Presque un an après la fin de la mission, l’ultime image de la sonde Rosetta


On croyait avoir tout eu de la sonde Rosetta avant son ultime saut sur la comète Tchouri. Les scientifiques ont trouvé dans les données de Rosetta une dernière image de la comète
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Presque un an après la fin de la mission, l’ultime image de la sonde Rosetta

 

Rosetta

La toute dernière image de la comète Tchouri prise par la sonde Rosetta juste avant son atterrissage, signant la fin de sa mission, le 30 septembre 2016

CRÉDIT : ESA

Par Erwan Lecomte et Sarah Sermondadaz

Surprise inattendue : quasiment un an après la fin de sa mission, les données envoyées par la sonde Rosetta ont permis de reconstituer une ultime image avant son crash à la surface de la comète Tchouri.

ROSETTA. C’est une surprise inattendue : quasiment un an jour pour jour après la fin de sa mission, le vendredi 30 septembre 2016 à 13h19, Rosetta livre une ultime image, issue des dernières données transmises par le télémètre à la Terre avant le crash de fin. Car la sonde avait déjà transmis l’an dernier une image saisie depuis à peine 51 mètres de la comète 67P/Tchourioumov-Guérassimenko – dite « Tchouri »… mais n’avait visiblement pas dit son dernier mot !

Le dernier testament de Rosetta

« Bien après l’image finale, nous avons retrouvé des données de télémétrie transmises par Rosetta sur nos ordinateurs, explique Holger Sierks, du Max Planck Institute, à travers un communiqué.

Et nous avons réalisé que ces données nous permettaient d’obtenir une nouvelle image ! » 

En fait, ces données correspondaient à un fragment de photo, qui n’a pas été reconnu comme une image par le système de traitement automatisé des données. C’est pourquoi les ingénieurs du Max Planck Institute ont dû la reconstituer manuellement.

Localisation de l’ultime prise de vue délivrée par Rosetta sur Tchouri

La mission de Rosetta a duré 12 années, qui l’ont emmenée à quelque 8 milliards de kilomètres de la planète Terre. Partie pour larguer le petit atterrisseur Philae sur la comète Tchouri, la sonde a elle-même fini son périple en s’écrasant sur l’astre… puis en coupant toute communication avec la Terre.

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L’odyssée spatiale de Rosetta est terminée


Comme un conte de fées, la sonde Rosette va rejoindre Philaé pour l’éternité. C’est une très belle aventure que l’Agence spatiale européenne a fait vivre à ceux qui l’ont suivi pendant toutes ces années
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L’odyssée spatiale de Rosetta est terminée

 

La dernière photo de Tchouri prise par Rosetta avant de se fracasser sur la comète.

La dernière photo de Tchouri prise par Rosetta avant de se fracasser sur la comète.  PHOTO : AP/AGENCE SPATIALE EUROPÉENNE

La sonde européenne Rosetta s’est écrasée, comme prévu, sur la comète Tchouri, mettant un terme à une mission spatiale historique de plus de 12 ans.

RADIO-CANADA AVEC AGENCE FRANCE-PRESSE ET REUTERS

« Merci, Rosetta », a tweeté le directeur général de l’Agence spatiale européenne, Jan Woerner.

L’odyssée de Rosetta, qui avait pour objectif d’étudier la comète Tchourioumov-Guérassimenko (alias Tchouri), prend donc fin après un parcours de près de 8 milliards de kilomètres. Lancée en mars 2004,la sonde escorte la comète depuis août 2014.

Mais Rosetta et Tchouri s’éloignaient de plus en plus du Soleil, qui est la seule source d’énergie de la sonde.

L’Agence spatiale européenne a donc choisi de mettre fin à la mission pendant qu’elle contrôlait encore la sonde et que celle-ci avait encore assez de puissance pour travailler.

Rosetta avait été programmée pour s’éteindre dès qu’elle entrerait en contact avec la surface du noyau cométaire.

La mission de la sonde Rosetta visait à mieux comprendre l’évolution du système solaire depuis sa naissance, les comètes étant considérées comme des vestiges de la matière primitive permettant d’expliquer la vie sur Terre.

Les dernières heures de Rosetta

Durant sa descente contrôlée vers la comète, une approche commencée jeudi et qui a duré plus de 14 heures, la sonde a pris des photos rapprochées du corps céleste et a recueilli des données sur les gaz près de la surface.

« Nous ne sommes pas allés avec Rosetta dans les deux derniers kilomètres [avant la surface de la comète] et nous pensons qu’ils sont essentiels à la compréhension de la façon dont les gaz et la poussière s’échappent de la surface pour gagner l’atmosphère extérieure », avait affirmé, plus tôt, Matt Taylor, scientifique attaché à la mission Rosetta, au centre opérationnel de l’Agence spatiale européenne à Darmstadt, en Allemagne.

Nous sommes excités [mais aussi] un peu tristes. En même temps, nous savons qu’il y a encore beaucoup de recherches scientifiques à faire [avec les données recueillies]. Matt Taylor, responsable scientifique de la mission Rosetta

Ceux qui ont travaillé à la mission Rosetta s’accordent à dire que la sonde a dépassé de loin les attentes des scientifiques, en tenant bon aussi longtemps.

La contribution de Philae

Le 12 novembre 2014, après avoir été largué de la sonde, le robot Philae s’est posé sur Tchouri, une première historique. Philae a notamment découvert des molécules organiques sur la comète. Il s’est endormi 60 heures après s’être posé, s’est réveillé en juin 2015, puis n’a plus donné signe de vie depuis le 9 juillet dernier. Rosetta a coupé ses communications avec Philae fin juillet 2016.

Un dessin d'artiste du robot Philae sur la surface de la comète 67P/Tchourioumov-Guérassimenko

Un dessin d’artiste du robot Philae sur la surface de la comète 67P/Tchourioumov-Guérassimenko   PHOTO : ESA

La mission Rosetta en dix chiffres

  • 7,9 milliards de kilomètres : la distance totale parcourue par Rosetta depuis son lancement.
  • 12 ans, 6 mois et 28 jours : le temps qui s’est écoulé depuis le lancement de Rosetta, le 2 mars 2004.
  • 786 jours : le temps passé par la sonde à escorter la comète Tchouri.
  • 720 millions de kilomètres : la distance à laquelle se trouvait Rosetta par rapport à la Terre jeudi soir.
  • 19 kilomètres : l’altitude de Rosetta avant d’entamer sa descente vers Tchouri.
  • 14 heures : la durée de la descente de la sonde jusqu’à la collision volontaire sur la comète.
  • 40 minutes : le temps que met un signal envoyé par Rosetta pour parvenir à la Terre.
  • 100 kilogrammes : le poids de Philae. Rosetta, elle, pèse environ 3 tonnes.
  • 2 milliards de dollars : le coût de la mission Rosetta.
  • 500 : le nombre de scientifiques et d’ingénieurs participant au projet.

Source : Agence spatiale européenne

 

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La sonde Rosetta ira mourir sur la comète Tchouri


 

Une aventure qui aurait duré 12 ans. Cela a commencé en 2004 et finira en automne 2016. 10 à se rendre jusqu’a la comète Tchouri et 2 ans à nous émerveiller pour les informations que le robot Philae avait transmis à Rosetta. Et la fin, quelle belle fin que ces complices puissent être réunis pour l’éternité
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La sonde Rosetta ira mourir sur la comète Tchouri

Apperçu de la sonde Rosetta

Apperçu de la sonde Rosetta   PHOTO : ? NASA NASA / REUTERS

Après 12 années passées dans l’espace, la sonde Rosetta achèvera sa mission en rejoignant le robot Philae sur la comète Tchouri le 30 septembre prochain, a indiqué jeudi l’Agence spatiale européenne (ESA).

L’odyssée de Rosetta, qui avait pour objectif d’étudier la comète, prendra donc fin après avoir parcouru près de 8 milliards de kilomètres.

Pour conclure de façon magistrale sa mission, Rosetta, après une descente contrôlée inédite, ira rejoindre Philae et donnera un ultime baiser à sa comète. Centre national d’études spatiales (CNES)

    Avant de tirer définitivement sa révérence, Rosetta prendra des clichés à très haute résolution de la comète et fera des mesures scientifiques inédites.

    La vie de Rosetta en quelques dates :

  • 2 mars 2004 : la sonde est lancée

  • 5 septembre 2008 : Rosetta survole l’astéroïde Steins

  • 10 juillet 2010 : Rosetta survole l’astéroïde Lutétia

  • 8 juin 2011 : Rosetta entre en hibernation en vue de son long périple vers la comète Rosetta (je crois que c’est Tchouri que le journaliste veut dire ndlr)

  • 20 janvier 2014 : Rosetta se réveille

  • 6 août 2014 : la sonde entre en orbite autour de la comète Tchourioumov-Guérassimenko

  • 12 Novembre 2014 : Rosetta largue le petit robot-laboratoire Philae. Le robot a marqué l’histoire en se posant sur la comète. Depuis, il est totalement endormi sur Tchouri, qui continue de se refroidir à mesure qu’elle s’éloigne du soleil.

  • 30 septembre : Rosetta ira rejoindre Philae sur Tchouri pour conclure sa mission

« Dès le contact avec la surface de la comète, les communications cesseront, ainsi que les opérations menées par Rosetta », indique le CNES.

La mission de la sonde Rosetta visait à mieux comprendre l’évolution du système solaire depuis sa naissance, les comètes étant considérées comme des vestiges de la matière primitive.

Les premières images captées par le robot Philae à la surface de la comète « Tchouri » montrent un terrain très accidenté. Au premier plan, on aperçoit une des pattes du robot.

Les premières images captées par le robot Philae à la surface de la comète « Tchouri » montrent un terrain très accidenté. Au premier plan, on aperçoit une des pattes du robot.   PHOTO : AP/ESA/ROSETTA/PHILAE

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Premier anniversaire pour Philae, Rosetta revient vers lui


Je ne sais pas si Philae va finir son travail sur la comète Tchouri mais, nous pouvons que félicité l’agence européenne pour ce coup de maitre de poser un robot sur une comète en mouvement. En plus de cet exploit, Philae et Rosetta ont pu communiquer entre eux et informer les scientifiques de leur conversation Bref, c’est une année bien remplie avec succès
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Premier anniversaire pour Philae, Rosetta revient vers lui

 

Philae est un héros interplanétaire: au bout de... (PHOTO ARCHIVES ESA/AP)

Philae est un héros interplanétaire: au bout de dix ans de voyage comme passager de Rosetta, il a réalisé le 12 novembre 2014 une première historique en atterrissant sur la comète 67P/Tchourioumov-Guérassimenko, un exploit qui a tenu en haleine le monde entier.

PHOTO ARCHIVES ESA/AP

PASCALE MOLLARD-CHENEBENOIT
Agence France-Presse
Paris

Le célèbre robot Philae fête jeudi son premier anniversaire sur la comète «Tchouri». La sonde européenne Rosetta lui a fait un beau cadeau en se rapprochant plus vite de lui, ce qui pourrait l’aider à reprendre contact avec la Terre et à se remettre au travail.

«Je suis à nouveau à environ 200 km de la comète. Cela améliore les chances d’avoir des nouvelles de Philae», a annoncé lundi Rosetta sur son compte Twitter animé par l’Agence spatiale européenne (ESA), alors que le robot-laboratoire est muet depuis quatre mois.

En un an, le duo a déjà fait nettement progresser la science des comètes.

Philae est un héros interplanétaire: au bout de dix ans de voyage comme passager de Rosetta, il a réalisé le 12 novembre 2014 une première historique en atterrissant sur la comète 67P/Tchourioumov-Guérassimenko, un exploit qui a tenu en haleine le monde entier.

Après plusieurs rebonds imprévus, il s’est stabilisé à l’ombre, entre deux falaises. Équipé de dix instruments, le robot a travaillé pendant 60 heures avant de s’éteindre faute d’un ensoleillement suffisant pour ses batteries solaires.

Il s’est réveillé à l’improviste le 13 juin, a établi plusieurs contacts avec la Terre, mais ne communique plus depuis le 9 juillet, laissant craindre qu’il ne soit partiellement endommagé.

Pour qu’il puisse entrer en contact avec Rosetta, celle-ci doit se trouver à moins de 200 km de la comète. Or, durant l’été, Rosetta s’était éloignée prudemment de Tchouri, qui rejetait de plus en plus de poussières à mesure qu’elle se rapprochait du Soleil.

Tchouri a été au plus près de notre étoile le 13 août, mais depuis elle s’en écarte et l’activité de la comète décroît.

«Il y a vraiment d’assez bonnes chances pour que nous puissions à nouveau établir un contact avec Philae. Disons 50/50», selon Stephan Ulamec, responsable de l’atterrisseur à l’agence spatiale allemande DLR.

«Nous pourrions avoir quelques contacts avec le robot dès cette semaine. Mais c’est surtout à partir de fin novembre, début décembre, que nous espérons pouvoir redémarrer une série d’opérations scientifiques avec Philae», déclare à l’AFP Jean-Pierre Bibring, responsable scientifique du robot.

Petits grains au four

Le but de la mission Rosetta, menée par l’ESA, est de mieux comprendre les comètes, témoins de la genèse du système solaire il y a 4,6 milliards d’années. Les chercheurs espèrent trouver des indices sur l’apparition de la vie sur Terre.

Philae a «permis de voir au millimètre près les grains à la surface» du noyau de la comète, déclare à l’AFP Nicolas Altobelli, scientifique à l’ESA.

Lors de son premier rebond, qui a soulevé un nuage de poussière, Philae a reniflé une série de composés volatils, dont plusieurs molécules organiques qui sont des «briques de la vie».

Ses instruments ont aussi mis en évidence la présence d’un matériau organique carboné à la surface, mais aussi sans doute dans le noyau cométaire.

«Il nous reste à poursuivre l’analyse de ce matériau. Comme il est très réfractaire (NDLR résistant), il faut le faire chauffer pour qu’il se fragmente et entre dans nos instruments», indique M. Bibring.

Certains des petits fours de Philae, situés à l’extérieur du robot, ont peut-être déjà capturé un peu de ce matériau qui pourrait être composé de macromolécules complexes.

S’il n’y avait rien dans les petits fours, il faudrait forer le sol pour les alimenter.

Il y a un an, Philae avait tenté un forage, mais cela n’avait rien donné. «Il faudrait tourner Philae de quelques degrés pour que la foreuse puisse toucher le sol, ce qui présente un certain risque», convient M. Bibring.

Rien ne pourra se faire sans une communication stable avec Rosetta.

«Il nous suffit d’avoir des contacts d’une dizaine de minutes par jour pour réaliser nos expériences.»

La comète s’éloignant du Soleil, les températures vont baisser peu à peu. «Nous avons jusqu’à fin janvier» pour tenter de faire travailler Philae, indique M. Bibring.

Ensuite Philae pourra prendre une retraite bien méritée, en attendant que Rosetta le rejoigne en septembre 2016 pour finir sa vie sur la comète.

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Les six secrets de la comète Tchouri


C’est une belle aventure spatiale que nous pouvons suivre tout au long de son périple vers le soleil. Grâce à Philae, nous avons pu apprendre un peu plus sur ce gros caillou. J’espère que Philae va se réveiller à temps s’il est toujours fonctionnel pour nous donner les derniers moments de Tchouri
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Les six secrets de la comète Tchouri

Carte des régions de la comète 67P Tchuriomov Gerassimenko ESA

Carte des régions de la comète 67P Tchuriomov Gerassimenko ESA

Cet article est extrait de Sciences et Avenir n°817, disponible via l’encadré en bas d’article.

Par Audrey Boehly

C’est un surprenant portrait de l’astre glacé Tchourioumov-Guérassimenko que dévoile la sonde Rosetta, six mois après sa mise en orbite autour de la comète.

1 Des plaines et des falaises

Révélée par les images de la caméra Osiris, la diversité des paysages de Tchourioumov-Guérassimenko, alias Tchouri, a surpris les astronomes : vastes plaines, falaises abruptes, failles, puits mystérieux d’où s’échappent des nuages de gaz… et même des dunes, quand bien même il n’y a pas d’atmosphère et donc pas de vent sur la comète. Certaines de ces structures résultent de l’érosion de l’astre, dont la surface est remodelée à chaque passage près du Soleil (sous l’effet de la chaleur, la glace se sublime perdant plusieurs mètres d’épaisseur). D’autres datent probablement de sa formation il y a 4,5 milliards d’années, lors de la naissance du système solaire.

2 L’eau diffère de celle de la Terre

L’analyse des gaz éjectés par la comète par le spectromètre Rosina révèle que la teneur en deutérium des molécules d’eau y est trois fois plus importante que celle de nos océans. Conséquence : contrairement à ce que l’on pensait, les comètes ne seraient peut-être pas la source principale de l’eau terrestre.

LIRE L’eau de Tchouri est différente de celle de la Terre

Pour trouver l’origine de celle-ci, les chercheurs se tournent désormais vers les astéroïdes, dont l’eau présente un rapport deutérium/hydrogène similaire à celui de notre planète.

3 Une surface plus noire que du charbon

Les comètes sont majoritairement composées de glace, et pourtant… cette dernière est presque inexistante à la surface de Tchouri ! Elle se cache probablement sous sa croûte, plus noire que du charbon (elle ne reflète que 6 % de la lumière du Soleil) et riche en matière organique si l’on en croit les données du spectromètre infrarouge Virtis. Mieux, l’instrument a aussi recueilli des indices indiquant la présence possible d’acides aminés, ces petites briques indispensables à la vie.

4 Aussi légère que du liège

D’une densité comparable à celle du liège (470 kg/m3), Tchouri pourrait… flotter ! Aussi étonnant que cela paraisse, le phénomène s’expliquerait par la structure interne du noyau cométaire. Lors de son atterrissage, en novembre, le robot Philae a traversé une couche molle de quelques dizaines de centimètres (certainement de la poussière) avant de heurter un matériau très dur ressemblant à de la glace. En dessous, les chercheurs estiment que le cœur de la comète est constitué d’un mélange des deux, présentant une porosité de 70 % à 80 %.

5 Un  bouclier magnétique protecteur

Contrairement à la Terre, les comètes ne possèdent pas de magnétosphère – ce rempart qui nous protège des particules du vent solaire – mais en développent une lorsqu’elles approchent de notre étoile. Un phénomène spectaculaire observé par l’analyseur de composition ionique RPC-ICA. Sous l’effet de la chaleur du Soleil, des éléments volatils du noyau (de l’eau principalement) passent de l’état solide à l’état gazeux, formant un nuage en expansion, la coma, aussi appelée « chevelure ».

LIRE UN véritable bouclier magnétique naît sur la comète Tchouri

Exposées aux rayons ultraviolets, ces molécules gazeuses sont dissociées et ionisées, produisant des ions et des électrons. Progressivement, la coma devient si dense et si chargée électriquement qu’elle forme un écran qui dévie les particules solaires.

6 Il y a des saisons sur la comète

En raison de son angle de rotation incliné par rapport au Soleil, Tchouri connaît une alternance saisonnière. L’hiver règne actuellement dans son hémisphère sud – là où s’est posé l’explorateur Philae. Mais dès le mois de mai, cette région entamera une période estivale qui durera 10 mois, coïncidant avec le passage de la comète au plus près du Soleil. Sous l’effet du rayonnement intense, les chercheurs estiment que la zone pourrait perdre jusqu’à 20 mètres d’épaisseur.

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Mission Rosetta : Philae reste introuvable


Après avoir fait la Une  des journaux Philae s’est endormi, mais il semble qu’il ne soit pas visible pour Rosetta. A-t-il quitté Tchouri où s’il s’est bien caché pour hiverner ? Espérons quand la comète arrivera près du soleil, il sortira de sa léthargie.
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Mission Rosetta : Philae reste introuvable

 

Rosetta Philae comète

Malgré les efforts déployés pour le localiser à la surface de la comète 67P/Tchourioumov-Guérassimenko, le robot Philae reste introuvable. Crédits : ESA

Par Maxime Vaïl

Le robot Philae, qui a atterri le 13 décembre 2014 sur le noyau de la comète 67P/Tchourioumov-Guérassimenko, reste introuvable malgré les efforts des scientifiques de la mission Rosetta pour le retrouver.

Où est Philae ? A l’heure actuelle, nul ne le sait. Et ce malgré les efforts des scientifiques de la mission Rosetta, qui le recherchent inlassablement depuis son atterrissage sur le noyau de la comète 67P/Tchourioumov-Guérassimenko, le 13 décembre 2014.

Et pourtant, ce n’est pas faute d’essayer. En effet, les chercheurs de l’ESA épluchent depuis deux mois tous les clichés en haute résolution de la surface du noyau de la comète, pris par Rosetta qui orbite toujours autour de ce dernier. Mais en vain : jusqu’ici, il n’a pas été possible de localiser le robot Philae sur les clichés obtenus par Rosetta, même si les chercheurs connaissent la région du noyau à l’intérieur duquel Philae se trouve.

Selon les responsables scientifiques du robot Philae, il est très probable que ce dernier, après ses rebonds successifs sur le noyau, ait finalement atterri dans un cratère sombre, mal éclairé par la lumière du soleil. Ce qui expliquerait aussi pourquoi il n’a pas pu recharger ses batteries à l’aide de ses panneaux solaires.

En attendant, il n’en reste pas moins que les scientifiques de la mission Rosetta ont bon espoir que Philae se réveille au cours des prochains mois, lorsque la comète 67P/Tchourioumov-Guérassimenko se sera rapprochée du soleil. Un réveil qui pourrait avoir lieu en mars (lire sur Sciences et Avenir « Rosetta : ça se confirme, Philae devrait se réveiller en mars 2015 »).

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La tentative de forage du robot Philae sur la comète Tchouri a échoué


Le robot Philae n’a pas pu faire tout ce qui était prévu, comme le forage, mais quand même, il a pu dévoiler certaines informations, qui dans d’autres articles sur le web, on croit que l’eau sur Terre, ne viendrait pas des comètes mais des astéroïdes. Maintenant, il reste à attendre que Philae soit en mesure de faire recharger ses batteries pour en savoir un peu plus
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La tentative de forage du robot Philae sur la comète Tchouri a échoué

 

Le robot européen Philae qui s'est posé en novembre sur la comète... (Photo Reuters)

 

Photo Reuters

Agence France-Presse
WASHINGTON

Le robot européen Philae qui s’est posé en novembre sur la comète Tchourioumov-Guérassimenko, une première, n’est semble-t-il pas parvenu à effectuer un forage dans le sol, a indiqué mercredi un scientifique du Centre national d’études spatiales (CNES).

«Le robot Philae a malheureusement foré dans le vide et il va falloir attendre le printemps pour qu’il puisse recharger ses batteries et compléter sa mission arrêtée le 15 novembre», à savoir prélever des échantillons du noyau pour en analyser la composition, a expliqué à l’AFP Francis Rocard, responsable du programme Rosetta au CNES.

«Le responsable de l’expérience COSAC (chargé d’analyser les échantillons du noyau cométaire prélevés, ndlr) nous a dit n’avoir à deux reprises enregistré aucun signal et une troisième fois seulement un signal indiquant que le processus progressait…. donc c’est presque sûr» qu’aucun prélèvement de matériaux n’a eu lieu, a-t-il dit.

«Une possibilité (pour expliquer le troisième signal, ndlr) serait qu’un grain du sol soit tombé dans le four à pyrolyse qui aurait pu être analysé par COSAC, mais un grain c’est très peu», a encore dit le scientifique du CNES.

La foreuse devait se déplacer de 560 mm par rapport à son point de référence, collecter un échantillon, revenir à son point de départ et déposer sa collecte dans le four en forme de godet permettant à COSAC de l’analyser.

COSAC est équipé notamment d’un spectromètre de masse destiné à identifier et à quantifier des composés cométaires volatils, dont des molécules organiques complexes présentes dans les échantillons prélevés en surface et chauffés jusqu’à 600 degrés Celsius dans les fours à usage unique.

COSAC a déjà donné des résultats puisque, selon lui. Les analyses réalisées sur les gaz «reniflés» après le premier contact avec la surface ont permis de détecter des molécules organiques complexes avec au moins trois atomes de carbone, a-t-il dit.

«La composition du matériau cométaire (dur) n’est pas aujourd’hui connue. On pense qu’il s’agit d’un matériau organique», a dit Francis Rocard.

Les comètes, objets les plus primitifs du système solaire riches en carbone, ont pu apporter des molécules sur notre planète ayant contribué à l’émergence de la vie, estiment les scientifiques. Ils relèvent que le carbone est la charpente de base de la vie.

Philae a atterri le 12 novembre sur la comète Tchourioumov-Guérassimenko rebondissant avant de se stabiliser à la surface sur une pente, coincé contre une espèce de falaise, une de ses trois pattes ne touchant pas le sol.

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Philae va prendre un repos bien mérité sur la comète


L’ESA a dû passer par diverses émotions avec leur robot Philae, surtout quand ils ont cru qu’il ne pourrait émettre les données à cause de sa pile qui ne pouvait pas vraiment être rechargée par les panneaux solaires dû à sa position qui n’est pas idéale, sans parler qu’il n’a pu s’ancrer sur la comète. Mais cela à été au-delà des espérances.
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Philae va prendre un repos bien mérité sur la comète

 

 

Photo ESA / Reuters

La comète Tchourioumov-Guérassimenko, sur laquelle s’est posé le robot Philae.

Véronique Martinache / AFP

 

PARIS – Le robot Philae est désormais en veille sur la comète Tchouri, en attendant des jours meilleurs, mais avant de s’endormir, il a pu transmettre toutes les données scientifiques récoltées depuis son atterrissage historique.

Trois jours après son atterrissage très médiatisé – et quelque peu mouvementé – sur la comète Tchourioumov-Guérassimenko, à plus de 500 millions de km de la Terre, la batterie de Philae s’est déchargée, comme prévu.

Mais Philae a eu le temps de transmettre les données du forage réalisé la veille sur la comète.

«On a tout reçu. Tout s’est déroulé exactement comme prévu», a déclaré samedi à l’AFP le responsable scientifique de l’atterrisseur, Jean-Pierre Bibring.

«On a même pu faire la rotation pour optimiser la réception de la lumière sur les panneaux solaires», a ajouté M. Bibring dans un entretien téléphonique depuis le centre de contrôle de Philae à Cologne (Allemagne).

Cette manoeuvre vise à préparer l’avenir : Philae, qui s’est posé à l’ombre entre des rochers, peut espérer sortir de son hibernation lorsque la comète s’approchera du soleil dans quelques mois, permettant à ses batteries de se recharger.

«L’atterrisseur de Rosetta a achevé sa première mission scientifique après 57 heures sur la comète», a indiqué l’Agence spatiale européenne (ESA) dans un communiqué.

«C’est un énorme succès. Toute l’équipe est ravie», a déclaré Stephan Ulamec, responsable de l’atterrisseur au DLR, l’agence spatiale allemande.

Les premiers résultats scientifiques pourraient être publiés dans les prochaines semaines.

Philae est maintenant «en mode veille», en attendant que son second système de fourniture d’énergie, des batteries rechargeables grâce à de petits panneaux solaires, puisse éventuellement prendre la relève.

Il est aujourd’hui un peu dans la situation d’un téléphone portable dont la batterie serait déchargée: il ne fonctionne plus, mais il n’est pas mort.

«L’important c’est qu’on puisse survivre jusqu’à des moments meilleurs», a souligné M. Bibring.

«Différent de ce qu’on imaginait»

Rosetta va continuer de tenter de renouer le contact à chaque fenêtre de communication avec Philae.

«Les communications radio avec Philae sont possibles jusqu’à environ 60 à 100 km et peut-être au-delà», a précisé Andrea Accomazzo, directeur de vol de la mission Rosetta, dans un échange de mails avec l’AFP.

Les scientifiques sont en tout cas déjà extrêmement satisfaits.

«On a terminé cette première phase absolument fabuleuse et rien ne ressemble à ce qu’on avait prévu. Ca nous donne très envie de continuer à l’explorer», a déclaré Jean-Pierre Bibring.

«On travaille, on n’arrête pas, c’est fabuleux. Un seul mot, c’est fabuleux», s’est-il enthousiasmé.

«On s’aperçoit que c’est de plus en plus différent de ce qu’on imaginait, c’est fantastique», a-t-il encore dit, refusant cependant d’en dévoiler plus.

«Les résultats de Philae sont extraordinaires», avait estimé vendredi Marc Pircher, le directeur du CNES, l’agence spatiale française, à Toulouse. «80% du travail du robot a été fait», avait-il assuré.

Sa feuille de route était notamment de trouver dans le sol cométaire des molécules organiques ayant pu jouer un rôle dans l’apparition de la vie sur Terre, les comètes étant les objets les plus primitifs du système solaire.

Mais Philae a aussi radiographié l’intérieur de la comète, étudié son magnétisme, fait des images du sol, analysé les molécules complexes dégagées.

Quant à Rosetta, plus de 6,5 milliards de km au compteur depuis son lancement en 2004 dans l’espace, elle est repartie sur une orbite à 30 km autour de la comète. Elle devrait revenir à une orbite à 20 km le 6 décembre et continuer à étudier la comète au fur et à mesure qu’elle devient plus active en se rapprochant du soleil.

Dans les prochains mois, Rosetta prendra ses distances vis-à-vis de Tchouri, mais réalisera une série de survols qui la mèneront jusqu’à 8 km du centre du noyau. 80% du programme scientifique de la mission reposent sur ses épaules, contre 20% pour le robot Philae.

Tchouri sera au plus près du soleil le 13 août prochain, mais la mission Rosetta est programmée jusqu’à fin décembre 2015.

L’histoire des deux aventuriers mise en scène par l’ESA a d’ores et déjà conquis le public: Rosetta compte 264 000 abonnés sur son compte Twitter, et Philae 350 000 fidèles.

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Écoutez la mystérieuse «chanson» de la comète «Tchouri» captée par Rosetta


La comète Tchouri chante, un chant qui n’est pas audible à l’oreille humaine, mais amplifié, il est possible d’entendre le son. Je trouve cela épatant que nous avons cette chance d’entendre quelque chose qui est vraiment hors de notre portée
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Écoutez la mystérieuse «chanson» de la comète «Tchouri» captée par Rosetta

 

 

Il n’y a peut-être pas de son dans l’espace, mais il semblerait qu’on y trouve quand même des «chansons».

Après l’arrivée de Philae sur la comète 67P/Tchourioumov-Guérassimenko plus tôt cette semaine, les yeux se sont rapidement tournés vers les images transmises par la sonde et son robot. Mais l’Agence spatiale européenne a aussi annoncé que la comète «chantait dans l’espace».

Le scientifique Karl-Heinz Glaßmeier, en charge du Rosetta’s Plasma Consortium (RPC), a relaté la découverte sur le blogue de l’agence, découverte qui a causé toute une surprise, a-t-il indiqué.

«C’est excitant parce que c’est complètement nouveau pour nous, a-t-il souligné. Nous ne nous attendions pas à cela et nous travaillons toujours à comprendre l’explication physique de ce phénomène.»

M. Glaßmeier explique que la comète émet une «chanson» sous la forme d’oscillations dans le champ magnétique de son environnement. Un chant diffusé à une fréquence de 40-50 millihertz, loin sous la capacité de l’oreille humaine qui capte généralement les sons entre 20 Hz et 20 kHz. Pour le rendre audible, il doit être amplifié par un facteur de 10 000. Cette musique, captée clairement pour la première fois en août, continue donc d’être étudiée…

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Philae : ce qui marche, ce qui ne marche pas


Même si 8 instruments sur 10 fonctionnent sur le robot Philae, c’est quand même un exploit d’avoir réussit à se poser sur la comète Tchouri. Vont-ils pouvoir remédier aux problèmes, sinon, les informations que Philae pourra recueillir avec ses autres outils seront sûrement inestimables.
Nuage

 

Philae : ce qui marche, ce qui ne marche pas

 

Image prise par le module Philae, dont on aperçoit l’un des trois pieds, de la comète « Tchouri ». | – / AFP

Huit sur dix : ainsi pourrait-on résumer, d’un chiffre, la situation après l’atterrissage de Philae sur la comète « Tchouri ». Sur les dix instruments embarqués à bord du module largué par Rosetta, huit ont été testés, certains même activés dès les premières heures passées par le robot sur la comète. Les scientifiques ont dû surseoir à la mise en service des deux autres.

 

En effet, si Philae s’est bien posé sur sa cible, à quelque 510 millions de kilomètres de la Terre, il s’y maintient pour le moment en équilibre sur ses trois pieds. Les deux harpons qui devaient le tenir au sol ne se sont pas déployés. Il n’est donc pas ancré à la surface.

 

D’ores et déjà, cinq instruments ont commencé leur travail :

Civa : conçu par l’Institut d’astrophysique spatiale, à Orsay, il contient sept caméras miniaturisées identiques qui permettent de réaliser les images panoramiques de la surface de la comète et de reconstruire la structure de celle-ci en trois dimensions. Civa dispose également d’un microscope visible et d’un imageur hyperspectral qui permettront d’étudier la composition moléculaire et minéralogique des échantillons, lorsque ceux-ci auront été collectés.

Rolis : cette petite caméra orientée vers le bas a permis de montrer les premières vues rapprochées du site d’atterrissage lors de la descente. Désormais, Rolis fera des études de haute résolution de la structure et de la minéralogie de la surface.

Consert : cette sorte de radar a pour objectif de sonder le cœur de la comète. Il fonctionne par un échange de données entre Philae et Rosetta. La sonde en orbite transmet une onde radio qui traverse la structure de la comète, atteint Consert, qui immédiatement renvoie le signal vers la source. La variation du délai de propagation lorsque l’onde passe à travers les différentes parties du noyau permet d’en déterminer la structure.

Romap : cette expérience multicapteurs a pour objectif de mesurer le champ magnétique et les ondes plasma émises par la surface en fonction de la distance de la comète au Soleil. Les différents instruments, situés sur un mât court, y recueillent le champ magnétique, la pression locale ainsi que les ions et électrons présents à la surface.

Sesame : il est composé de trois instruments qui mesurent les propriétés des couches externes de la comète : deux relèvent les propriétés mécaniques et électriques des couches externes, qui sont des indicateurs de l’histoire de l’évolution de la comète. Le troisième étudie la distribution de masse et de vitesse des particules de poussières émises par la surface. La plupart des capteurs se trouvent sous les semelles du train d’atterrissage.

Trois autres instruments ont été testés, sont prêts à fonctionner, mais dépendront de la capacité à relever des échantillons:

SD2 : c’est la perceuse de Philae. Installée sur le balcon du module et exposée à l’environnement cométaire, SD2 doit creuser à 250 mm sous la surface pour prélever des échantillons. Elle n’a pas pu être mise en action, en raison du défaut d’amarrage du module. En revanche, les différents sous-instruments d’analyse – spectromètre, sonde de contrôle du volume, fours à moyenne (180 °C) et haute température (600 °C), point de nettoyage – fonctionnent.

Ptolemy : cet analyseur de gaz doit permettre de comprendre la géochimie des éléments légers relâchés par la comète, tels que l’hydrogène, le carbone, l’azote et l’oxygène.

Cosac : il doit identifier et quantifier les composés cométaires volatils, notamment les molécules organiques complexes. Comme Ptolemy, il utilise les échantillons prélevés qu’il chauffe dans les fours.

Enfin, deux instruments embarqués n’ont pas encore été déployés. Les scientifiques redoutent que leur action ne soulève le module ou le déstabilise : en effet, la gravitation est si faible sur « Tchouri » que les 100 kilos de Philae n’y « pèsent » qu’un gramme.

APXS : son objectif est de relever des échantillons pour déterminer la composition chimique du site d’atterrissage et son altération éventuelle au cours de l’approche du Soleil. Les données recueillies doivent permettre notamment de comparer la poussière de « Tchouri » aux différents types de météorites connus.

Mupus : l’objectif de cette expérience est de comprendre les propriétés de la matière et son évolution en fonction de la rotation de la comète et de sa distance au Soleil, mais aussi ses modifications en fonction du temps et de la profondeur. Mupus est principalement composé d’un pénétrateur déployé par un bras qui abrite différents capteurs (profondeur, température) et d’un système de cartographie thermique de surface.

  • Nathaniel Herzberg

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