L’incroyable trésor de la pie du château de Versailles


Faut croire que la pie n’a pas confiance aux banques, probablement avec raison, alors il a décidé de faire son bas de laine, plutôt son nid de laine

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L’incroyable trésor de la pie du château de Versailles

 1131 pièces de centimes d’euros ont été découvertes par un bûcheron dans une branche.1131 pièces de centimes d’euros ont été découvertes par un bûcheron dans une branche. LP/L.M.

Par Laurent Mauron avec Julie Vitaline

On fait des découvertes étonnantes au château de Louis XIV, comme ces 1131 pièces de monnaie, sans doute accumulées par une pie… retrouvées il y a peu en élaguant une branche.

Oncle Picsou serait-il satisfait ? Peut-être. C’est en tout cas au château de Versailles que le « canard le plus riche du monde » de Walt Disney pourrait arrondir son imposante fortune avec un nouveau tas de pièces. L’aventure survenue à un bûcheron du château de Versailles, voici une huitaine de jours, fait croire à cette fable.

Ce professionnel est chargé d’élaguer une branche gênante d’un arbre du côté de l’allée de Fontenay, à deux pas de l’Étoile Royale. Soudain, il voit tomber quelques pièces de monnaie. Pas de quoi se payer un voyage au bout du monde car ce ne sont quelques centimes d’euros. Mais, surpris, il prévient un gardien.

« Elles provenaient sans doute d’un nid de pie mais l’oiseau n’a pas laissé de message pour dire combien de voyages il avait fait pour déposer autant de pièces sur cette branche. Moi, j’en ai compté exactement 1 131 », s’amuse Frédéric, ce surveillant du domaine qui, en revanche, n’a pas calculé à combien s’élevait le montant du pactole.

Penchants cleptomanes

L’anecdote n’arrangera pas la réputation des pies, célèbres pour leurs penchants cleptomanes. Selon Kim Dallet, de la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO),

« il est très possible » qu’elles soient effectivement à l’origine de cet amoncellement de monnaie. « Sans qu’on sache pourquoi, la pie bavarde adore rapporter des objets à son nid, confirme-t-elle. Ce n’est pas rare car elle est très curieuse. »

Dans le parc du château de Versailles fréquenté par des millions de touristes chaque année, les fontaines regorgent de pièces rouges lancées par les visiteurs dans l’espoir de voir un vœu s’accomplir : un butin de choix pour les pies du site historique… Cependant, rappelle Kim Dallet, une étude anglaise a prouvé que les pies ne sont pas particulièrement attirées par les objets brillants , contrairement à un mythe persistant.

Ainsi, bien qu’elles comptent parmi « les plus intelligents des oiseaux », elles ignorent tout, à ne pas en douter, de la valeur de leur magot !

Les taupes aussi

Cette histoire de « trésor » à Versailles en réveille d’autres. Comme celle que raconte dans son bureau Alain Baraton , le jardinier en chef du domaine, en exhibant une pièce de 5 francs datant de 1854 avec un portrait de Louis-Philippe.

« C’est notre taupier qui l’a trouvé, il y a quelques mois, dans un trou où il pensait piéger l’animal. La taupe n’y était pas mais la pièce, oui », conte le médiatique jardinier.

Alain Baraton se souvient d’une vieille anecdote qu’on lui a maintes fois racontée.

 « Dans les années 1970, les stations-service faisaient gagner des pièces quand on faisait le plein. Un petit malin est venu dans les jardins pour les cacher dans les taupières. Et puis, le gars se promenait à côté, s’arrêtait pour en récupérer une dans chaque trou et criait : j’ai trouvé une pièce précieuse, regardez ! Tout le monde se précipitait évidemment. Et lui vendait aussitôt cette pacotille aux curieux contre… du vrai argent », rigole-t-il.

Le 14 juin, une autre histoire aurait pu mal tourner. Un enfant et son grand-père ont décidé de repêcher des objets précieux, à condition d’en trouver, dans le Grand Canal. Le duo utilise un aimant attaché au bout d’une corde. Celui-ci est jeté à l’eau. Cette pêche un peu spéciale donne rapidement un résultat avec la remontée d’une… grenade. Voyant la munition, nos infortunés pêcheurs prennent peur. Ils alertent les militaires de Sentinelle qui font immédiatement appel aux démineurs. Les investigations de ces derniers montrent qu’il s’agit d’une grenade Mills de fabrication britannique et datant de la Seconde Guerre mondiale. Encore active, elle est détruite dans la foulée.

Alain Baraton en profite pour rappeler quelques règles de conduite dans un lieu comme le château.

« Il est strictement interdit de fouiller dans un domaine national. Et puis, la notion de trésor est très relative. Si vous utilisez un détecteur à métaux et que vous découvrez quelque chose, ce n’est pas considéré comme un trésor car la découverte n’est pas fortuite mais intentionnelle. Le trésor suppose la surprise », assure le patron des jardins.

Une notion dont se moquent bien les pies.

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Le Saviez-Vous ►Les 10 cas médicaux les plus surprenants en 2016


En 2016, il y a eu des cas vraiment bizarres côté médicale. Un piment fort perce un œsophage, un AVC causé par le venin d’une guêpe, et bien d’autres tout aussi insolites les un des autres
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Les 10 cas médicaux les plus surprenants en 2016

 

Marie-Céline Jacquier, Futura-Sciences

Publié le 28/12/2016

Du piment qui troue un œsophage à une femme devenue cleptomane après une chirurgie esthétique, voici dix cas médicaux révélés en 2016. Ces patients pas comme les autres amènent de nouvelles interrogations sur le fonctionnement de l’organisme.

Quel risque y a-t-il à inhaler un dépoussiérant pour ordinateur ? Les smartphones rendent-ils aveugles ? Pour le savoir, lisez ces cas médicaux étranges dont la presse scientifique s’est fait l’écho en 2016.

Un piment troue un œsophage

Sur l’échelle de Scoville qui sert à mesure la force d’un piment, la sauce Tabasco fait un score de l’ordre de 7.000, tandis que celui du piment Bhut Jolokia, l’un des plus puissants au monde, s’élève à un million. Un homme de 47 ans vivant en Californie en a fait la dure expérience en mangeant un hamburger avec de la sauce contenant ce piment, dans le cadre d’un « concours alimentaire » (eating contest). Son cas a été décrit dans Journal of Emergency Medicine.

Après avoir mangé le piment Bhut Jolokia, l’homme s’est mis à vomir violemment, au point de perforer son œsophage, ce qui peut être mortel sans traitement. Il a été hospitalisé, intubé, opéré et 23 jours plus tard, est rentré chez lui avec une sonde gastrique.

Un syndrome de Raiponce

Un syndrome de Raiponce, du nom de la princesse aux immenses cheveux, a été décrit dans BMJ Case Reports chez une femme de 38 ans. La maladie est causée par un désordre psychiatrique, la trichophagie, où l’individu avale de manière compulsive ses cheveux. Dans ce cas particulier, les médecins ont retiré deux boules de cheveux lors d’une opération chirurgicale : l’une, située dans son estomac, mesurait une dizaine de centimètres, tandis que l’autre, plus petite, se trouvait dans l’intestin.

Ne sniffez pas les dépoussiérants pour ordinateur

Un article paru dans Journal of Bone and Mineral Research décrit le cas d’un homme de 28 ans qui a développé une maladie rare des os, la fluorose osseuse. Cette maladie est plutôt présente dans des pays où les niveaux d’ions fluorure sont trop élevés dans l’eau de boisson, ce qui provoque une densité élevée des os et des déformations. Les médecins se sont aperçus que l’homme avait comme habitude d’inhaler des produits dépoussiérants pour ordinateurs. Ces sprays contiennent du difluoroéthane qui, dans l’organisme, libère du fluorure.

Une guêpe provoque un AVC

Une heure après avoir été piqué par une guêpe, un homme de 44 ans a montré des signes évoquant un AVC (difficultés à parler, paralysie d’un côté du corps), d’après Journal of Emergency Medicine. Grâce aux soins qu’il a reçu, le patient s’est rétabli par la suite, mais la cause exacte de son AVC reste obscure. Une hypothèse est que des composés du venin de la guêpe conduisent à la formation d’un caillot dans la circulation sanguine, d’où l’AVC. Des molécules du venin pourraient aussi provoquer une constriction des vaisseaux sanguins. De plus, dans le cas d’une allergie, la pression sanguine du patient peut s’effondrer, d’où une mauvaise irrigation de la tête.

Une piqûre de guêpe a provoqué un AVC. La raison n’est pas claire. © xuuxuu, Pixabay

Une piqûre de guêpe a provoqué un AVC. La raison n’est pas claire. © xuuxuu, Pixabay

Une morsure de serpent fait perdre l’odorat

Après avoir été mordu par un serpent venimeux (serpent de la Mulga), un Australien de 30 ans a perdu le sens de l’odorat. Suite à sa morsure, il s’est rendu à l’hôpital mais n’a pas eu d’antivenin car les médecins ont estimé que ses symptômes n’étaient pas suffisamment graves. Plusieurs jours plus tard, son odorat s’est détérioré et il a progressivement perdu ce sens, d’après Journal of Clinical Neuroscience.

Le smartphone qui rend temporairement aveugle

Deux femmes britanniques, sans lien apparent, ont expliqué à leur médecin qu’elles avaient des problèmes pour voir d’un œil quand elles étaient au lit. Ces problèmes avaient lieu après avoir regardé leur smartphone, couchées sur le côté. Leur cas est décrit dans New England Journal of Medicine. D’après les médecins, le problème viendrait du fait que les femmes ne regardaient leur smartphone que d’un œil, lorsqu’elles étaient couchées, l’autre étant caché. Dans cette situation, l’œil rivé sur le smartphone s’adapte à la lumière, tandis que l’autre s’adapte à l’obscurité. Lorsque le smartphone s’éteint, l’œil qui était adapté à la lumière devient aveugle le temps qu’il s’adapte à l’obscurité.

Un don de sang bon pour la santé du donneur

Donner son sang peut sauver des vies. Mais un donneur de sang de 83 ans a découvert qu’il en avait tiré des bénéfices pour sa santé. Cet acte de générosité lui a épargné pendant des années les symptômes d’une maladie héréditaire, l’hémochromatose, qui conduit l’organisme à absorber trop de fer. Or un excès de fer est nocif pour le foie. Pour traiter la maladie, il faut retirer le fer de l’organisme, en enlevant du sang, ce que l’homme a fait régulièrement en ignorant sa maladie.

Le portable reste dans l’estomac

Un prisonnier irlandais a avalé son téléphone et les médecins ont eu bien du mal à le lui retirer. Le téléphone était resté dans l’estomac, sans emprunter les voies digestives naturelles. Comme décrit dans International Journal of Surgery Case Reports, les médecins ont essayé de le faire ressortir en passant par l’œsophage, mais en vain. Finalement, il a été retiré par chirurgie.

Un hoquet mystérieux

Un homme de 35 ans s’est présenté deux fois à l’hôpital avec un hoquet récalcitrant, comme décrit dans BMJ Case Reports. Les médecins lui ont donné un traitement, mais le hoquet revenait toujours. La troisième fois, les médecins ont trouvé qu’il avait une tumeur à l’arrière du cou qui exerçait une pression sur le nerf phrénique. Ce nerf transmet des signaux du cerveau vers le diaphragme, le muscle situé sous les poumons et qui contrôle la respiration. La compression du nerf envoyait des signaux perturbés au diaphragme, d’où le hoquet. La tumeur a été retirée.

Cleptomane après une chirurgie esthétique

Plusieurs jours après son opération de chirurgie esthétique, une Brésilienne de 40 ans a ressenti des pulsions la poussant à voler. D’après l’article paru dans BMJ Case Reports, l’explication serait liée à des problèmes  d’irrigation dans le cerveau qui auraient provoqué la cleptomanie. Ensuite, ces symptômes ont disparu.

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L’étrange histoire de Mufasa, un chat cleptomane volant les peluches des enfants


Normalement, un chat rapporte un cadeau à ses maitres des résultats de sa chasse, une souris, un oiseau … Mais, ce chat semble avoir trouvé le moyen de gâter un peu plus ses maîtres en les couvrant de peluche
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L’étrange histoire de Mufasa, un chat cleptomane volant les peluches des enfants

 

Par Charlotte Grenier Crédits photo : Help, my cat is a kleptomaniac – Facebook

Du haut de ses 11 mois, Mufasa est un véritable chat-pardeur ! Il ne faut pas se fier à son air tranquille et paresseux, car ce félin vivant à Ipswich en Angleterre mène une double vie pour le moins surprenante. Une fois la nuit tombée, l’innocent petit matou se transforme en félin cambrioleur !

Ses maîtres sont bien sûr les premiers étonnés de retrouver le butin de leur cher animal de compagnie. Ils mirent un certain temps à comprendre que c’était Mufasa qui apportait des objets jusqu’à leur table de cuisine. Et pas n’importe lesquels : les vols de Mufasa ne visent que les jouets pour enfants !

Le roi de l’évasion

Mufasa a l’air bien sage la journée. Il ressemble à n’importe quel autre chat de compagnie, mais comme le dit le dicton, il faut se méfier de l’eau qui dort ! Depuis quelques semaines, ses propriétaires M. et Mme Skinner ont retrouvé sous la table de leur cuisine des peluches pour bébé qui ne leur appartenait pas. Et tout porte à croire que c’est Mufasa le coupable !

« Il y a trois semaines il a ramené un singe en peluche et il l’a laissé juste en dessous de la table », témoigne Sharna Skinner, âgée de 33 ans. « J’ai pensé que mon mari l’avait laissé là parce que ma fille adore les singes, mais il s’est avéré que ça n’était pas lui ».

Petit à petit, de plus en plus de peluches sont apparues au fil des jours, jusqu’à ce que ses maîtres découvrent que leur félin de compagnie se glissait hors de la maison par une fenêtre à travers laquelle il semblait pourtant impossible qu’il puisse passer.

Qui aurait cru que l’adorable Mufasa deviendrait un terrible voleur ?

Un chat cleptomane ?

Après avoir pris conscience des méfaits de leur cher matou, M. et Mme Skinner ont dû prendre les choses en main pour retourner les objets volés à leurs propriétaires, qui se trouvaient probablement dans le quartier. Malgré l’embarras, car devoir expliquer au voisinage que leur chat est cleptomane est aussi inhabituel que gênant, le couple est parti à la recherche des propriétaires des peluches, sans succès.

« Nous pensons qu’ils viennent probablement du même endroit », a expliqué Mme Skinner.

En parallèle, le couple a créé une page Facebook intitulée « Help – my cat is a kleptomaniac »au secours – mon chat est cleptomane »), pour exposer leur histoire au grand jour et tenter de retrouver le propriétaire des jouets.

« L’un des jouets était si gros qu’il a dû le traîner jusqu’à la maison », raconte Mme Skinner avec une pointe d’amusement.

Une chose est sûre, cette fenêtre par laquelle le chat réussissait à s’enfuir sera désormais soigneusement fermée pour éviter toute récidive !

http://wamiz.com