Les voitures autonomes vont conduire à plus d’embouteillages


Les voitures autonomes ne seraient peut-être pas la solution contre les embouteillages. Les gens vont vouloir circuler en voiture d’avantage au lieu de prendre le transport en commun ou faire du covoiturage
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Les voitures autonomes vont conduire à plus d’embouteillages


La voiture autonome pourrait aggraver les bouchons en raison de l’égoïsme des utilisateurs qui ne veulent pas partager leurs trajets. © Mark Stay, Adobe Stock

La voiture autonome pourrait aggraver les bouchons en raison de l’égoïsme des utilisateurs qui ne veulent pas partager leurs trajets. © Mark Stay, Adobe Stock


Céline Deluzarche
Journaliste

La voiture autonome, censée être partagée entre les utilisateurs, devrait logiquement faire diminuer la quantité de véhicules sur les routes, d’après ses promoteurs. Plus intelligente, elle devrait aussi fluidifier le trafic et réduire les embouteillages.

Selon une étude de 2017, il suffirait de 5 % de voitures autonomes sur les routes pour éviter la formation de bouchons.

Ce scénario rose est cependant battu en brèche par une nouvelle étude de l’université d’Adélaïde (Australie) parue dans Urban Policy and Research. Les chercheurs ont interrogé plus de 500 personnes sur leur comportement vis-à-vis de leur voiture et établi une modélisation de ces comportements sur le trafic. Résultat : la plupart des futurs usagers de la voiture autonome se détourneront des transports en commun, ce qui va accroître le trafic.

Deuxièmement, les passagers préfèrent circuler bien tranquilles et seuls dans leur véhicule plutôt que de partager le trajet avec un inconnu.

« Au final, cela pourrait augmenter le flux de véhicules en période de pointe et aggraver les embouteillages au cours des 30 prochaines années », mettent en garde les auteurs.

En février, des chercheurs de l’université de Californie avaient déjà prédit ce genre d’effet pervers. Ils avaient montré que les propriétaires de voitures autonomes préfèrent les laisser circuler à vide dans les rues plutôt que de payer des frais de parking. Les meilleurs progrès technologiques auront du mal à venir à bout de l’égoïsme des humains.

https://www.futura-sciences.com/

Une femelle éléphant protectrice bloque la route pour que sa famille traverse en sécurité.


Une femelle éléphant prend possession de la route en Inde, aucune automobile ne pouvaient circuler. Quelques minutes plus tard, on comprend que c’est pour faire traverser sa petite famille en toute sécurité. Cela montre que l’expérience des éléphants y ait pour quelque chose
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Une femelle éléphant protectrice bloque la route pour que sa famille traverse en sécurité.

Le bruit du trafic pourrait réduire l’espérance de vie des moineaux


Notre mode de vie a des conséquences sur notre santé, mais aussi sur les animaux. La pollution sonore causée par l’homme a des répercussions sur la vie des moineaux
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Le bruit du trafic pourrait réduire l’espérance de vie des moineaux

 

L'effet du bruit sur la longueur des télomères... (Photo AFP)

L’effet du bruit sur la longueur des télomères s’ajoute à d’autres effets néfastes, déjà connus, de la pollution sonore sur la faune sauvage.

PHOTO AFP

Le bruit pourrait diminuer l’espérance de vie des moineaux, selon une étude publiée mercredi dans la revue Biology Letters de la Royal Society britannique.

En exposant des nichoirs aux bruits de la circulation pendant la période de reproduction, des chercheurs du centre d’Études biologiques de Chize (CNRS) ont constaté que les poussins conçus et élevés dans cet environnement bruyant avaient des télomères plus courts que ceux non exposés.

Or, ces télomères, sorte de capuchon situé à l’extrémité des chromosomes pour les protéger, donnent une indication sur le vieillissement cellulaire et de nombreuses études ont déjà montré une relation entre leur longueur et la longévité. Les personnes dont les télomères sont plus grands vivent plus longtemps.

«Nous n’avons suivi les poussins que jusqu’à leur envol. Il serait intéressant de les suivre plus longtemps pour définir au bout de combien temps cette réduction des télomères a un impact sur la vie des oiseaux, pour savoir si, dès la première année, ils sont moins performants (sachant qu’un moineau vit en moyenne 3 ou 4 ans)», précise Alizée Meillère, coauteur de l’étude.

«Le vieillissement cellulaire a moins d’impact sur les animaux sauvages que sur les humains car d’autres facteurs, comme la sélection naturelle, les prédateurs ou le manque de nourriture, influent également sur leur espérance de vie», note toutefois la chercheuse.

L’effet du bruit sur la longueur des télomères s’ajoute à d’autres effets néfastes, déjà connus, de la pollution sonore sur la faune sauvage.

«Le bruit va masquer tout ce qui est communication acoustique, pourtant très importante, notamment chez les oiseaux», explique Alizée Meillère. «Dans le bruit, ils sont incapables de trouver un partenaire de bonne qualité, ils ne peuvent pas entendre leurs poussins et les nourrir quand il faut».

Soit l’animal part vivre ailleurs, soit sa reproduction en pâtit.

http://www.lapresse.ca/

Les fourmis, meilleures pour gérer la circulation que les êtres humains


Les fourmis sont de petites bêtes très organisées et tout autant quand ils circulent malgré les obstacles, accidents. L’embouteillage, eux, ils ne la connaissent pas ! Dommage qu’on ne peut pas reproduire la même chose sur nos routes
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Les fourmis, meilleures pour gérer la circulation que les êtres humains

 

<a href="https://www.flickr.com/photos/walterpro/13367961784/in/photolist-mnhiiJ-onfjMd-5Xw8TG-qXED1B-btV9oi-btV9mc-qBVDro-qEYxvF-btV9pc-qEVDdv-qENrcj-9n9yfs-qRTFhM-8Fauep-qaCRa1-dHYs1Y-aSJmaz-pu4pHQ-5B4nRj-8z278-o51UhS-o6KVaM-6FsZ6r-bFd2nx-6akbwv-5UnwNX-ajbH8D-o6WkW3-nuzKHk-cxrnXN-6uN9RN-auUdaJ-7gCkCL-9y5KPk-98bH8Z-7Z5VBp-9wTBuL-5xGB8Q-5arWEs-9y8FtE-4U8KCX-3oPVmG-gtETXK-gtEszQ-9y8ErJ-eMvajy-eZo5Sm-mcmVp-NKfHp-7Ptknio" target="_blank">Fourmi géante au milieu de Main Street à Safety Harbor, Floride</a> | Walter via Flickr CC <a href="https://creativecommons.org/licenses/by/2.0/" target="_blank">License by</a>

Fourmi géante au milieu de Main Street à Safety Harbor, Floride | Walter via Flickr CC License by

Repéré par Daphnée Leportois

Les routes entretenues et empruntées par les colonies de fourmis sont un modèle de circulation: le trafic y est toujours fluide.

Pour éviter les bouchons sur les routes, les ingénieurs de la circulation devraient s’inspirer des fourmis. Et plus particulièrement de Formica pratensis, espèce qui ne connaît pas les ralentissements, et ce, quelle que soit la densité du trafic. Mieux: plus ces fourmis sont nombreuses sur les voies, plus elles se déplacent vite. C’est ce que révèle une étude publiée dans la revue allemande The Science of Nature et signalée par le Washington Post.

Ces fourmis évitent les embouteillages en ajustant leur trajectoire. Un objet sur trouve sur leur trajet? Il suffit à la fourmi qui tombe dessus de le ramasser et de le déplacer s’il est suffisamment petit afin de ne pas gêner le flux de circulation. S’il leur arrive d’entrer en collision, ces accidents de la route ne ralentissent pas les colonies. Au contraire: les insectes les mettent à profit en échangeant des informations sur le chemin à suivre et la nourriture qui se trouve au bout. À chaque espèce son constat et son Autoroute Info.

Ajout de voie

 

Le trafic devient dense sur les autoroutes à trois voies qu’elles ont créées? Elles se déploient alors de la voie centrale aux voies adjacentes –on apprend en effet que les fourmis doublent par la droite, à la Britannique.

Les scientifiques ont tenté de créer des engorgements, en ajoutant de la nourriture dans les zones d’alimentation et donc des fourmis sur les sentiers, rien n’y a fait… Parce que les laborieuses marcheuses avaient plus d’un tour dans leur sac: en cas d’affluence, elles quittaient la route et marchaient sur l’herbe des bas-côtés.

«C’est comme si nous étions capables d’ajouter des voies lorsque le trafic s’intensifie. Ce qui serait sympa!» souligne Christiane Hönicke, un des co-auteurs de l’étude.

Sympa pour les automobilistes, oui, mais pas forcément du goût des piétons en ville. 

http://www.slate.fr/

Les oiseaux s’adaptent aux limitations de vitesse


Il semble que respecter les limites de vitesses n’est pas juste pour éviter une contravention, mais aussi évité une collision avec les oiseaux. Les oiseaux se fient a la limite de vitesse pour s’envoler à temps
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Les oiseaux s’adaptent aux limitations de vitesse

 

Les chercheurs ont conclu que «les oiseaux ne... (Photo Bob Tymczyszyn, PC)

Les chercheurs ont conclu que «les oiseaux ne réagissaient pas à la vitesse de la voiture, mais à la vitesse moyenne autorisée sur la route», a indiqué un chercheur à l’AFP.

PHOTO BOB TYMCZYSZYN, PC

Agence France-Presse
OTTAWA

Les oiseaux adaptent leur envol aux bords des routes plus en fonction des limitations de vitesse qu’à la vitesse réelle du véhicule à l’approche, selon une étude publiée mercredi.

Comme face à tout risque prédateur, les oiseaux ont donc pris la mesure, dans leur environnement, de la vitesse généralement respectée par les véhicules, selon deux chercheurs qui ont publié leurs travaux dans les lettres de la biologie de la revue britannique Royal Society.

Un tel comportement plaide pour l’application stricte des limitations de vitesse afin de préserver les espèces d’oiseaux menacées, plus particulièrement dans les zones habitées, a estimé Pierre Legagneux, un chercheur spécialisé dans le comportement écologiste à l’Université du Québec à Rimouski.

Avec son confrère Simon Ducatez de l’Université McGill à Montréal, Pierre Legagneux a sillonné au volant de sa petite voiture blanche les routes de campagne, à travers les bois et les villages, dans l’ouest de la France pendant un an.

Les deux chercheurs ont observé le comportement de 21 espèces d’oiseaux dans des zones de vitesse de 20, 50, 90 et 110 km/heure. Leur calcul commence au moment où l’oiseau s’envole pour éviter le véhicule à l’approche, jusqu’au moment où le véhicule atteint la dernière position du volatile au sol.

Les chercheurs ont conclu que «les oiseaux ne réagissaient pas à la vitesse de la voiture, mais à la vitesse moyenne autorisée sur la route», a indiqué Pierre Legagneux à l’AFP.

Les oiseaux «associent les intersections avec des vitesses limitées comme un moyen d’abaisser le risque de collision» et donc de mise en danger, écrivent les chercheurs.

«Il existe des espèces en danger et vulnérables aux collisions» et le respect des limitations de vitesse permettrait d’abaisser la mortalité des oiseaux.

«Quand on dépasse la limite de vitesse, cela devient plus dangereux pour les oiseaux qui n’adaptent pas leurs réponses aux dangers qui arrivent», a-t-il ajouté.

http://www.lapresse.ca

Un policier sauve la vie d’un chien, et émeut le web


Voilà, un côté très positif et de reconnaissance envers un policier qui a pris la peine de s’arrêter pour aider un petit chien Chihuahua(qui ont la réputation d’être assez craintif) qui semblait perdu sous la pluie, Grâce a ce geste, ce chien a pu retrouver sa famille
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Un policier sauve la vie d’un chien, et émeut le web

 

Depuis plusieurs jours, cette photo fait le tour du web. Elle montre un policier américain stopper la circulation sur une route du Texas, afin de sauver un petit chien.C’est un automobiliste, ému par cette scène, qui a pris la photo et l’a publiée sur Internet.

Pris de pitié pour le petit chien perdu

Alors qu’il patrouillait, lundi dernier, l’agent Kyle Jones a aperçu un Chihuahua qui marchait à côté des voitures. Il pleuvait fort, et l’homme, pris de pitié pour ce petit animal effrayé, a décidé de bloquer la circulation avec sa voiture pour lui venir en aide.

« Quand je l’ai vu et que je me suis rendu compte de sa taille, j’ai immédiatement allumé mes feux et stoppé la circulation » a-t-il raconté.

« Vous savez comment sont les Chihuahuas. Vous ne savez pas vraiment comment ils vont réagir. Mais, lui, il m’a lancé un regard qui voulait dire ‘je suis content que tu sois venu me chercher’. Il m’a laissé le prendre et je l’ai mis sur la banquette arrière de ma voiture de patrouille ».

Puis l’agent de police a conduit le chien dans un refuge pour animaux perdus et abandonnés.

« Aucune mission n’est insignifiante pour l’officier Jones » affirme l’un de ses collègues.  « Cette histoire n’est rien, mais elle est très importante pour la famille » souligne-t-il.

Pendant ce temps, les maîtres de Cujo, Don et Diwanna Zapalac, recherchaient activement leur chien fugueur avec l’aide de leurs voisins, très inquiets à l’idée de savoir leur petit compagnon seul sous la pluie.

Une éternelle reconnaissance

Mais grâce à Kyle Jones, le petit chien, baptisé Cujo, a bien vite retrouvé sa famille, et la chaleur de son foyer.

Don et Diwanna, eux, sont encore très émus par la générosité de l’agent de police, sans qui leur chien aurait pu connaître un sort bien tragique.

« Après un bon bain et ses médicaments contre l’arthrite, il s’est reposé toute la journée, en sécurité, et bien au chaud à la maison » racontent-ils dans un email qu’ils ont envoyé à la police pour remercier leur bienfaiteur.

« Il n’y pas de mots pour dire combien nous sommes reconnaissants envers cet officier si généreux et bienveillant. C’est merveilleux de savoir que des gens prennent autant soin de nous et de nos animaux » se réjouissent les maîtres de Cujo.

http://wamiz.com

Les criquets montent le son pour couvrir le bruit de la circulation


Notre mode de vie a changer beaucoup de chose et ce même chez les oiseaux, animaux, insectes. Ceux qui côtoient nos villes, veulent se reproduire et souvent font appel a leur voix pour conquérir sa belle … mais avec tout ce bruit … ils font comme nous .. ils augmentent le volume
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Les criquets montent le son pour couvrir le bruit de la circulation

 

Les criquets montent le son pour couvrir le bruit de la circulation

Photo: Archives/AFP

Célèbres pour leur «chant», les criquets ajustent le volume de leur mélodie pour se faire entendre lorsqu’ils sont confrontés au vacarme de la circulation, selon une étude publiée mercredi dans la revue de la Société britannique d’écologie, Functional Ecology.

Si de précédentes études avaient déjà repéré l’impact d’un environnement bruyant dans les sons émis par des oiseaux, des baleines ou encore des grenouilles, c’est la première fois que des chercheurs montrent que le bruit causé par l’homme affecte des populations d’insectes, souligne la Société britannique d’écologie dans un communiqué.

Une équipe de biologistes de l’Université de Bielefeld (Allemagne), conduite par Ulrike Lampe, a capturé 188 spécimens mâles de «criquets mélodieux» (Chorthippus biguttulus), une espèce de criquet au chant métallique caractéristique. La moitié ont été attrapés dans des endroits calmes, et l’autre moitié près de routes très fréquentées.

Le «chant» des criquets mélodieux, ou stridulation, est en fait le son produit par le frottement de leurs pattes postérieures sur leurs ailes antérieures. Sa signification est avant tout sexuelle, les mâles attirant ainsi les femelles.

Les chercheurs ont étudié en laboratoire les différences entre les chants des deux groupes d’insectes, encouragés à chanter par la présence d’une femelle. L’analyse de près de 1.000 enregistrements de chants nuptiaux a révélé que les criquets vivant au bord des routes bruyantes produisaient des sons différents de leurs congénères habitués au calme.

«Nous avons constaté que dans les habitats bruyants, les criquets augmentaient le volume de la partie basse fréquence de leur chant, ce qui est logique puisque le bruit de la circulation peut masquer les signaux dans cette partie du spectre» sonore, a expliqué Ulrike Lampe.

Selon les chercheurs, ces résultats sont importants parce que le bruit de la circulation pourrait bouleverser le système de reproduction des criquets.

«Il pourrait empêcher les femelles d’entendre correctement les chants nuptiaux des mâles, les empêcher de reconnaître les mâles de leur espèce, ou encore nuire à leur capacité d’évaluer l’attractivité du mâle d’après son chant», a indiqué la biologiste.

Le criquet mélodieux est une espèce commune en Europe centrale. D’environ 1,5 à 2 cm de long, il est de couleur très variable, du vert et brun au rouge et violet.

http://fr.canoe.ca/