Pour ou contre le foodporn ?


Aimer-vous ceux qui postent des photos de ce qu’ils mangent ? Bah, personnellement, j’aime mieux regarder dans un menu au restaurant ou une recette que je veux faire dans un livre ou sur le web, mais dans les réseaux sociaux, cela ne m’accroche pas. Voici donc, le pour et ensuite le contre
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Pour ou contre le foodporn ?

 

Pour ou contre le foodporn ?

Pour le food porn ! © iStock

 

Ariane Grumbach, diététicienne-nutritionniste

Quel rapport entre les cheesecakes, les burritos, les macarons et les sushis ? Magnifiées par nos filtres de smartphones, ce sont les stars des réseaux sociaux ! Le nom de ce phénomène ? Le food porn. « Porn » car la photo culinaire éveille le désir, parfois jusqu’à tourner à l’obsession. Et nous, serions-nous food-pornistes ?

Le food porn, est-ce vraiment partager le plaisir de manger ?

Selon moi, l’expression »food porn » est inadaptée. Elle évoque l’excès et la surabondance alors qu’en réalité, le food porn valorise l’expérience alimentaire. La nourriture cesse d’être banalisée ou fonctionnelle. Et cette pratique oblige ceux qui sont contraints de manger seuls à prêter attention à ce qu’ils préparent. Plutôt que de se nourrir directement dans ses casseroles, debout ! C’est aussi faire partie d’une communauté de gourmands.

Une image ultra-gourmande est-elle forcément incitative ?

Oui, et c’est bien le but. D’ailleurs, lorsque l’on cuisine quelque chose de « moche », on ne le publie pas ! Par l’image, on montre également qu’un plat n’est pas forcément compliqué à concocter.

Cette manie peut-elle révéler un comportement alimentaire déviant ?

Ces images valorisent les belles choses que nous cuisinons, ou ce que nous mangeons dans de beaux endroits. Elles garantissent un souvenir et créent du lien facilement. Voilà pour la majorité des cas. Quelqu’un de boulimique ou d’hyperphagique en a plutôt honte. Donc, a priori, ne va pas publier. Et en cas de restriction ou d’anorexie, mettre en scène la nourriture peut effectivement venir remplacer le fait de manger. Mais ces cas sont ultra-minoritaires.

La pratique ne contribue-t-elle pas à promouvoir des plats riches et gras ?

Nous vivons entre deux excès : les obsédés du healthy ou ceux de la nourriture très grasse. C’est ce que l’on retrouve sur les réseaux sociaux. Pour créer une sensation, les uns utilisent, comme cet été, une pizza-pastèque sans pâte à pizza (qui va, croit-on, nous faire grossir), les autres un gâteau dégoulinant de crème. Montrer son steak-salade n’est pas très intéressant.

Le plaisir de l’œil supplante-t-il désormais le goût ?

Nous mangeons avec tous nos sens. Le beau est un élément parmi d’autres. Un plat mijoté peut être visuellement assez laid mais délicieux. Tant pis pour la photo ! Mais publier sur les réseaux a deux effets intéressants : apporter davantage de soin à l’aspect visuel de notre plat ou, au restaurant, y être plus attentif. Cela évite, comme le font beaucoup de personnes, de se précipiter pour manger !

Contre le food porn !

Pascale Hébel, spécialiste de la consommation et de l’alimentation

Le food porn, est-ce vraiment partager le plaisir de manger ?

Non, le plaisir est dans le parler et le goût. Sur une photo, il n’y a rien de tout ça. En France, nous avons une relation particulière à l’alimentation, qui se veut être un échange. Le repas à la française est représenté par une tablée. Or, sur une image, la parole n’apparaît pas : c’est le plat sans les convives. Sans l’acte social. Et même si les cuisiniers de haut renom font de très belles choses, dans l’acte de manger, le plus important reste de goûter.

Une image ultra-gourmande est-elle forcément incitative ?

Poster la photo d’un vin n’appelle pas le désir d’en boire. C’est la même chose pour la nourriture : l’envie vient en goûtant ! Nos sensations sont plus interpellées par une photo de voyage que par celle d’un plat, qui est seulement dans l’esthétique ou l’artistique. C’est-à-dire une toute petite partie du plaisir de manger. Le visuel ne se suffit pas à lui-même.

Cette manie peut-elle révéler un comportement alimentaire déviant ?

Lorsque c’est obsessionnel, c’est un peu comme les shoppers accros qui passent leur vie à poster des photos de leurs chaussures. Oui, le food porn peut révéler le trouble de quelqu’un qui serait très porté sur la nourriture. Cette personne réduirait l’acte de manger à l’aliment, à ingurgiter des denrées. Elle efface toute convivialité. Or, se retrouver et parler de ce que l’on mange est important.

La pratique ne contribue-t-elle pas à promouvoir des plats riches et gras ?

Le terme « food porn » dénonce l’obscénité, l’obsession ou l’excessif qui accompagnent la malbouffe. Si vous rendez commune une consommation de burgers par exemple, vous avez tendance à normaliser, à banaliser quelque chose qui, en excès, n’est pas bon pour la santé. Le food porn s’est peut-être construit en réaction à des courants écolos, au « manger sain », etc.

Le plaisir de l’œil supplante-t-il désormais le goût ?

Les images sont depuis longtemps utilisées dans les livres de recettes ou sur les blogs culinaires ; c’est ce qui donne envie de cuisiner. Sur les réseaux sociaux, c’est un peu différent : on y montre ce que l’on fait, ses vacances, ou comment on s’habille… et même ce que l’on mange. Mais ce ne sont que des photos !

Du food porn au food art

Au restaurant ou chez soi, le jeu (parfois une affaire très sérieuse !) consiste à photographier son assiette. Au début, il s’agissait de poster sur Instagram, Twitter ou Pinterest, une image… la plus orgiaque possible (burger dégoulinant, coupe glacée débordante…). Aujourd’hui, la tendance se veut plus sobre : le food porn reste du fait maison, des couleurs et des recettes arty !

Et l’objectif est évidemment d’obtenir un maximum de likes une fois l’image postée, la valeur du plat se calcule au nombre de partages sur les réseaux sociaux. Problème : la « photo qui se mange » déchaîne les passions. Depuis 2013, elle est même passible d’une amende dans les restaurants allemands. Malgré sa popularité, les restaurateurs estiment que cette pratique porte atteinte à leur droit d’auteur et se sentent dépouillés de leur créativité… 

http://www.topsante.com/

«Nash», l’inquiétante épidémie de cirrhose liée à notre surconsommation de sucre


Quand on entend cirrhose du foie, on pense à l’abus d’alcool, mais ce n’est plus vrai aujourd’hui, car le foie se rebelle contre nos mauvaises habitudes alimentaires et ajoute maintenant à ses maux, la cirrhose sans alcool, qui est causé par le sucre.
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«Nash», l’inquiétante épidémie de cirrhose liée à notre surconsommation de sucre

 

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Notre consommation de sucre pèse de plus en plus sur la santé Tristan Nitot via Flickr CC License by CC

par Jean-Yves Nau

Les pouvoir publics sont en alerte. «Nash», une cirrhose qui n’est pas due aux boissons alcooliques mais à la consommation de sucres, se répand rapidement à travers le monde, dans le sillage du diabète et de l’obésité. Une seule solution : modifier nos comportements.

Outre-Atlantique, on l’a baptisée «Nash»:  Non alcoholic steato hepatitis. Traduire: stéato-hépatite non-alcoolique ou, mieux cirrhose en devenir qui n’est pas due à des boissons alcooliques. On pourrait aussi, de manière plus prosaïque, parler de foie trop «gras». Certains, en France, préfèrent «stéato-hépatite métabolique». C’est le cas du Pr Vlad Ratziu, spécialiste d’hépatologie au groupe hospitalier Pitié-Salpêtrière (Paris). On parle encore  de NAFLD (Non-alcoholic fatty liver disease).

Beaucoup de mots pour une seule entité ; une pathologie dont la progression commence à inquiéter les spécialistes et les responsables de santé publique. Un premier symposium franco-américain lui est consacré qui se tiendra à l’Institut Pasteur de Paris les 25 et 26 juin. Il y a quelques jours une publication lui était consacrée dans le Journal of Hepatology. Dirigés par Nicola M. McKeown (Tufts University, Boston), les auteurs y démontrent l’existence d’un lien, inquiétant, entre cette affection et la consommation régulière de boissons sucrées (sodas).

Reflet de nombre de nos comportements alimentaires, le foie est un organe qui ne trompe guère. On le sait depuis longtemps avec l’alcool. C’est donc aussi vrai avec le sucre. En pratique la stéatose hépatique non alcoolique est une maladie dont le diagnostic repose sur :

· des anomalies du bilan hépatique visibles à partir d’un simple examen de sang (augmentation du taux de transaminases ou de Gamma GT;

· des anomalies du tissu hépatique visibles à partir d’une biopsie;  

· l’apparition de ces éléments chez une personne qui n’a pas d’autres maladies du foie  (d’origine virale, auto-immune, génétique ou toxique) et surtout qui ne souffre pas d’une dépendance à l’alcool.

Chez un malade sur trois, l’évolution se fait vers une cirrhose, ce qui favorise l’apparition d’un cancer du foie Les spécialistes du centre Paul-Brousse

Accumulation de graisses

Chez les personnes atteintes l’analyse de la biopsie hépatique met en évidence la présence de graisses (stéatose) dans le foie accompagnée de lésions cellulaires inflammatoires (hépatite).

«Chez un malade sur trois, l’évolution se fait, à différents degrés, vers une cirrhose, ce qui favorise l’apparition d’un cancer du foie», résument les spécialistes du centre hépato-bilaire Paul-Brousse (Villejuif).

Les facteurs de risque d’apparition et de développement de la stéato-hépatite non-alcoolique sont désormais bien connus : surpoids (indice de masse corporelle supérieur à 25 kg/m2), hyperglycémie à jeun (supérieure à 6,1mmol/l), hypertriglycéridémie (supérieure à 1,7mmol/l) ; «adiposité centrale» (tour de taille supérieur à 88 cm pour les femmes et supérieur à 102 cm pour les hommes) ; un taux sanguin bas d’HDL-cholestérol bas (inférieur à 0,5 g/l pour les femmes et inférieur à 0,4 g/l pour les hommes).

Il ne semble pas y avoir, ici, une cause unique. L’une d’entre elles est une pathologie du métabolisme appelée «résistance à l’insuline». Elle se traduit, le plus souvent chez les personnes en surpoids, par le fait que leur organisme synthétise une grande quantité d’insuline circulante (hyper-insulinémie) pour réduire la concentration de sucre dans le sang. Ce déséquilibre peut rester silencieux pendant des années jusqu’à ce que les capacités sécrétrices du pancréas en insuline s’épuisent. Les taux sanguin d’insuline diminuent, ceux de glycémie augmente. C’est l’apparition progressive d’un diabète de type II tandis que l’hyper-insulinémie bouleverse  le métabolisme des cellules du foie en y provoquant une accumulation de graisses (stéatose).

Diabète et obésité

Sans être original, le traitement est difficile à mettre en œuvre, comme celui de toutes les maladies chroniques longtemps silencieuses. Avant le stade de la cirrhose, il consiste à contrôler au mieux chacun des facteurs de risque. En pratique, cela consiste à limiter autant que faire se peut le surpoids (via les régimes et les exercices physiques) et à combattre l’insulino-résistance (via des par médicaments qui améliorent la sensibilité des tissus périphériques à l’insuline). Arrivé au stade de la cirrhose, la prise en charge se complique comme c’est le cas dans les cirrhoses d’origine alcoolique. Dans les cas les plus graves, on peut arriver jusqu’à la greffe de foie.

On mesure encore mal, en France, le poids montant de cette maladie chronique. Daté de 2012, un rapport de la «World Gastroenterology Organisation» dresse un inquiétant état des lieux.

«La Nash est une maladie hépatique chronique de plus en plus répandue avec une distribution mondiale et qui est étroitement liée au diabète et à l’obésité, qui ont toutes deux atteint les proportions d’une épidémie. On estime qu’il y a au moins 1,46 milliard d’adultes souffrant d’obésité dans le monde. Et environ 6 millions de personnes aux États-Unis ont montré une progression vers une Nash tandis que 600.000 souffrent d’une cirrhose liée à une Nash.

Il existe des différences culturelles et géographiques importantes dans la prévalence de l’obésité […]  Aux États-Unis, l’obésité est particulièrement épidémique dans les groupes socio-économiques peu favorisés qui se nourrissent en grande partie d’aliments riches en graisses et en calories (restauration rapide…). Le contraire se rencontre dans beaucoup de pays pauvres où la prévalence de l’obésité est plus marquée dans les populations aisées et mieux éduquées. Entre 30% et 50% des adultes américains auraient aujourd’hui un foie trop gras.»

Les fontaines de soda bientôt interdites

En France, et au vu du nombre de personnes obèses ou en surpoids, certains estiment déjà qu’un adulte sur cinq a un foie atteint de stéatose. Une épidémie directement liée à une alimentation trop riche en graisses et en fructose, hautement toxique pour les cellules hépatiques. Les habitudes médicales font que cette entité, longtemps sans symptômes, n’est pas encore perçue comme une priorité. La surveillance se fait de manière segmentée: artériosclérose, diabète, système cardio-vasculaire. Et le foie, qui peut résister longtemps aux souffrances que l’alimentation lui impose, demeure le grand oublié – du moins quand l’alcool n’est pas dans le paysage.

S’intéresser à la Nash, c’est de fait, mettre la lumière sur une autre addiction également redoutable et nettement plus sournoise: la dépendance au sucre. Il y a quelques semaines, en première lecture du projet de loi de modernisation du système de santé les députés ont adopté un amendement prohibant les «fontaines de soda» dans les espaces publics:

«La mise à disposition en libre service, payant ou non, de fontaines proposant des boissons avec ajout de sucres ou d’édulcorants de synthèse est interdite en tous lieux ouverts au public ou recevant du public.»

La liste des catégories de boissons dont la mise à disposition est interdite sera fixée par un arrêté ministériel. Ce texte doit encore être voté par le Sénat. On peut y voir le premier signe, bien timide, d’une prise de conscience, par les politiques, d’une nouvelle menace sanitaire.

 

http://www.slate.fr/

Les régimes ne marchent pas, c’est (enfin) scientifiquement prouvé


Je crois que c’est la meilleure explication que malgré toutes les promesses faites par les régimes ne fonctionnent pas. C’est vraiment des habitudes de vie qu’il faut entreprendre et garder tout au long de la vie
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Les régimes ne marchent pas, c’est (enfin) scientifiquement prouvé

 

Pendant 20 ans, une chercheuse américaine s’est penchée sur nos habitudes alimentaires. Aujourd’hui, elle dresse un constat qui pourrait bien tous nous soulager juste avant l’arrivée de l’été : les régimes ne marchent pas.

On a ingurgité des tonnes de protéines avec le régime Dukan, on a éliminé les glucides avec le régime Atkins, et on a même accordé notre confiance au régime paléolithique, qui préconise de se nourrir comme nos ancêtres chasseurs-cueilleurs. Bref, entre deux plats Weight Watchers, on peut dire qu’on a quand même tenté pas mal de choses, avec des résultats plus ou moins approximatifs. Et ces résultats de nos semaines intensives de diète justement, c’est que qui intéresse la chercheuse américaine Tracy Mann. Pendant plus de 20 ans, cette enseignante en psychologie à l’université du Minnesota a conduit des études sur nos comportements alimentaires, et assure aujourd’hui sans sourciller que les régimes ne marchent pas.

Alors qu’elle vient de sortir le livre « Secrets From The Eating Lab » , la chercheuse a longuement expliqué au Washington Post pourquoi suivre un régime est voué à l’échec. Selon elle, la plupart des personnes estiment que tout est une question de volonté et de self control, quand en fait, ce sont les changements biologiques dans notre corps qui nous poussent à nous jeter sur un plat de pâtes carbonara après 3 semaines à vivre de salade verte et d’eau fraîche. Elle indique :

« D’abord, c’est neurologique. Quand vous suivez un régime, vous vous mettez à remarquer beaucoup plus la nourriture. En gros, votre cerveau devient obsédé par la nourriture, surtout si elle semble appétissante. Mais vous, vous ne remarquez pas ce qui est en train de se passer. Les aliments qui vous tentent prennent de la valeur. Plus vous cherchez à résister, plus il devient difficile de résister. (…) Ensuite, votre métabolisme ralentit. Votre corps commence à utiliser les calories de la manière la plus efficace possible. Cela peut-être une bonne chose si vous êtes en train de mourir de faim. Mais c’est mauvais si vous cherchez simplement à perdre du poids, parce que vous allez stocker les calories sous forme de graisse ».

Attention à la lune de miel nutritionnelle

Selon Tracy Mann, les changements biologiques que vit notre corps ne sont pas les seuls problèmes. Elle estime en effet que nous nous mettons souvent en tête qu’un régime s’arrête après la fin de la période de restriction. Elle parle ainsi d’une lune de miel nutritionnelle durant laquelle on se sent bien puisque notre diète a été couronnée de succès. Malheureusement, ce moment est en fait la première étape d’un processus plus long qu’on laisse tomber en cours de route. Pour la chercheuse, nous devons néanmoins arrêter de nous blâmer :

« Quand les gens perdent du poids grâce à un régime, ils parlent de succès. Si les kilos reviennent, ils ne disent pas que c’est la faute du régime, ils disent que ce sont eux qui sont en cause. Mais c’est faux, c’est justement ça le principe premier d’un régime ».

Avoir de la volonté ne sert à rien

La chercheuse met également un point d’honneur à expliquer qu’avoir de la volonté ne sert à rien dans le cadre d’un régime. Surtout qu’au final, notre corps ne nous récompense jamais pour notre acharnement. Elle donne l’exemple suivant :

« Imaginons que vous participez à une réunion et qu’une personne apporte une boîte de beignets. Si vous êtes au régime, vous devez résister au beignet. Cela demande beaucoup, beaucoup de self control. Vous allez peut être résister à la tentation 20 fois. Mais si vous craquez à la 21e fois, votre volonté n’aura servi à rien. Si vous finissez par manger le beignet, vous n’obtenez aucune compensation pour avoir résisté aussi longtemps. Dans d’autres domaines, vous pourriez obtenir un A+. Mais en ce qui concerne la nourriture, vous obtenez un F ».

En conclusion, Tracy Mann estime que les personnes qui réussissent à pratiquer un régime sur le très long terme et à vivre sous leur poids normal ne seraient que 5% :

« Ils y arrivent en dévouant chaque minute de leur vie au fait de rester au poids qu’ils désirent. En gros, ils vivent leur vie comme des personnes affamées, luttant en permanence contre la biologie et l’évolution ».

Pour elle, mieux vaut viser un objectif atteignable et sain en restant tout simplement dans la limite inférieure de sa fourchette de poids.

ANAÏS ORIEUL

http://www.terrafemina.com/

8 SIGNES QUI INDIQUENT QUE VOTRE RÉGIME EST INADÉQUAT


La plupart du temps quand je mets des articles sur les régimes alimentaires, c’est pour démontrer qu’il n’y a pas de solutions si nous ne changeons pas nos habitudes alimentaires et activités physiques. C’est encore le cas, ici, nombre de régimes ne corresponds pas à notre état de santé, et risque d’empirer notre condition et ce même, si on perd du poids pour un temps …
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8 SIGNES QUI INDIQUENT QUE VOTRE RÉGIME EST INADÉQUAT

 

(Credit photo: Thinkstock)

Votre programme de perte de poids paraît-il trop beau pour être vrai ? Voici 8 signes qui pourraient vous indiquer que votre régime ne donnera pas les résultats escomptés.

Par Lauren Gelman

S’il y a une chose qu’ont en commun ceux qui ont réussi à perdre du poids et à ne pas le reprendre, c’est qu’ils ont apporté des changements durables à leur mode de vie. Cela peut sembler un cliché, mais cette approche exige généralement qu’on surveille ses portions, qu’on choisisse des aliments sains au détriment des malsains et qu’on identifie les déclencheurs émotionnels qui mènent aux excès alimentaires.

De nombreux régimes, y compris ceux qui suscitent un engouement passager, ne mènent pas à de tels changements pour la simple raison qu’il est impossible de les suivre à long terme, voire même une fois le poids désiré atteint. Si vous hésitez entre différentes méthodes de perte de poids, évaluez-les en tenant compte des éléments suivants.

Régime inefficace: il se situe complètement à l’opposé de votre alimentation habituelle

(Crédit photo: iStockphoto/Thinkstock )

Si vous ne pouvez imaginer le souper du dimanche sans viande rôtie, vous aurez du mal à suivre un régime végétarien ou végétalien.

Si vous savez que, les soirs de semaine, vous ne pourrez consacrer plus de 15 minutes à la préparation du souper, le régime qui exige d’y passer beaucoup de temps deviendra vite intenable.

« S’il est incompatible avec votre mode de vie, il y a peu de chances que vous le respectiez », prévient Joy Bauer, nutritionniste pour Today.

Régime inefficace: il écarte certains groupes alimentaires.

(Crédit photo: Stockbyte/Thinkstock )

La plupart des nutritionnistes vous diront qu’il n’existe pas d’aliment qu’on ne devrait jamais consommer, mais il ne fait aucun doute que certains devraient figurer rarement au menu, par exemple les Oréo frits, si une telle chose existe.

Cependant, les régimes qui bannissent entièrement un macronutriment, notamment les glucides, ne sont généralement pas viables à long terme. Puisqu’il est question des glucides, il faut savoir qu’ils sont essentiels à l’énergie, entre autres choses. Bien sûr, on peut probablement supprimer certains aliments durant une semaine ou deux et se sentir bien. Mais si c’est la seule chose qui vous fait perdre du poids, par opposition à une diminution de votre apport calorique ou de la taille de vos portions, vous recommencerez à en prendre dès le moment où vous mordrez dans un baguel.

Régime inefficace: la perte de poids tarde à se manifester.

(Crédit photo: iStockphoto/Thinkstock)

La dimension psychologique et le renforcement positif constituent de puissants motivateurs. Si l’aiguille du pèse-personne ne bouge pas ou si votre jean n’est pas un peu plus lâche au bout de quelques jours, vous pourriez vous décourager et abandonner avant même que le régime commence à produire ses effets.

Les résultats d’une étude récente menée par l’université de la Floride indiquent que les femmes en surpoids qui maigrissaient rapidement ont perdu plus de kilos au total que les autres et ne les ont pas repris. Nous ne prônons pas la perte de poids extrêmement rapide, mais même la simple élimination du surplus d’eau retenue dans le corps pourrait vous motiver à poursuivre un régime qui, plus tard, vous permettra de brûler votre graisse excédentaire.

Régime inefficace: il s’avère un peu trop commode.

(Crédit photo: George Doyle/Stockbyte/Thinkstock)

Si chacun des repas du programme consiste en plats pré-emballés, vous pourriez avoir du mal à faire face aux obstacles qui se présenteront inévitablement sur votre chemin, par exemple à l’occasion d’un souper d’anniversaire ou d’un congé d’une semaine. Certains peuvent consommer ce genre de plats préparés et apprendre en quoi consiste une portion saine, ce qui leur permettra ensuite de cuisiner leurs propres repas, mais d’autres en sont incapables. Une fois que vous aurez cédé à la tentation, il pourrait être plus difficile de vous motiver à tout reprendre à zéro.

En outre, les résultats d’études indiquent que la thermogenèse d’activité physique non liée à l’exercice (NEAT) est généralement insuffisante. Il s’agit là des calories qu’on brûle quotidiennement au cours d’activités telles que la vaisselle ou le hachage des légumes à la main. Plus le régime est commode, moins on mène d’activités physiques spontanées. Ne riez pas, c’est sérieux : en moyenne, ces petits gestes permettent de brûler 384 calories par jour et près de deux fois plus chez ceux qui bougent le plus.

Régime inefficace: il vous interdit de manger en compagnie de vos amis et des membres de votre famille.

(Crédit photo: Jupiterimages/Comstock/Thinkstock)

Combien de fois mange-t-on parce que les gens autour de soi ont faim ? Vos collègues décident de commander des plats au dîner et vous le faites. Les amis avec qui vous soupez décident de commencer par des hors-d’œuvre et vous les accompagnez. Votre conjoint demande à voir le menu des desserts et on apporte deux cuillers.

Si votre régime est tellement contraignant qu’il ne vous permet pas de partager un repas en bonne compagnie, ne serait-ce qu’occasionnellement, vous aurez du mal à vous y tenir. De la même manière, si aucun membre de votre famille ne veut partager vos plats, il vous faudra faire preuve d’une volonté exceptionnelle pour le respecter le jour où ils commanderont de la pizza.

Régime inefficace: il ne s’accompagne pas du conseil de faire de l’exercice.

(Crédit photo: iStockphoto/Thinkstock)

C’est un fait de plus en plus connu qu’on est porté à exagérer les bienfaits de l’exercice sur la perte de poids. De fait, à lui seul, il permet de perdre moins de 3% de la masse corporelle. Cela dit, un programme où l’on affirme que l’exercice est inutile, voire néfaste, doit être considéré comme suspect.

L’activité physique fournit une foule de bienfaits qui ne sont pas nécessairement associés à la perte de poids, mais n’en sont pas moins précieux : amélioration de l’insulinorésistance, prévention de l’insomnie, amélioration de la fonction pulmonaire, stimulation de l’énergie, renforcement des os, prévention de la douleur chronique, etc. De plus, l’exercice, particulièrement quand il est effectué le matin, peut conférer l’assurance qu’il est possible de réussir, laquelle se répercutera sur d’autres aspects du comportement, par exemple la volonté de renoncer au plat de bonbons.

Régime inefficace: il vous affame, vous rend grognon(ne) ou pire encore.

(Crédit photo: iStockphoto/Thinkstock)

S’il n’est pas facile de perdre du poids, cela ne devrait pas constituer une torture. Si vous êtes constamment affamé, c’est probablement que vous manquez de calories ou que celles que vous ingérez ne comblent pas votre appétit (comme le font les légumes riches en fibres). Si vous êtes grognon, c’est peut-être que votre apport en glucides est insuffisant ou que les privations (par exemple, la gâterie occasionnelle) que vous impose votre régime sont trop contraignantes (la plupart des experts en nutrition estiment que le carré de chocolat noir constitue une manière saine de se gâter). Si votre régime affecte votre humeur, vous risquez de céder facilement aux excès alimentaires quand vos déclencheurs se présenteront, par exemple à l’issue d’une journée de travail pourrie ou d’une dispute avec votre conjoint.

Régime inefficace: il ne vous procure pas d’autres bienfaits.

(Credit photo: altrendo images/Stockbyte/Thinkstock)

Si vous devez perdre du poids de manière substantielle, il y a de fortes chances que vous présentiez d’autres problèmes, par exemple un tour de taille démesuré, un taux de cholestérol ou de glucose trop élevé, de l’hypertension ou des symptômes de douleur chronique. Si, au bout de quelques mois, votre régime n’a entraîné qu’une perte de poids, à l’exclusion de tout changement au niveau de ces facteurs, ce n’est peut-être pas la manière la plus saine de perdre du poids.

Après tout, vous pourriez vous contenter de plats rapides et n’ingérer que 1600 calories par jour, mais comment imaginer que des mets d’une telle richesse en sodium puissent être aussi sains pour le cœur qu’une alimentation riche en légumes frais, grains entiers et protéines maigres ?

http://selection.readersdigest.ca

Quand la peur de grossir fait grossir…


Le culte de la minceur qui nous poursuit partout .. l’époque du bien paraitre,qu’importe les moyens .. Des régimes a ne plus finir, qui promettent des pertes de kilos .. des téléréalités de régimes .. Alors a quand on va se nourrir selon nos besoin ?      Quand, manger n’est plus un casse tête .. aimer bien mangé sans pour autant bouffer ses émotions
Nuage

 

Quand la peur de grossir fait grossir…

 

Catherine Dijuste et Anne-Claire Si Fodil – Image & Alimentation

De plus en plus de médecins, de diététiciens, de nutritionnistes tirent la sonnette d’alarme en dénonçant les dangers des régimes restrictifs. Malgré ces mises en garde, l’équation selon laquelle « bonheur = minceur et minceur =privations » continue de régir la vie de beaucoup de personnes. S’appuyant sur des croyances solidement ancrées et les expériences des uns et des autres, elles se soumettent, pendant quelques semaines, à des règles alimentaires dictées de l’extérieur. Malheureusement, les effets de ces démarches sont le plus souvent inversement proportionnels aux espoirs qui les motivent. Quand la peur de grossir fait grossir : focus sur les limites des régimes restrictifs.

Beaucoup d’études le démontrent: tout régime restrictif est suivi, à plus ou moins long terme d’un retour au poids initial et parfois d’une prise de poids supplémentaire [1] Pire, une perte de 10 à 15 % de la masse corporelle est facteur de risques en termes de survenue de troubles graves du comportement alimentaire (Bernard Waysfeld, Psychiatre-nutritionniste Paris 2012).

Pourtant, d’échecs en déconvenues, nous enchainons les régimes et les périodes de « relâche ». C’est de cette manière que nous dérégulons complètement notre organisme, l’exposant paradoxalement au surpoids, à l’obésité et aux troubles des conduites alimentaires et métaboliques.

Cela dit, le quotidien des personnes en souffrance avec leur poids n’est pas confortable. En glorifiant à outrance la minceur, notre société du «paraitre » qui est aussi celle de la surabondance alimentaire, discrimine tous ceux qui s’écartent du modèle en vigueur : celui qui prouve à tous que l’on sait se contrôler et donc, que l’on est une personne digne d’intérêt.

Or notre société prend du poids et elle s’en inquiète. Pour y remédier elle multiplie les études et les campagnes de prévention.

Principalement centrées autour des questions nutritionnelles et occultant le psychologique et l’émotionnel, elles se révèlent au final inefficaces voire contre-productives. Littéralement « gavés » à longueur d’année de conseils sur la bonne manière de nous nourrir, nous nous trouvons au cœur d’une immense cacophonie qui ne fait qu’accroitre notre anxiété. Se nourrir devient un sujet de préoccupations quotidien, on en oublie l’essentiel : manger est avant tout un besoin vital.

Crédit photo : Image & Alimentation

Naturellement, le besoin alimentaire est signalé par différents facteurs biologiques qui indiquent quand nous devons nous nourrir, la qualité et la quantité nécessaire et le moment où cela devient suffisant. Ce système est très précis : il s’appuie sur nos sensations alimentaires : la faim, le rassasiement et la satiété. C’est pourquoi il est très important de ne pas considérer sa faim comme une ennemie à combattre à tout prix mais comme un signal à écouter attentivement, sous peine de créer soi-même les bases d’un trouble bien connu et décrit par les spécialistes du comportement alimentaire  [2]: la restriction cognitive. 

Jean-Philippe Zermati, médecin nutritionniste en donne la définition suivante :

«  L’intention de contrôler ses apports caloriques en s’imposant un ensemble d’obligations et d’interdictions alimentaires dans le but de maigrir ou de ne pas grossir. » (JP Zermati, cours magistral sur la restriction cognitive, 2009).

Vous ne mangez pas quand vous avez faim parce que ce n’est pas l’heure ? Vous finissez votre assiette alors que vous n’avez plus faim sous prétexte que c’est la quantité à laquelle vous avez droit ? Vous vous privez d’un aliment que vous aimez, craignant qu’il ne vous fasse grossir, au profit d’un autre diététiquement correct mais que vous n’aimez pas vraiment ? Vous arrive t-il de vous « gaver » d’un aliment sous prétexte qu’il ne fait pas grossir afin de prévenir toute envie d’un aliment apprécié mais « interdit » ? Si oui, c’est que vous êtes en état de restriction cognitive et les conséquences peuvent être catastrophiques pour votre bien-être physiologique et psychologique.

La réalité est que la restriction cognitive favorise la prise de poids. Les prises alimentaires n’étant plus guidées par la faim et la satiété mais décidées par la pensée ou régies par des émotions, les sensations alimentaires se brouillent puis s’effacent. On a « déparamétré » notre pilote automatique : on ne peut plus s’y fier. On va donc alterner des phases de contrôle alimentaire avec des phases de désinhibition et de perte de contrôle (compulsions, grignotages, « faims » nocturnes…).

Plus grave, la restriction cognitive en entrainant des insatisfactions sensorielles répétées et des frustrations régulières, contrarie notre équilibre émotionnel et peut engendrer de très sérieux troubles des conduites alimentaires. Or il se trouve que nous associons volontiers comportement alimentaire et estime de soi. On comprend dès lors comment la restriction cognitive peut provoquer un effondrement sérieux de la personnalité voire des états dépressifs.

«Plus je mange, plus je grossis. Plus je grossis, plus je mange
Plus je mange, plus je me restreins. Plus je me restreins, plus je mange
Plus je mange, plus je me trouve nul. Plus je me trouve nul, plus je mange. »

Jean-Philippe Zermati
Cours magistral sur la Théorie de la restriction cognitive Paris 2009

On considère aujourd’hui que la restriction cognitive concerne la presque totalité des personnes en souffrance avec leur poids et leur image. Paradoxalement, alors que nous sommes en échec en matière de prévention et traitement de l’obésité, les régimes alimentaires basés sur la restriction et l’élimination systématique de certaines catégories d’aliments continuent d’être prescrits, partout dans le monde. Pour certains, ces régimes représentent même le seul bouclier contre la surabondance alimentaire.

Depuis quelques temps déjà, une autre voie s’offre aux personnes en difficulté avec l’alimentation [3] De plus en plus de spécialistes voient aujourd’hui la restriction cognitive comme un trouble du comportement alimentaire aggravant la problématique pondérale. De nombreux praticiens, formés à cette approche, se détournent donc des solutions classiques que représentent les « régimes ». Ils offrent un accompagnement qui n’est plus exclusivement nutritionnel ou diététique mais qui prend aussi en compte la psychologie du patient.

Ré-apprendre à manger selon ses sensations alimentaires, parvenir à gérer ses émotions, oublier la volonté de contrôle et apprendre l’écoute : une voie à découvrir pour trouver enfin la paix avec la nourriture et vivre en harmonie dans son corps.

1 : Mann T, Tomiyama AJ, Westling E, Lew AM, Samuels B, Chatman J.

Medicare’s search for effective obesity treatments: diets are not the answer. Am Psychol. 2007 Apr;62(3):220-33.

2 : Herman C.P, Mack.D., Restrained and unrestrained eating, J.Pers.,1975,4,647-660.

3 : Prise en charge bio-psycho-sensorielle

http://sante.journaldesfemmes.com

Obésité et anorexie : Le cerveau réagit différemment à la nourriture


La science découvre peut à peut le mécanisme des comportements alimentaires, les réactions chimiques du cerveau face a la nourriture que ce soit pour des problèmes de poids ou au contraire un trouble anorexique. Mieux comprendre en bout de ligne pourrait aider a mieux guérir
Nuage

 

Obésité et anorexie : Le cerveau réagit différemment à la nourriture

 

Le cerveau réagit différemment à la nourriture

Crédit photo : Archives TVA Nouvelles

Le cerveau des personnes qui souffrent d’obésité ou d’anorexie ne réagit pas de la même façon à la nourriture, selon une étude menée par des chercheurs de l’University of Kansas.

Les scientifiques ont constaté que les réponses du cerveau par rapport à la nourriture dépendaient des comportements alimentaires de l’individu, qu’il se suralimente ou qu’au contraire il se prive de nourriture.

Pour parvenir à ces conclusions, la chercheuse Laura Holsen et son équipe ont réalisé des scanneurs des cerveaux de personnes souffrant d’obésité, d’anorexie ou d’aucun de ces problèmes de santé. Ils ont constaté que chez les individus anorexiques, lorsqu’ils ont faim, le cerveau réagit beaucoup moins aux images de nourriture, notamment dans les zones reliées à la récompense et au plaisir. En revanche, on note exactement la réaction inverse dans le cerveau des personnes qui ont tendance à se suralimenter.

«Nos découvertes démontrent qu’il existe un lien entre les circuits cérébraux reliés à la récompense, le comportement alimentaire et le poids», explique la chercheuse Laura Holsen.

«Même chez les individus qui ne souffrent pas de désordres alimentaires, certaines zones du cerveau évaluent la valeur de la nourriture en terme de récompense, ce qui influence nos décisions en matière de choix alimentaires», ajoute-t-elle.

Les résultats de ces travaux ont été publiés dans la revue scientifique Cognitive Neuroscience Society.

http://tvanouvelles.ca