Le Saviez-Vous ► Godzilla, le monstre fictif qui représente nos craintes bien réelles


Avec le nouveau film de Godzilla, des chercheurs se sont intéressés au personnage fictif par son évolution depuis sa création en 1954. Cette année-là, le Japon a voulu relier ce monstre de la crainte de l’arme nucléaire. À cette époque, il mesurait 50 mètre et celui de 2019 mesure maintenant 120 mètre. Au cours des années les craintes on évoluer aussi et Godzilla semble représenter les peurs qui étrangement semblent aussi aller dans le même sens des dépenses militaires pas juste pour la guerre, la sécurité alimentaire, le manque d’eau et provoque l’instabilité mondiale. Enfin, bien des films de catastrophes représentent souvent des craintes, comme les changements climatiques, les séismes, volcan, contagion etc ..
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Godzilla, le monstre fictif qui représente nos craintes bien réelles


On voit le monstre « Gojira » en train de dévorer un train, dans une ville.

Image tirée du premier film, « Gojira », de 1954. Photo: Toho Company Ltd

Renaud Manuguerra-Gagné

Au cours de ses 65 ans de règne sur nos écrans, Godzilla, roi des monstres cinématographiques, a plus que doublé de taille. Cette croissance exceptionnelle s’explique par de meilleurs effets spéciaux et une industrie qui en demande toujours plus; mais pour certains chercheurs, un autre élément influerait sur la taille du monstre : notre angoisse collective!

Godzilla est l’un des monstres les plus connus du cinéma, ayant paru dans 35 films depuis 1954, ainsi que dans plusieurs bandes dessinées, mangas et séries télévisées.

L’apparence du monstre a subi bien des transformations au cours de ses décennies d’existence, mais peu importe son format, il est toujours resté synonyme de destruction à grande échelle.

Le personnage est aussi parvenu à maintenir une présence quasi constante dans la culture populaire, tandis que bien d’autres monstres du cinéma des années 50 ont sombré dans l’oubli.

Pour deux chercheurs du Dartmouth College, une université américaine, la fascination qu’exerce encore aujourd’hui ce personnage n’est pas uniquement due à notre amour des films-catastrophes ou à la qualité – variable – des histoires qui y sont racontées.

Ce qui a commencé par une discussion amusante à propos du nouveau film Godzilla : roi des monstres a rapidement évolué en une analyse sérieuse, parue il y a quelques jours dans la revue Science(Nouvelle fenêtre).

Pour ces chercheurs, si Godzilla maintient l’attention du public, c’est parce que sa forme et surtout sa taille évoluent en réponse à l’angoisse collective ressentie par l’humanité au moment de la parution d’un de ces films.

Frise dessinée qui montre l'évolution de la taille de Godzilla.L’évolution de la taille de Godzilla au fil des ans. Photo : N. CARY/SCIENCE

Un monstre créé par un drame réel

Dès sa conception en 1954, Godzilla se voulait une métaphore de la crainte de l’arme nucléaire. Sa première apparition était une réponse directe à un grave accident qui a secoué la population japonaise en 1954.

Le monde était alors en pleine guerre froide : les États-Unis et l’Union soviétique étaient dans une course pour concevoir et tester de nouvelles armes nucléaires. Pour les Américains, l’un des plus importants lieux de test était l’atoll de Bikini, un archipel au milieu de l’océan Pacifique.

Le 1er mars 1954, les Américains y ont fait exploser leur plus puissante arme atomique, une bombe à hydrogène nommée « Castle Bravo ». Selon leurs calculs, l’explosion devait avoir une puissance équivalente à 6 mégatonnes de TNT, et une région de 150 000 kilomètres carrés autour de l’emplacement de test avait été interdite d’accès.

Or, la bombe s’est avérée plus puissante que prévu, explosant avec une force de 15 mégatonnes de TNT, 6000 fois plus puissante que les bombes qui ont frappé Hiroshima ou Nagasaki en 1945.

Les retombées de l’explosion ont largement dépassé la zone d’interdiction et ont exposé à de très fortes doses de radiations un bateau de pêcheurs japonais qui passait à proximité.

De retour au Japon, ces pêcheurs, qui avaient subi de multiples brûlures, ont tous reçu un diagnostic de syndrome d’irradiation aiguë. L’un des 24 membres de l’équipage en est mort, et les autres ont dû être hospitalisés pendant plusieurs mois.

L’histoire a fait le tour du Japon et rouvert les plaies collectives laissées par les deux bombes atomiques qui avaient frappé le pays neuf ans plus tôt.

Huit mois après l’incident, le film Gojira arrivait sur les écrans au Japon. On y présentait un monstre qui rejoignait la surface après les tests nucléaires américains et qui réduisait en cendres les villes japonaises, à la manière d’une bombe atomique.

Une analyse sérieuse d’un personnage fictif

En 1954, Godzilla faisait environ 50 mètres de haut. Dans le plus récent film, paru en 2019, le monstre fait 120 mètres de haut, soit plus du double de sa première incarnation.

Les chercheurs ont amorcé leur réflexion en évaluant la plausibilité biologique d’une telle croissance. Dans les films, Godzilla a toujours été dépeint comme une espèce inconnue de cératosaure, un dinosaure carnivore bipède de l’ère jurassique.

Une telle appartenance voudrait dire qu’il a peu évolué en presque 155 millions d’années. Puis, à partir de 1954, son corps a subi des transformations accélérées.

En comparant sa croissance à celle d’autres dinosaures de la période jurassique, les chercheurs ont calculé, à la blague, que Godzilla grandissait 30 fois plus rapidement que ne le feraient des espèces animales sauvages. Pour eux, cette croissance était donc due à une forte pression sélective, le résultat d’une menace externe le poussant à s’adapter.

La crainte d’une menace plus grande que nature

On voit Godzilla qui crache du feu vers le ciel.L’affiche du film de 2019 « Godzilla : roi des monstres » Photo : Warner Bros.

Bien que les chercheurs reconnaissent qu’une part des pressions sur ce personnage fictif vient de l’industrie du cinéma elle-même, ils ont voulu aller plus loin en observant les stress vécus par le public au cours de l’évolution du monstre.

Même s’il est difficile d’évaluer l’angoisse collective humaine avec précision, les chercheurs ont pu utiliser un équivalent facilement accessible : les dépenses militaires. Ils expliquent que, de tout temps, les investissements militaires de superpuissances comme les États-Unis reflétaient l’état des tensions politiques et sociales à travers le monde.

Ces investissements ne reflètent pas uniquement les conflits armés, comme les risques de guerre nucléaire ou les menaces du terrorisme. Dès 2003, un premier rapport du Pentagone associe les changements climatiques à un effet déstabilisant capable de modifier la sécurité alimentaire ou les ressources en eau. Depuis, d’autres directives et dépenses ont permis de s’y préparer.

En comparant la taille de Godzilla avec les dépenses militaires américaines, les chercheurs ont constaté une très forte corrélation entre les deux. Le monstre gagne en taille au cours de la période allant de 1954 aux années 1990, suivant le climat politique de la guerre froide. Il perd ensuite de sa masse pendant une brève période d’accalmie, puis reprend sa croissance accélérée avec une hausse de l’instabilité mondiale.

Pendant ce temps, le discours des personnages des films change, passant de la dénonciation de l’arme nucléaire à des réflexions sur les dommages environnementaux causés par l’humain, dans les plus récents films.

Pour les chercheurs, dans tous les cas, ce monstre représente une menace plus grande que nature, qui ne peut être affrontée qu’en mettant de côté nos différends et en travaillant ensemble pour le bien commun.

Cette fable permet à un monstre vieux de 65 ans de maintenir son règne sur nos écrans encore aujourd’hui.

https://ici.radio-canada.ca/

Le Saviez-Vous ► Pourquoi mange-t-on du popcorn au cinéma?


Quand vous allez au cinéma vous acheter du pop-corn ? Cette tradition américaine ne date pas d’hier. Durant les temps difficiles, le cinéma et le maïs soufflé était une activité abordable… Aujourd’hui, c’est tout autre chose, mais bon
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Pourquoi mange-t-on du popcorn au cinéma?


pop corn cinema


Crédits : Pexels/rawpixel.com

par Méline

Que l’on aille voir le dernier blockbuster ou que l’on préfère les productions indépendantes, manger du popcorn devant les films semble être devenu un incontournable des salles obscures. Mais d’où vient donc cette étrange tradition ?

Une tradition américaine

C’est en effet aux États-Unis que nous devons la présence du popcorn dans les salles de cinéma. Pourtant cette tradition n’a pas toujours été une évidence !

Le popcorn se démocratise en 1893, lorsqu’un confiseur de l’Illinois met au point une machine ambulante permettant de faire éclater et de transformer le maïs. La machine est alors présentée à l’Exposition universelle de Chicago, et attire l’attention d’un homme d’affaires qui décide de l’acheter et de la distribuer dans tout le pays. Peu à peu, les chariots à popcorn trouvent leur place près de l’entrée des cirques, fêtes foraines, événements sportifs et – des années plus tard – des cinémas.

Cependant, ces vendeurs ambulants sont dans un premier temps très mal vus par les propriétaires de cinémas, car la friandise est alors perçue comme trop populaire pour les établissements luxueux de l’époque !

Mais l’arrivée des films parlants change les choses : beaucoup plus de personnes vont au cinéma et l’activité se popularise petit à petit. Il faudra cependant attendre la Grande Dépression et la Seconde Guerre mondiale pour que le popcorn trouve enfin définitivement sa place dans les salles obscures

Le popcorn au cœur de l’histoire…

En 1929, la Grande Dépression frappe les États-Unis de plein fouet et répand chômage, faim et misère à travers le pays. En pleine crise économique, les Américains cherchent alors un moyen abordable pour se distraire et oublier leurs conditions de vie difficiles. Ils se tournent donc vers le cinéma, une industrie qui est en plein essor.

Le popcorn vendu à l’entrée des salles – peu coûteux à fabriquer – est un plaisir très abordable que beaucoup peuvent alors se permettre ! Le succès est tel que les propriétaires des salles obscures se laissent peu à peu convaincre, et commencent à proposer aux vendeurs de popcorn une place privilégiée dans le hall d’entrée de leurs bâtiments en échange d’une petite taxe.

Mais c’est avec la Seconde Guerre mondiale que le popcorn atteint son apogée et sécurise une fois pour toutes sa présence dans les salles de cinéma. L’industrie d’Hollywood est alors le premier moyen de divertissement, et la consommation de popcorn augmente de manière considérable. Les cinémas encouragent désormais pleinement cette relation qui leur garantit une fréquentation régulière. Le public est incité à l’achat à travers de nombreuses affiches et spots publicitaires.

Une nouvelle fois, le popcorn est avantagé par sa nature peu coûteuse : sa fabrication est en effet très simple est ne nécessite que quelques ingrédients faciles à trouver malgré le rationnement en vigueur à l’époque.

Et de nos jours ?

Actuellement, le popcorn est un véritable symbole de l’industrie du cinéma, et demeure un incontournable des salles obscures. Aux États-Unis, on estime que la  vente de confiserie et de boisson représenterait presque la moitié du revenu des salles !

Si certain·e·s remettent parfois en cause la légitimité de sa présence au cinéma – car jugé gênant est trop populaire – le popcorn semble tout de même avoir de beaux jours devant lui !

https://lesavaistu.fr

Cette app vous force à regar­der des pubs pendant 20 min pour gagner une place de cinéma


Une application qui utilise le téléphone pour vous surveiller pendant 20 minutes de publicités, si le regard est ailleurs, ou qu’il y a un manque de concentration, la pub arrête. Tout cela pour gagner une place au cinéma. Comme si on est pas assez bombardé de publicité en tout genre. Franchement, non merci !
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Cette app vous force à regar­der des pubs pendant 20 min pour gagner une place de cinéma

 

Crédits : Warner Bros

Impos­sible de regar­der ailleurs, de passer la publi­cité au bout de quelques seconde, ou de s’au­to­ri­ser une petite distrac­tion pendant les 15 minutes de publi­cité

 L’ap­pli­ca­tion PreS­how propose à ses utili­sa­teurs de rempor­ter des places de cinéma, s’ils visionnent 15 à 20 minutes de publi­cité. Le service, qui fait l’objet d’une campagne de finan­ce­ment sur KickS­tar­ter depuis le 21 mars, réclame d’abord de s’iden­ti­fier à l’aide de la recon­nais­sance faciale d’Apple, rapporte le site Indie Wire.

Si l’uti­li­sa­teur se détourne de l’ap­pli­ca­tion alors que les publi­ci­tés sont en train d’être diffu­sées, l’image se met auto­ma­tique­ment sur pause, et une alerte prenant la forme d’un cadre rouge se forme autour de l’écran.

« Pendant que vous regar­dez les annonces, l’ap­pa­reil photo de votre télé­phone surveille votre niveau d’at­ten­tion », confirme Stacy Spikes, le créa­teur de l’ap­pli­ca­tion, et de MoviePass, un service d’abon­ne­ment au cinéma. « Vous vous éloi­gnez, ou une partie de votre visage s’obs­cur­cit ? L’an­nonce s’in­ter­rompt après cinq secondes », explique-t-il.

Sur le site Kick Star­ter, le PDG reven­dique une passion pour le cinéma, qui l’au­rait poussé à créer cette appli­ca­tion.

« De nos jours, tout le monde peut s’as­seoir sur son canapé, appuyer sur un bouton et regar­der un film à la télé­vi­sion, ou sur n’im­porte quel appa­reil. Certes, c’est pratique. Mais c’est loin d’être une expé­rience ciné­ma­to­gra­phique », déplore-t-il.

C’est donc pour démo­cra­ti­ser le cinéma et permettre aux gens de vision­ner des films « sans distrac­tion, avec la meilleure qualité dispo­nible » que Stacy Spikes aurait lancé PreS­how. 

« L’ap­pli­ca­tion rend le fait d’al­ler au cinéma beau­coup plus acces­sible et abor­dable », conclut-il.

Faut-il encore accep­ter d’être surveillé par son propre télé­phone !

Sources : Indie Wire

https://www.ulyces.co/

Un cinéma pour chiens va ouvrir ses portes en Angleterre !


Les chiens, n’aimeraient-ils pas mieux une sortie en plein air avec leur maitre que d’aller s’endormir dans un cinéma.
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Un cinéma pour chiens va ouvrir ses portes en Angleterre !

 

 

chien au cine

Pet Place, une chaîne de magasins de produits pour animaux de compagnie, lance un nouveau projet : un cinéma pour les chiens et leurs maîtres !

Ce sont plus de 100 000 livres sterling d’investies dans ce projet de cinéma canin qui ouvrira ses portes à côté d’un magasin de produits pour animaux de l’enseigne.

Le cinéma proposera des friandises adaptées pour les maîtres et les chiens, comme du chocolat, des gâteaux et du popcorn. Diverses boissons seront aussi proposées à la clientèle du cinéma, comme de la bière ou du Prosecco pour les humains et des boissons à base de fleur de sureau et diverses herbes aromatiques pour les chiens.

Le cinéma pourra accueillir 40 personnes et 50 chiens à la fois, avec des transats pour les maîtres et des tapis pour les toutous. Il faudra payer 10 livres sterling, soit un peu plus de 11 euros pour deux places – une canine, et une humaine.

Tous les films à l’affiche concerneront les animaux, comme les 101 Dalmatiens ou Comme des bêtes.

https://wamiz.com/

Des affiches de cinéma géantes peintes à la main, une tradition de Taïwan


De très belles affiches peint à la main pour annoncer en primeurs les films au cinéma. Alors qu’aujourd’hui, tout ce fait avec la technologie numérique, à Taiwan, c’est une tradition de faire les affiches à la main
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Des affiches de  cinéma géantes peintes à la main, une tradition de Taïwan

 

Taiwan a pour tradition de faire peindre à la main de grandes bâches ou plaques de bois pour annoncer les sorties des films, sur la devanture des cinémas.

Ces images très colorées et géantes rythment la vie culturelle des taïwanais depuis le début du siècle dernier, et la population a beaucoup de tendresse pour ces éléments visuels urbains.

Pourtant la culture numérique est en train de les faire progressivement disparaître. Les peintres possédant les techniques pour réaliser des peintures de cette taille sont maintenant bien peu nombreux. Dans un article très détaillé, le site du ministère des affaires étrangères de Chine raconte la petite histoire de deux de ces artistes aux parcours très différents, parmi les derniers à exercer ce métier.

Après une vie à produire ces affiches (ils ont tous les deux commencé très jeune comme apprentis), ils utilisent chacun des techniques et des supports différents, ce qui rend leur travail très personnel. Et si ils n’ont pas forcément reçu un enseignement classique de la peinture, ils sont depuis récemment en mesure de transmettre leur savoir-faire à des stagiaires pour qu’il perdure, grâce à l’engouement des taïwanais pour sauver cette tradition.

http://www.laboiteverte.fr/

Ce garçon de 6 ans est devenu multi-millionnaire sur YouTube


Depuis l’âge de 3 ans, les parents de cet enfant le filment à chaque fois qu’il reçoit un cadeau. Il fait des critiques sur les jouets et sur le cinéma. En un an, sa chaîne de vidéo a gagné 11 millions de dollars.
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Ce garçon de 6 ans est devenu multi-millionnaire sur YouTube

 

Le Saviez-Vous ► Pourquoi les méchants au cinéma ont souvent des problèmes de peau


Des dermatologues se sont intéressés aux problèmes de peau qu’on souvent les méchants. Est-ce pour dénoncer une forme de stéréotype ou tout simplement que les réalisateurs renforcent le côté sombre de la méchanceté
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Pourquoi les méchants au cinéma ont souvent des problèmes de peau

 

Des dermatologues se sont amusés à comparer les affections de la peau des 10 plus grands méchants et héros du cinéma. Sans grande surprise, les premiers cumulent les problèmes…

Au cinéma, les méchants cumulent les problèmes de peau

Quand la Reine se transforme en sorcière (Blanche-Neige et les Sept Nains,1937), les verrues apparaissent.

© GLADSTONEGANDER / DISNEYWIKIA

Verrues, cicatrices, alopécie (accélération de la chute des cheveux ou des poils)… Les plus grands méchants du cinéma cumulent les problèmes de peau, et non les héros, relèvent trois dermatologues américains dans la revueJAMA Dermatology. Ils ont récupéré la liste des 100 plus grands héros et méchants de l’American Film Institute (voir tableau ci-dessous) et se sont amusés à comparer l’état de la peau des 10 premiers noms. L’on retrouve des méchants célèbres : Hannibal Lecter (Le Silence des agneaux, sorti en 1991) Dark Vador (Star Wars, Episode V : l’Empire contre-attaque, 1980), Mr Potter (La Vie est belle, 1946)

Sur ces dix méchants, six souffrent de troubles dermatologiques. À l’image d’Hannibal Lecter et de Dark Vador, un tiers présente une alopécie importante. 30 % également souffrent d’une hyperpigmentation du contour des yeux (anormalement sombres), 20 % ont des rides faciales profondes et 20 % ont le visage ravagé de cicatrices. La Reine (Blanche-Neige et les Sept Nains, 1937), quant à elle, souffre également de verrues.

En comparaison, seuls deux héros (Indiana Jones dans Les Aventuriers de l’arche perdue, sorti en 1981, et Rick Blaine dans Casablanca, 1942) ont des problèmes de peau, et encore il s’agit « de cicatrices faciales, plus subtiles et plus courtes que celles des méchants », précisent les auteurs.

Faut-il conclure de cette analyse fantaisiste la mise en évidence de préjugés négatifs sur les maladies de la peau dans le septième art ? N’allons pas jusque-là. Les auteurs soulignent surtout un certain penchant des réalisateurs à utiliser les problèmes dermatologiques comme expression cinématographique de la méchanceté. Un moyen de renforcer le côté obscur de leurs personnages.

https://www.sciencesetavenir.fr/

Pourquoi les clowns flanquent-ils la frousse?


Comme les clowns peuvent faire partie de la vie des enfants de façon positive, je trouve dommage qu’on a fait d’eux des monstres. Déjà que des gens puissent développer des phobies pour les clowns souriants, alors la peur pourrait augmenter avec les clowns tueurs comme dans les films d’horreur
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Pourquoi les clowns flanquent-ils la frousse?

 

© thinkstock.

Censés amuser la galerie, les clowns peuvent au contraire se révéler angoissants pour nombre d’entre nous. Une peur suffisamment répandue pour porter un nom: la coulrophobie. Mais pourquoi diable s’effrayer d’un personnage à la base comique?

Si leur nez rouge, leurs cheveux bouclés et leur éternel sourire vous fichent la trouille, rassurez-vous, vous n’êtes pas seul. En effet, environ 12% des Américains reconnaissent être effrayés par les clowns lorsque 43% d’entre eux affirment ne pas les aimer.

« Clowns tueurs »

Des chiffres qui devraient probablement augmenter après que des clowns ont une nouvelle fois semé la psychose aux Etats-Unis. Cette mode des « clowns tueurs » a d’ailleurs traversé ensuite l’Atlantique pour arriver au Royaume-Uni, aux Pays-Bas ou encore en Suède.

Imaginaire collectif

Cette phobie pour le moins particulière est notamment liée aux facteurs culturels et aux événements vécus. Dans les pays anglo-saxons surtout, mais la culture devient aujourd’hui mondiale, les « bad clowns » sont légion dans le cinéma, les séries télévisées et dans l’imaginaire collectif.

De Grippe-Sou au Joker en passant par Twisty le clown et Tahiti Bob, les exemples de clowns effrayants et/ou sanguinaires ne manquent pas.

Méfiance

Mais selon Rami Nader, docteur en psychologie à la North Shore Stress and Anxiety Clinic de Vancouver, cette peur s’explique principalement par la méfiance que nous éprouvons à l’égard des clowns. Comme il l’explique au site Health.com, dont les propos sont relayés par le Huffpost, nous ne leur faisons guère confiance. En cause, leur éternelle expression de joie, marquée par un sourire qui ne disparait jamais. Or, personne ne peut être constamment heureux, rappelle le spécialiste, auteur d’une étude sur le sujet. D’où cette impression que les clowns nous mentent, cachés derrière le maquillage, précise-t-il.

Grippe-Sou (Pennywise en anglais), le clown surnaturel du film « Il » est revenu, tiré du roman « Ça » de Stephen King. © DR.

Leur caractère malicieux et imprévisible a également tendance à nous ficher la trouille, explique par ailleurs Frank McAndrew, professeur de psychologie à l’Université de Knox dans l’Illinois et spécialiste des phobies.

Une réalité qui effraie

Contrairement aux créatures imaginaires comme les vampires ou les fantômes, les clowns sont eux bien réels et sont donc capables de causer du tort, ajoute Frank McAndrew. De plus, leur comportement particulièrement énervant (balancer des tartes ou de l’eau à la figure) n’améliore pas vraiment leur image.

Mieux vaut être coulrophobe qu’arachnophobe

Heureusement, le risque est faible de tomber nez à nez avec un clown dans la vie quotidienne, à moins de travailler dans un cirque, plaisante Rami Nader. Les personnes souffrant de coulrophobie peuvent donc mener une vie tout à fait normale, sans stress à outrance, complète-t-il. Une fois ce nouvel épisode des clowns tueurs passé, les plus coulrophobes d’entre nous devraient aller beaucoup mieux, conclut Nader.

Star d’Halloween

Une chose est sûre, les clowns seront une nouvelle fois présents en masse dans les rues le 31 octobre prochain.

http://www.7sur7.be/

Pour savoir si un film est flippant ou drôle, il suffit de humer l’air de la salle


Nos émotions peuvent nous trahir d’une façon assez étrange devant certains films. En effet, notre expiration dégage des odeurs qui peuvent dire si nous avons apprécier ou non un film dans une salle de cinéma.
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Pour savoir si un film est flippant ou drôle, il suffit de humer l’air de la salle

 

Salle de projection du Casino Movie Theater, à Avalon en Californie | John Fellner via Flickr CC License by

Salle de projection du Casino Movie Theater, à Avalon en Californie | John Fellner via Flickr CC License by

Repéré par Alexis Patri

Des scientifiques ont analysé la composition de l’air à la fin des séances de cinéma.

Mauvaise nouvelle pour ceux qui pensent savoir mentir, votre corps trahit quand même vos émotions. Pas par le ton de votre voix, le rougissement de vos joues ou un tic quelconque, mais par votre souffle et les 872 composés volatiles que vous rejetez à chaque expiration et dont une partie dépend de l’âge, de l’état de santé mais aussi des émotions.

Un groupe de huit chercheurs dirigé par Jonathan Williams –professeur honoraire à l’école des sciences de l’environnement de l’université britannique d’East Anglia– ont publié une étude scientifique dans Nature dans laquelle ils expliquent avoir découvert que les éléments chimiques présents dans l’air après une séance de cinéma sont toujours les mêmes pour un film donné, même avec un public différent. De plus, ils se sont rendus compte que la composition de l’air changeait d’un film à l’autre, mais qu’elle restait proche lorsqu’ils analysaient deux films du même genre.

Film gâché par les productions du voisin

En analysant la composition de l’air des salles de cinéma et leur évolution pendant la projection, les chercheurs ont pu affiner leur travail en reliant certains composés aéroportés à des types de scène spécifiques: suspens, émotion, humour, etc. L’équipe de Jonathan Williams s’est aussi aperçu que les productions chimiques étaient intenses dans deux cas: les scènes drôles et les scènes de suspens:

«Cela peut être interprété comme des signaux d’alerte/d’apaisement avantageusement acquis au cours de l’évolution, s’ils sont perceptibles par les autres. Les humains possèdent un sens de l’odorat très développé, et de nouveaux éléments suggèrent que la présence d’odeurs rend nos souvenirs plus efficaces et modifie notre perception des visages.»

Les chercheurs estiment que la production chimique de vos voisins de rangée peut aussi altérer votre perception d’un film. La prochaine fois, évitez donc de forcer un fan de blockbuster à voir avec vous un film d’auteur (ou l’inverse): même sans montrer sa déception ou son énervement, votre ami pourrait vous gâcher le plaisir d’un film simplement en respirant.

http://www.slate.fr/

Les enfants, une cible facile pour l’industrie alimentaire


Au Québec, la publicité qui vise les enfants en bas de 13 ans est interdite sauf … Qu’il n’y a rien qui protège en dehors des publicités conventionnelles. Il y a les films, les jeux, les réseaux sociaux, les aliments destinée aux enfants et d’autres moyens des plus subtils les unes des autres.
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Les enfants, une cible facile pour l’industrie alimentaire

 

ENFANTS

Un texte de Barbara Ann Gauthier

 

Ils sont jeunes, naïfs et très influençables; les enfants sont des cibles de choix pour l’industrie alimentaire. Emballages colorés, personnages ludiques, jeux et concours sont autant de stratégies de mise en marché utilisées pour influencer le choix des jeunes consommateurs.

«Les enfants sont des consommateurs très importants pour les marques, souligne Arnaud Granata, vice-président et directeur des contenus de la revue spécialisée Infopresse. Quand on consomme un produit enfant, on est plus susceptible de le consommer lorsqu’on sera adulte.»

Au Canada, on évalue à plus de 2,5 milliards de dollars les dépenses des jeunes de moins de 12 ans avec leur propre argent de poche. Un pouvoir d’achat, donc, et un pouvoir d’influence, aussi, envers les parents : les enfants canadiens ont leur mot à dire sur plus de 20 milliards de dollars de dépenses familiales.

Une loi plus permissive qu’elle n’y paraît

Contrairement au reste du Canada, la Loi sur la protection du consommateur du Code civil québécois interdit la publicité destinée aux enfants de moins de 13 ans. Or, ceux-ci n’ont jamais été autant sollicités. Car la loi permet des exceptions. Par exemple, une vitrine, un étalage, un emballage ou une étiquette peut être conçu de façon à s’adresser aux enfants.

Et les compagnies de marketing connaissent très bien les jeunes. Psychologues et neuropsychologues y travaillent et identifient quel type de produit va attirer l’enfant.

Au-delà des techniques classiques, plusieurs autres moyens d’atteindre les enfants se sont développés au fil du temps, notamment grâce au «marketing numérique» : Facebook et autres réseaux sociaux, jeux vidéo, advergames, jeux-questionnaires, etc. Autant de technologies qui permettent de créer un lien avec l’enfant.

«Ça permet aux enfants d’interagir avec la marque et, une fois en magasin, de dire à leurs parents : « Je veux acheter ce produit-là, parce que je me rappelle du personnage »», illustre Arnaud Granata.

L’influence malsaine d’Hollywood

Le cinéma joue aussi un rôle important dans la commercialisation des produits alimentaires. Plusieurs associations entre les grands de l’industrie cinématographique et de l’alimentation sont créées. Les personnages connus de films populaires auprès des enfants se retrouvent sur les emballages alimentaires.

Le problème, c’est que les aliments qui attirent les enfants sont, la plupart du temps, riches en sucre, en sel et en gras. Cela participe au développement de mauvaises habitudes alimentaires.

Divers organismes s’élèvent contre ces pratiques qui visent un public vulnérable.

Au Québec, la Coalition pour la problématique du poids agit comme le chien de garde en la matière.

«C’est un public vulnérable. Avant l’âge de 12 ans, les enfants sont incapables de déterminer s’il s’agit d’une publicité et des intentions qui les sous-tendent», plaide sa directrice, Corinne Voyer.

Aujourd’hui même, une coalition pancanadienne lance sa campagne baptisée «Stop marketing to kids» et demande au gouvernement fédéral de stopper toute forme de marketing alimentaire destinée aux jeunes de moins de 16 ans.

En réponse à «L’épicerie», Santé Canada affirme que «la protection de la santé des enfants constitue clairement une priorité pour le gouvernement du Canada».

«Les données probantes révèlent que le marketing des boissons et des aliments malsains influe sur l’obésité infantile […] Le gouvernement mettra en place de nouvelles restrictions relatives au marketing de boissons et d’aliments malsains auprès des enfants en vue d’aider les familles à faire de meilleurs choix alimentaires», indique-t-on par écrit.

http://quebec.huffingtonpost.ca/