Nouvelles mises en garde face au vapotage


    Est-ce mieux la cigarette ou le vapotage ? Surement pas les deux ! Quoi qu’il en soit le vapotage n’est pas sans risque.
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Nouvelles mises en garde face au vapotage

(Montréal) Trois nouvelles études publiées récemment mettent en lumière les dangers potentiellement associés au vapotage, surtout lorsque l’activité est combinée à la consommation de cigarettes traditionnelles.

LA PRESSE CANADIENNE

La première étude indique, dans les pages de l’American Journal of Preventive Medicine, que les jeunes adultes qui utilisent à la fois des cigarettes électroniques et des cigarettes traditionnelles doublent pratiquement leur risque d’accident vasculaire cérébral (AVC), comparativement à ceux qui fument uniquement des cigarettes traditionnelles. Leur risque d’AVC est aussi trois fois plus élevé que celui des non-fumeurs.

Les chercheurs de l’Université George Mason indiquent dans un communiqué qu’on « commence à comprendre l’impact sur la santé des cigarettes électroniques concomitantes au tabagisme, et les nouvelles ne sont pas bonnes ».

Par ailleurs, les travaux réalisés par des scientifiques de l’Université Johns Hopkins établissent une association entre le vapotage, l’asthme et la maladie pulmonaire obstructive chronique (MPOC).

Leurs conclusions sont publiées par le journal médical BMC Pulmonary Medicine et par l’American Journal of Preventive Medicine.

Dans le cas de la première étude, les utilisateurs actuels de la cigarette électronique étaient 39 % plus susceptibles que les non-utilisateurs de déclarer souffrir d’asthme. Cette hausse variait entre 31 % pour les utilisateurs occasionnels et 73 % pour les utilisateurs quotidiens.

Lors de la deuxième étude, environ 11 % des utilisateurs de la cigarette électronique ont indiqué souffrir de bronchite chronique, d’emphysème ou de MPOC, comparativement à 5,6 % pour les non-utilisateurs.

Le risque de MPOC était six fois plus élevé chez ceux qui utilisaient les deux types de cigarettes, comparativement aux non-fumeurs. Le risque était trois fois plus élevé chez les utilisateurs de la cigarette traditionnelle.

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Le vapotage lié à de multiples maladies chroniques des poumons


Les morts qu’il y a eu aux États-Unis par des gens qui vapotaient la cigarette électronique ont été clairement relié à la recharge qui contenait du cannabis et de l’huile de vitamine E. Vapoter peut conduire à certaines maladies pulmonaires et les risques sont triplés si les gens vapote et fume. En principe substituer la vapoteuse par la cigarette est une bonne chose, mais il semble que cela soit rare d’être satisfait qu’avec la e-cigarette.
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Le vapotage lié à de multiples maladies chroniques des poumons

PHOTO JOSE LUIS MAGANA, AGENCE FRANCE-PRESSE

Lorsque les gens vapotent et fument en même temps, ce qui est fréquent, le risque est triplé.

(Washington) Une étude ayant suivi 32 000 Américains pendant trois ans montre que les consommateurs de cigarettes électroniques augmentaient leur risque de souffrir des mêmes maladies pulmonaires chroniques que les fumeurs, selon des résultats publiés lundi.

AGENCE FRANCE-PRESSE

Aux États-Unis un lien entre le vapotage et une maladie fulgurante et grave ayant causé 52 décès (Evali) a été établi cette année, mais cette maladie est très spécifique à un type de recharges, souvent illicites et vendues sous le manteau, infusées au cannabis et contenant un ingrédient causant la toxicité, une huile de vitamine E.

L’étude publiée lundi est plus large et statistique. Elle montre que les vapoteurs avaient 30 % de plus de risque de développer des maladies chroniques des poumons telles que la bronchite, l’asthme, l’emphysème ou la bronchopneumopathie chronique obstructive, par rapport aux personnes qui ne vapotent pas.

Lorsque les gens vapotent et fument en même temps, ce qui est fréquent, le risque est triplé.

« Nous avons conclu que les cigarettes électroniques étaient nocives en elles-mêmes, avec des effets qui se produisent indépendamment de la consommation de tabac conventionnel », dit l’un des auteurs, Stanton Glatz, professeur de médecine et directeur du centre de recherche sur le tabac de l’université de Californie à San Francisco.

Il s’agit de la première étude à avoir suivi des vapoteurs dans le temps et à avoir montré un tel lien, selon les auteurs, qui publient leurs travaux dans la revue American Journal of Preventive Medicine.

Les données proviennent de l’enquête Population Assessment of Tobacco and Health (PATH), qui a suivi 32 000 adultes américains de 2013 à 2016.

Les résultats montrent que substituer la cigarette électronique au tabac normal réduit les risques… mais que cette substitution est en réalité très rare.

« Très peu de gens le font », dit Stanton Glatz. « La plupart des fumeurs rajoutent la cigarette électronique et deviennent des utilisateurs des deux, ce qui augmente significativement leur risque de maladie des poumons au-dessus du risqué lié à la cigarette ».

Le mécanisme biologique reste à éclaircir, mais des études ont été réalisées sur des souris, et ont mis notamment mis en évidence un effet nocif des vapeurs de cigarettes électroniques sur le système immunitaire, ce qui favoriserait les infections

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Le cas d’un vapoteur canadien expose un nouveau type de lésions pulmonaires


Un jeune homme de 17 ans après 5 mois de vapotage s’est retrouver sous un respirateur artificiel et a faillit recevoir une double greffe du poumon. Heureusement, il a passé au travers, mais restera avec des séquelles. Les cigarettes électroniques avec des liquides aromatiques contiennent des produits chimiques et un en particulier le diacétyle est déjà connu pour des infections pulmonaires, mais le fumer serait pire. Cette infection serait différente des autres qui ont été déclarés au Canada et aux États-Unis.
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Le cas d’un vapoteur canadien expose un nouveau type de lésions pulmonaires

Un adolescent expire une épaisse fumée provenant d'une cigarette électronique qu'il vient de respirer.

L’adolescent, qui fumait depuis à peine cinq mois, s’est retrouvé aux soins intensifs, sous respirateur artificiel.

PHOTO : RADIO-CANADA

Radio-Canada

Un adolescent ontarien qui s’est retrouvé aux soins intensifs après avoir vapoté intensément pendant cinq mois souffrait d’une inflammation grave des voies respiratoires différente des cas rapportés jusqu’ici au Canada et aux États-Unis.

Cette conclusion a amené le Canadian Medical Association Journal à publier jeudi un article sur ce cas unique. L’éditeur adjoint du journal estime qu’il était important d’alerter le public à ce sujet. C’est le canari dans la mine, explique-t-on.

C’est un nouveau type de maladie pulmonaire que nous nous attendions à voir apparaître, explique le Dr Matthew Stanbrook, qui est aussi pneumologue à l’Hôpital Toronto Western.

Plus de 2000 cas de problèmes pulmonaires graves liés à la cigarette électronique, qui ont tué 42 personnes, ont été recensés aux États-Unis. Le Canada compte pour sa part sept cas confirmés ou probables. Mais ce cas serait différent.

Le garçon de 17 ans, qui est tombé gravement malade en Ontario, fumait de la marijuana et des cigarettes électroniques aromatisées.

Les liquides aux différents parfums qui sont vendus pour les vapoteuses contiennent souvent du diacétyle. Ce produit chimique entre aussi dans la composition du maïs soufflé à chauffer au micro-ondes.

Dans le passé, des travailleurs d’usine qui fabriquaient du maïs soufflé pour le micro-ondes ont été atteints de bronchiolite, une inflammation aiguë des petites ramifications des bronches.

Nous savions que cette substance chimique pouvait causer cette maladie, nous savions qu’elle se retrouvait dans les liquides pour les vapoteuses, raconte le Dr Stanbrook. Nous nous attendions à la diagnostiquer chez un patient tôt ou tard, et maintenant, ça semble bien être le cas.

À sa connaissance, il s’agirait du premier cas au monde.

Une main qui pointe une image des poumons sur un écran d'ordinateur.

Les analyses démontraient que l’adolescent souffrait d’un problème différent de celui que les médecins avaient observé jusqu’ici.

PHOTO : CBC

Le jeune patient fumait des cigarettes électroniques depuis cinq mois. La pneumologue Tereza Martinu, qui est un des médecins qui ont traité l’adolescent, raconte qu’il était auparavant en santé et n’avait jamais souffert de problèmes respiratoires.

Il s’est retrouvé sous respirateur artificiel et les médecins ont cru, à un moment, qu’il aurait besoin d’une double greffe de poumons.

La durée de vie moyenne après une double greffe est de six ans, c’est terrible si vous avez 17 ans, commente la Dre Martinu.

Le pire a finalement pu être évité. L’adolescent poursuit sa convalescence, mais il conservera vraisemblablement des séquelles permanentes de la maladie.

Contrairement aux cigarettes, qui peuvent entraîner des problèmes généralement à long terme, les produits de vapotage peuvent causer très rapidement des problèmes extrêmement graves, constate la Dre Martinu. Ce garçon s’est retrouvé avec une maladie qui a failli lui coûter la vie après seulement cinq mois.

Tereza Martinu estime qu’il faut absolument qu’une réglementation plus stricte soit adoptée et que la liste des ingrédients sur les emballages soit exhaustive.

Le Canadian Medical Association Journal continue de réclamer une interdiction des cigarettes électroniques aromatisées, l’imposition de normes et de contrôle de la qualité et l’interdiction de la publicité, comme c’est le cas pour la cigarette.

Si j’avais un message pour le public et pour les parents qui sont inquiets, conclut le Dr Matthew Stanbrook, ce serait qu’aucune cigarette électronique, aucune utilisation ne devrait être considérée comme sécuritaire. Nous devons commencer à considérer ces produits comme potentiellement nocifs, comme nous le faisons pour les produits du tabac.

Dans un courriel, Santé Canada dit qu’il étudiera attentivement les conclusions de l’association médicale et continue de surveiller les maladies liées au vapotage, aux États-Unis et au Canada.

Santé Canada a par ailleurs tenu une série de consultations sur le vapotage plus tôt cette année et envisage maintenant un certain nombre de modifications visant à limiter cette pratique chez les jeunes.

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« Percée » dans les pneumonies liées au vapotage


Il semble que les analyses américaines des cas de pneumonie liée à la vapoteuse commence a donner des réponses. Les coupables sont l’acétate de vitamine E et le THC vendu sur le marché noir. Cependant rien ne dit sur les cigarettes électroniques fumée avec du THC est sans danger pour le moment.
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« Percée » dans les pneumonies liées au vapotage

Les autorités médicales américaines dévoilent vendredi midi qu’elles ont trouvé un composé suspect, l’acétate de vitamine E, dans les poumons de victimes de la vague de pneumonies liées au vapotage. De plus, le problème semble être lié à du THC contrefait obtenu sur le marché noir.

MATHIEU PERREAULT
LA PRESSE

« C’est une percée », a dit Anne Schuchat, directrice adjointe aux Centres de contrôle des maladies (CDC) du gouvernement américain, pendant une conférence de presse téléphonique ce midi. « C’est la première fois qu’on identifie une toxine potentielle dans des échantillons biologiques des patients, pris dans l’endroit où la blessure a eu lieu, les poumons. Jusqu’à maintenant, nous n’avions identifié l’acétate de vitamine E que dans des échantillons de liquides pour vapoteuses. »

Le nombre de cas de pneumopathies liées au vapotage continue d’augmenter aux États-Unis. Jeudi, les CDC ont mis à jour le nombre de victimes (2051, contre 1890 une semaine auparavant) et de morts (39, contre 37 une semaine auparavant) d’EVALI (le nom scientifique de la vague de pneumopathies liées au vapotage). En date du 29 octobre, Santé Canada recensait cinq cas au Canada, dont deux au Québec.

L’acétate de vitamine E, utilisée comme « agent de viscosité » pour vapoter du THC, un ingrédient actif du cannabis, a été retrouvée dans du liquide pulmonaire de tous les 28 patients testés. Ce liquide a été recueilli dans le cadre des soins cliniques pour la pneumopathie, aux quatre coins des États-Unis.

Du THC a été également retrouvé dans le liquide pulmonaire de 23 des 28 patients. Cela ne veut pas dire qu’ils n’ont pas vapoté du THC, a prévenu Benjamin Blount, le biologiste qui a mené l’analyse. 

« On ne s’attend pas à retrouver du THC dans les poumons, mais dans l’urine, alors c’est une proportion très élevée », a dit M. Blount.

Une autre analyse, menée en Illinois, a montré que le risque de pneumopathie grave était particulièrement élevé, entre 8,5 et 9,2 fois plus élevé, pour les vapoteurs qui se sont procuré du THC contrefait appelé « Dank Vapes », ou de manière « informelle ». Cette analyse a comparé les habitudes de 66 victimes d’EVALI avec celles de 4600 vapoteurs, dont 600 qui vapotaient au cannabis.

« Le risque semble être beaucoup plus grand si le vapotage de THC implique des produits achetés de manière informelle », a dit la Dr Schuchat.

La vitamine E fait officiellement l’objet d’une demande de brevet canadien pour un liquide de vapotage au cannabis. La demande a été présentée récemment à l’Office de la propriété intellectuelle du Canada par l’entreprise californienne Constance Therapeutics inc., qui produit des extraits de cannabis à des fins médicales. La vente au Canada de produits du cannabis Constance Therapeutics inc. n’est toutefois pas encore autorisée.

-Avec la collaboration de Tristan Péloquin

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Pas de vapoteuses au cannabis, tranche Québec


Au Canada, le cannabis est légal, mais heureusement, les provinces peuvent mettre certaines conditions. Au Québec, les vapoteuses au THC seront interdites ainsi que des boissons, bonbons, jujubes, brownies, bref tous desserts qui sont attrayant pour les enfants seront aussi interdites. Certains sont déçus et croient que plusieurs personnes se tourneront vers le marché noir, Peut-être, mais il semble que de toute façon, le marché noir n’a pas trop souffert de la légalisation de la marijuana au pays.
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Pas de vapoteuses au cannabis, tranche Québec

PHOTO HOLLIE ADAMS, ARCHIVES BLOOMBERG

Les autorités médicales des États-Unis ont rapporté, depuis le mois d’août, 1888 cas de maladies pulmonaires aiguës liées au vapotage.

Les vapoteuses au cannabis, source de vives inquiétudes médicales aux États-Unis, ne trouveront pas leur place sur les tablettes de la Société québécoise du cannabis (SQDC), du moins jusqu’à nouvel ordre.

TRISTAN PÉLOQUIN
LA PRESSE

Des sources proches du dossier au sein du gouvernement ont confirmé mercredi à La Presse que ces cigarettes électroniques au THC, tout comme les produits comestibles qui s’apparentent à des desserts ou qui sont « attrayants pour les enfants », seront interdits de vente dans les succursales de la société d’État.

Pas de produits comestibles au cannabis avec la dinde de Noël

Ceux qui espéraient tenter un accord cannabis et mets avec la dinde ou la bûche de Noël seront déçus : les boissons infusées au THC ainsi que les autres produits comestibles destinés aux adultes ne seront autorisés au Québec qu’à partir du 1er janvier 2020. Leur vente sera permise partout ailleurs au Canada à partir du 16 décembre. Le gouvernement Legault a décidé de reporter de quelques jours l’entrée en vigueur du règlement pour l’harmoniser avec sa loi 2 qui, à partir du 1er janvier, fixera à 21 ans l’âge légal pour consommer de la marijuana.

Les vapoteuses font peur

Le règlement adopté mercredi par le Conseil des ministres n’interdit pas explicitement la mise en marché de vapoteuses au THC. C’est plutôt le directeur national de santé publique, le Dr Horacio Arruda, qui émettra une directive demandant à la SQDC de ne pas les vendre, indiquent nos sources. Le gouvernement estime qu’il lui manque beaucoup trop de données à ce stade-ci pour les autoriser. Les autorités médicales des États-Unis ont rapporté, depuis le mois d’août, 1888 cas de maladies pulmonaires aiguës liées au vapotage. Une forte proportion de ces cas semble liée à l’inhalation de produits contenant du THC provenant du marché noir.

« Nous sommes très heureux de cette décision. Non seulement il y a beaucoup d’incertitude et d’inquiétudes autour de ces produits, mais on voit aussi que le vapotage est lié à une augmentation de la consommation de nicotine chez les jeunes », commente la porte-parole de l’Association pour la santé publique du Québec, Marianne Dessureault.

La ligne dure pour les produits comestibles

Québec a reçu une quinzaine de mémoires de représentants de l’industrie agroalimentaire et du cannabis qui lui demandaient d’assouplir sa position sur les produits de cannabis comestibles. Le gouvernement Legault a préféré maintenir la ligne dure, jugeant que le principe de précaution est préférable. Les bonbons, jujubes, brownies et boissons sucrées infusés au cannabis demeureront interdits. Les portions devront également être limitées à 5 mg de THC par emballage, soit la moitié de ce qu’a permis Ottawa avec sa propre loi.

« C’est un œil au beurre noir pour nous », réagit Michel Timperio, président de l’Association québécoise de l’industrie du cannabis. « Cette interdiction encourage les consommateurs à trouver des alternatives à la SQDC. Que ce soit sur internet ou sur les réserves autochtones, le marché noir pullule de commerces qui vendent ces produits, qui ne sont l’objet d’aucun contrôle de qualité », déplore-t-il. « On expose toute une catégorie de consommateurs à des produits aux dosages aléatoires », affirme pour sa part Mélissa Thibeault, présidente du Conseil québécois du cannabis comestible.

Flou volontaire dans la réglementation

Certains produits comestibles pourront néanmoins trouver leur place sur les tablettes de la SQDC, pourvu qu’ils ne soient pas « attrayants pour les enfants ». Québec a préféré garder un certain flou autour de cette notion, par crainte que l’industrie contourne le règlement en créant des produits qui respectent les définitions à la lettre, mais pas l’esprit du règlement, comme l’ont fait les industries du tabac et de l’alcool à maintes reprises. Il reviendra à la SQDC d’interpréter le règlement pour décider quels produits sont acceptables ou pas.

Déjà, la société d’État a ouvert la porte à des « barres tendres » ou des « muffins au son » au THC, par exemple. « Nous allons mettre notre créativité et notre ingéniosité à l’œuvre pour développer de tels produits », annonce Mélissa Thibeault, elle-même dirigeante d’une entreprise de chocolats qui souhaite se lancer dans le marché du cannabis.

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Vapotage: des poumons comme brûlés par des gaz toxiques


Aux États-Unis, des biopsies ont été faites sur des personnes mortes suite au vapotage. Il semble que leurs poumons aient subi des lésions similaires à une exposition à des gaz toxiques. Ils croient que ces substances dans les huiles pour les cigarettes électroniques seraient la cause comme du THC et de la vitamine E.
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Vapotage: des poumons comme brûlés par des gaz toxiques


(Washington) Les biopsies des poumons de 17 personnes frappées par les maladies pulmonaires liées au vapotage aux États-Unis, dont deux décédées, révèlent des lésions similaires à une exposition à des gaz toxiques, selon une étude médicale publiée mercredi.

AGENCE FRANCE-PRESSE

« Il semble que ce soit une sorte de lésion chimique directe, similaire à ce qu’on pourrait voir lors d’une exposition à des émanations chimiques toxiques, des gaz ou des agents toxiques », explique le médecin Brandon Larsen, de l’hôpital Mayo Clinic Arizona, auteur de l’étude parue dans la revue médicale New England Journal of Medicine.

Les malades étudiés ne représentent qu’un petit échantillon des plus de 800 recensés à ce jour aux États-Unis.

Mais aucun de ces cas ne correspondait à l’un des diagnostics évoqués initialement, à savoir une « pneumonie lipidique », qui se produit quand des huiles pénètrent les poumons. L’huile de vitamine E a été citée par les autorités de l’État de New York comme une possible cause des maladies.

« D’après ce que nous avons vu dans notre étude, nous estimons que la plupart des cas impliquent des contaminants chimiques, des dérivés toxiques ou d’autres agents nocifs contenus dans les liquides de vapotage », poursuit Brandon Larsen.

Au 27 septembre, 12 décès ont été confirmés par les autorités fédérales.

Les autorités sanitaires enquêtent depuis le mois de juillet dernier pour déterminer la cause des maladies, qui frappent en majorité des hommes jeunes utilisateurs de cigarettes électroniques. 

Les trois quarts vapotaient des e-liquides au THC, l’agent psychoactif du cannabis, souvent achetés sur le marché noir. Les experts soupçonnent qu’un ou plusieurs additifs provoquent les maladies, qui provoquent des difficultés à respirer.

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Vapotage : un jeune Ontarien serait le premier Canadien atteint d’une maladie pulmonaire


Aux États-Unis, il y aurait 380 cas confirmés de problèmes respiratoires graves liés au vapotage, dont six décès. En Ontario, un cas s’est déclaré, heureusement pour cet adolescent, il a pu sortir de l’hôpital. Il semble que des fumeurs arrivent à arrêter ou du moins diminuer de fumer des cigarettes avec les vapoteuses, sauf ce que je me demande si les jeunes n’opte pas plus pour la cigarette électronique sans pour autant être des fumeurs, ce qui serait contre productif.
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Vapotage : un jeune Ontarien serait le premier Canadien atteint d’une maladie pulmonaire

Une jeune femme qui fume une cigarette électronique.

Les ministres de la Santé insistent sur l’importance de protéger les jeunes des dangers liés au vapotage.

PHOTO : ASSOCIATED PRESS / STEVEN SENNE

Un jeune Ontarien qui fumait des cigarettes électroniques s’est retrouvé aux soins intensifs et a été placé sur respirateur artificiel. Il s’est toutefois remis depuis et n’est plus à l’hôpital, a précisé le bureau de la santé publique de Middlesex-London, lors d’un point de presse mercredi après-midi.

Les responsables n’ont pas voulu dévoiler le sexe, l’âge ou le lieu de résidence du patient, pour préserver la confidentialité. Ils ont cependant précisé qu’il était d’âge à fréquenter l’école secondaire.

Le médecin hygiéniste de la région, le Dr Chris Mackie, a aussi déclaré, en réponse aux questions des journalistes, que cette personne vapotait tous les jours.

« Il est important que les gens comprennent que le vapotage présente un risque pour la santé au Canada également », a-t-il déclaré.

Signalement obligatoire

Cette nouvelle survient alors que la ministre provinciale de la Santé de l’Ontario a ordonné aux hôpitaux de signaler tous les cas de maladie pulmonaire liés au vapotage. Un décret ministériel oblige désormais les hôpitaux de l’Ontario à collecter des données statistiques qui seront ensuite remises au médecin hygiéniste en chef de la province.

La ministre de la Santé de l’Ontario, Christine Elliott, affirme vouloir davantage de détails sur les conséquences du vapotage sur la santé des Ontariens, un problème émergent.

Nous n’avons pas accès aux données et à l’information suffisantes pour comprendre l’ampleur potentielle de ce problème, indique la ministre de la Santé, Christine Elliott, par voie de communiqué.

Plus tôt ce mois-ci, les médecins en Alberta ont reçu une directive similaire.

À la lumière des preuves qui s’accumulent, je m’inquiète de plus en plus de la prévalence du vapotage et de ses possibles conséquences sur la santé.  Christine Elliott, ministre ontarienne de la Santé

Aux États-Unis, les responsables de la santé rapportent 380 cas confirmés ou probables de problèmes respiratoires graves liés au vapotage, dont six décès.

Jusqu’à présent, aucun cas semblable n’avait été signalé au Canada, mais plusieurs directions de la santé publique et Santé Canada surveillent étroitement les éclosions récentes de maladies pulmonaires qui seraient liées à l’utilisation de produits de vapotage aux États-Unis.

Le ministre Elliott avoue que les possibles dangers reliés au vapotage la préoccupent depuis des mois. Elle refuse pourtant de parler d’une crise de santé publique.

C’est effrayant pour les parents. Je prends la situation très au sérieux. Christine Elliott, ministre de la Santé de l’Ontario

Elle ajoute que le dossier de la cigarette électronique est devenu prioritaire pour son gouvernement et que son ministère passera à l’action aussitôt que les données recueillies seront concluantes.

« Nous étudions toutes sortes de solutions, mais c’est vraiment hypothétique jusqu’à ce que nous comprenions la nature du problème », explique la ministre.

Pas d’interdiction en vue

La ministre fédérale de la Santé, Ginette Petitpas Taylor, ne croit pas que bannir les cigarettes électroniques est la solution.

« Avant 2018, il n’y avait pas de réglementation, mais les gens avaient accès aux vapoteuses sur le marché noir », fait valoir la ministre qui compare la situation qui prévalait « au Far West ».

Elle insiste sur l’importance d’informer la société des risques liés au vapotage, mais rappelle aussi que des fumeurs parviennent à arrêter de fumer grâce aux cigarettes électroniques.

Mme Petitpas Taylor explique qu’Ottawa procède à des consultations pour améliorer la réglementation.

Elle insiste sur l’importance d’avoir « des règlements bien précis pour s’assurer que les enfants ne soient pas encouragés à vapoter et puis s’assurer qu’il va y avoir des avertissements ».

La ministre estime qu’il faut attendre le résultat des consultations pour déterminer si certains produits aromatisés seront interdits.

« Ma priorité est de protéger les jeunes. »

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Les États-Unis vont interdire les cigarettes électroniques aromatisées


Curieux que Donald Trump réagit rapidement après les morts relier au vapotage et un composant du cannabis pour les cigarettes électroniques en annonçant que bien bientôt, il sera interdit de vendre des liquides aromatisés. Peut-être que le lobbyisme du tabac est beaucoup moins pesant que celles des armes. Jamais, il n’irait pas interdire des armes qui sont choisies pour les tueries de masse. Bon, il n’est probablement pas un fumeur, mais sûrement un porteur d’arme.
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Les États-Unis vont interdire les cigarettes électroniques aromatisées 

Un jeune homme fume une cigarette électronique.

L’interdiction devrait entrer en vigueur dans les prochains mois.

PHOTO : LA PRESSE CANADIENNE / NAM Y. HUH

Agence France-Presse

Le gouvernement de Donald Trump a annoncé mercredi que les cigarettes électroniques aromatisées seraient interdites à la vente dans les prochains mois, pour contrecarrer leur succès croissant chez les jeunes Américains.

Beaucoup de gens pensent que le vapotage, c’est formidable. Cela n’a rien de formidable, cela crée plein de problèmes. Donald Trump, président des États-Unis

Les autorités sanitaires ont annoncé en même temps l’interdiction à venir des liquides aromatisés, par exemple au menthol, à la mangue ou à la fraise, non pas parce que les arômes sont jugés nocifs en eux-mêmes, mais parce qu’ils attirent toute une génération de jeunes qui deviennent dépendants à la nicotine présente dans ces liquides, effaçant des années de progrès contre la cigarette.

Un élève du secondaire sur quatre vapote en 2019 aux États-Unis contre un sur cinq en 2017-2018, selon une enquête publique annuelle, a annoncé le département de la Santé, en publiant des résultats préliminaires.

Tous les goûts autres que le goût du tabac seront prochainement retirés du marché, a expliqué le secrétaire à la Santé, Alex Azar.

Le texte de loi paraîtra dans « plusieurs semaines » et entrera en vigueur 30 jours plus tard.

Les produits aromatisés au tabac pourront continuer à être vendus, mais devront faire l’objet d’une demande d’autorisation de mise sur le marché d’ici mai 2020.

Nous avons l’intention de faire sortir du marché les e-cigarettes aromatisées afin de renverser l’épidémie très inquiétante d’usage d’e-cigarettes chez les jeunes. Alex Azar, secrétaire à la Santé

Jusqu’à présent, ces produits étaient distribués dans un relatif laxisme. La Food and Drug Administration (FDA) veut désormais contrôler strictement le marché.

Le secrétaire à la Santé a directement accusé l’administration de Barack Obama d’avoir laissé le champ libre aux fabricants dans l’espoir que les fumeurs optent plutôt pour le vapotage, cette méthode étant considéré comme moins nocive, comparable aux timbres et aux gommes à la nicotine.

Mais c’était sans compter sur son succès éclair chez les jeunes, qui ont été, surtout dans les premières années, abondamment ciblés par les fabricants sur les réseaux sociaux, voire dans les écoles.

La promotion des cigarettes ayant été axée sur la sensualité et la virilité du produit, les cigarettes électroniques ont plutôt été présentées comme une solution de rechange agréable et saine.

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Les cigarettes électroniques sont-elles la cause de maladies pulmonaires?


Bien que des fumeurs ont opté pour la cigarette électronique, on voit de plus en plus de jeunes qui s’adonnent au vapotage sans avoir nécessairement fumé des cigarettes auparavant. Il est clair que vapoter devient moins cher et certains arrivent à arrêter la cigarette. Cependant, à long terme, on redoute que des effets négatifs peuvent subvenir. Aux États-Unis, des maladies pulmonaires ont été rapportées dans 14 état qui pourrait être relié à la cigarette électronique.
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Les cigarettes électroniques sont-elles la cause de maladies pulmonaires?

Un homme utilise une cigarette électronique.

La semaine dernière, l’hôpital pour enfants du Minnesota a affirmé traiter deux cas de maladies pulmonaires, soit des adolescents de 16 et 18 ans.

PHOTO : AFP/GETTY IMAGES / EVA HAMBACH

Depuis le 28 juin, les autorités américaines ont rapporté 94 cas de maladies pulmonaires graves observées chez des adolescents et des jeunes adultes. Un phénomène qui pourrait être lié à la cigarette électronique.

Le Centre américain pour le contrôle et la prévention des maladies enquête actuellement sur des cas de maladies pulmonaires survenus dans 14 États différents.

Les autorités tentent de confirmer l’hypothèse selon laquelle ces maladies seraient liées au vapotage.

La semaine dernière, l’hôpital pour enfants du Minnesota a affirmé traiter deux cas de maladies pulmonaires, soit des adolescents âgés de 16 et 18 ans. Selon les médecins, leurs poumons auraient subi des dégâts avant de commencer à lâcher.

Parmi les symptômes des dizaines de patients recensés, on note de la toux, le souffle court et de la fatigue. Dans certains cas extrêmes, les patients ont dû avoir recours à la respiration artificielle.

Les gens vapotent depuis des années, comment cela se fait-il que nous voyions ces dégâts maintenant?, s’est demandé la pneumologue pour enfants Anne Griffiths, sur les ondes de CBS News.

Ma plus grande peur est que c’était ça depuis le début et nous n’avons pas remarqué, parce que ces symptômes ressemblent tellement à ceux de maladies communes. Anne Griffiths, pneumologue pour enfants

Pas encore de cas au Canada

Selon une porte-parole de l’Association pulmonaire de l’Ontario, aucun cas de ce genre ne serait survenu au Canada, pour l’instant.

Le rythme par lequel les jeunes adhèrent à la cigarette électronique, autant aux États-Unis qu’au Canada, devrait être alarmant pour tout le monde. Monica Kocsmaros, porte-parole pour l’Association pulmonaire de l’Ontario

Nous commençons à voir les effets négatifs et très réels du vapotage sur les poumons. Mais puisque la cigarette électronique est une nouvelle tendance, les preuves de ces impacts sont limitées, explique Monica Kocsmaros, qui croit que des mesures devraient être prises pour limiter l’accès à la cigarette électronique, notamment chez les jeunes.

La cigarette électronique est considérée par plusieurs comme une option plus sécuritaire à la cigarette régulière, qui tue la moitié de ses consommateurs à vie, selon l’Organisation mondiale de la santé.

Cependant, les effets à long terme de la cigarette électronique restent encore peu connus.

En avril, l’Agence américaine des produits alimentaires et médicamenteux a amorcé une enquête, après que de nombreux utilisateurs réguliers eurent été victimes d’épisodes de convulsion.

Source : Reuters

Que fait le Canada ?

En février, Santé Canada considérait apporter des changements à sa Loi sur le tabac et les produits de vapotage pour limiter la publicité liée à la cigarette électronique.

Dans un résumé de ses conclusions publié en juillet, l’organisation indiquait que les 13 provinces et territoires du Canada recommandaient fortement que des mesures soient mises en place immédiatement pour réduire l’utilisation de produits de vapotage chez les jeunes.

Les gouvernements provinciaux proposaient, par exemple, que la publicité liée à la cigarette électronique soit encadrée par les mêmes règles que les produits du tabac.

À la suite de ces recommandations, de nouvelles mesures ont été adoptées, mais ne sont pas encore officiellement entrées en vigueur.

Santé Canada se penche aussi actuellement sur les caractéristiques qui rendent les cigarettes électroniques attrayantes pour les jeunes, comme les choix de saveurs.

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Les arômes pour cigarettes électroniques sont-ils nocifs ?


Bien que cette étude a été faite en laboratoire, il serait raisonnable de penser que cela pourrait être nocif à ceux qui utilisent les cigarettes électroniques. Après avoir analysé quelques arômes avec différents niveaux de nicotine. Il s’est avéré que des cellules à l’intérieur des vaisseaux sanguins étaient moins viables, nicotine ou pas. L’arôme à la cannelle serait la plus nocive. Bien sûr, il faut d’autres recherches, mais la e-cigarettes ne serait pas vraiment une bonne idée de rechange à la cigarette, car d’autres études semblent démontrer qu’il serait tout aussi nocive pour la santé.
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Les arômes pour cigarettes électroniques sont-ils nocifs ?


cigarettes électroniques

Les cigarettes électroniques sont-elles vraiment sans dangers ? Crédits : lindsayfox/Pixabay

par Brice Louvet, rédacteur scientifique

Une étude montre que les arômes concentrés dans les liquides de cigarettes électroniques peuvent endommager les cellules des vaisseaux sanguins. Et potentiellement augmenter le risque de maladies cardiovasculaires.

Les cigarettes électroniques sont souvent considérées comme “plus saines” que les cigarettes, mais le sont-elles réellement ? Le sujet est encore très nouveau, mais les études se succèdent. De récentes analyses ont, par exemple, révélé il y a quelques semaines que les fumeurs de cigarettes électroniques étaient 29 % plus susceptibles de présenter des accidents vasculaires cérébraux que les fumeurs “classiques”. Ils étaient également 25 % plus sujets aux crises cardiaques et 18 % plus sensibles aux maladies coronariennes. Une nouvelle étude s’attaque aujourd’hui aux arômes de ces e-cigarettes. Et encore une fois, les résultats ne sont pas très bons. Les détails de ces travaux sont publiés dans le Journal de l’American College of Cardiology.

L’arôme cannelle particulièrement nocif

Pour cette étude, une équipe de l’Université de Stanford (États-Unis) s’est penchée sur l’influence des e-liquides sur les cellules endothéliales humaines. Ce sont ces cellules qui tapissent l’intérieur de nos vaisseaux sanguins. Elles jouent donc un rôle très important dans le maintien d’une bonne santé cardiovasculaire. Pour cette recherche, six arômes ont été testés, avec différents niveaux de nicotine. Les résultats ont alors révélé que tous les arômes étaient potentiellement nocifs, qu’il y ait de la nicotine ou non. Et c’est celui à la cannelle qui semblait le plus toxique.

« Jusqu’à présent, nous n’avions aucune donnée de la manière dont ces e-liquides affectent les cellules endothéliales humaines, explique Joesph Wu, principal auteur de l’étude. Lorsque nous avons exposé les cellules à six arômes différents d’e-liquide avec différents niveaux de nicotine, nous avons constaté des dommages importants. Les cellules étaient moins viables en culture et ont commencé à présenter de multiples symptômes de dysfonctionnement ».

Notons que ces tests ont été menés sur des cellules élevées en laboratoire. Malgré tout, les chercheurs relèvent que les changements observés au niveau cellulaire durant l’étude ressemblent à ceux observés chez l’Homme développant des problèmes cardiovasculaires. Des recherches supplémentaires sont donc nécessaires, certes, mais nous pouvons raisonnablement penser que les arômes d’e-cigarettes sont potentiellement nocifs pour le corps humain.

Encore de nombreux doutes

On rappelle également qu’il y a quelques jours, le Comité de lutte contre le tabagisme de la Société européenne de pneumologie publiait une déclaration notant que les cigarettes électroniques ne devraient pas être largement recommandées dans les stratégies de sevrage tabagique. Les experts soulignent en effet le manque de preuves attestant ces affirmations.

« Bien que l’exposition à des ingrédients potentiellement nocifs provenant de cigarettes électroniques puisse être inférieure à celle des cigarettes, cela ne signifie pas pour autant qu’elles sont inoffensives, a notamment déclaré Tobias Welte, président de la European Respiratory Society. Jusqu’à ce que nous en sachions plus sur les effets à long terme de leur utilisation sur la santé humaine, il est irresponsable de recommander leur utilisation dans les stratégies de lutte antitabac à l’échelle de la population ».

Source

https://sciencepost.fr