Le compost humain pourrait bientôt être légalisé dans l’État de Washington


Personnellement, être enterré dans le but de décomposer plus vite de façon écologique me plait, sans crémation et sans tombe. Cependant, je n’aime pas l’idée de déplacer après être réduit en compost. Peut-être enterré à l’endroit ou on peut faire pousser des arbres ..
Nuage

 

Le compost humain pourrait bientôt être légalisé dans l’État de Washington

 

 

Aussi appelé humusation, ce procédé consiste à couvrir un corps de paille ou de copeaux de bois pour en accélérer la décomposition.

Le compost humain pourrait bientôt être légalisé dans l’État de Washington. Une loi autorisant ce procédé a été votée par l’organe législatif et il ne manque plus que la signature du gouverneur démocrate Jay Inslee pour que le texte entre en vigueur.

Le « compost humain », aussi appelé humusation, est un procédé qui consiste à couvrir un corps de paille ou de copeaux de bois pour en accélérer la décomposition. Selon Katrina Spade, la fondatrice d’une entreprise de compostage humain aux États-Unis, il ne faut que 3 à 7 semaines pour que le corps se décompose en compost.

Un corps pourrait donc permettre de produire en moyenne un mètre cube de compost et, si le texte entre en vigueur, les membres de la famille du défunt pourrait le conserver pour, par exemple, planter un arbre sur une propriété privée.

Selon les défenseurs de cette méthode, elle présente plusieurs avantages. D’abord, elle émet moins de CO2 dans l’atmosphère que la crémation. Par ailleurs, elle nécessite moins de surface de terre que l’enterrement et ne pollue pas les nappes phréatiques.

Ces considérations écologiques devraient beaucoup plaire au gouverneur Jay Inslee puisqu’il est candidat à la primaire démocrate pour la présidence américaine pour « combattre le changement climatique ». S’il signe cette loi dans les jours qui viennent, elle devrait entrer en vigueur en mai 2020 et l’État de Washington serait le premier au monde a légaliser cette pratique.

Ce texte a été publié originalement dans le HuffPost France.

https://quebec.huffingtonpost.ca//

Être transformé en compost après sa mort, bientôt possible dans l’État de Washington ?


Cela ne serait pas vraiment une innovation, étant donné qu’avant les cercueils étaient fait de bois et pourrissaient en même temps que le corps. Personnellement, à moins d’un risque d’épidémie de certaines maladies, je ne vois pas pourquoi qu’on dépense tellement une fois qu’on est mort. De la a partager l’engrais, je trouve que cela est un peu trop
Nuage

 

Être transformé en compost après sa mort, bientôt possible dans l’État de Washington ?

 

Un sénateur américain propose de légaliser le compost fait à partir de cadavres humains dans l'État de Washington, une pratique que promeut la société Recompose. © DP

Un sénateur américain propose de légaliser le compost fait à partir de cadavres humains dans l’État de Washington, une pratique que promeut la société Recompose. © DP

Les Américains de l’État de Washington pourraient s’offrir une nouvelle vie après la mort.

Le sénateur démocrate Jamie Pedersen entend soutenir dès ce mois-ci une proposition de loi autorisant la transformation des corps en compost. Si elle est adoptée, Washington sera le premier État à autoriser cette pratique. La société Recompose, fondée par Katrina Spade, se chargera des obsèques.

D’après Jamie Pedersen, cité par NCC News, ses concitoyens se seraient dits « très enthousiasmés à l’idée de de devenir un arbre ou de disposer d’une autre alternative » après leur mort.

Le choix du compost humain serait plus abordable et plus écologique que l’inhumation et la crémation, selon le sénateur.

Les obsèques conventionnelles « occupent des terres arables de valeur, polluent l’air et le sol, et contribuent au changement climatique » en émettant dans l’atmosphère des gaz à effet de serre, explique Recompose.

Au lieu de cela, les corps seront placés dans des cercueils spéciaux aérés périodiquement et contenant de la terre riche en matière organique, afin de favoriser la décomposition. Le compost obtenu pourra être restitué en partie aux familles et servir d’engrais.

https://www.futura-sciences.com

Allergies alimentaires : le compost pose-t-il un risque?


Quand on ne souffre pas d’allergie, ce n’est pas une question qu’on se pose si le compost peut provoquer des réactions allergiques alimentaires. Il semble que grâce à la décomposition les risques sont presque nuls. Cependant manipuler du compost pour son jardin, il est probablement mieux d’agir avec prudence
Nuage

 

Allergies alimentaires : le compost pose-t-il un risque?

 

Un homme tient du compost dans ses mains.

Les plantes n’absorbent pas les allergènes pendant leur croissance. Photo : iStock

Rassurez-vous, les légumes et les fruits qui poussent dans un compost à base de crevettes, d’arachides ou d’œufs ne mettent pas en danger les personnes qui vivent avec des allergies alimentaires. Celles-ci doivent cependant faire preuve de prudence si elles manipulent la matière organique.

Un texte de Daniel Blanchette Pelletier

Les plantes ont besoin d’un sol riche en azote, en phosphore et en potassium pour assurer leur croissance. Combiné à l’engrais, le compost leur procure tous les éléments dont elles ont besoin.

Les matières organiques que l’on retrouve dans le compost sont aussi nombreuses que diversifiées. Elles comprennent parfois des crevettes, des œufs et même des arachides. Le compost de crevettes, par exemple, est riche en azote. Celui à base d’œuf apporte du calcium à la plante et tempère l’acidité du sol.

Ces aliments, potentiellement mortels pour les personnes vivant avec des allergies, présentent toutefois très peu de risque en se retrouvant dans le compost.

« Les risques qu’il y ait des teneurs suffisantes pour déclencher une allergie sont somme toute relativement faibles », souligne la chef des projets scientifiques à la Fondation David Suzuki, Louise Hénault-Ethier.

Les réactions allergiques sont causées par une protéine à l’intérieur d’un aliment. Aucune étude scientifique ne porte spécifiquement sur la survie des protéines allergènes à l’intérieur des composts. On sait toutefois que le processus décompose les protéines.

« Le compostage brise les longues chaînes composées de carbone et d’une série d’acides aminés d’une protéine en plus petits morceaux, explique Louise Hénault-Ethier. Ces petites molécules élémentaires, comme le CO2, le H2O et le NH4, sont les différents nutriments de base dont se nourrissent les plantes. »

« Si la décomposition est complète, et on sait que les protéines se dégradent assez rapidement dans le processus de décomposition, il y a très peu de risque qu’une protéine allergène ait persisté, ou à tout le moins sa concentration va être beaucoup moindre », poursuit-elle.

Le compostage, c’est tellement un milieu hostile que très peu de choses y survivent. Louise Hénault-Ethier, biologiste

La biologiste spécialisée en compostage estime que le risque de passage de l’allergène à l’intérieur de l’aliment est d’autant plus faible que les plantes n’ont pas l’habitude d’absorber des protéines, mais plutôt les nutriments une fois décomposés.

À cela s’ajoute le mélange du compost au sol, un « très gros facteur de dilution », estime-t-elle.

Le compost industriel est encore moins risqué que le domestique, ajoute à son tour l’agronome spécialisé en science du sol Maxime Paré.

« La dégradation va être d’autant plus importante dans un compost industriel, fait par les municipalités et les entreprises, parce que dans un processus de maturation industrielle, la température du compost est grandement supérieure à un compost domestique », indique-t-il.

Le risque de la manipulation

 

Manipuler le compost comporte cependant sa part de risque pour les personnes allergiques. Il leur est d’ailleurs suggéré de porter gants et masque en jardinant pour éviter qu’un allergène puisse pénétrer la peau par une plaie ou soit inhalé.

« Le risque, c’est le contact avec le compost qui comporte l’allergène auquel la personne est sensibilisée, mais pas l’aliment en soi. Il est donc recommandé d’utiliser un autre type de compost, sans l’allergène, pour éviter ce risque », estime Catherine Laprise, de la Chaire de recherche du Canada en environnement et génétique des troubles respiratoires et de l’allergie.

Elle rappelle également qu’il faut bien laver les aliments pour s’assurer qu’il ne s’y trouve pas de trace de compost.

« Choisir des légumes ayant une pelure minimise considérablement les risques », résume la chercheure.

Gare aux terrains contaminés!

Les plantes sont connues pour leur capacité à décontaminer les sols en absorbant les polluants qui s’y trouvent.

« Il ne faut pas faire exprès de faire pousser des légumes dans un sol contaminé, mais même avec une faible teneur en contaminants, ce ne sont pas toutes les plantes qui vont nécessairement les absorber », précise Louise Hénault-Ethier.

Certaines plantes hyperaccumulatrices stockent les métaux dans leurs tissus ou leurs graines, comme le tournesol et la moutarde, mais elles demeurent somme toute assez rares, assure la biologiste.

« Le risque de contamination est relativement faible », ajoute-t-elle.

Encore une fois, bien rincer les légumes et les fruits devrait suffire à écarter ce risque.

https://ici.radio-canada.ca

Sacs compostables: le vrai du faux


Chez-moi, je ne peux pas participer au compostage, car des locataires ne se forcent pas pour faire le tri entre recyclage et compostage. On peut néanmoins composter, malheureusement, encore là, il y a un manque flagrant de rigueur pour le recyclage. Bien que les sacs à compostage ne soient obligatoires, je trouve cela préférable surtout pendant la saison chaude, ou un rien fait reproduire des larves de mouches en grand nombre
Nuage

 

Sacs compostables: le vrai du faux

 

Agence Science-Presse  |  Par Eve Beaudin

Bien des consommateurs sont confus quand vient le temps de choisir un sac pour leur bac de compost. Devrait-on acheter des sacs certifiés compostables, ou si un sac qui porte la mention biodégradable peut être utilisé pour le compost ? Peut-on mettre les sacs compostables au recyclage ? Devrait-on les utiliser comme sac à ordures pour réduire les impacts environnementaux?

Le Détecteur de rumeurs répond à ces questions.

Les sacs compostables sont faits de matériaux biodégradables : vrai

Il existe deux types de sacs compostables. Certains sont faits de plastique d’origine végétale (par exemple, de l‘amidon transformé en résine), alors que d’autres sont en papier. Peu importe le matériau, pour être considéré compostable, le produit doit se décomposer au même rythme que les végétaux. Selon la norme sur la biodégradation des plastiques par compostage (ISO 17088), cela signifie qu’un sac de plastique compostable doit se dégrader à 90 % en moins de six mois.

Les sacs compostables doivent être certifiés et porter un logo : vrai

Puisqu’ils doivent répondre à une norme environnementale, la simple mention « compostable » n’est pas suffisante, ils doivent être certifiés par un organisme indépendant. Le consommateur qui veut s’assurer qu’un sac est vraiment compostable doit repérer un logo de certification sur le sac ou sur l’emballage. Le premier logo ci-après est celui du Bureau de normalisation du Québec qui certifie les produits compostables pour la province. D’autres logos de certifications peuvent être repérés sur les produits vendus au Québec. Voici les plus fréquents.

logos

Il ne faut pas confondre sac compostable et sac biodégradable : vrai

Les sacs dits « biodégradables » ou « oxobiodégradables » qu’on nous donne parfois aux caisses des supermarchés ne sont pas compostables. Ils sont faits de plastique traditionnel (polyéthylène) auquel on a ajouté des additifs chimiques dans le but d’en accélérer la fragmentation en petits morceaux… de plastique ! Il ne faut pas les mettre au compost puisque le plastique et les additifs qu’ils contiennent représentent un contaminant qui pourrait affecter la qualité du compost. De plus, plusieurs études, comme celles rapportées dans la revue Nature en 2011, indiquent que la « dégradation » de ces sacs est loin d’être établie et que leurs résidus peuvent rester dans l’environnement durant de nombreuses années. Enfin, ces sacs ne sont pas non plus recyclables, car les additifs qui favorisent leur fragmentation peuvent corrompre le plastique recyclé. Bref, les sacs de plastique dit biodégradables ou oxobiodégradables ne semblent pas présenter d’intérêt écologique par rapport aux sacs de plastique traditionnel.

On devrait utiliser un sac compostable comme sac à poubelle : faux

On pourrait croire qu’il est plus écologique d’utiliser un sac de plastique d’origine végétale comme sac à poubelle, mais il n’en est rien. Lorsqu’on les envoie au dépotoir, les sacs compostables se dégradent sans présence d’oxygène, ce qui génère du méthane, un gaz à effet de serre 23 fois plus puissant que le CO2. Donc, les plastiques compostables qui se retrouvent à l’enfouissement contribuent au réchauffement climatique ! Paradoxalement, le fait que les sacs à poubelle traditionnels soient stables (ils peuvent prendre plusieurs centaines d’années à se dégrader) fait en sorte qu’ils ne génèrent pas de gaz à effet de serre dans un site d’enfouissement. C’est pourquoi on recommande de continuer à utiliser des sacs de plastique pour les déchets. Pour faire mieux du point de vue environnemental, on peut réutiliser un sac d’épicerie comme sac à poubelle ou acheter des sacs à ordures en plastique recyclé.

On peut mettre les sacs compostables au recyclage : faux

Les sacs de plastique compostables ne sont pas destinés à être recyclés. Puisqu’ils se décomposent plus rapidement que les autres plastiques, ils peuvent contaminer les lots de plastique recyclé qui résultent du recyclage. Un objet fait de plastique recyclé qui contiendrait une trop grande quantité de plastique compostable pourrait être moins solide ou encore avoir une moins bonne tolérance aux rayons UV, par exemple.

Les sacs compostables sont nécessaires à la collecte du compost municipal : faux

Bien que très répandue pour des raisons pratiques, l’utilisation des sacs compostables n’est généralement pas obligatoire dans les municipalités qui font la collecte du compost. Cela signifie qu’on peut mettre directement nos déchets de table dans le bac brun, si on le souhaite. Pour faciliter la collecte, on recommande de faire un baluchon à l’aide de papier journal et de ne pas mettre de liquides dans le bac.

http://quebec.huffingtonpost.ca

Des champignons pour remplacer le polystyrène


Alors qu’on parle de millions de déchets dans les océans, de plastique et de polystyrène qu’on puisse enfin avoir une alternative moins chère et biodégradable grâce aux champignons ? Que les emballages pourront être mit dans un composteur ou directement dans le jardin sans polluer notre environnement ? Il semble que oui du moins pour des objets comme Dell utilise et prochainement Ikea.
Nuage

Des champignons pour remplacer le polystyrène

Ces emballages fabriqués à partir de champignon peuvent remplacer le polystyrène. Ecovative

Ces emballages fabriqués à partir de champignon peuvent remplacer le polystyrène. Ecovative

Par Audrey Boehly

Le « mushroom packaging » séduit les industriels. Après Dell, le suédois Ikéa envisage d’utiliser des matériaux biodégradables à base de champignon pour emballer ses meubles en kit.

COMPOST. Et si, au lieu de jeter vos emballages à la poubelle, vous pouviez les utiliser comme compost dans votre jardin ? Et bien c’est désormais possible ! La société américaine Ecovative a mis au point un matériau innovant à base de champignon. Biodégradable et moins cher que le polystyrène, il est déjà employé depuis 2011 par la société informatique Dell. Aujourd’hui, le géant suédois Ikéa annonce qu’il envisage lui aussi d’utiliser des matières biodégradables comme le champignon pour emballer ses meubles en kit.

Au delà du polystyrène, ce sont tous les emballages type mousse ou papier bulle qu’Eben Bayer, co-fondateur et PDG d’Ecovative, espère un jour remplacer par son « mushroom packaging ». Son procédé de fabrication est simple et peu gourmand en énergie. Ecovative récupère des déchets végétaux issus de l’agriculture locale (paille, enveloppe de maïs…), y ajoute de l’eau et quelques nutriments puis mélange le tout avec du mycélium, la partie végétative qui permet au champignon de se nourrir. L’ensemble est placé dans des moules, et le champignon fait le reste… Au bout de quelques jours, le mycélium a consommé la matière végétale et rempli la totalité du moule. Pour finir, la mousse de champignon est chauffée afin de stopper la croissance du mycélium.

Un matériau biodégradable et moins cher que le plastique

How it works mycelium 1e3129d0870c04b1ec8adddd7e81bb151e3262a76a6e9a7e0a11287891cc951d

Le matériau est constitué de mycélium de champignon, des filaments qui lui servent à se nourrir et dont la croissance est très rapide. © Ecovative.

POLLUTION. Alors que le polystyrène, fabriqué à partir du pétrole, ne disparaît dans la nature qu’après plusieurs milliers d’années, l’emballage à base de mycélium lui se décompose en seulement quelques semaines lorsqu’il est mélangé à la terre de votre potager. Une solution prometteuse sachant que les emballages sont une source considérable de pollution. Selon un rapport de la fondation Ellen MacArthur, ils représentent près d’un quart des 300 millions de tonnes de plastiques produites chaque année dans le monde, dont seulement 5% sont recyclés. 

How it works decomposition 4b928452b187065f461013df1601e48aaca042461dc1caa02b9b3d6080513edb

Enfoui dans le sol, l’emballage au champignon se décompose en quelques semaines seulement. © Ecovative.

http://www.sciencesetavenir.fr/

Le projet Caca d’or propose de chauffer les maisons avec la toilette sèche


Les toilettes pourront-elles devenir une façon très écologique de gérer nos déchets organiques, tout en les transformant en chauffage partiel d’un appartement ou de l’eau chaude et en économisant l’eau potable ?
Nuage

 

Le projet Caca d’or propose de chauffer les maisons avec la toilette sèche

 

PC  |  Par Pierre Saint-Arnaud, La Presse Canadienne

MONTRÉAL _ Québec analyse présentement la possibilité d’ouvrir la règlementation à un usage plus large des toilettes sans eau, ce qui pourrait permettre l’introduction de nouvelles technologies offrant un chauffage partiel des résidences au compost.

La firme Aliksir, de Deschambault-Grondines dans la MRC de Portneuf, a en effet mis au point un système de traitement des déchets humains et autres solides organiques qui les récupère et transforme le tout en compost avec une série d’équipements qui sont aussi capables de produire une chaleur utilisable pour la résidence avec ce compost.

L’installation domestique permet de récupérer également les déchets organiques de cuisine, les papiers et cartons déchiquetés, le gazon et autres résidus végétaux, tout en réduisant considérablement l’utilisation et le gaspillage d’eau potable.

Le projet d’Aliksir, affublé du nom évocateur de « Projet Caca d’or », se heurte toutefois au Règlement sur l’évacuation et le traitement des eaux usées des résidences isolées, qui interdit l’usage des toilettes sèches à moins qu’aucune autre solution _ généralement une fosse septique et un champ d’épuration _ ne soit disponible.

« Combien de temps encore allons-nous accepter de jeter nos excréments dans nos cours d’eau », s’est interrogée la présidente et directrice générale de l’entreprise, Lucie Mainguy, auprès de La Presse Canadienne.

« Les toilettes sèches sont une solution écologique et économique », a-t-elle fait valoir en invitant Québec à prioriser l’utilisation des toilettes sèches dans les campagnes.

Révision de la réglementation

Or, la réglementation à cet effet est justement en processus de révision.

« Le ministère analyse actuellement la faisabilité technique d’étendre le champ d’application des toilettes à compost à d’autres situations que celles prévues au règlement en vigueur », a indiqué à La Presse Canadienne le porte-parole du ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, Clément Falardeau, par voie de courriel.

« Les normes relatives aux cabinets à terreaux sont désuètes et l’encadrement pour traiter et évacuer les eaux ménagères est très minimaliste », a reconnu M. Falardeau.

Cependant, il a précisé que « les exigences techniques pour les toilettes à compost devront être précisées et les exigences pour le traitement et l’évacuation des eaux ménagères revues avant d’ouvrir la possibilité d’utiliser les toilettes à compost à d’autres situations. »

Litière et vis sans fin

L’installation proposée par Aliksir consiste en un réservoir en amont de la toilette rempli de « litière », soit un mélange de matière organique, de charbon de bois et de bactéries actives et thermophiles.

Lorsque la toilette est utilisée, une vis sans fin remplace la chasse d’eau et mélange la litière aux déchets humains et autres, transportant le tout dans un « digesteur/composteur ».

La technique utilisée est celle du compostage à chaud, qui est assuré par des bactéries thermophiles et qui assainit rapidement les déchets humains. Une installation servant à la récupération de la chaleur permet, selon les volumes en compostage, soit de fournir l’eau chaude domestique, soit de fournir de la chaleur pour le chauffage d’une habitation.

Les essais n’ont pas encore permis d’assurer le chauffage complet d’une habitation durant les mois d’hiver, mais on a réussi à maintenir l’air ambiant à plus de 6 degrés Celsius durant les mois de janvier et de février sans aucune autre source de chauffage, ce qui laisse entrevoir, à défaut d’un chauffage complet, une source de chauffage partielle qui aurait pour effet de réduire considérablement la demande d’énergie d’une résidence.

http://quebec.huffingtonpost.ca/

Trucs ► Quoi faire avec les feuilles mortes? 3 options environnementales


Avec les vents depuis mercredi dernier, les arbres ont été pas mal décoiffes. Il reste encore des feuilles qui s’accrochent, mais les autres dansent sur le sol, ou se collent pour ne plus bouger ! Beaucoup vont passer le râteau pour que la ville les ramassent en vue de faire du compostage, mais pour la biodiversité et pour l’entretien des jardins, les feuilles sont une aussi une manne qui peut rendre bien des services
Nuage

 

Quoi faire avec les feuilles mortes? 3 options environnementales

 

Un texte de Marie-Lou St-Onge

L’automne est une belle saison, les couleurs dans les arbres sont magnifiques, mais ce spectacle est de courte durée. C’est déjà le temps de ramasser les feuilles mortes sur votre terrain. Saviez-vous que les mettre dans un sac brun n’est pas la seule solution? Voici trois options qui respectent l’environnement et qui pourraient aussi vous faire gagner du temps!

1-Laissez les feuilles mortes sur votre terrain

Cette première option est la plus simple et celle qui demande le moins de travail. Plusieurs espèces de vers, papillons (au stade de larves) et bactéries vivent sous les feuilles à l’automne et pendant l’hiver.

Sachez aussi que certains petits animaux – comme les crapauds, grenouilles et salamadres – utilisent les feuilles mortes pour se cacher. Laisser les feuilles sur votre terrain aidera donc à augmenter la biodiversité en plus de produire un engrais naturel.

Sur la pelouse

Trop de feuilles peuvent étouffer votre pelouse, utiliser la tondeuse pour déchiqueter les feuilles mortes qui se décomposeront rapidement.

Dans les plate-bandes

Laissez les feuilles mortes en place. La couche de feuilles créera une barrière isolante et au printemps elle se sera transformée en compost.

D’ailleurs si vous avez trop de feuilles mortes sur votre pelouse, prenez l’excédent et déposez-le dans vos plate-bandes ou dans votre jardin. L’important est que les feuilles (ou les feuilles déchiquetées) ne dépassent pas 10 cm.

2-Mettez les feuilles dans des sacs de plastique

Vous pouvez mettre les feuilles mortes dans des sacs de plastique… avec des trous. Ces sacs ne sont évidemment pas destinés au dépotoir!

Lorsque vous mettez des feuilles mortes dans un sac aéré pendant tout l’hiver, le printemps venu, vous aurez un paillis naturel. Ce paillis pourra être utilisé dans vos plate-bandes et empêchera les mauvais herbes de pousser. De plus, ce paillis naturel améliorera le taux d’humidité, ce qui vous évitera au printemps et à l’été suivant de devoir arroser constamment.

3-Mettre les feuilles au compostage

Le principe est simple : mettre les feuilles mortes au compost. Vous avez plusieurs options : sacs bruns, bac de compostage de la Ville ou un bac marqué d’un « V » (pour « vert »). Allez, à vos rateaux!

Avec la collaboration d’Enviro Éduc-Action

 

http://ici.radio-canada.ca/

De l’engrais et de l’électricité… à partir de légumes rejetés


Des villes en Belgique interdisent aux épiciers de jeter leurs fruits et légumes ils doivent les donner a des banques alimentaires. Ce qui est vraiment une très bonne idée, mais pour le reste, l’idée Québécoise semble bien prometteuse pour récupérer l’irrécupérable en consommation
Nuage

 

De l’engrais et de l’électricité… à partir de légumes rejetés

 

Le chercheur Daniel-Yves Martin et son équipe ont... (Le Soleil, Caroline Grégoire)

Le chercheur Daniel-Yves Martin et son équipe ont testé un procédé permettant de transformer les fruits et les légumes «perdus» des épiceries en engrais sous forme de granules.

LE SOLEIL, CAROLINE GRÉGOIRE

JEAN-FRANÇOIS CLICHE
Le Soleil

(Québec) Chaque année, c’est bien connu, des milliers de tonnes de nourriture sont gaspillées au Québec. Juste en ramassant ce que deux épiceries et deux fruiteries de la Rive-Sud jettent en fruits et en légumes «déclassés», le chercheur Daniel-Yves Martin en a récupéré une tonne en seulement cinq jours! Et il croit bien avoir trouvé quoi faire avec…

Du compost?

Il n’y aurait rien de mal à choisir cette avenue, mais «le compostage à grande échelle, c’est difficile parce que les piles de compost génèrent de grandes quantités de liquides. Alors il faut y ajouter beaucoup de matériaux structurants, comme des copeaux de bois, pour les absorber. Et puisque notre problème, c’est l’eau, alors on a décidé de l’enlever», a expliqué jeudi M. Martin lors d’une journée portes ouvertes à la ferme expérimentale de l’Institut de recherche et de développement en agriculture (IRDA), à Saint-Lambert-de-Lauzon.

M. Martin et son équipe testent en effet un procédé qui permettrait de transformer les fruits et légumes «perdus» des épiceries en engrais ou, éventuellement, en nourriture pour les animaux de ferme.

Des ordures aux tablettes

Les aliments sont d’abord passés au broyeur, puis à la centrifugeuse pour séparer les parties solide et liquide. Les solides sont ensuite chauffés à 55 °C pendant quelques jours (pour tuer les bactéries pathogènes), puis séchés, ce qui stoppe toute activité microbienne.

«Le but du jeu, c’est de retourner ça sous forme de granules sur les tablettes d’épicerie, pour que les gens puissent en mettre dans leurs plantes», explique M. Martin.

Contrairement au compost, qui grosso modo «ravive» le sol, mais n’est pas un engrais, de telles granules pourraient faire les deux. Le compost est en effet essentiellement ce qu’il reste une fois que des insectes, vers et bactéries ont digéré la nourriture – brûlant au passage tout leur carbone et libérant tout leur azote, qui se retrouvent alors dans l’atmosphère. En ne faisant en gros que déshydrater les végétaux, on évite de perdre ces deux éléments, qui peuvent ainsi nourrir les plantes et les microorganismes du sol. Des essais en champs sont en cours.

En outre, ni le produit fini, ni sa production ne dégagent les odeurs désagréables parfois liées au compostage.

Production d’électricité

La partie liquide, qui ressemble à une boue, est quant à elle réutilisée pour produire de l’électricité. L’IRDA a en effet mis au point une sorte de «pile bio» dont le moteur, pour ainsi dire, est l’activité de bactéries spécifiques, qui peuvent se nourrir du liquide extrait des fruits et légumes.

Bien qu’il reste encore des ajustements à faire, «l’énergie produite pourrait alimenter une usine à granules», dit M. Martin.

«Les épiciers avec qui nous avons travaillé étaient bien contents de nous voir, a témoigné de son côté l’attaché de recherche de l’IRDA Caroline Vouligny, qui a travaillé sur le projet. En fait, ils ne sont pas fiers de leurs rejets, et ils essaient de les minimiser, mais ils doivent aussi respecter des règlements sur les aliments et ils n’ont pas le choix d’en jeter. Alors je pense qu’ils aimaient bien l’idée qu’on transforme ça en produit.»

Les grands moyens en Belgique pour contrer le gaspillage

Il n’y a pas qu’au Québec que le gaspillage alimentaire cause du souci. D’après l’Organisation pour l’agriculture et l’alimentation des Nations Unies, pas moins de 1,3 milliard de tonnes de nourriture sont jetées aux ordures chaque année. Et pour réduire ces quantités de boustifaille dont on ne fait rien, quelques villes de Belgique ont commencé à prendre les grands moyens, rapportait récemment le site consoglobe.com : interdire aux marchés de jeter les aliments invendus, et les obliger à les entreposer dans des endroits où des banques alimentaires peuvent venir les prendre.

La commune de Herstal, non loin de Liège, a été la première à légiférer en ce sens, et quelques autres lui ont depuis emboîté le pas, dont la ville de Namur (110 000 habitants).

http://www.lapresse.ca

Truc maison ► Atténuer l’odeur du compost


Une bonne manière d’utiliser le papier journal tout en diminuant l’odeur du compost qui avouons-le en été ne sent pas la rose
Nuage

Atténuer l’odeur du compost

Déchirez des feuilles de papier journal en lamelles que vous mélangerez à votre compost. Le papier journal absorbera les mauvaises odeurs.

Attention ! N’utilisez pas les feuilles de papier journal en couleur. L’encre de couleur et d’autres produits chimiques toxiques qui contamineraient votre compost.

La Semaine/Trouvailles et astuces/Séverine Gallus/Octobre 2011