Enrhumé, ce Danois avait une dent à l’intérieur du nez


Un homme du Danemark croyait souffrir d’une congestion nasale chronique, mais la réalité fut tout autre. C’est une dent qui se trouvait dans le nez. Il a du se sentir drôlement soulager de se faire enlever cette dent intranasale.
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Enrhumé, ce Danois avait une dent à l’intérieur du nez

Enrhumé, ce Danois avait une dent à l'intérieur du nez

Au Danemark, est arrivée une anecdote insolite : un homme, qui pensait souffrir de congestion nasale chronique, avait en réalité une dent située à l’intérieur de son nez.

Explications.

Une dent dans le nez

Ce Danois, âgé de 59 ans, pensait souffrir d’un rhume chronique depuis 2 ans. Il avait en effet perdu l’odorat et son nez avait des écoulements purulents fréquents. Quelle ne fut pas sa surprise lorsque le résultat de sa radio est tombé !

Au niveau du cornet inférieur gauche se trouvait une excroissance et pas n’importe laquelle. Lorsque le médecin l’a retirée, il s’est avéré qu’il s’agissait d’une dent. Surprise au département d’oto-rhino-laryngologie de l’hôpital d’Aarhus !

Un phénomène rare du à un traumatisme

Ôtée de la narine du patient à la suite de son opération du nez, cette dent se situait dans sa narine gauche. Ses dimensions était de 13 millimètres sur 6 : on comprend mieux la gêne du quinquagénaire ! Ce phénomène, rare, porte un nom, il s’agit d’une dent intranasale.

Comment ce Danois s’est-il retrouvé avec une dent qui lui pousse dans le nez ? Pour les médecins, il existe une thèse plausible. Ce patient ayant subi diverses fractures au niveau du visage, le traumatisme a provoqué le déplacement de la dent au niveau de la narine.

Néanmoins, « Il est très probable que notre patient ait eu cette dent intranasale pendant la plus grande partie de sa vie, mais que les symptômes ne soient apparus que tardivement » lit-on dans les colonnes de France Soir. 

Une anecdote dont on se souviendra la prochaine fois que l’on sera enrhumé.

Perrine Deurot-Bien

https://www.passeportsante.net/

Allergie aux acariens : un réel handicap au quotidien


Il impossible pour ceux allergiques aux acariens d’éviter ces petites bêtes et malheureusement cela peut rendre la vie compliquée. Il est donc important d’être diagnostiqué si des symptômes sont présents pour être traités
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Allergie aux acariens : un réel handicap au quotidien

 

phugunfire/shutterstock.com

Les allergiques aux acariens savent qu’il est difficile d’échapper à ces petits arthropodes, qui prolifèrent toute l’année dans nos maisons. Et les conséquences sur leur vie quotidienne est loin d’être anodine. Sport, sorties entre amis et même travail… une enquête montre que l’impact de cette allergie va plus loin qu’une simple gêne.

Eternuements, congestion nasale, maux de tête, démangeaisons et parfois asthme… Les manifestations d’une allergie aux acariens sont nombreuses. Le laboratoire ALK a souhaité en savoir plus sur les conséquences de ces symptômes sur le quotidien des patients. Il a donc commandé une enquête à l’institut OpinionWay.

Celle-ci a permis de souligner que « les symptômes les plus handicapants sont liés aux affections nasales », note le laboratoire. Ainsi « les éternuements (71% des adultes fortement ou moyennement handicapés) et les écoulements nasaux arrivent en tête des désagréments les plus cités, suivis par les démangeaisons et les yeux gonflés ou rouges ».

« Mais d’autres symptômes pouvant révéler une maladie plus grave touchent une bonne partie des répondants », poursuit-il. « Les difficultés à respirer, une toux chronique ou encore des sifflements dans la poitrine sont en effet des signes avant-coureurs de l’asthme. » D’ailleurs, « l’asthme touche près d’un patient sur deux ».

Peur de la crise

Ce handicap a des conséquences sur la vie au quotidien, sous forme de fatigue et d’irritabilité, y compris dans la vie professionnelle. Pour 76% des patients leurs performances sont altérées au travail.

Enfin, « plus des deux tiers des répondants déclarent être obligés de renoncer à certaines activités lors d’une crise d’allergie, ou par crainte de la déclencher », ajoute le laboratoire.

La pratique d’un sport et les activités qui impliquent la présence d’animaux sont les plus souvent évoquées, mais les sorties entre amis et les départs en vacances sont également source de problème.

« Cette étude vient donc appuyer la nécessité de faire de la pédagogie auprès des patients pour dépister et soigner le plus tôt possible leur allergie aux acariens », conclut le Dr Antoine Chartier, Directeur médical chez ALK France.

https://destinationsante.com

Solution saline: DIY pour vos p’tits nez bouchés


L’hygiène nasale est assez importante surtout quand le nez est bouché autant pour les enfants que les adultes. Les produits vendus en pharmacie sont donc utiles, mais pour économiser, on peut faire deux recettes très simples à la maison dont une est utilisé par l’hôpital Ste-Justine pour enfant
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Solution saline: DIY pour vos p’tits nez bouchés

 

Cet article a initialement été publié sur le webzine Mode de vie & compagnie de la Fondation David Suzuki.

Le temps froid est arrivé, apportant son lot de chauffage, d’air sec, de changements de température, de partys de bureau et de famille, de pinçage de joues, de bises baveuses et j’en passe. Tout est en place pour que vous et vos bambins vous retrouviez avec les sinus bien bloqués.

Qui dit congestion nasale majeure dit nettoyage à l’eau saline. Cette méthode toute naturelle est assez répandue et plusieurs marques d’eau saline destinée à cette fin sont vendues à la pharmacie. On trouve les racines de la méthode d’irrigation des cavités nasales dans l’ayurveda, une forme de médecine traditionnelle originaire de l’Inde. Cette pratique repose sur un principe qui veut que le nettoyage nasal fasse partie de l’hygiène quotidienne.

Encore aujourd’hui, le nettoyage nasal à l’eau saline est un outil essentiel pour dégager les sinus en aidant à décharger le mucus, ce qui fait qu’on arrive à mieux respirer et mieux dormir, en plus de potentiellement éviter des complications (ex. : sinusite) grâce aux propriétés antiseptiques de la solution au sel. Plutôt que de se ruer à la pharmacie du coin au moindre rhume, de payer 10 $ pour de l’eau saline dans une bouteille accompagnée d’un excès d’emballage, je vous propose de la faire vous-même!

C’est probablement le DIY le plus facile de toute la terre, vous n’avez donc AUCUNE excuse pour ne pas le tester, haha.

Pourquoi faire sa propre eau saline?

● Un enfant de 2 ans pourrait le faire, les deux doigts dans le nez. #tudumtchi

● Vous économiserez de l’argent.

● C’est une alternative zéro déchet aux produits vendus en pharmacie.

● Vous éviterez les agents de conservation que contiennent certains des produits vendus sur les tablettes.

● Toute la famille respirera et dormira plus facilement.

● Vous pourriez potentiellement éviter que votre petit rhume se transforme en sinusite.

Comment faire une eau saline maison

Version 1

Recette tirée du livre Mieux vivre avec notre enfant

Dissoudre ½ c. à t. de sel de mer (2,5 ml) dans 1 tasse d’eau (250 ml) préalablement bouillie et refroidie (10 minutes d’ébullition).

Version 2

Recette adaptée par le CHU Sainte-Justine, à partir de la recette élaborée par l’AAAAI (American Academy of MD Allergy, Asthma & Immunology)

Dans une casserole, faire bouillir pendant 10 minutes :

-4 t. (1000 ml) d’eau du robinet

-¼ c. à t. (1 ml) de bicarbonate de soude («Petite vache»)

-1 c. à t. (5 ml) de sel de mer

Laquelle des deux recettes choisir? Les deux versions sont tout aussi bonnes. C’est une question de préférence. L’ajout du bicarbonate de soude dans la deuxième version permet d’ajuster le pH de la solution. Lorsque la muqueuse nasale est inflammée, la version 2 procurera une sensation plus douce lors du nettoyage.

Pour les deux recettes, vous pouvez conserver au réfrigérateur le reste de la solution préparée dans un contenant propre et étanche, pour un maximum de 7 jours. Puisque votre eau saline est conservée au froid, pensez à sortir la quantité nécessaire pour le nettoyage à l’avance, afin de la tempérer (utilisez une petite bouteille propre, dans laquelle vous pourrez transférer l’eau saline). Pour accélérer le processus, vous pouvez passer la bouteille sous l’eau chaude. Pourquoi? Parce que de l’eau froide dans le nez, ce n’est jamais vraiment agréable, haha!

Côté conservation, faut pas niaiser avec ça. L’usage d’une solution saline contaminée peut avoir des conséquences graves, même si les cas sont extrêmement rares. De toute façon, c’est tellement rapide et facile à faire… Jetez le tout après une semaine. C’est un ordre.

Hygiène nasale pour les adultes

Plusieurs méthodes d’irrigation sont possibles. En magasin, on nous propose des solutions salines sous forme de gouttes, de vaporisateurs ou de lavage nasal. La dernière méthode est ma préférée, en raison de son efficacité. Les deux premières méthodes vont davantage hydrater que réellement nettoyer et drainer vos sinus. Le lavage nasal consiste à faire passer l’eau saline d’une narine à l’autre. Pour ce faire, vous pouvez utiliser une seringue, une petite poire ou une bouteille qu’on peut presser, spécialement faite pour cela. Une option qui peut sembler un peu weird à première vue, mais que j’affectionne particulièrement, c’est le pot neti. Il s’agit d’un petit récipient avec un bec verseur utilisé pour le lavage. On dirait une petite théière. On en trouve en céramique, en verre ou en plastique. Il s’agit en fait d’une pratique issue du hatha yoga. Mais que vous soyez adepte du yoga ou non, le pot neti fait ce qu’il a à faire. Il nettoie le nez, et pas à peu près! On trouve ici la procédure complète et plusieurs vidéos sur YouTube sont disponibles pour vous expliquer le tout, si ça vous intéresse (ou si vous êtes curieux). La technique peut sembler intimidante à première vue, mais les adeptes sont nombreux en raison de l’effet impressionnant! Votre nez n’aura jamais été aussi propre!

Vous voulez en savoir plus sur l’hygiène nasale pour les tout-petits? Consultez le blogue sur le site des Trappeuses!

Je finis sur une note plate, mais nécessaire : je ne suis pas médecin. Si vous souffrez de sinusites chroniques ou de toute autre condition particulière, l’irrigation nasale pourrait ne pas vous convenir. Les idées et conseils énumérés dans ce billet ne doivent en aucun cas remplacer l’avis, le diagnostic ou le traitement d’un médecin. Maintenant que cela est dit, si vous ne vous sentez pas visé par cet avis, allez donc vous nettoyer le nez et profitez de la fantastique sensation de l’air qui rentre dans vos narines. Inspirez. Expirez. Recommencez.

Rédigé par Marie Beaupré, cogestionnaire, Les Trappeuses

Je suis maman d’un mini de 6 mois, biologiste de formation et une grano-chic-urbaine fièrement assumée. Il y a un peu plus de trois ans, j’ai cherché à mieux comprendre l’impact de différentes substances imprononçables que contenaient mes produits corporels. J’ai rapidement réalisé leur impact néfaste sur ma santé et/ou l’environnement. Résultat? J’ai commencé à éliminer plusieurs produits de ma vie. On pourrait maintenant qualifier mon armoire de toilette de minimaliste. Tranquillement, mais surement, la transition se poursuit aussi dans les autres sphères de ma vie.

 

http://quebec.huffingtonpost.ca/

Parole d’enfant ► Grippe d’enfant


La grippe chez les enfants, les symptômes peuvent être différents des adultes
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 Grippe d’enfant

 

 

« Maman, je suis pas malade j’ai juste le tousse pis la pépérature, pis mon nez marche plus.
Je lui réponds que son nez est bouché, il me regarde et dit: Non, non maman regarde… je peux mettre mon doigt dedans!!!! »

  William-Alex, 4 ans/ New Richmond

Grippée ou enrhumée ? Telle est la question


Le rhume, la grippe, c’est du pareil au même ?  Non pas vraiment, disons que la grosse différence est que la grippe nous met KO pour quelques jours si tout va bien
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Grippée ou enrhumée ? Telle est la question

PAR RENÉE LAURIN  | PHOTO: SHUTTERSTOCK

Publié dans moietcie.ca le 7 décembre 2013

 

Malgré tous les renseignements qui circulent sur le sujet, on se demande toujours si on est atteinte d’un rhume ou d’une grippe. Deux médecins font la lumière sur la question.

Le Dr Karl Weiss, microbiologiste et infectiologue à l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont de Montréal, affirme que «les éternuements sont rarement associés aux symptômes de la grippe. Lorsqu’ils s’accompagnent de larmoiements, d’écoulements et de congestion du nez, de maux de gorge et de toux, il faut plutôt soupçonner la présence d’un vilain rhume, une infection des fosses nasales causée par un rhinovirus.»

Du repos, beaucoup de liquide et une bonne dose de patience finissent généralement par faire effet au bout de 4 à 10 jours.

Or, si un rhume nous permet en général de continuer de vaquer à nos occupations, la «vraie» grippe (associée au virus influenza) ne pardonne pas. Elle frappe subitement et peut nous clouer au lit pour une semaine et même plus, selon son intensité et notre état de santé au départ.

«L’une des différences majeures entre le rhume et la grippe, c’est la virulence», explique le Dr Michel Poisson, chef adjoint du département de microbiologie médicale et d’infectiologie de l’Hôtel-Dieu du CHUM, dans son livre La grippe.

Lorsqu’on est atteint de cette maladie, la fièvre apparaît subitement et peut monter jusqu’à 41 °C, notre corps est secoué de frissons, on a mal à la tête, aux articulations, aux muscles et à la gorge, on se sent faible, épuisé, et on a qu’une envie: se précipiter sous l’édredon pour oublier que rien ne va plus. Lorsque ces malaises surviennent entre la mi-novembre et la mi-avril, période la plus propice à l’apparition du virus influenza, on peut affirmer sans se tromper qu’on a attrapé une «vraie» grippe.

Le mieux à faire alors est d’accepter son sort et de laisser le corps se reposer afin qu’il puisse fabriquer les anticorps dont il a besoin pour combattre le virus.

«Généralement, il faut compter au moins une semaine avant de commencer à se sentir mieux», précise le Dr Weiss.

Si la fièvre revient dans les 4 à 14 jours suivant l’apparition des premiers symptômes, il ne faut pas hésiter à consulter un médecin, car cela veut peut-être dire qu’on est en train de combattre une surinfection causée par une bactérie.

Pour soulager les symptômes de la grippe, il faut:

  • se reposer et boire beaucoup de liquide pour évacuer le mucus
  • manger légèrement, et éviter le café, le chocolat, l’alcool et la cigarette
  • utiliser des gouttes d’eau salée pour le nez
  • se gargariser avec de l’eau salée pour soulager les maux de gorge
  • prendre des analgésiques (acétaminophène, ibuprofène) pour faire baisser la fièvre et soulager les douleurs musculaires.

Il est à noter que, si on a des enfants ou des adolescents grippés, il n’est pas recommandé de leur donner d’acide acétylsalicylique (aspirine), puisque cette dernière est associée au syndrome de Reye.

Aussi, pour soulager la grippe, on laisse macérer un gros oignon haché finement dans de l’eau (environ un demi-litre), puis on avale la potion. L’effet serait miraculeux… Chose certaine, vous y penserez certainement à deux fois avant d’attraper une autre grippe!

Quoi faire pour éviter d’attraper (ou de transmettre) les virus de la grippe et du rhume?

  • se faire vacciner chaque année
  • se laver les mains plusieurs fois par jour avec de l’eau chaude et du savon
  • mettre sa main ou son coude devant sa bouche lorsqu’on tousse
  • nettoyer régulièrement les endroits que beaucoup de gens touchent (poignées de portes, téléphones, interrupteurs, claviers d’ordinateurs) avec de l’eau de Javel diluée dans de l’eau
  • demeurer à la maison lorsqu’on est malade

Quand les microbes sont une bonne chose…

Un milieu trop aseptisé nuit au développement du système immunitaire des enfants, rappelle le Dr Karl Weiss.

«Lorsqu’on fait de l’exercice de façon régulière, on est en meilleure condition physique. C’est la même chose pour le système immunitaire. Il faut le mettre à l’épreuve en l’exposant à des microbes pour le garder en forme», dit-il.

Grippe : un soulagement sur ordonnance

Lorsque la souche du virus est particulièrement virulente et qu’on fait partie d’un groupe à risque (personnes âgées, jeunes enfants, individus souffrant de maladies cardiaques ou respiratoires, ou qui ont un système immunitaire faible) le médecin peut nous prescrire des antiviraux (Tamiflu ou Relenza), des médicaments qui, s’ils sont administrés dans les 36 heures suivant le début de l’infection, empêchent le virus de se reproduire et de contaminer les cellules.

Grippe : de vrais remèdes de grands-mères!

Le bouillon de poulet maison aurait de véritables vertus thérapeutiques. Des études réalisées par des chercheurs américains démontrent que le bouillon que nous préparaient nos grands-mères aurait des propriétés anti-inflammatoires permettant de combattre efficacement les effets secondaires du rhume et de la grippe. La chaleur qui se dégage du liquide et qui remplit les voies respiratoires favoriserait également la dissolution du mucus.

http://www.moietcie.ca/

« J’ai les sinus complètement bloqués! Ce doit être encore une sinusite! »


Les grippes et rhumes peuvent s’attraper en tout temps, mais certaines période de l’années ces désagréments sont plus propices. Et quel horreur quand tout semble être bouché .. Avant d’aller chez le médecin espérant une solution miracle .. certains remède maison peuvent aider a rendre le rhume, la sinusite plus tolérable en attendant que le mal passe
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« J’ai les sinus complètement bloqués! Ce doit être encore une sinusite! »

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dre Johanne Blais

« J’ai les sinus complètement bloqués! Ce doit être encore une sinusite! » Dixit une de mes patientes ce matin qui insistait pour avoir des antibiotiques.

Dans plus des 2/3 des cas, la sinusite n’est pas causée par des bactéries. Les antibiotiques ne sont alors d’aucune utilité.

La sinusite, appelée aussi rhinosinusite, est une inflammation de la muqueuse des sinus. Cette inflammation est causée soit par une infection virale ou bactérienne, ou encore par des allergies, la présence de polypes nasaux, une déviation de la paroi nasale, etc.

Très fréquente, la sinusite aiguë dure au maximum quatre semaines et fait habituellement suite à un rhume (virus). Si les symptômes persistent au-delà de trois mois, on parle alors de sinusite chronique.

Les symptômes les plus fréquents sont : congestion nasale, écoulements blanchâtres ou verdâtres, douleurs et sensation de pression sur le front et les joues et autour des yeux causées par l’accumulation de mucus à l’intérieur des sinus. À cela peuvent s’ajouter des douleurs aux dents, une toux grasse avec sensation de sécrétions en arrière-gorge, voix nasillarde, maux de tête et fièvre légère.

Le but des traitements est de diminuer les symptômes. Je suggère toujours à mes patients de commencer avec des remèdes maison qui peuvent être fort efficaces :

Faites bouillir de l’eau et ajoutez-y une cuillerée à café d’onguent de type Vicks VapoRub ou d’huiles d’eucalyptus ou de menthe. Inhalez lentement la vapeur pendant environ 10 minutes. Ceci permet de liquéfier les sécrétions et de diminuer la sensation de pression.

Irriguez vos sinus avec une solution saline (solution maison, Salinex®, Hydrasense®) au moins trois fois par jour.

Buvez beaucoup d’eau et vérifiez le taux d’humidité dans la maison. Utilisez un humidificateur au besoin, dans le but d’atteindre un taux de 40 à 50 %.

Du côté médicamenteux, l’utilisation d’analgésiques (acétaminophène, ibuprofène) peut diminuer la douleur. Soyez prudents avec les décongestionnants (Ex. : Dristan®, Otrivin®), car au-delà de trois jours, ils peuvent créer une congestion nasale de rebond.

Quant aux antibiotiques, moins de 30 % des gens avec des sinusites en auront besoin.

http://blogues.radio-canada.ca