Cet homme va se nour­rir exclu­si­ve­ment de bière pendant 46 jours


Pour les chrétiens qui font le carême, c’est un mois de jeûne ou du moins partiellement. Inspiré par des moines du XVIIe siècle qui se nourrissait lors de carême de pain et d’eau, un homme aux États-Unis a décidé de faire un peu la même chose avec de la bière pendant 46 jours. Ouf, la déshydratation, les calories, le foie et plus encore sans compter le risque de dépendance sont des risques qu’il n’a probablement pris en considération. Espérons pour lui, qu’il a quand même un suivi médical dans sa beuverie.
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Cet homme va se nour­rir exclu­si­ve­ment de bière pendant 46 jours

 

par  Laura Boudoux

Direc­teur des ventes dans une bras­se­rie de Cincin­nati, aux États-Unis, Del Hall a décidé d’adop­ter un régime bien parti­cu­lier pour le carême.

 Depuis le 6 mars 2019, il a ainsi aban­donné tout type de nour­ri­ture, pour ne survivre qu’en buvant de la bière, rapporte le site local Cincin­nati.com. Pendant 46 jours, jusqu’au 18 avril, Del Hall s’ins­pire ainsi des moines du XVIIe siècle, pour qui la bière était un peu « du pain liquide ».

Pour l’Amé­ri­cain, ce régime est l’oc­ca­sion de recon­nec­ter avec la tradi­tion ances­trale du jeûne, mais aussi de soigner son « addic­tion à la nour­ri­ture ».

« Quand ce sera terminé, j’es­père que lorsque j’au­rai faim, et que de la nour­ri­ture malsaine sera à portée de main, je choi­si­rai de ne rien manger du tout ou d’op­ter pour une alter­na­tive plus heal­thy », explique Del Hall.

Il précise qu’il s’au­to­rise égale­ment le café noir, l’eau pétillante et le thé non sucré pendant son jeûne.

Crédits : Del Hall/Face­book

Inter­rogé une semaine après le début de son nouveau régime, il a reconnu que les premiers jours n’avaient pas été simples.

« Les 2e et 3e jours ont été plutôt diffi­ciles. J’avais envie d’al­ler m’ache­ter un taco après quelques bières, parce que c’est ce que je fais habi­tuel­le­ment. Aujourd’­hui, je me sens extrê­me­ment bien. J’ai l’im­pres­sion que ce brouillard mental s’est levé », assu­rait-il, préci­sant que le senti­ment de faim avait fini par dispa­raître.

Puri­fi­ca­tion par la bière.

Sources : CBS Los Angeles / Cincin­nati.com

https://www.ulyces.co/

Mort du gorille Harambe: mais fichez donc la paix aux parents!


Après la mort d’un gorille dans un zoo aux États-Unis pour sauver un jeune enfant, (Un enfant de 3 ans chute dans l’enclos d’un gorille, la bête abattue ) il y a eu beaucoup de commentaires sur les réseaux sociaux : où étaient les parents ? Pourquoi cet enfant n’était-il pas surveillé ? Une réponse d’une mère qui dit exactement ce que je pense, autant que les parents et surtout les mères ont le dos bien large, que la sécurité du zoo n’est pas adéquate et aussi que les animaux sauvages devraient être dans leur milieu naturel
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Mort du gorille Harambe: mais fichez donc la paix aux parents!

 

Nadia Daam

Le zoo de Cincinnati a dû se résoudre à tuer le primate après qu’un jeune enfant est tombé dans l’enclos. Depuis, les parents de celui-ci sont devenus un peu vite des boucs émissaires du drame.

La vidéo est terrifiante, et son épilogue d’une tristesse absolue. Samedi 28 mai, la presse a rapporté la mort du gorille Harambe, un mâle de 17 ans pensionnaire du zoo de Cincinnati, abattu après qu’un garçonnet de 4 ans a chuté dans l’enclos. L’annonce s’est accompagnée de la vidéo sidérante, tournée par un visiteur, sur laquelle on voit le gorille attraper l’enfant avant de l’entraîner dans l’eau.

L’équipe a donc abattu l’animal par balles et a expliqué, en réponse à ceux qui se demandaient pourquoi de simples tranquillisants n’ont pas été utilisés, que cela aurait pris trop de temps, et qu’il s’agissait avant tout de sauver l’enfant.

Les premières réactions se sont d’abord émues de la mort du gorille et ont réclamé davantage de précisions sur le danger que représentait réellement l’animal pour l’enfant.

Dont acte. Des témoins de la scène, qui ne sont a priori pas spécialistes du comportement animal, ont juré que le gorille n’était en rien menaçant. Ces derniers s’appuient notamment sur cette autre vidéo, diffusée sur le site du mirror, sur laquelle le gorille prend la main du garçon, le geste étant interprété comme bienveillant de la part du primate.

Débat sur la dangerosité

Sur Facebook, le primatologue Frans de Wall remet également en question la dangerosité d’Harambe:

«Si le gorille avait voulu tuer l’enfant, un simple coup de poing aurait suffi. Les gens n’imaginent pas la force surhumaine des gorilles. Mais il n’a montré aucune volonté de tuer (…). Les lions et les tigres sont des prédateurs, mais les gorilles sont de paisibles végétariens. Ils préfèreront toujours un fruit juteux à un morceau de viande. La seule chose qui peut les faire basculer, c’est un mâle qui entre sur leur territoire ou qui s’approche trop de leurs petits et de leurs femelles. Harambe savait sûrement qu’il n’était pas en compétition, et n’avait donc aucune raison d’attaquer.»

Certes. Mais tous les spécialistes ne sont pas de cet avis. Le directeur du zoo de Cincinnati lui-même a affirmé que les gorilles étaient imprévisibles et que la seule manière de garantir la sécurité de l’enfant était d’abattre Harambe. Greg Tarry, directeur associé de l’Association des Zoos et Aquariums du Canada, a analysé les différentes vidéos et assure que le comportement du primate était agressif et non protecteur et que ses gestes relevaient tous de la domination.

Difficile, donc, de trancher. Et de dire fermement qui est coupable. Mais parce que pour endurer une tragédie, désigner un bouc-émissaire semble procurer un intense soulagement, les parents de l’enfant tombé dans l’enclos ont rapidement fait de parfaits coupables.

Frans de Wall lui-même estime dans son post Facebook que «les parents devraient surveiller leurs enfants».

Il semble là apporter son soutien à la pétition qui réclame des poursuites judiciaires à leur encontre et une enquête sociale

«pour protéger l’enfant et ses frères et sœurs d’autres incidents résultant de la négligeance de leurs parents».

#JusticeForHarambe

Deonne Dickerson et Michelle Gregg, les parents du petit garçon, font donc l’objet de vives critiques. La presse tabloïd s’est ainsi empressée de dresser le portrait de parents forcément défaillants en exhumant d’anciennes affaires criminelles impliquant le père, tout en consentant mollement que ce dernier semblait s’être rangé depuis quelques années.

Célébrités et anonymes multiplient les insultes et décrètent que Deonne Dickerson and Michelle Gregg font de bien piètres parents. Le comique Ricky Gervais a par exemple publié un tweet lapidaire:

(«Il semblerait que certains gorilles fassent de meilleurs parents que d’autres»)

Et Le hashtag #JusticeForHarambe est utilisé par tous ceux qui estiment que les parents doivent être tenus pour responsables de la mort du gorille, car ils auraient du garder l’œil sur leur enfant à chaque instant de la visite au zoo.

Et parce que les mères font toujours de très bonnes coupables, un mème désigne Michelle Gregg comme une mauvaise mère tueuse de gorille par procuration.

Si on suit leur raisonnement, la mort du gorille serait donc moins tragique et vaine si les parents du petit garçon étaient punis par la justice. Harambe serait alors vengé. Et ces mauvais parents mis hors d’état de nuire.

Mais de quoi seraient exactement coupables ces parents? À en croire leurs nouveaux ennemis jurés: de ne pas avoir empêché leur enfant de se glisser sous la clôture. Et tant pis, si un témoin affirme avoir vu la mère du petit garçon faire un geste pour que son fils ne passe pas sous la barrière. Tant pis si cela a pu se produire en une fraction de seconde. Tant pis s’il est physiquement impossible de surveiller son enfant à chaque seconde. Tant pis si, comme l’a plaidé Michelle Greg sur Facebook, «les accidents arrivent».

L’obsession du contrôle

Faut-il être de mauvaise foi ou parfaitement ignorant pour assurer qu’il est tout à fait possible de garder l’œil en permanence sur un enfant lors d’une sortie ou même dans un lieu clos? Si les parents étaient en mesure d’empêcher leur enfant d’accomplir toute bêtise ou acte inconséquent, la moitié des accidents domestiques ne toucheraient pas les enfants. Aucun enfant ne chuterait d’un escalier. Aucun enfant ne s’étoufferait après avoir ingéré un petit objet. Pas de noyade, pas d’enlèvement, pas d’intoxication.

Ce monde où les parents seraient omniscients et omnipotents a l’air franchement super. J’adorerais rattraper ma fille, façon Matrix, avant qu’elle se vautre dans les escaliers. J’aimerais beaucoup anticiper le moment où un enfant va faire une énorme connerie et agir en conséquence. Mais pas plus que les autres parents, je ne suis ni mentaliste ni dotée de supers pouvoirs. Laissez-moi le dire encore une fois: les parents ne peuvent ni surveiller ni controler leurs enfants à chaque instant. Et vous savez quoi? Ça n’est finalement pas si souhaitable que ça.

C’est l’ironie de cette histoire et de la cabale dirigée contre Deonne Dickerson et Michelle Gregg. Les parents trop préoccupés par leur enfants et qui ne les lâchent pas d’une semelle sont de plus en plus pointés du doigt, à raison. On leur demande de foutre la paix à leurs enfants, car celà nuit à leur autonomie et à leur confiance en soi. Alors pourquoi décider, subitement, que les parents du petit garçon tombé dans une fosse au gorille, auraient, à ce moment précis, dû se comporter comme des gardes du corps, l’œil rivé à leur progéniture? D’autant que les accidents se produisent en général en quelques secondes à peine. Et qu’un instant furtif d’inattention (regarder l’heure, sortir une bouteille d’eau de son sac, échanger quelques mots avec quelqu’un) peut largement suffire.

Peut-être, parce que quoiqu’ils fassent, les parents ne feront jamais assez bien. Et ce type de tribunal populaire (dans lequel siègent évidemment aussi d’autres parents) s’exerce généralement avec un bel élan lors de fait divers. À chaque disparition d’enfant, il se trouvera toujours quelqu’un pour dire «c’est triste, mais enfin, la mère a sûrement merdé en ne le surveillant pas tout le temps. Moi, au square, je les lâche pas d’un œil, vu le monde dans lequel on vit hein».

Quand un parent oublie son enfant dans le siège auto de la voiture, parce qu’il est épuisé, au bord du burn-out, ou juste extremement distrait, mais certainement pas par malveillance, certains n’hésitent pas à réclamer la peine de mort.

La perfection n’est pas de ce monde

Des gens parfaits. Qui savent tout sur tout. Qui savent exactement comment on veille sur un enfant, comment on le protège de tout. Des gens qui savent, et qui savent mieux. Et qui se sentent donc autorisés à distribuer bons et mauvais points. Jusqu’au jour, ou peut-être, eux-mêmes découvriront qu’ils sont faillibles. Ou que les enfants ont beau être la chair de notre chair, selon l’expression consacrée, leur corps n’en est pas moins dissocié du nôtre et, il n’est ni possible ni souhaitable que l’on soit capables d’exercer un controle parfait sur leurs faits et gestes.

Tant que j’y suis, les parents n’ont pas non plus ce super pouvoir qui fait taire les bébés qui pleurent dans le train.

Ce qui est curieux avec l’affaire du gorille, c’est qu’il s’est trouvé plus de personnes pour réclamer que ces parents soient jetés au cachot, que pour interroger les conditions de sécurité du zoo de Cincinnati voire l’existence même des zoos.

Après tout, si un enfant de 4 ans a pu chuter dans l’enclos, c’est que rien ne l’empêchait physiquement de se glisser sous la barrière. Ensuite, il aurait peut-être été judicieux que l’energie employée pour harceler ces parents soit plutôt employée à poser les vraies questions: s’il s’agit de sauvegarder certaines espèces, ne vaut-il pas mieux préserver leurs espaces naturels? Les parcs zoologiques se préoccupent-ils vraiment du bien-être animal comme ils le prétendent? Les zoos ont-il un interet pédagogique? Un animal en captivité est-il HEUREUX?

http://www.slate.fr/

Un enfant de 3 ans chute dans l’enclos d’un gorille, la bête abattue


Je comprends l’urgence d’agir pour sauver l’enfant, mais si un enfant de 3 ans a réussi a tomber dans l’enclos d’un gorille, ils devront revoir la sécurité. Puis, de toute manière, ces animaux devraient vivre en liberté dans leur environnement
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Un enfant de 3 ans chute dans l’enclos d’un gorille, la bête abattue

 

Harambe, un gorille mâle âgé de 17 ans... (Photo Reuters)

Harambe, un gorille mâle âgé de 17 ans et pesant plus de 180 kilogrammes, que l’on voit sur la photo, a été abattu.

PHOTO REUTERS

Agence France-Presse
WASHINGTON

 

Les employés du zoo de Cincinnati, dans l’est des États-Unis, ont dû tuer un de leurs gorilles samedi après la chute d’un garçon âgé de trois ans dans l’enclos du singe, a annoncé la direction.

L’enfant a franchi en rampant une barrière qui délimitait l’enceinte du primate et est tombé dans un fossé, a précisé à la presse le directeur du parc zoologique, Thane Maynard.

Harambe, un gorille mâle âgé de 17 ans et pesant plus de 180 kilogrammes, «est descendu et l’a attrapé», selon le directeur du zoo, qui compte onze représentants de cette espèce.

Le grand singe a ensuite traîné autour de son habitat le garçon qui hurlait, selon des témoins interrogés par les médias locaux, avant que l’équipe d’intervention sur les animaux dangereux du zoo ne fasse feu sur lui, le tuant environ 10 minutes après l’entrée du garçon dans l’enclos.

Le garçonnet a été hospitalisé pour des blessures mais ses jours ne sont pas en danger, selon des médias citant la police.

L’équipe d’intervention a pris la décision d’abattre le singe par balle plutôt que de lui administrer un tranquillisant avec une carabine à injection parce que ce dernier n’aurait pas fait effet immédiatement, a justifié M. Maynard, pour qui le zoo «n’avait jamais vécu une telle situation».

«Notre équipe d’intervention sur les animaux dangereux a jugé que c’était une situation de vie ou de mort», a-t-il ajouté. «Ils ont sauvé la vie de ce petit garçon.»

Cet incident en rappelle un autre, survenu une semaine auparavant dans un zoo de Santiago du Chili et qui a suscité la colère des défenseurs des animaux: un homme de 20 ans a pénétré volontairement dans la cage de deux lions, qui ont également été abattus par les employés du parc.

L’homme, qui affirmait dans une lettre retrouvée dans sa poche s’inspirer de la Bible, a été grièvement blessé par les deux fauves mais son pronostic vital n’est plus engagé.

«Quand la vie d’une personne est en danger, il faut sacrifier les animaux», a déclaré la directrice du zoo tout en se disant «consternée» par l’incident.

http://www.lapresse.ca/