel

FOCUS – Réflexion, conscience de soi, confiance en soi… Se parler à soi-même, à haute voix, est une excellente façon de mieux vous connaître et de perfectionner vos prises de parole.

Explications.

Préparer un discours en vue d’un mariage, parler devant dix personnes en réunion, passer un appel téléphonique à un(e) inconnu(e)… Tant de situations qui nécessitent, à des degrés différents, de s’exprimer convenablement en public. Facile? Pas pour tout le monde. Sans parler de charisme et d’éloquence, le moindre fait d’ouvrir la bouche est déjà chose complexe pour certains d’entre nous. C’est l’objet d’un article publié par la BBC. Le remède miracle: se parler à soi-même. À voix haute. Évidemment, il est préférable de s’adonner seul à cette activité, l’acte de parler tout seul n’ayant pas spécialement bonne presse lorsqu’il est effectué en public.

«Parler tout seul est signe de folie», dit d’ailleurs le proverbe français. Mis à part (peut-être) sur scène!

Plusieurs études et recherches scientifiques démontrent que parler seul est une lubie qui a des vertus. Auto-persuasion, confiance en soi, rappel de mémoire, concentration… Peu importe ce que nous racontons.

«Nous avons tous besoin d’un confident, de parler à quelqu’un qui est intéressant, intelligent, qui est de notre côté et qui nous comprend mieux que personne, explique Anne Wilson Schaef, psychologue et conférencière. Nous sommes sans doute la personne la plus intéressante que nous connaissons.»

En 2014, une étude expliquait dans quelle mesure l’autopersuasion est bénéfique pour nous aider à affronter nos épreuves et nos défis les plus complexes. Mieux encore: se parler à soi-même en mentionnant son propre nom et ceux de nos proches nous aident à mieux contrôler nos sentiments!

Trouver les mots justes

Dans la Harvard Business Review, le chercheur Ethan Kross raconte une expérience aussi amusante qu’instructive. Parler de soi-même à la deuxième ou à la troisième personne pour préparer n’importe quelle intervention est un «plus» pour être plus performant, plus calme, et plus confiant! Kross explique que les résultats de son expérience ont été si concluants qu’il impose désormais à sa propre fille de parler d’elle-même à la troisième personne.

«Non seulement cela donne confiance en soi, mais en plus cela décuple la raison et la qualité de notre réflexion», ajoute-t-il.

Une autre étude datant de 2008 explique que parler de soi à haute voix est également un signal positif pour le développement personnel des jeunes enfants.

Un dernier bienfait de ce phénomène: combler un manque terrible de reconnaissance. Dans le monde du travail, la reconnaissance est un besoin essentiel qui est très largement insatisfait.

«Il n’y a guère au monde un plus bel excès que celui de la reconnaissance», écrivait jadis Jean de La Bruyère.

Il avait raison. Une étude réalisée en 2016 par l’Anact (Agence Nationale pour l’Amélioration des Conditions de Travail), révèle en effet que les politiques de reconnaissance sont largement insatisfaisantes, selon 54% des sondés. Seuls 9% d’entre eux saluent la performance de leur entreprise en la matière.

http://www.lefigaro.fr/e