Votre aquarium est un désastre écologique


J’adore les aquariums, mais savoir que les poissons exotiques viennent de la mer et non d’élevage comme les poissons d’eau douce, refroidi un peu l’attirance pour ces prisons de verre.
Nuage

 

Votre aquarium est un désastre écologique

 

Poisson rouge | Kai Schreiber via Flickr CC License by

Poisson rouge | Kai Schreiber via Flickr CC License by

Repéré par Annabelle Georgen

Les poissons ne vous disent pas merci.

Il y a ceux «dont le plaisir ultime consiste, assis sur le canapé, à contempler [leur] réservoir d’eau de mer en débouchant une bouteille de vin et en écoutant Les Quatre Saisons de Vivaldi». Ceux qui se passionnent pour la technologie de pointe avec laquelle est équipé leur aquarium, ou encore ceux qui «se réjouissent d’avoir le contrôle sur leur prétendu océan miniature».

Si le journaliste Bernd Brunner se moque ainsi des propriétaires d’aquariums, c’est qu’il est urgent, selon lui, d’abandonner ce hobby qui, sous couvert de célébrer la diversité du monde marin, contribue à sa destruction, comme il l’explique dans l’hebdomadaire Die Zeit.

Pour remplir les aquariums des millions d’amateurs de faune marine que compte la planète, 500 à 600 millions de poissons d’agrément sont pêchés chaque année dans les rivières et les océans du globe, selon l’organisation de recherche environnementale Worldwatch Institute. Rien qu’en Allemagne, 80 millions de poissons nagent aujourd’hui dans un bocal.

Hécatombe

Les collectionneurs de poissons d’eau de mer vivants sont ceux qui causent le plus de dégâts, précise le journaliste:

«Contrairement aux poissons d’eau douce, qui proviennent souvent d’élevages, la plupart des poissons de mer sont issus de zones maritimes dans lesquelles se trouvent des récifs de corail très menacés.»

Ces poissons exotiques sont majoritairement capturés dans les eaux des Philippines, d’Indonésie ou encore d’Australie. Bien que ces poissons représentent une part infime des poissons que l’on trouve dans les aquariums, eu égard aux contraintes techniques et au coût que représente l’entretien d’un aquarium rempli d’eau salée, leur pêche est une hécatombe:

«De nombreux animaux meurent avant d’arriver dans le commerce, entre autres parce que dans certains pays la pêche au poison est encore une réalité. Les conditions de transport sont également insuffisantes. De nombreux poissons meurent à cause du manque de nourriture et du stress.»

Selon le site du mouvement d’alterconsommation Slow Food, cette technique de pêche consiste à répandre du poison dans les zones de pêche, comme du cyanure par exemple:

«La pêche au cyanure par exemple s’étend des récifs décimés et dévastés des Philippines –où on estime que 65 tonnes de cyanure sont déversées chaque année– à des récifs isolés à l’Est de l’Indonésie et d’autres pays de l’ouest du Pacifique.»

Relique kitsch

Les poissons d’eau douce, eux, proviennent majoritairement d’élevages de masse d’Asie du sud-est, ce qui selon Die Zeit ne représente donc pas une alternative satisfaisante d’un point de vue écologique.

Évoquant les débuts de l’aquarium, qui aurait été inventé au XIXe siècle par la naturaliste française Jeanne Villepreux-Power, une des pionnières de la biologie marine, pour observer les spécimens qu’elle étudiait, Die Zeit déplore que ces bocaux soient aujourd’hui «des reliques kitsch du passé, qui nous montrent des animaux emprisonnés dans un environnement factice.» Et appelle donc les propriétaires à se montrer responsables. En d’autres termes: à regarder des documentaires sur le monde marin sur leur écran plat plutôt que de loucher sur de pauvres poissons arrachés à leur biotope tournant mornement autour d’une épave de bateau pirate miniature.

http://www.slate.fr/

Un Britannique débourse 35.000 dollars pour une mèche de cheveux de John Lennon


35 000 dollars US pour une mèche de cheveu ayant appartenu à John Lennon, ce n’est pas un peu, beaucoup exagéré, ou tout autre objet qui aurait appartenue à une célébrité ?
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Un Britannique débourse 35.000 dollars pour une mèche de cheveux de John Lennon

John Lennon et Yoko Ono... S'il savait ce qu'on a fait de ses cheveux...

John Lennon et Yoko Ono… S’il savait ce qu’on a fait de ses cheveux…

Photo: AFP

INSOLITE – Être fan d’un chanteur est une chose. Dépenser une fortune pour avoir un souvenir « unique » en est une autre. Paul Fraser, un collectionneur britannique, n’a pas hésité à mettre la main au portefeuille pour s’offrir… une mèche de cheveux de John Lennon.

35.000 dollars, une fois, deux fois, trois fois… Adjugé ! Mise à prix 12.000 dollars, une mèche de cheveux de feu John Lennon est partie pour presque trois fois plus, ce week-end, lors d’une vente organisée par Heritage Auction, à Dallas, une maison spécialisée dans les enchères d’objets ayant appartenu à des célébrités.

Une mèche « parfaitement conservée »

De dix centimètres de long, la relique avait été coupée par un coiffeur qui s’était occupé de la tignasse de l’ex-Beatles, en 1966, sur le tournage du film Comment j’ai gagné la guerre en Allemagne. C’est un collectionneur britannique, Paul Fraser, qui est reparti avec ce souvenir un brin original, « parfaitement conservé », dixit Heritage Auction.

Un Britannique débourse 35.000 dollars pour une mèche de cheveux de John Lennon

Si la somme paraît un cheveu excessive, elle est loin des sommes déboursées auparavant par d’autres admirateurs de John Lennon pour s’offrir un souvenir du chanteur, assassiné le 8 décembre 1980 par Mark David Chapman. Par le passé, Sa Rolls Royce Phantom V s’est vendue 2,23 millions de dollars tandis que le manuscrit des paroles de « All You Need is Love » a été acheté pour 1,25 millions de dollars

http://www.metronews.fr/

Espèces menacées: nouvel instrument de spéculation financière pour l’élite chinoise


C’est une mentalité que je ne comprends pas du tout. Cela va au-delà de toute logique. Ces riches mettent de l’argent pour acquérir des espèces menacées pour faire plus d’argent quand ils auront totalement disparus .. De quoi à faire prendre beaucoup de risque pour les braconniers. Bref c’est choquant et le mot est faible
Nuage

 

Espèces menacées: nouvel instrument de spéculation financière pour l’élite chinoise

 

Patrice Juneau

Oubliez les REER, l’immobilier ou les terres agricoles pour assurer vos vieux jours. Selon l’élite chinoise, l’avenir est dans les espèces menacées.

Dans plusieurs entrepôts de Chine, des centaines de carcasses de tigres baignent en ce moment dans des cuves remplies d’herbes diverses et de vin de riz. Au cours des mois et des années à venir, ce vin d’os de tigre sera embouteillé (dans des bouteilles en forme de tigre) et par la suite vendu entre 80$ et 300$ la bouteille. Plus les carcasses baignent longtemps dans cette mixture, plus les bouteilles sont dispendieuses.

L’élite chinoise se procure un grand nombre de ces bouteilles de contrebande pour miser sur leur valeur future, comme d’autres investiraient dans l’art, les antiquités ou les métaux précieux. Comme le faisait récemment remarquer le journaliste John R. Platt (Scientific American), cette nouvelle forme de spéculation alimente grandement le trafic d’espèces en voie de disparition, l’élite chinoise pariant que la valeur de ces produits montera en flèche une fois les animaux complètement disparus.

On trouve dans cette nouvelle classe «d’actifs» non seulement les tigres (il n’en reste que 3200 sur la planète; 95% de moins qu’il y a cent ans), mais aussi les éléphants, les rhinocéros, les ours et même quelques espèces d’arbres. Or, plus le nombre de «collectionneurs» augmente, plus le trafic d’espèces menacées est rentable pour les braconniers.

À témoin, le prix de l’ivoire est passé de 564$ à 2100$ le kilogramme au cours de la dernière décennie. À l’heure actuelle, 93 éléphants sont massacrés chaque jour en Afrique (la moitié des individus décimés en cinq ans au Mozambique). La population de girafes, nouvelle cible des braconniers, est quant à elle passée de 140 000 à moins de 80 000 individus en 15 ans (certaines tribus croient que manger du cerveau de girafe protège du VIH). Le tout dernier rhinocéros blanc mâle sur la planète est pour sa part protégé jour et nuit par des soldats kényans (on comptait plus de 2000 individus dans les années 1960).

La médecine traditionnelle chinoise était jusqu’à tout récemment la principale cause du trafic d’espèces menacées, la croyance populaire prêtant des vertus curatives à certaines parties animales (os de tigre pour les rhumatismes, la malaria et les ulcères; cornes de rhinocéros pour les convulsions, la fièvre et le délire; sang de tortues pour le cancer, etc.). Tout cela a changé avec la crise financière de 2008. En moins de deux ans, diverses ONG ont remarqué de plus en plus de produits dérivés d’espèces menacées vendus à des fins spéculatives et non médicinales.

La découverte de cette nouvelle tendance a forcé le gouvernement chinois à interdire la vente d’os de tigres et de cornes de rhinocéros dans les nombreux encans du pays. Cette décision est à l’origine d’une perte à gagner de 322 millions $ pour les encans chinois en 2012. Mais ce commerce n’est pas disparu. Il a simplement migré sur le web et les médias sociaux.

Une petite bague en ivoire peut aller chercher jusqu’à 1000$ dans ce type de marché. Une corne de rhinocéros peut atteindre quant à elle plus de 100 000$. Les produits sont vendus sous des pseudonymes : «matériel africain» ou «plastique blanc» pour l’ivoire, «rouge» pour les becs de Bucerotidae, «t-shirts rayés» pour la peau de tigre et «noir» pour les cornes de rhinocéros. Il est possible de participer aux forums se prêtant à ce genre de commerce illicite sur invitation seulement.

Le prix des cornes d’éléphants et de rhinocéros les plus élaborées a tellement monté que seuls les Chinois les plus riches peuvent les acquérir. Mais ils ne sont pas les seuls acheteurs. La nouvelle classe moyenne, qui aspire à la richesse, veut elle aussi sa part du gâteau. Elle acquiert donc de plus petits items moins dispendieux, dans l’espoir qu’ils prendront de la valeur une fois les espèces complètement disparues. Mais même si les items sont plus petits, l’impact de 500 millions de personnes issues de la classe moyenne se fait sentir. La population chinoise étant d’environ 1,4 milliards d’habitants, même un petit pourcentage peut avoir des conséquences gigantesques.

La spéculation n’est pas le seul motif pour acquérir tous ces objets illégaux. Leur grande valeur en fait aussi une commodité intéressante, les «cadeaux» (pots-de-vin) étant une tradition chinoise particulièrement bien vivante. Plusieurs commerçants indiquent en effet qu’un grand nombre de leurs clients achètent du vin d’os de tigre ou des cornes d’ivoire pour soudoyer des fonctionnaires ou s’attirer les faveurs de partenaires d’affaires potentiels. La médecine cède ainsi sa place à la corruption, au grand dam des espèces menacées.

http://quebec.huffingtonpost.ca/

La chasse aux souvenirs est lancée sur internet


La nouvelle du décès de Robin Williams venait juste de tomber dans les médias que des gens que je qualifie de vautours ont senti que sa mort pourrait être payant pour eux. C’est vraiment pitoyable
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La chasse aux souvenirs est lancée sur internet

 

La mort de Robin Williams a mis en alerte plusieurs collectionneurs qui tentent d’écouler des souvenirs de l’acteur à fort prix.

Photo d’archives

 

Cédric Bélanger

 

Quelque 2000 articles reliés au défunt acteur sont mis en vente par des collectionneurs

Un costume de Peter Pan qu’il aurait porté dans Capitaine Crochet: 18 400 $. Une paire de bottes qui aurait servi dans VR: 1550 $. Une photo autographiée avec Matt Damon et Ben Affleck: 1200 $. Depuis lundi soir, des collectionneurs tentent de profiter de la mort de Robin Williams pour faire un coup d’argent sur eBay.

Ce costume de Peter Pan aurait été porté par Williams dans Capitaine Crochet.

Photo d’archives

Une véritable chasse aux souvenirs est en cours sur le populaire site internet, où pas moins de 2000 articles, principalement des affiches et des photographies prétendument signées de la main de l’acteur, avaient été mis en vente hier.

L’objet le plus rare et qui semble avoir été le plus convoité est le costume de Peter Pan. Celui-ci date du tournage du film Capitaine Crochet, en 1991, et son authenticité serait prouvée par un reçu de Sotheby’s, où il aurait été acquis pour 4000 $ en 1997.

Selon le quotidien The Independent, un Écossais a mis le vêtement en vente pour la somme de 10 000 livres sterling (18 400 $) quelques minutes après l’annonce du décès de l’acteur. Une offre aurait été acceptée en soirée et l’annonce a été retirée du site immédiatement.

un trophée de 2000 $

Payeriez-vous 2000 $ pour ce trophée?

Photo d’archives

Par contre, les bottes et la photo avec Affleck et Damon n’avaient pas trouvé preneur en fin de journée, hier. Tout comme le trophée signé par Williams, pour lequel 2000 $ sont réclamés, ainsi que l’affiche du film Mrs Doubtfire, également assortie d’un autographe et offerte pour 700 $.

On peut chausser des bottes qui auraient appartenu à l’acteur, à la condition cependant d’avoir les moyens de débourser 1550 $.

Photo d’archives

Une photo qui vaut de l’or: Williams avec Matt Damon et Ben Affleck à l’époque de Good Will Hunting.

Photo d’archives

Des authentiques?

La question est de savoir si ces articles, offerts à fort prix, sont des vrais ou des faux. Certains d’entre eux détiennent le sceau d’approbation d’une des principales maisons d’authentification américaines, soit PSA, DNA ou JSA.

Mais plusieurs objets n’affichent pas cette garantie d’authenticité. Et les maisons contactées par Le Journal hier ont toutes dit ne pas avoir reçu de demandes d’authentification depuis lundi soir.

Betty Guzman, représentante de JSA, a affirmé qu’il était trop tôt pour savoir si la mort de Williams allait entraîner une vague de demandes d’authentification. «Rappelez-nous la semaine prochaine», a-t-elle dit.

C’est aussi dans les prochains jours qu’on saura si la disparition de l’acteur aura un effet sur les ventes et la location de films. Chez Archambault et Vidéotron, une porte-parole affirme qu’un engouement est à prévoir comme le cas chaque fois qu’un artiste de cette stature nous quitte.

En ligne, c’était déjà le cas, hier. Sur iTunes Canada, on retrouvait plusieurs titres de Williams parmi les plus loués, dont La société des poètes disparus et Le destin de Will Hunting, respectivement cinquième et sixième, de même que Good Morning Vietnam, Mme Doubtfire et Patch Adams.

http://www.journaldequebec.com

Le brouillon inconnu du Petit Prince


Tout le monde ont lu l’histoire du Petit Prince d’Antoine de Saint-Exupéry, mais voilà qu’en examinant les manuscrits d’un collectionneur, on découvre des variantes a l’histoire connu .. et ce sans que ce même collectionneur soit au courant …
Nuage

 

Le brouillon inconnu du Petit Prince

 


Crédits photo : LIDO/SIPA/SIPA

INFO LE FIGARO – Antoine de Saint-Exupéry avait écrit des variantes du fameux livre paru en 1943. Ce manuscrit autographe sera mis en vente par Artcurial, le 16 mai, à Paris.

C’est une incroyable découverte faite par les experts d’Artcurial, Olivier Devers et Benoît Puttemans, alors qu’ils épluchaient un paquet de lettres et autographes confiés par un collectionneur (qui souhaite rester anonyme) pour les besoins de la vente de livres et manuscrits modernes du 16 mai prochain. Un brouillon inconnu du Petit Prince se nichait au milieu du lot. Son propriétaire en ignorait lui-même l’existence.

Depuis les nombreuses années qu’il les possédait, jamais il (ou elle) n’avait cherché à comprendre le sens de cette écriture hâtive et difficile à lire, sur deux pages d’un papier pelure très fin, raturées et pleines de renvois.

«J’ai fait un bond quand j’ai compris qu’il s’agissait d’un brouillon du Petit Prince de Saint-Exupéry, raconte Olivier Devers. C’était très excitant.»

Si rare que ce manuscrit est estimé entre 40.000 et 50.000 euros, soit dix fois plus qu’un autographe ordinaire de l’écrivain. Il faut vraiment être un expert pour déchiffrer son écriture.

«C’est quasiment de la traduction», confie Olivier Devers.

Ce qu’il révèle est surprenant. Il y a là un texte inédit et des variantes des chapitres XVII et XIX.

«L’ordre des passages travaillés dans notre ébauche sera inversé dans la version publiée», soulignent les experts dans le catalogue de la vente, si précis qu’on croirait presque une édition critique du best-seller (Le Petit Prince est le livre français le plus vendu et le plus traduit dans le monde depuis 1943).

Quatre épreuves dactylographiées existantes

 


Crédits photo : Artcurial

«L’action se situe au moment où, après avoir parcouru six planètes, le Petit Prince arrive sur Terre, la septième planète qu’il visite, poursuit Olivier Devers. Les passages de ces chapitres sont aisément reconnaissables. Simplement, les formulations diffèrent de celles que l’on connaît.»

Les deux versions sont mises en parallèle dans le catalogue. Celle qui n’a pas été publiée était pourtant jolie.

«Si l’on réunissait tous les habitants de cette planète les uns à côté des autres serrés comme pour un meeting, les Blancs, les Jaunes, les Noirs, les enfants, les vieillards, les femmes et les hommes sans en oublier un seul, l’humanité tiendrait tout entière dans l’île de Long Island», peut-on lire dans le brouillon.

Les derniers mots rappellent qu’Antoine de Saint-Exupéry était alors l’une des voix de la Résistance, exilé à New York depuis l’armistice, et que c’est dans ce contexte de la Seconde Guerre mondiale qu’il écrivait son livre.

«Le brouillon date probablement de 1941, ce qui en fait un document antérieur à celui, tapuscrit, que possède la Bibliothèque nationale de France», note au passage Olivier Devers. L’expert rappelle qu’il n’existe que quatre épreuves dactylographiées de l’histoire.


Crédits photo : Artcurial

Le manuscrit original est, lui, conservé à New York, à la Pierpont Morgan Library.

La librairie l’acquit de Sylvia Hamilton Reinhardt, journaliste new-yorkaise dont Saint-Ex fut brièvement mais ardemment épris, et à qui il avait confié son manuscrit définitif à la fin du mois d’avril 1943, au moment de son départ pour l’Afrique du Nord.

«D’après Sylvia, la phrase du Renard “on ne voit pas qu’avec les yeux” lui était destinée. Il n’empêche, Saint-Ex est parti sans lui laisser ces pages de brouillon», soulignent les spécialistes.

Enfin, voilà le second feuillet entièrement inédit du brouillon retrouvé.

«Il relate la rencontre avec un personnage qui ne sera pas retenu, résume Olivier Devers. Le Petit prince vient d’arriver sur Terre et rencontre le premier habitant de la planète».

Saint-Exupéry écrit: «Voilà peut-être un ambassadeur de l’esprit humain». L’homme est très occupé. «Je cherche un mot de six lettres qui commence par un G et qui signifie “gargarisme”», lui fait dire l’écrivain. «Gargarisme, dit le Petit Prince». «Gargarisme, dit l’homme».

Commentaire des experts: «Le cruciverbiste fait penser au businessman qui rencontre le Petit Prince dans la version publiée. Tous deux sont absorbés par des réflexions abstraites, lettres ou chiffres et tous deux sont dérangés par ce petit personnage curieux.»

Le brouillon s’achève sur cette énigme. Chez Artcurial, Olivier Devers et Benoît Puttemans ont tenté de la résoudre. Ils réfléchissent encore. Peut-être que le jour de la vacation, le 16 mai, un amateur dans la salle de ventes aura la solution. En matière de mystère, Antoine de Saint-Exupéry en connaît un rayon.

Olivier Devers fait cette réflexion: «Avez-vous remarqué que les initiales du Petit Prince sont les mêmes que celles de Peter Pan et du Petit Poucet?»

La littérature enfantine est affaire de symboles.

En guise d’épilogue, l’expert souligne que dans le même paquet d’autographes, il a aussi retrouvé un manuscrit de Saint-Exupéry sur la Patagonie, écrit vers 1932 (entre 50.000 et 60.000 euros). L’écrivain y explique sa période d’aviateur, puis d’ethnologue.

Or «ses vols au-dessus de la Patagonie ne seront pas étrangers au texte mythique du Petit Prince, affirme Olivier Devers. Vus du ciel, la Terre semble être un grand désert et les volcans des tabourets».

http://www.lefigaro.fr

Un million de dollars pour une pièce de monnaie de Judée du 1er siècle


Quand je pense qu’avec 100 dollars a l’épicerie on n’a pu grande chose et qu’une pièce qui date de plusieurs siècles … a été vendu 1 millions de dollars pour une collection ouf !!
Hum si mon 10 dollars auraient une centaine d’année ou voir même 1/2 siècles peut être que ca serait suffisant pour le mois 😉
Nuage

 

Un million de dollars pour une pièce de monnaie de Judée du 1er siècle

 

Une pièce ancienne de Judée a atteint la somme record d’1,1 million de dollars lors d’une vente aux enchères à New York, a-t-on appris vendredi 9 mars auprès de la maison d’enchères Heritage.

 

Ce prototype du shekel, qui date de 66 après Jésus-Christ, était l’une des toutes premières pièces frappées au début de la première grande révolte juive contre les Romains au 1er siècle. Un seul autre exemplaire est connu, a précisé la maison d’enchères.

COLLECTIONNEUR PRIVÉ AMÉRICAIN

La pièce a été vendue jeudi soir à un collectionneur privé de la côte Est, via le numismate californien Steve Rubinger, pour 1,105 millions de dollars, quatre fois le précédent record pour une pièce juive, selon la maison d’enchères.

Elle fait partie d’une collection de 2 200 pièces anciennes de Judée appartenant à un collectionneur américain, la collection Soshana, qui sera dispersée cette année lors de différentes ventes aux enchères, et dont la valeur a été estimée à plus de 10 millions de dollars, selon Heritage.

http://www.lemonde.fr

Des ossements se vendent sur internet


On peux-tu mourir  et pourrir en paix… Déjà pour ceux qui reste c’est difficile si en plus on vol les ossements pour vendre après sans le consentement pour des collections, de la sorcellerie .. et puis quoi encore …
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Des ossements se vendent sur internet

Cadavre | Outrage - Des ossements se vendent sur internet

© Jean-Claude Tremblay/Agence QMI

QUÉBEC — Il existe un marché pour les restes humains sur internet. Un squelette complet se négocie par exemple à 4800 $. Tout s’achète sur le web, même des vertèbres cervicales, des côtes et des molaires. Par exemple, une clavicule vaut 49 $, un tibia 199 $, un pied articulé 275 $, ou un crâne humain 1 650 $. Les prix et la qualité varient toutefois selon les sites consultés.

Plusieurs profanations de cimetières et quelques indices provenant de certains hôpitaux au Canada et ailleurs dans le monde amènent les autorités policières à soupçonner l’existence d’un trafic d’ossements humains. Entre les historiens, les collectionneurs, les scientifiques et les trafiquants, la ligne est parfois très mince.

En 2011, le commerce d’ossements a littéralement explosé à travers la planète. La sorcellerie africaine y serait aussi pour beaucoup. Les moulages en résine peuvent également jouer des tours aux acheteurs potentiels. Sur eBay ou ailleurs.

« Les crânes et les squelettes humains sont en exemplaires limités. Votre commande sera disponible aussitôt que possible. Si les éléments commandés ne sont pas en stock, vous serez informé et placé sur une liste d’attente », peut-on lire sur l’un des sites marchands.

Légal et éthique

Un groupe s’engage à fournir des spécimens ostéologiques légalement. Il se vante même d’être le premier fournisseur mondial dans le domaine. À Oklahoma City, une entreprise familiale, « SkullsUntlimited » a fait de l’os une spécialité. Ils avaient commencé à l’époque avec un crâne de chien.

Entre le 6 et le 9 novembre, une pierre tombale du cimetière Saint-Charles, à Québec, a été déterrée et les ossements qui s’y trouvaient ont été volés. Le défunt reposait ici depuis le milieu des années 1990. Sa femme a raconté mercredi sa peine et a expliqué qu’elle devait vivre un deuxième deuil.

« Toutes les avenues ont été examinées », selon la police, mais ça n’aurait rien donné.

Outre l’article 182 (B) du Code criminel portant sur l’outrage envers un cadavre, aucune autre disposition concernant la vente ou l’achat d’os humain ne s’appliquerait ici.

« À mon avis, il ne semble pas y avoir d’autre définition au Code », a précisé le criminaliste Rénald Beaudry.

http://fr.canoe.ca