Ma démocratie


Quel pays n’a pas l’impression que son gouvernement joue a la marionnette .. que la démocratie est bien grand mot, un mot amer qui sonne si souvent faux car il ne semble servir qu’aux élites de la société ou ceux qui savent jouer avec les ficelles des marionnettes ..
Nuage

 

Ma démocratie

 

Sur le moi repose l’essentiel 
Prémuni de la grande confiance 
Tel l’étoile sillonnant le ciel 
Chassant des Satan en méfiance

Le toi devrais être l’illusoire 
Pour que le roman s’accomplisse
Des esclaves sans aucun savoir
Resteront à jamais complice 

Une manière d’étoffer la vie
Panser les plaies par l’ironie
Régler l’envie inassouvie
Mains jointes d’une prière infinie

L’art d’hypnotiser des promesses 
Charmé par l’éloge des victimes 
Bien que je sois grappe de stress
Ils me verront l’ami intime 

Allez, baisse ton bras, jette ton arme
Goûte l’ésotérisme du Polymnie
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Fredonne la paix et restons calme 
Discute les mystères de l’ovni 
 
Le nucléaire pour protéger 
Ton ennemi de Jupiter 
Tes douleurs, sans crainte, allégées
C’est une promesse dont je suis fier
 

Ta richesse est primordiale
Tant que tu restes un berger sage
Que tu évites mon ire bestiale
Tu te protèges loin de ma rage

Mon discours, mes idées, ma justice
L’image de ma démocratie
Que je dicte les règles dans mes coulisses
Obéi avec minutie

N’oubli pas, je suis le gagnant
Je garde le droit d’enfreindre mes lois
Toi, tu n’es qu’un simple perdant
Ton droit est d’exister par moi

Rachel Hubert (Nuage) Saïd
27 Janvier 2004

1. Polymnie : muse des hymnes sacrées

Gatineau ► Un réseau de fraudeurs sévit


Ils sont plusieurs a suivre des personnes vulnérables comme les personnes âgées, ils sont muni qu’un cellulaire et sont organisé a plusieurs pour avoir le NIP et cartes de crédits, ou de débits de leur proie potentielle. C’est vraiment décevant que ce genre de personne qui n’ont aucun scrupule de dévaliser ainsi des personnes .. Si cela se passe a Gatineau, ca peut se passer aussi ailleurs
Nuage

 

Gatineau

Un réseau de fraudeurs sévit

 

Par Doug Hempstead | Agence QMI

Des dizaines de fraudeurs vident des comptes bancaires de personnes âgées peu méfiantes de Gatineau, au Québec.

L’agent Pierre Lanthier de la police de Gatineau a expliqué que c’est dans les stationnements de magasins à grande surface que les voleurs opèrent depuis plus d’un an.

En 2011, plus d’un cas par semaine a été signalé et près de 20 cas ont été répertoriés seulement depuis le début de cette année. Les suspects seraient des gens de Montréal.

En octobre dernier, huit personnes originaires de Roumanie ont été arrêtées (quatre à Montréal et deux à Brossard), lors d’une frappe policière orchestrée par les enquêteurs de la division des crimes économiques après des perquisitions à Montréal et à Brossard.

Le procédé est souvent le même. Un suspect suit une victime, généralement une femme plus âgée, dans un supermarché ou un grand magasin et les regarde magasiner. Lorsque la victime va passer à la caisse et va utiliser sa carte de débit ou de crédit, le suspect filme le numéro d’identification avec l’appareil photo de son téléphone intelligent.

À l’extérieur du magasin, deux complices du premier suspect accostent la victime, et le plus souvent, ils sortent une carte routière et demandent de l’aide. Lorsque la victime est distraite, on lui subtilise sa carte sans qu’elle s’en rende compte.

Selon Pierre Lanthier, les victimes ne courent aucun danger.

« Ils ne sont pas violents, a-t-il dit. Ils sont très polis et ils parlent français. Après avoir obtenu les directions, ils remercient la dame.»

Le policier a ajouté que les suspects sont bien habillés et ont généralement entre 25 et 35 ans.

Une enquête d’un autre corps de police a conduit à l’arrestation de quatre personnes et a permis de savoir que près de 80 personnes seraient impliquées.

«C’est un travail à plein temps pour eux, a déclaré M. Lanthier. Il est difficile de dire combien ils sont.»

Le policier a recommandé aux personnes âgées de faire attention, notamment lorsqu’elles font leurs achats et particulièrement lorsqu’elles composent leur code d’identification personnel (NIP).

http://tvanouvelles.ca

Parler ou me taire


Parler ou se taire … Avez vous remarquer que nous parlons beaucoup quand le silence serait idéal que ce soit pour écouter l’autre, les bruits de la nature, divulgué un secret, ou un mot mal placé selon les circonstances alors que nous tenons a notre silence au lieu de dénoncer les injustices, ou encourager une personne, ou encore dire je t’aime, je t’apprécie car on prend pour acquis que l’autre le sait  …
Nuage

 

Parler ou me taire


Depuis mon enfance, je me fais dire :
La parole est d’argent mais le silence est d’or !

Bel adage qu’il est bon de suivre dans certaines situations ou au contact de certaines personnes… Je me suis rendue compte, au fil du temps, que le contraire était vrai aussi! J’ai tellement savouré les paroles consolatrices dictées par le coeur quand mon oiselle s’est envolée! J’avais soif de paroles limpides et franches car le désert de ma peine était si pénible à traverser! Un simple mot dit avec compassion se transforme en bouée pour la personne envahie par la peine… Une souffrance reconnue est toujours plus facile à apprivoiser… des mots sur les maux sont déjà porteurs de guérison intérieure!

Souvent aussi,  je regrette de ne pas avoir dit les bons mots d’Amour et d’Encouragement à celui ou celle qui cheminait à mes côtés. Timidité, pudeur, orgueil mal placé ? J’ai laissé passer de bonnes occasions et maintenant que je ne peux défaire le temps, bien des paroles resteront à jamais bloquées dans le fond de ma gorge ! Maintenant, quand j’ai quelque chose à partager, quelque chose qui me fait vibrer, je mets des sons sur ma voix intérieure !

Le silence est un tueur. Un criminel dans des cas de violence conjugale, d’inceste ou de malhonnêteté. Il faut savoir dénoncer même si ça nous fait battre et débattre le coeur ! Car se taire, c’est être complice ! Une confidence, c’est un « cadeau » offert par l’ami confiant, c’est un morceau de son âme qu’il nous offre sur un plateau d’argent. C’est une bonne façon de m’enrichir le coeur ou d’enrichir celui de la personne en qui je mets toute ma confiance.

Aujourd’hui,  j’écoute l’oiseau qui pépie à mes côtés et je lui gazouille mes trilles si je sens qu’il en a besoin. Je me dévoile aussi à l’autre avant de prendre mon envol et vous? Tendrez-vous les ailes et les oreilles?

Jovette Mimeault

La Société des intimidés disparus.


Après les fêtes, le sujet de l’intimidation a l’école s’est estompés, mais pourtant l’intimidation n’a pas disparus pour autant. Même si l’actualité n’en parle pas jusqu’au prochain drame, il est nécessaire en temps qu’adulte de reconnaitre les signes envers nos enfants. Il est nécessaire qu’à la maison comme a l’école que la tolérance zéro de l’intimidation soit toujours la première option en éduquant nos enfants et en montrant l’exemple
Nuage

La Société des intimidés disparus.

Avant de m’apprendre l’alphabet ou la table de trois, l’école m’a appris que j’étais repoussant.

Le taupin de la 1re année ne cessait de me pousser pour me faire tomber,
ce qui faisait rire une bonne partie de la classe.
Ce fut pour moi un choc.

À la maison, j’étais tant aimé que je ne pouvais comprendre qu’à l’école, je sois aussi malmené.
 
Pourquoi moi ?
Pourquoi c’était moi qui subissais les humiliations de mes camarades et pas un autre ?

Ça devait être parce que j’étais moins bon que les autres.
C’est cette constatation qui fait le plus mal.

Beaucoup plus que les coups.
Mais elle ne m’a pas hanté longtemps.

J’ai vite compris que si la petite brute s’en prenait à moi,
c’est juste parce que j’avais les jambes croches et que c’était facile de me faire tomber. Les petites brutes aiment la facilité.

C’est pour ça qu’elles s’attaquent à ceux qui ont l’air les plus vulnérables.
Ce n’est que ça qui détermine le choix des victimes.

On s’attaque aux fragiles. Aux sensibles.
Pas aux moins bons, juste aux moins solides.
C’est la lâcheté des bourreaux.

Heureusement pour moi, si mes jambes étaient faibles, mon caractère était fort.
J’étais un faux fragile. Un résistant.

Et quand l’intimidant a constaté qu’il avait beau m’accrocher les pieds, jamais il ne ferait tomber ma tête, il a abandonné.

Au fil des ans, il y en a d’autres qui se sont essayés.
Étant un handicapé allant à l’école des enfants normaux,
j’étais toujours le différent de la gang.

Et la différence attire ceux qui ont un trop-plein de haine à expulser.
Ces épisodes d’intimidation n’ont jamais duré longtemps.
Mon imperturbabilité décourageait les plus acharnés.
Je n’ai pas de mérite.

C’est la nature qui m’a donné une tête de cochon !

Malheureusement, il y a plein d’enfants qui n’ont que des petits coeurs d’anges.
Plein d’enfants que les agissements des persécuteurs minent, marquent et détruisent. À jamais.
 

Ce qui est paniquant quand on est victime de la méchanceté, c’est l’isolement. Il n’y a personne pour nous défendre.

Chacun sauve sa peau. Quand je me faisais jeter à terre, il y avait les cons qui riaient, mais il y avait surtout les autres qui regardaient ailleurs.

Ces autres qui avaient assez d’humanité pour réaliser que ce n’était pas correct,
ce que faisait le terroriste en culottes courtes,
mais pas assez de courage pour s’en mêler.
Ils ne voulaient surtout pas être à ma place.
Et en venant à ma rescousse, ils risquaient de l’être.

Pourtant, s’ils étaient tous venus, la bonté aurait gagné.
Mais la bonté est difficile à faire bouger.
Alors, les pas fins en profitent.

Les plus faibles dans les histoires d’intimidation ne sont pas ceux que l’on pense.
Ce ne sont pas ceux qui sont attaqués, ce sont tous ceux qui laissent faire, ce sont tous ceux qui laissent défaire.

Le principal rôle de l’école, ce n’est pas d’apprendre aux enfants le français,
l’histoire, les mathématiques ou la chimie,
c’est d’apprendre aux enfants à vivre ensemble.

À peine sevré, on quitte sa famille pour passer ses journées avec des dizaines d’étrangers.

Pouvez-vous nous montrer comment nous apprivoiser?

Apprenez-nous la responsabilité. Des actes que l’on fait. Et des actes que l’on ne fait pas.

Il faut connaître les conséquences de nos coups, et les conséquences de notre indifférence. 

Il faut se servir du français, de l’histoire, des mathématiques et de la chimie pour nous apprendre la connaissance de soi et la connaissance des autres.

Adulte, quand on est victime d’intimidation, on peut décider de quitter notre emploi, notre club de hockey ou notre mari.

Enfant, quand on est victime d’intimidation,
on ne peut pas décider de quitter l’école.

L’école a le monopole de notre destin.

Changer d’école ne change souvent pas grand-chose.
Chaque école a son quota de gentils, de tièdes et de mauvais.
On est pris dans le cul-de-sac du malheur.
Et il n’y a qu’une façon de s’en échapper…

Voilà pourquoi l’école doit être le milieu le plus sain du monde.
Voilà pourquoi l’école ne doit pas être un endroit où on apprend tout par coeur, mais tout avec le coeur.

Nos enfants y abandonnent leur jeunesse, en échange, donnons-leur le meilleur de nous-mêmes.  Il faut créer la Société des intimidés disparus.

À la mémoire des âmes fragiles qui n’ont pas su résister au climat hostile qui règne dans plusieurs des établissements scolaires.

Il faut être attentif, prévenant et pacificateur.
Il faut que cette société regroupe tous les profs, tous les élèves, tous les parents, tous les intervenants, tous ceux qui sont passés par là.

Que ce soit la priorité numéro un.
Que le plus important de tous les savoirs soit le savoir-vivre. 

Bien sûr, il y aura encore des taupins.
Bien sûr, il y aura encore des victimes,
mais s’il y en a seulement un peu moins,
tous ces efforts ne seront pas vains.

Il aura fallu le suicide d’une enfant pour éveiller les consciences.

Pourtant, ceux qui continuent de vivre malgré les blessures du rejet devraient aussi nous émouvoir. 

Donnons leur raison d’avoir cru en la vie, d’avoir cru en eux,
d’avoir cru en nous. 

Arrêtons d’être complices par omission de tous les actes d’intimidation. 

Pas besoin d’avoir les jambes croches pour avoir du mal à se tenir debout.
 

Que tout le monde se lève. Que tout le monde se tienne.

Je dis respect à tous les intimidés.

Auteur: Stéphane Laporte