Néandertal utilisait bien de la colle il y a plus de 40.000 ans


Encore une fois, on ne peut que constater que l’homme de Néandertal était beaucoup plus débrouillard qu’on pourrait croire. Il savait maitriser le feu et la colle entre 55.000 et 40.000 ans. Les scientifiques ont trouver outils fabriquer avec l’aide de la colle de résine de pin et de feu

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Néandertal utilisait bien de la colle il y a plus de 40.000 ans




Nathalie Mayer
Journaliste

On imagine parfois l’Homme de Néandertal un peu bête. Limité intellectuellement. Pourtant, les preuves du contraire semblent s’accumuler. Ainsi, des chercheurs confirment aujourd’hui que les Néandertaliens utilisaient bien la colle et maîtrisaient le feu.

Déboucher un tube de colle pour assembler deux objets, c’est aujourd’hui un acte courant. Mais il y a plusieurs dizaines de milliers d’années, les choses n’étaient pas aussi simples. Pourtant, des chercheurs de l’université du Colorado à Boulder (États-Unis) affirment qu’il y a entre 55.000 et 40.000 ans, des Hommes de Néandertal utilisaient déjà une sorte de colle pour assembler des outils en pierre et des manches de bois ou d’os.

« Nous continuons ainsi à montrer que les Néandertaliens n’étaient pas des primitifs inférieurs », remarque Paola Villa, conservatrice au Muséum d’histoire naturelle de Boulder.

Leurs preuves : plus de 1.000 outils provenant de deux sites italiens. Sur certains d’entre eux, les chercheurs ont trouvé des traces d’une colle composée à partir de résine de pin.

Des silex portant des traces de résine de pin. Des traces visibles sous les lettres « R » et qui ont été analysées par les chercheurs lorsqu’une flèche apparaît. © Degano et al., Université du Colorado

Des silex portant des traces de résine de pin. Des traces visibles sous les lettres « R » et qui ont été analysées par les chercheurs lorsqu’une flèche apparaît. © Degano et al., Université du Colorado

Néandertal maîtrisait le feu

C’est la chromatographie en phase gazeuse, couplée à la spectrométrie de masse, qui leur a permis d’arriver à cette conclusion. Et de confirmer ainsi que les Hommes de Néandertal recouraient assez régulièrement à cette technique pour fabriquer des outils élaborés.

Ces travaux semblent aussi confirmer que les Néandertaliens étaient capables d’allumer un feu lorsqu’ils en avaient besoin. Une idée qui ne fait pas tout à fait l’unanimité. Pourtant, la sève de pin sèche lorsqu’elle est exposée à l’air. Ainsi, les hommes de Néandertal ont-ils eu besoin de la réchauffer un peu avec du feu pour en faire une colle efficace.

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Cette bio-colle referme les plaies d’un cœur en train de battre en 20 secondes


Ce n’est pas encore au point pour les coeurs humains, mais il est efficace chez les animaux

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Cette bio-colle referme les plaies d’un cœur en train de battre en 20 secondes

Crédits : U.S. Depart­ment of Health & Human Services

par  Mathilda Caron 

D’après une étude publiée dans la revue scien­ti­fique Nature Commu­ni­ca­tions le 14 mai dernier, des cher­cheurs chinois ont inventé une nouvelle « colle biolo­gique », qui pour­rait stop­per des hémor­ra­gies du cœur en train de battre ainsi que des artères. Elle faci­li­te­rait ainsi les inter­ven­tions chirur­gi­cales opérées après un trau­ma­tisme impor­tant, qui donnent parfois lieu à de grandes effu­sions de sang.

En une ving­taine de seconde, le gel est placé sur la plaie et se soli­di­fie sous des rayons ultra­vio­lets. L’hy­dro­gel formé serait plus perfor­mant que des points de suture ; il pour­rait résis­ter à une pres­sion arté­rielle élevée, allant jusqu’à 290 mm/Hg. Sur les animaux comme les cochons ou les lapins, les résul­tats ont été très probants.

Jusqu’à main­te­nant, ce gel n’a jamais été testé sur des organes humains.

« Nous pensons que le produit peut être au point pour des inter­ven­tions chirur­gi­cales humaines, dans les prochaines trois à cinq années », explique Hong­wei Ouyang, un des auteurs de l’étude.

Source : Nature Commu­ni­ca­tions

https://www.ulyces.co/

Les autorités sanitaires alertent sur la toxicité du Slime "fait maison"


Slime est une sorte de pâte intéressante à manipuler. Dans bien des tutoriels montre comment faire le slime maison. Malheureusement, cette pâte peut être dangereuse pour ceux qui la manipulent et ceux vendu au magasin, il faut être prudent avec les ingrédients qui la composent et du temps que les enfants jouent avec le slime
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Les autorités sanitaires alertent sur la toxicité du Slime « fait maison »

 

Slime

Slime pailleté

ISABELLES/SIPA

Par Camille Gaubert

Brûlures, allergies, atteintes de voies respiratoires ou de la fertilité, les risques encourus par les enfants et adolescents manipulant du Slime « fait maison » à base de produits du quotidien détourné de leur usage alarment les autorités de santé.

Pâte gluante et colorée très prisée des enfants, le Slime est potentiellement toxique sur le long terme lorsqu’il est fabriqué à la maison, alertent l’agence sanitaire Anses et la DGCCRF (Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes) dans un communiqué le vendredi 4 mai 2018. Brûlures, rougeurs, eczéma, allergies, atteintes cutanées, respiratoires, de la fertilité ou même du système nerveux central peuvent ainsi potentiellement affecter les enfants et adolescents manipulant ces Slimes « maison » de manière prolongée.

Le Slime se trouve dans le commerce prêt à l’emploi ou en kit pour le fabriquer soi-même. Mais pour en faire varier l’aspect et la texture, des tutoriels se multiplient sur internet pour en fabriquer soi-même, à base de produits du quotidien détournés de leur usage originel. Lessives, liquides pour lentilles, colle à papier liquide, détergents, autant d’« ingrédients » contenant des solvants, conservateurs et substances que la manipulation intense et prolongée rend toxique pour leurs jeunes utilisateurs.

« Plusieurs cas d’atteintes cutanées » et « d’atteintes de la peau et des ongles (brûlures, rougeurs, eczéma, démangeaisons) »,  liés à la « fabrication et la manipulation de Slime « maison » » ont ainsi été rapportés à l’Anses par les Centres antipoison, le réseau de vigilance en dermato-allergologie Revidal-Gerda et le réseau AllergOS.

Des produits qui, détournés de leur usage courant, se révèlent toxiques

Utilisés en trop grande quantité et manipulés de façon intense et prolongée en contact direct avec la peau, les substances préconisées dans les tutoriels de Slime « maison » se révèlent toxiques. La colle à papier liquide, ingrédient de base du Slime « maison », contient ainsi des conservateurs très allergisants par voie cutanée, des solvants irritants pour les voies respiratoires, et peut même affecter le système nerveux central. L’acide borique, responsable de l’élasticité de la pâte, est souvent tiré de médicaments ou de produits tels que les lessives ou les liquides pour laver les yeux ou les lentilles. Mais manipulés par les enfants de manière répétée et dans les grandes quantités nécessaires à la fabrication du Slime, les produits contenant de l’acide borique sont « toxiques pour la fertilité et le développement embryo-foetal », s’inquiètent l’Anses et la DGCCRF. Cette dernière a d’ailleurs fait retirer deux produits prêts à l’emploi du marché en raison d’une trop grande teneur en bore.

« La manipulation de lessives, de produits détergents ou de colles en grande quantité, de manière répétée et prolongée peut être également à l’origine de dermatites de contact sévères car ces produits contiennent tous des conservateurs allergisants ou irritants », alertent les autorités, rappelant que ces produits « ne sont pas destinés à rester en contact prolongé, intense et répété avec la peau ».

Si la fabrication maison du Slime est donc déconseillée, la DGCCRF invite également les parents à la prudence avec les kits dont il faut respecter les précautions d’emploi. Au vu du succès du produit, la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes annonce poursuivre ses contrôles sur l’année 2018.

 

Exemples de produits nécessaires à la fabrication de Slime maison : mousse à raser, colle à papier en quantité, acide borique en médicament, maizena… Credits : ISABELLES/SIPA

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Comment l’Homme de Néandertal a inventé la colle


L’homme du Néandertal collait sa lance de silex à sa lance en bois. Comment pouvait-il créer une colle avec l’écorce du bouleau il y a 200 milles ans ? Les échantillons ne donnent pas de réponse, mais pourtant, il parait simple avec du feu et de l’écorce de bouleau faire une colle assez solide
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Comment l’Homme de Néandertal a inventé la colle

 

Nathalie Mayer

Journaliste

 

Il y a 200.000 ans, l’Homme de Néandertal avait déjà inventé la colle. Mais, contrairement à ce que les scientifiques pensaient, pour l’extraire de l’écorce de bouleau, il n’a pas eu besoin de déployer des trésors d’ingéniosité.

Pour fixer une pointe en silex sur sa lance en bois, l’Homme de Néandertal utilisait… de la colle ! Elle était à base d’extraits d’écorce de bouleau. C’est ce que des analyses scientifiques avaient déjà démontré il y a quelques années. Mais le doute planait toujours sur la méthode — a priori complexe — employée à cette époque pour fabriquer cette colle.

Face au manque d’échantillons correctement préservés, des chercheurs de l’université de Leyde (Pays-Bas) ont choisi la voie de l’archéologie expérimentale pour éclaircir le mystère. Ils ont identifié plusieurs moyens qui auraient pu être mis en œuvre par Néandertal.

En chauffant de l’écorce de bouleau, on obtient une résine que l’Homme de Néandertal utilisait pour coller les pointes de ses lances. © Diederik Pomstra, université de Leyde

En chauffant de l’écorce de bouleau, on obtient une résine que l’Homme de Néandertal utilisait pour coller les pointes de ses lances. © Diederik Pomstra, université de Leyde

De l’écorce de bouleau et du feu

La première technique apparaît d’une extrême simplicité. Pourtant, jusque-là, on la pensait complexe. En effet, les expériences précédentes n’avaient conduit à l’extraction à chaud que de faibles quantités de résine, laissant croire qu’un contrôle très précis de la température était indispensable.

Les expériences des archéologues de l’université de Leyde montrent au contraire qu’il est possible de produire de la colle, même à des températures assez variables. De l’écorce de bouleau et un feu, c’est donc tout ce dont l’Homme de Néandertal a eu besoin pour inventer la colle. Il a ensuite eu tout le loisir de développer des méthodes plus élaborées afin, déjà à cette époque, d’améliorer les rendements.

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Une colle inspirée du mucus des limaces


Une colle qui pourrait remplacer les agrafes et point de suture en chirurgie serait une belle avancée médicale. Ce qui serait quand même impressionnant qu’il pourrait être utilisé sur des organes tels que le cœur
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Une colle inspirée du mucus des limaces

 

Une limace rose géante d’Australie Photo :  AFP/MICHAEL MURPHY

Une équipe de chercheurs de Boston a mis au point un adhésif médical qui peut boucher les trous du coeur et d’autres tissus de l’organisme, une avancée qui pourrait remplacer l’utilisation d’agrafes et de sutures pour refermer les plaies.

Inventé par un professeur agrégé à l’Université Harvard, le Canadien Jeffrey Karp, le nouvel adhésif est résistant à l’eau. Il a été inspiré des propriétés colloïdales du mucus de la limace, l’adhésif étant capable de s’étirer quand le cœur se dilate et se contracte.

Dans un entretien à la radio du réseau anglais de Radio-Canada, le professeur Karp a expliqué que la colle ne devient active que lorsque des rayons ultraviolets brillent sur elle, permettant ainsi aux chirurgiens de relier l’adhésif avec plus de précision . 

L'application de la colle sur un coeurL’application de la colle sur un coeur Photo :  Karp Laboratory

Il y a plusieurs avantages à avoir de la colle biodégradable dans le corps, par opposition à des agrafes ou des sutures à base de métal, selon lui.

« Les sutures et les agrafes ne sont pas vraiment mécaniquement similaires aux tissus de l’organisme, de sorte qu’elles peuvent induire un stress sur le tissu au fil du temps », explique le professeur.

« [L’adhésif] est fait à partir de glycérol et d’acide sébacique, qui existent dans le corps et peuvent être facilement métabolisés. Ce qui se passe au fil du temps est que ce matériau se dégrade. Les cellules l’envahissent et, idéalement, le trou restera fermé et le patient ne nécessitera pas d’autres opérations », ajoute-t-il.

Des chercheurs d’hôpitaux de la région de Boston et du Massachusetts Institute of Technology (MIT) ont contribué au développement de la substance non toxique.

L’adhésif a été testé avec succès sur le cœur d’un cochon, d’un lapin et de rats. Les chercheurs espèrent que ce produit sera sur le marché dans les deux à trois prochaines années.

http://ici.radio-canada.ca/