Autobus scolaires à l’arrêt: les cyclistes désormais exposés à des amendes


Le Code de la sécurité routière a quelque peu changer pour la rentrée scolaire. Il faut porter attention des changements pour les cyclistes lors d’un arrêt d’autobus scolaire dont 2 clignotants rouges sont en fonction avec le panneau arrêt. Qu’on soit à moto, en auto ou à vélo, il faut donc arrêter avec un espace de 5 mètres entre le véhicule et l’autobus pour la sécurité des élèves. De plus, les excès de vitesse dans les zones scolaires ont doublé, ce qui risquent d’avoir des amendes assez salées.
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Autobus scolaires à l’arrêt: les cyclistes désormais exposés à des amendes

PHOTO ARCHIVES LE SOLEIL

Un cycliste doit dorénavant, comme tout conducteur de véhicule routier, s’immobiliser à plus de 5 mètres d’un autobus scolaire dont les deux feux rouges clignotants sont activés ou le panneau d’arrêt obligatoire.

(Montréal) Il n’y a pas que les automobilistes qui risquent dorénavant de recevoir une contravention salée s’ils ne font pas leur arrêt obligatoire devant ou derrière un autobus scolaire qui fait monter ou descendre des jeunes.

HELEN MOKA
LA PRESSE CANADIENNE

Une grande nouveauté pour les usagers de la route en cette rentrée scolaire concerne maintenant les cyclistes qui sont aussi visés par les nouvelles dispositions du Code de la sécurité routière (CSR) entrées en vigueur le 1er août.

Un cycliste doit dorénavant, comme tout conducteur de véhicule routier, s’immobiliser à plus de 5 mètres d’un autobus scolaire dont les deux feux rouges clignotants sont activés ou le panneau d’arrêt obligatoire. Au ministère des Transports, le porte-parole Gilles Payer souligne que les contrevenants s’exposent à une contravention.

« Si vous ne vous immobilisez pas à plus de 5 mètres et que vous êtes un cycliste, vous allez recevoir une amende entre 80 $ et 100 $ », précise-t-il en entrevue à La Presse canadienne. Il rappelle du coup qu’il s’agit également d’une infraction sévère pour les automobilistes et que l’amende s’élève « entre 200 et 300 $ ».

Il vaut mieux rafraîchir la mémoire des usagers de la route, « puisque le Code de la sécurité routière a subi une grande transformation en 2018, mais certaines mesures n’étaient applicables qu’à compter de cette année », souligne le porte-parole du MTQ.

C’est d’ailleurs le message que passeront les policiers à proximité des écoles au cours des prochains jours, partout dans la province, d’autant plus que les nouvelles dispositions du Code de la sécurité routière prévoient l’application d’amendes doublées pour les excès de vitesse dans les zones scolaires.

Amendes doublées

« Pour vous donner une idée de grandeur, pour chaque tranche de 5 km qui excède la vitesse limite dans une zone une scolaire typique, qui est de 30 km/h, il y a une amende qui est appliquée et cette amende-là est doublée. Concrètement, ça veut dire que si vous dépassez (la limite) de seulement 5 à 9 km/h, l’amende était normalement de 25 $ mais elle est maintenant doublée […] minimalement, ça va coûter 50 $ en plus des frais et ça peut aller jusqu’à 350 $ très rapidement, dit M. Payer.

Quant aux conducteurs téméraires, la loi prévoit des sanctions encore plus sévères.

“Si vous aviez le malheur de dépasser 70 km/h dans une zone de 30, là vous tombez dans ce qu’on appelle les grands excès de vitesse et les amendes et les points d’inaptitude deviennent pratiquement exponentiels. »

Mais il n’y a pas que la répression, dit Gilles Payer qui affirme que le ministère cherche constamment à améliorer le bilan routier dans son ensemble, ce qui explique selon lui pourquoi le « principe de prudence » a été introduit dans Code de la sécurité routière en 2018.

« C’est-à-dire que chaque usager de la route doit tenir compte du plus vulnérable, dit M. Payer, et les usagers de la route c’est les autos, les motos, les vélos et c’est aussi bien sûr les piétons, et à plus forte raison les jeunes écoliers. »

https://www.lapresse.ca/

Le Saviez-Vous ►7 infractions au code de la route que vous ne saviez pas que vous faisiez


Je ne sais pas dans les autres pays, mais au Québec, il y a des infractions au code de la sécurité routière que nous respectons pas à cause de notre ignorance. Cela peut aller à la marche, le vélo, et même la trottinette des enfants
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7 infractions au code de la route que vous ne saviez pas que vous faisiez

Gyrophare d'auto de police

Crédit photo: Thinkstock

Au volant de votre voiture, à vélo ou à pied, vous étirez régulièrement l’élastique de la loi sans même le savoir! Quelles sont les infractions qu’on commet sans nous en rendre compte?

Marcher dans le sens de la circulation

Piéton marchant sur le bord d'une route paysagée

Crédit photo: Pixabay.com

Si l’on se fie à l’article 453 du Code de la sécurité routière du Québec, promener son chien ou marcher dans le sens de la circulation des véhicules est illégal. En l’absence de trottoir, il faudrait plutôt circuler dans le sens contraire, c’est-à-dire face aux automobiles.

Négliger de ralentir lorsque nécessaire

Pluie sur l'autoroute et voitures qui ralentissent

Crédit photo: Pixabay.com

Ça peut tomber sous le sens, mais ceux qui ne ralentissent pas lorsque les conditions routières l’exigent (brouillard, pluie forte, etc.) s’exposent à une amende de 60 à 100 $ en vertu de l’article 330, et ce, même s’ils respectent la limite de vitesse!

Conduire une trottinette sans frein

Garçon à trottinette

Crédit photo: Pixabay.com

Est-ce à dire que tous les enfants roulant librement en trottinette sont susceptibles de recevoir une contravention? Selon l’article 247, toute trottinette doit être munie d’au moins un système de freins agissant sur la roue arrière et être suffisamment puissant pour bloquer rapidement la rotation de la roue… sinon, c’est 15 $ à 30 $ d’amende!

Rouler sans casque à vélo… électrique

Deux femmes avec vélo électrique à l'arrêt

Crédit photo: http://www.velo-electrique-attitude.com

Les cyclistes québécois sont libres de porter ou non un casque à vélo. Seule exception: si ce dernier est mû par l’électricité. Le cas échéant, la disposition 2 de l’article 492.2 du Code de la sécurité routière exige « de porter un casque protecteur conforme aux normes établies par règlement ».

Pédaler côte à côte

Deux femmes roulent côte à côte à vélo dans la ville

Crédit photo: Pixabay.com

Si vous désirez papoter côte à côte avec votre ami alors que vous roulez paisiblement sur une route de campagne, oubliez tout de suite ce plan. Le Code de la sécurité routière stipule que les cyclistes qui circulent en groupe de deux ou plus doivent le faire à la queue leu leu.

Un vélo sans réflecteurs

Vieux vélo vintage rouge appuyé contre le mur

Crédit photo: Pixabay.com

À en croire l’article 233.1 du Code de la sécurité routière, vous possédez peut-être une bicyclette illégale! En effet, ce dernier prévoit que les vélos doivent être « au moins » munis de réflecteurs à l’avant, à l’arrière, sur chaque pédale et dans les rayons des roues avant et arrière.

Écouter de la musique derrière le guidon

Fille à vélo avec iPod

Crédit photo: Pixbay.com

Sillonner les rues à vélo au son de votre artiste préféré est illégal, tranche l’article 440 du Code de la sécurité routière. Sur son site Internet, le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) explique cette interdiction en faisant valoir qu’« il faut être en mesure de bien entendre ce qui se passe autour de soi ».

http://www.canald.com/

Gare aux animaux en auto, prévient une coroner


Les chiens adorent aller en auto, et surtout la fenêtre ouverte pour se laisser aérer les babines et faire voler les oreilles au vent .. Mais un chien libre sur le siège peut-être aussi une source de distractions et devenir un danger sur la route
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Gare aux animaux en auto, prévient une coroner

 

La coroner Andrée Kronström rappelle que l'article 442... (Photothèque La Presse)

La coroner Andrée Kronström rappelle que l’article 442 du Code de la sécurité routière prévoit que «Nul ne peut conduire un véhicule routier lorsqu’un passager, un animal ou un objet est placé de façon à obstruer la vue du conducteur ou à gêner la conduite du véhicule».

PHOTOTHÈQUE LA PRESSE

MATTHIEU BOIVIN
Le Soleil

(Québec) La Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ) doit informer davantage les automobilistes sur les dangers liés à la présence d’animaux de compagnie dans leur véhicule en mouvement, affirme la coroner Andrée Kronström.

Le Bureau du coroner a rendu public mardi le rapport d’enquête sur le décès du lieutenant-colonel Pierre Labelle survenu sur la route 371, à Saint-Gabriel-de-Valcartier, le 4 août 2011. Vers 19h25, le militaire de 63 ans se déplaçait à vélo en direction nord sur cette route, près de la ligne médiane séparant les deux voies, quand une Honda Accord 1998 venant en sens inverse l’a fauché pour le tuer sur le coup.

Autant les policiers de la Sûreté du Québec (SQ) affectés à cette enquête que la coroner n’ont pu déterminer les causes exactes de ce drame, notamment parce que le conducteur de la Honda n’a aucun souvenir de l’accident en raison d’un traumatisme crânien sévère. Malgré tout, Mme Kronström a identifié une source potentielle de distraction pour le conducteur, soit la présence d’un chiot dans la voiture au moment de la collision.

«Le conducteur a d’ailleurs précisé qu’il possédait un chien et que ce dernier était libre sur la banquette passager avant au moment de l’accident, écrit Mme Kronström, dans son rapport. N’étant pas retenu ni attaché, le chien [un pitbull de quatre mois] pouvait se promener dans l’habitacle du véhicule et ainsi constituer une source potentielle de distraction.»

Mme Kronström rappelle que l’article 442 du Code de la sécurité routière prévoit que

«Nul ne peut conduire un véhicule routier lorsqu’un passager, un animal ou un objet est placé de façon à obstruer la vue du conducteur ou à gêner la conduite du véhicule».

Sensibilisation

Dans ce contexte, elle recommande à la SAAQ d’intensifier «les mesures afin de sensibiliser les propriétaires d’un animal à l’importance de contraindre le déplacement de leur animal de compagnie en automobile», en utilisant une cage, en le retenant avec des harnais ou en le plaçant dans un endroit séparé de l’habitacle des passagers.

En plus des trous de mémoire de l’automobiliste, le reconstitutionniste de la SQ n’a pas été en mesure de déterminer la vitesse à laquelle la Honda se déplaçait quand M. Labelle s’est fait heurter à mort et aucune autre personne n’a été témoin de l’accident. La collision a eu lieu dans une zone de 80 km/h, sur un secteur de la route qui est bien droit.

L’automobiliste n’était pas intoxiqué par la drogue ou l’alcool, même si des soupçons en ce sens ont émergé au début de l’enquête policière. Un échantillon sanguin est venu innocenter l’automobiliste à cet effet.

«Ayant éliminé l’état du véhicule et la configuration de la route, il ne reste plus que les facteurs humains à considérer pour expliquer la survenance de l’accident», écrit MmeKronström.

L’enquête policière a par contre pu déterminer que le cycliste se trouvait approximativement près de la ligne médiane séparant les deux voies, au moment de l’impact. L’automobiliste a bifurqué vers le cycliste tout juste avant de le faucher.

«Tous les membres de l’entourage de M. Labelle ont confirmé que ce dernier était un cycliste prudent qui respectait les règles de sécurité routière, explique la coroner. Or, pour une raison inexpliquée, je constate que ce dernier ne roulait pas à l’extrême droite de la chaussée, comme l’exige le Code de la sécurité routière.»

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Cellulaire au volant : un coroner réclame 9 points d’inaptitude


Non le message ne passe pas .. quand on regarde dans les autos voisins, sur une lumière rouge ou un stop ..et pire en conduisant .. des gens ont le volant entre les mains et leur cellulaire … Je pense qu’en donnant des sanctions plus sévère cela pourra peut-être faire réfléchir ceux qui sont des danger publics … avec leur cellulaire
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Cellulaire au volant : un coroner réclame 9 points d’inaptitude

 

Le coroner Yvon Garneau a rendu son rapport d’investigation lundi matin concernant une collision qui a fait deux morts, sur la route 122, à Saint-Guillaume, au Centre-du-Québec, en octobre 2012.

Yves Vigeant, 51 ans, de Saint-Hyacinthe et André Levasseur, 67 ans, de Sorel-Tracy, y avaient perdu la vie. Selon le coroner, l’accident a été causé parce qu’un des conducteurs, André Levasseur, a été distrait, en voulant répondre à son téléphone cellulaire. Il a ainsi dévié de sa voie, vers la gauche, et percuté de plein fouet le véhicule conduit par M. Vigeant.

« Je constate que le message ne passe pas. Les contraventions se multiplient et on ne fait qu’en jaser. Il est temps maintenant d’agir. Conduire trop vite, écrire des textes ou avoir une main sur le téléphone et l’autre sur le volant sont toutes des infractions fréquentes tant chez les jeunes conducteurs que chez les moins jeunes et qui résultent, à mon avis, de la méconnaissance évidente des dangers liés à la conduite automobile », déplore Me Garneau.

Cellulaire au volant : nombre d’infractions inscrites à la suite d’une condamnation à la SAAQ

2008 :18 248 2009 : 48 782 2010 : 50 141 2011 : 56 598

Selon le coroner Garneau, ce type d’infraction semble en hausse sans qu’on sache si ces chiffres représentent une augmentation du nombre de conducteurs fautifs ou une plus grande vigilance des corps policiers ou les deux.

« Il s’agit toutefois de 155 infractions par jour et il est probable que ce nombre ne représente qu’une petite partie des infractions commises. Toute personne moindrement attentive circulant sur la voie publique au Québec peut voir, chaque jour, des personnes conduisant et parlant en même temps dans un appareil tenu à la main et, même plus, être en train de texter au volant. »

Il recommande à la Société de l’assurance automobile du Québec (SAQQ) que le Code de la sécurité routière soit amendé afin que l’inscription des points d’inaptitude pour tout contrevenant à l’article 439.1 soit majorée à 9 points. Actuellement, un conducteur qui se fait prendre alors qu’il utilise son cellulaire est passible d’une amende de 115 $ et verra son dossier de conduite réduit de trois points d’inaptitude sur un total de 15.

http://quebec.huffingtonpost.ca/

Constats d’infraction : Les Québécois paient cher leurs excès de vitesse


Je ne sais pas ce que vous en pensez, mais voyant les accidents du a la vitesse au volant est-ce vraiment exagéré ? Oui c’est cher .. et comme ca l’air rentable car semble t’il que les infractions en général rapportent $ 54 millions a l’État donc faut croire que même si c’est cher il y a toujours des gens qui vont a l’encontre de la sécurité routière
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Constats d’infraction : Les Québécois paient cher leurs excès de vitesse

Constats d’infraction - Les Québécois paient cher leurs excès de vitesse

© Agence QMI / Archives

Agence QMI 
Étienne Laberge
 

MONTRÉAL – Les automobilistes québécois pris à faire un grand excès de vitesse paient leurs constats d’infraction beaucoup plus cher que les automobilistes de d’autres pays pour le même excès.

C’est ce qu’a appris l’Agence QMI qui a analysé le coût d’un constat d’infraction pour une vitesse de 160 km/h.

L’Agence QMI s’est informé auprès des différents consulats et ministères des Transports des autres pays du G8.

Au Québec, la loi des «grands excès de vitesse» en vigueur depuis 2008 place la province loin devant. Rouler à 160 km/h dans une zone limitée à 100 km/h coûte 630 $ sans compter les coûts de remorquage, les frais de fourrière, et les points d’inaptitude qu’il faudra payer lors du renouvellement de permis de conduire.

En dollars canadiens, la deuxième place revient au Japon avec 450 $ le constat, et la troisième au Royaume-Uni dont le prix du constat oscille entre 270 $ et 470 $. Nos cousins français sont loin derrière avec 187 $ pour un même billet d’infraction.

L’Allemagne ferme le bal avec 0 $ puisqu’il n’y a pas de limite de vitesse sur les autoroutes. Notons que les limites de vitesse ne sont pas toutes les mêmes. En France et en Italie, par exemple, la limite de vitesse maximale est fixée à 140 km/h.

«C’est énorme!»

Ces chiffres scandalisent Alfredo Munoz, ancien policier et fondateur de SOS Ticket, un organisme qui conteste des contraventions au nom des automobilistes.

«C’est énorme! Pensez qu’à cela s’ajoute le coût de la vie qui augmente et tout le reste, a dit M. Munoz. Mais ça ne me surprend pas. En ce moment, la police sert à remplir les coffres de l’État au lieu de travailler pour le ministère de la Justice.»

Qu’est-ce qui justifie un montant aussi faramineux? La Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ) a indiqué qu’il faut diminuer les accidents. Ce prétexte ne convainc pas l’ex-ministre de la Justice, Marc Bellemare, qui voulait abolir les dispositions du «No fault» de la SAAQ.

Avec ces dispositions, un conducteur en état d’ébriété fautif dans un accident peut réclamer un dédommagement au même titre que la victime. Le conducteur fautif est aussi protégé contre toute poursuite criminelle.

«Les montants sont purement arbitraires», a dit l’avocat qui y voit la seule façon de responsabiliser l’automobiliste qui est protégé par les dispositions du «No fault».

«Comme on a évacué toute notion de responsabilité civile sur la route, on essaie d’obtenir un effet dissuasif par le biais des amendes, a expliqué Marc Bellemare. Le gouvernement est bien servi, car il collecte les amendes en quantité industrielle, et lui-même est protégé en n’ayant pas à payer les victimes lorsqu’un morceau de viaduc leur tombe sur la tête.»

La SAAQ persiste et signe

L’ensemble des infractions au Code de la sécurité routière rapporte chaque année 54 millions $ à l’État.

Les montants des amandes ne peuvent pas diminuer, selon Lyne Vézina, directrice des études et stratégie en sécurité à la SAAQ.

«Dire oui, ce serait dire qu’on s’est trompé et qu’une sanction n’est pas aussi grave qu’on avait pensé», a dit Mme Vézina.

http://fr.canoe.ca