La ville de Washington célèbre les Amérindiens plutôt que Christophe Colomb


Pour une fois, quelque chose de positif du coté Américain. De moins a Washington, dans le Maine, le Vermont, le Nouveau-Mexique et Hawaï on décider de rebaptiser la fête de Christophe Colomb qui est férié par celle du peuple amérindien. Bien que les italo-américains ne sont pas contents, je trouve que c’est une reconnaissance que les amérindiens qui est justifié. Étant donné que la venue de Christophe Colomb a changer complétement leur vie
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La ville de Washington célèbre les Amérindiens plutôt que Christophe Colomb

AFP

Plusieurs États et localités américaines ont déjà rebaptisé le Jour de Christophe Colomb pour célébrer les communautés amérindiennes.

(Washington) La mairie de Washington a annoncé remplacer la «fête de Christophe Colomb», premier colon à avoir voyagé jusqu’en Amérique et dont les détracteurs dénoncent les crimes, par une célébration du peuple Amérindien.

AGENCE FRANCE-PRESSE

Cette journée a été désignée officiellement comme jour férié fédéral en 1937, «malgré le fait que Colomb n’a pas découvert l’Amérique du Nord, que des millions de personnes vivaient déjà en Amérique du Nord à son arrivée et qu’il n’a jamais mis les pieds sur les rives des États-Unis actuels», a détaillé l’élu local David Grosso dans un communiqué pour justifier la décision. 

Le navigateur génois a, selon M. Grosso, «réduit en esclavage, colonisé, mutilé et massacré des milliers et des milliers d’Amérindiens dans les Amériques».

Plusieurs États comme le Maine, le Vermont, le Nouveau-Mexique et Hawaii et plus d’une centaine de localités ont déjà rebaptisé ce jour férié d’octobre pour célébrer les communautés amérindiennes.

La décision de Washington a été perçue comme «méprisante, perturbante et clivante» par la Fédération nationale des italo-américains (NIAF) qui a appelé la capitale fédérale à «reconsidérer» sa décision de remplacer un jour férié célébré par «plus de 20 millions d’Italo-Américains».

«Ce changement donne l’occasion d’une prise de conscience accrue sur l’histoire unique et riche de cette terre qui est intimement liée aux premiers peuples de ce pays et qui est antérieure au voyage de Christophe Colomb», a en revanche salué le Congrès national des amérindiens.

La première rencontre entre des colons européens et la tribu indienne des Nacotchtank, qui vivait sur ce qui est aujourd’hui la capitale américaine, date de 1608, selon le service des parcs nationaux. Quarante ans plus tard, les trois quarts de la population locale avait disparu, victime de maladies introduites par les Européens ou de la guerre avec les colons. 

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Une université recouvre des fresques dépeignant Christophe Colomb


Une université aux États-Unis veut couvrir des toiles des exploits de la colonisation avec Christophe Colomb. On a dépeint positivement les colonisateurs alors que l’Histoire raconte tout autre chose
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Une université recouvre des fresques dépeignant Christophe Colomb

 

Les 12 fresques se trouvent dans le bâtiment... (PHOTO AP)

Les 12 fresques se trouvent dans le bâtiment principal de l’institution catholique.

PHOTO AP

 

Agence France-Presse
Chicago

L’université de Notre Dame, l’un des établissements les plus anciens et les plus prestigieux des États-Unis, va couvrir des peintures murales consacrées à Christophe Colomb, considérées comme donnant une image faussée de l’histoire de l’Amérique coloniale.

Les 12 fresques se trouvent dans le bâtiment principal de l’institution catholique, une structure imposante surmontée d’un dôme doré, et mettent en scène plusieurs moments de la vie et des explorations du Génois.

Pour leurs détracteurs, ces oeuvres peintes à la fin du XIXè siècle célèbrent des stéréotypes dépassés sur les Amérindiens et ignorent les conséquences dévastatrices du colonialisme.

Le président de l’université John Jenkins a écrit dans une lettre ouverte que ces oeuvres de Luigi Gregori entendaient dépeindre des immigrants catholiques de manière positive à l’heure où ils faisaient face à des discriminations en Amérique.

Toutefois, il a reconnu que depuis les années 1990, les fresques avaient été interprétées comme «au mieux aveugles aux conséquences du voyage de Colomb pour les peuples indigènes qui vivaient dans ce « nouveau » monde et au pire dégradantes pour eux».

L’établissement, qui se trouve dans l’Indiana, a d’abord publié des brochures remettant les fresques dans leur contexte historique mais ça n’a pas été suffisant, selon M. Jenkins.

Les oeuvres ayant été peintes directement sur les murs, elles seront couvertes pour être malgré tout préservées.

«Nous voulons préserver les oeuvres artistiques dont le but à l’origine était de célébrer les migrants catholiques à l’époque marginalisés au sein de la société, mais d’une manière qui ne marginalise pas involontairement les autres», a dit M. Jenkins.

L’association des étudiants amérindiens de l’université a salué sur Facebook une «sage» décision.

L’université a été fondée en 1842 par Edward Sorin, un missionnaire français, et compte actuellement 12 000 étudiants.

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Une lettre volée de Christophe Colomb rendue par les États-Unis à l’Espagne


Une histoire de vol dans des bibliothèques européennes de plusieurs copies de l’époque et remplacées par des faux d’une missive de Christophe Colomb à la couronne d’Espagne. Ces documents sont restitués en Espagne.
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Une lettre volée de Christophe Colomb rendue par les États-Unis à l’Espagne

 

Après des années d’enquête, le gouvernement américain a rendu à l’Espagne une copie d’époque d’une célèbre lettre de Christophe Colomb datant de 1493, qui avait été volée à la bibliothèque nationale de Catalogne.

Le document dérobé était une des 16 copies réalisées à l’époque, à la demande de Christophe Colomb, de la lettre originale dans laquelle le “découvreur” des Amériques racontait à la couronne d’Espagne ses découvertes.

Le document retrouvé a été remis mercredi soir à l’ambassadeur d’Espagne à Washington, marquant l’aboutissement d’une enquête qui a duré sept ans et impliqué Paris et Brasilia, a indiqué le procureur fédéral du Delaware dans un communiqué.

Selon le procureur et les services fédéraux des douanes, l’enquête avait démarré en 2011, après qu’un informateur les a prévenus que plusieurs copies d’époque de cette célèbre missive avaient été volées dans des bibliothèques européennes et subrepticement remplacées par des faux.

L’enquête avait établi que l’exemplaire de la bibliothèque de Barcelone avait été vendu une première fois en 2005 pour 600 000 euros par des bouquinistes italiens, puis revendu en 2011 pour 900 000 euros.

Après “de longues négociations”, le propriétaire de la lettre, qui n’a pas été identifié, a accepté de la remettre aux autorités américaines, qui ont pu l’expertiser et confirmer son authenticité, selon le communiqué.

“Nous sommes vraiment honorés de rendre ce document historiquement important à l’Espagne, son propriétaire de droit”, a souligné lors de la cérémonie le procureur David Weiss.

L’ambassadeur d’Espagne, Pedro Morenes, a lui salué “les liens” entre l’Espagne et les États-Unis et une coopération “fructueuse” entre enquêteurs américains et espagnols qui “a permis le retour de ce bien culturel à l’Espagne”.

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Le Saviez-Vous ► Histoire de l’épluchette de blé d’Inde


Histoire de l’épluchette de blé d’Inde

 

La récolte des épis de maïs ou mieux connu le blé d’inde au Québec est souvent un moment de rassemblement pour des familles, des organismes, des fêtes vers la fin de l’été. Mes souvenirs me reviennent quand papa amenait des sacs de blé d’inde pour le souper ou même une fois, en fin soirée, histoire de profiter de ce goût unique qu’on aime bien
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Histoire de l’épluchette de blé d’Inde

 

Le maïs (Zea mays L., ou Zea mays subsp. mays (autonyme)), appelé blé d’Inde au Canada, est une plante herbacée tropicale annuelle de la famille des Poacées (graminées), largement cultivée comme céréale pour ses grains riches en amidon, mais aussi comme plante fourragère. Le terme désigne aussi le grain de maïs lui-même.

Cette espèce, originaire du Mexique, constituait l’aliment de base des Amérindiens avant l’arrivée en Amérique de Christophe Colomb. La plante fut divinisée dans les anciennes civilisations d’Amérique centrale et méridionale, et était cultivée par les Nord-Amérindiens avec la courge et le haricot en utilisant la technique dite « des trois sœurs ». Introduite en Europe au XVIe siècle, elle est aujourd’hui cultivée mondialement et est devenue la première céréale mondiale devant le riz et le blé. Avec l’avènement des semences hybrides dans la première moitié du XXe siècle, puis des semences transgéniques récemment, le maïs est devenu le symbole de l’agriculture intensive en Europe de l’Ouest, aux États-Unis et en Chine mais il est aussi cultivé de façon très extensive dans l’Ouest de l’Afrique du Sud ou semi-extensive en Argentine et en Europe de l’Est.

https://fr.wikipedia.org

L’origine des épluchettes de blé d’Inde remonte aux premiers temps de la colonie, à une époque où le maïs était cultivé comme une céréale nécessaire à la subsistance. L’épluchette de blé d’Inde avait alors lieu à la fin de la saison des récoltes, et elle relevait plutôt de la corvée, puisqu’il était nécessaire d’éplucher le maïs avant de le sécher et de l’engranger pour l’hiver.

L’industrialisation de l’agriculture aidant, l’épluchette de blé d’Inde s’est peu à peu transformée en une sorte de fête des récoltes, conservant son caractère rassembleur sans l’aspect travail et survivance qui lui était autrefois associée. Le meilleur des deux mondes! L’épluchette est parfois doublée d’une “élection”, celle du roi et de la reine de l’épluchette: un épi de maïs rouge et un épi de maïs bleu cachés parmi les épis servent à désigner le couple royal. Dans les kermesses et les fêtes de village, le couple est habituellement tenu d’ouvrir la danse suivant l’épluchette, mais dans les fêtes familiales, il est plus commun d’offrir un cadeau ou un privilège aux personnes désignées par le hasard.

Comme les techniques d’agriculture se sont développées, le maïs en épi est disponible dès la fin juillet et parfois aussi tard qu’en septembre. Il faut toutefois le récolter avant les premiers gels, qui mettront fin à la culture. Les épluchettes ont lieu à cette période, le plus souvent au mois d’août. C’est à cette époque de l’année que le maïs est le plus sucré!

Pour organiser une épluchette de blé d’inde

Les épluchettes de blé d’Inde demandent relativement peu d’organisation, et elles sont souvent une solution peu coûteuse lorsque vient le temps de recevoir un grand nombre de personnes. Pour peu que l’on puisse louer l’équipement approprié (un brûleur et un très grand chaudron pour un groupe de 20 à 40 personnes, ou une épluchette mobile pour accommoder les plus grands rassemblements), le seul coût à défrayer (en plus de la location de l’équipement, évidemment) sera celui de la nourriture. Or, le blé d’Inde est économique. Une poche de blé d’Inde contenant 5 à 6 douzaines se vendra entre 20 et 30$ au plus fort de la saison, selon les prix en vigueur pour le marché. À 20$ la poche de six douzaines, cela revient à un peu plus de 25 sous par épi, de quoi pouvoir nourrir un nombre respectable de personnes sans se ruiner.

De combien de blé d’Inde par personne avez-vous besoin? Cela dépendra essentiellement du menu de votre épluchette. Si vous choisissez de ne servir que du maïs, comptez quatre épis par personne, en plus du beurre et du sel nécessaires pour l’assaisonnement. Si vous choisissez plutôt d’accompagner le blé d’Inde de hot dogs, de salades ou de sandwiches, limitez-vous à deux épis de blé d’Inde par personne (et à deux hot dogs, le cas échéant). Si cela est possible, il est préférable d’acheter le maïs le jour même de l’épluchette et d’acheter du maïs cueilli le matin même: l’amidon se concentre rapidement dans les épis, rendant les grains plus farineux. Plus le maïs est frais, meilleur il est!

Pour vous faciliter la vie, optez pour de la vaisselle jetable, et servez le maïs dans de grandes cuves sur une table de service, avec les condiments nécessaires à portée de main. Pour changer du sempiternel combo beurre et sel, préparez quelques beurres aromatisés qui étonneront vos invités. Un beurre au paprika fumé donnera un bon goût de barbecue à votre maïs, alors qu’une combinaison de coriandre, de lime et d’ail confèrera fraîcheur et zeste à votre épi. Vous pourriez aussi servir le maïs bouilli à la mexicaine: au Mexique, on vend dans les rues une collation nommée elote qui consiste en un épi de maïs enduit d’une fine couche de beurre et de mayonnaise, parsemé de poudre de chili, arrosé de jus de lime et garni de fromage queso fresco ou cotija émietté. Un secret? Remplacez le cotija, plus difficile à trouver, par du fromage feta léger. C’est délicieux.

Si vous avez envie de faire passer votre épluchette à un autre niveau, il est aussi possible de servir une partie du maïs grillé sur le barbecue. Ceci lui donnera un goût fumé concentré, très apprécié et très différent du maïs bouilli. Si vous avez des restants de maïs au lendemain de votre épluchette, transformez-le en salsa (délicieux avec des tomates en dés, mais encore meilleur avec de l’avocat), en soupe (la chaudrée de maïs est un classique de la cuisine du sud des États-Unis), en salade, voire même en gruau, inspiré des grits à l’américaine. Vous pouvez aussi étaler les grains de maïs sur une plaque au congélateur et les ensacher une fois surgelés: il sera alors facile d’en prélever la quantité nécessaire pour une recette.

Sources et références

RDAQ. Épluchette de blé d’Inde. [En ligne] http://rdaq.banq.qc.ca/expositions_virtuelles/coutumes_culture/septembre/epluchettes_ble_dinde/a_propos.html Page consultée le 13 août 2013.

http://wikibouffe.iga.net/

Le Saviez-Vous ► Histoire et origine du chocolat : de l’Amérique à l’Europe


Le chocolat qui fait partie des petits plaisirs de la vie a été connu grâce aux expéditions espagnoles vers l’Amérique à la rencontre des Aztèques. Au début, quand il s’est fait connaitre en Europe, le chocolat était un breuvage et seulement l’élite pouvait en consommer, ce n’est que beaucoup plus tard que les tablettes de chocolat a pu être conquis par tout le monde
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Histoire et origine du chocolat : de l’Amérique à l’Europe

 

Claire König

Enseignante Sciences Naturelles

 

Avant le chocolat, il y a le cacao. Les Mayas appelaient cet arbre Cacahuaquchtl. Et les dieux, dans leur grande générosité, permettaient à l’élite, dans des circonstances bien codifiées, de consommer leur nourriture… Plongeons dans l’histoire du chocolat.

Fèves et poudre de chocolat. © Iprachenko, Shutterstock

Fèves et poudre de chocolat. © Iprachenko, Shutterstock

Le chocolat conquit l’Europe grâce aux grands explorateurs

Le chocolat devint le compagnon des grands explorateurs. Christophe Colomb, Hernan Cortés et bien d’autres succombèrent à ses charmes.

Les grands explorateurs, comme Christophe Colomb, ont participé à l'histoire du chocolat. © Portrait réalisé par le peintre florentin Ridolfo Ghirlandaio

Les grands explorateurs, comme Christophe Colomb, ont participé à l’histoire du chocolat. © Portrait réalisé par le peintre florentin Ridolfo Ghirlandaio

Cortés revient en Espagne en 1528. Il rapporte des produits inconnus : tomate, haricot blanc, pomme de terre, maïs, piment, tabac et chocolat. Il dit alors à Charles V :

« Une tasse de cette précieuse boisson permet à un homme de marcher un jour entier sans manger ».

Cortès apporte dans ses bagages de nouveaux aliments, et parmi eux du chocolat. © DR

Cortès apporte dans ses bagages de nouveaux aliments, et parmi eux du chocolat. © DR

Les premières cargaisons de cacao arrivent en Espagne en 1585. Préparé dans des monastères, le chocolat est très cher. Il devient un met royal, lourdement taxé et donc hors de prix pour le peuple.

Le galion servait au transport de marchandises, comme le chocolat. © DR

Le galion servait au transport de marchandises, comme le chocolat. © DR

Il est servi dans un pot à couvercle percé pour y introduire le moulinet et est bu dans des tasses plus hautes que celles du café, autre boisson à la mode. Les espagnols se mettent à boire du chocolat chaud, inconnu des Aztèques. Ils fabriquent les premières tablettes pour pouvoir le transporter facilement. L’engouement pour le chocolat se développe donc en Espagne bien avant le reste de l’Europe. Mais, peu coûteux à la production et de culture aisée, le cacao séduit les planteurs et, comme le sucre, contribue à l’essor de l’esclavage.

Plongez dans l'histoire du chocolat... © avs, Shutterstock

Plongez dans l’histoire du chocolat… © avs, Shutterstock

C’est aux Pays-Bas, terres espagnoles, que le chocolat s’étend d’abord. Les premières fèves sont introduites en Italie, par le duc Emmanuel-Philibert de Savoie, en 1559. Les chocolatiers italiens, experts dans l’art de le préparer, l’exportent en Autriche, en Suisse, en Allemagne et en France.

En 1609, les Juifs chassés d’Espagne arrivent à Bayonne et vont faire de la ville le principal centre de production français.

Madame de Sévigné écrivait alors à sa fille qu’elle en buvait soir et matin :

« Voilà de quoi je le trouve plaisant, c’est qu’il agit selon l’intention ».

Parmi ses plus fidèles admiratrices : Marie-Thérèse, infante d’Espagne et épouse de Louis XIV ; on disait d’ailleurs :

« Le roi et le chocolat sont les deux seules passions de la reine ».

On accusa Fagon, médecin de sa Majesté d’avoir préparé un chocolat de onze heures qui hâta son trépas et permit à madame de Maintenon, qui préparait elle-même son chocolat (c’était prudent !), de s’occuper enfin du roi !

Années 1820 : le chocolat se démocratise

Les années 1820 marquent les débuts du « chocolat pour tous ».

Fondateur d’une dynastie chocolatière, Antoine-Brutus Menier (1795-1853), pharmacien spécialisé dans les poudres, vend du chocolat en tablettes enveloppées de papier jaune. Son fils, Émile-Justin sera surnommé le baron Cacao.

Cailer, plus ancienne marque de chocolat suisse, et Van Houten, célèbre fabricant hollandais. © DR

Cailer, plus ancienne marque de chocolat suisse, et Van Houten, célèbre fabricant hollandais. © DR

  • Cailler est la plus ancienne marque de chocolat suisse, née en 1819. Brillat -Savarin, en 1826, préconisait le chocolat à ceux qui « auraient bu quelques traits de trop à la coupe des voluptés».

  • Le hollandais Van Houten, fabricant à Amsterdam, invente en 1828, la solubilisation du cacao. : c’est le premier brevet de chocolat en poudre.

  • En 1847, la première tablette de chocolat est créée.

  • Rodolphe Lindt (1855 -1909) dépose en 1879 un brevet qui marque la création du chocolat fondant par le procédé du conchage.

Lindt invente le conchage du chocolat. © DR

Lindt invente le conchage du chocolat. © DR

  • Henri Nestlé (1814-1890), grâce au procédé de condensation du lait, permet l’invention, en 1875, du chocolat au lait à croquer.

  • L’Anglais Charles Barry développe en 1842 une activité de négoce à Londres.

  • Le Suisse Charles Amédée Kohler découvre le chocolat aux noisettes en 1830.

  • Philippe Suchard découvre que la plaque coûte trois jours du salaire d’un ouvrier. En 1825, il produit alors entre 25 et 30 kg de chocolat par jour avec un seul ouvrier, et, en 1901, vient le fameux emballage mauve.

Le fameux chocolat Poulain. © DR

Le fameux chocolat Poulain. © DR

  • En 1884, Albert Poulain invente le petit déjeuner à la crème vanillée.
  • Dès le début du XXe siècle, la chaîne Menier est automatisée, permettant une fabrication en série des tablettes : la première chocolaterie industrielle !
  • En 1912, Jean Neuhaus créé la praline et lance ses tablettes ornées du célèbre éléphant.
  • En 1923, Franck Mars invente et lance, à Chicago, la première barre chocolatée !

Et la liste des grands noms du chocolat continue de s’allonger encore pour le plus grand plaisir des « chocolâtres ». Quel dommage que ce mot ne devînt pas français !

Et si la Suisse reste un des hauts lieux du chocolat, il est souvent au lait ce qui est incompatible avec la « chocolatrie ».

http://www.futura-sciences.com

Le Saviez-Vous ► Histoires de pleine lune


La lune, l’astre de la nuit qui inspire toujours les amoureux, les poètes et les scientifiques. La nouvelle lune, la pleine lune, la lune bleue, l’éclipse lune … sont toujours des phénomènes intéressants. Et il y a les croyances comme celle du loup-garou, ou encore des trucs de grand-mère pour des vêtements plus blancs qui n’est parait-il pas tout à fait faux, sans compter les naissances et certaines maladies mentales …
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Histoires de pleine lune

A full moon rises behind U.S. Border Patrol... (photo Mike Blake, archives reuters)

A full moon rises behind U.S. Border Patrol agent Josh Gehrich as he sits atop a hill while on patrol near Jacumba, California, U.S., November 14, 2016. REUTERS/Mike Blake SEARCH « WILD HORSE » FOR THIS STORY. SEARCH « WIDER IMAGE » FOR ALL STORIES. TPX IMAGES OF THE DAY

PHOTO MIKE BLAKE, ARCHIVES REUTERS

 

ISABELLE MORIN
La Presse

L’astre de la nuit a joué divers rôles dans l’histoire de l’humanité, dont celui d’horloge naturelle. Il a aussi servi de prétexte pour expliquer l’inexplicable. Jamais il ne nourrit autant l’imaginaire que lorsqu’il est bien rond dans le ciel.

LE MOTEUR DES MARÉES

La Lune attire à des degrés divers tout ce qui est sur Terre – de la croûte terrestre, qui se soulève de 10 à 20 cm deux fois par jour, aux grandes étendues d’eau. Cette attraction se manifeste de manière évidente dans le phénomène des marées : comme l’eau est fluide, elle se répartit autrement sur la surface de la Terre, donnant l’impression que l’océan se gonfle et se rétracte.

Quand la Lune est aux antipodes du Soleil, comme c’est le cas lors de la pleine lune et de la nouvelle lune, l’influence de ces deux astres s’additionne, provoquant ainsi des marées plus fortes. Ce phénomène est amplifié lorsque la Lune est à son périgée – autrement dit, au point de son orbite le plus proche de la Terre, ce qui se produit tous les 13 mois.

La prochaine pleine lune périgéenne, ou « super lune », aura lieu le 1er janvier 2018. Comme c’est l’hiver et qu’il y a plus de tempêtes, on peut d’ores et déjà anticiper des inondations sur les côtes, prévient Marc Jobin, astronome au Planétarium de Montréal.

« S’il n’y a pas de glace qui s’est formée pour protéger le rivage, Percé est mieux d’attacher son reste de bord de mer ! »

La durée d’un cycle lunaire est en moyenne de 29 jours, 12 heures, 44 minutes et 3 secondes.

DES TROUS PARTOUT

La Lune est constituée essentiellement de roche. Comme il n’y a ni eau, ni air, ni sable pour offrir une résistance ou éroder sa surface, n’importe quel caillou qui y tombe forme un trou.

À CHAQUE PLEINE LUNE SON NOM

Chez les anglo-saxons, chaque pleine lune porte un nom qui lui est propre selon le mois et les événements qui s’y rapportent : par exemple, la pleine lune des fraises (Full Strawberry Moon) a lieu en juin, la pleine lune de neige (Full Snow Moon), en février.

LA LUNE BLEUE

« Blue Moon ». Ces mots vous évoquent peut-être une célèbre chanson. Sachez qu’ils font aussi référence à la deuxième pleine lune d’un même mois. La dernière lune bleue a eu lieu en juillet 2015 ; les prochaines, en janvier et mars 2018. Lorsqu’on dit « once in a blue moon » (une fois par lune bleue), on veut dire qu’une chose n’est pas impossible, mais qu’elle ne risque pas de se présenter de sitôt !

DES VÊTEMENTS PLUS BLANCS QUE BLANCS

Étendre ses vêtements dehors les nuits de pleine Lune les rendrait plus blancs et pourrait même venir à bout des taches tenaces, selon une croyance de grands-mères.

« Il y a une part de vrai dans cette histoire, mais ce n’est pas à cause de la Lune elle-même, soutient Robert Lamontagne. Lorsqu’elle nous paraît très claire, c’est que le ciel est sans nuages et que le taux d’humidité est faible. Les nuits sont alors plus fraîches. Il se crée donc un peu plus de rosée qui va blanchir les draps, parce qu’elle est légèrement oxygénée, un peu comme du peroxyde. »

LA FACE CACHÉE DE LA LUNE

La Lune tourne sur elle-même à un rythme semblable à celui de sa révolution autour de la Terre. Résultat, on voit toujours la même face de notre satellite, à peu de choses près, et ce, peu importe où l’on se situe sur le globe. Les Soviétiques n’ont réussi l’exploit de photographier sa face cachée qu’en 1959.

Son côté visible de la Terre n’est cependant pas dénué d’intérêt. Dans ses dessins, certains décèlent le visage d’un sympathique personnage. Les populations de l’hémisphère Sud y voient plutôt un lapin. Pour l’observer (et épargner le prix d’un billet d’avion), renversez complètement la tête par soir de pleine lune.

QUAND HERGÉ S’INSPIRE DE COLOMB

Beaucoup de fausses croyances sont associées à la Lune, mais en découlent tout de même de bonnes histoires vraies. Sachant qu’une éclipse lunaire allait se produire, Christophe Colomb aurait utilisé ses connaissances en astronomie auprès des tribus aborigènes qui le gardaient captif, en menaçant de faire disparaître la Lune. Hergé s’est par la suite inspiré de cette histoire dans Tintin et le temple du Soleil, à une nuance près : Tintin tire profit d’une éclipse solaire.

LA LÉGENDE DES LOUPS-GAROUS

Selon le folklore populaire, des hommes se transforment en loups les soirs de pleine Lune. Jusqu’au XVIIIe siècle, ces présumées créatures étaient pourchassées. Des hommes ont d’ailleurs payé ces croyances de leur vie à la suite d’horribles souffrances. Des maladies pourraient avoir été à l’origine de ces croyances, comme le mentionne l’un des fondateurs de l’Organisation pour la science et la société, Ariel Fenster, dans un extrait de son blogue publié dans Sciencepresse.ca.

La lycanthropie clinique est un trouble psychiatrique selon lequel un sujet se croit transformé en loup. En raison d’un dérèglement hormonal, l’hypertrichose provoque une pilosité excessive, notamment au visage. Les personnes atteintes d’un type de porphyrie présentent, quant à elles, différentes caractéristiques des loups-garous, dont une sensibilité à la lumière ainsi qu’une coloration rougeâtre des ongles et des dents causée par la destruction de certains tissus.

Source d’hystérie et d’autres maux

Il y a quelques années, un chercheur de l’Institut de recherche sur les exoplanètes, le professeur Pierre Bastien, a analysé les anciens registres des naissances de la colonie française, des données « pures », puisqu’il n’y avait pas d’obstétrique ou d’électricité à l’époque. Ses statistiques ont permis de constater qu’il n’y a aucune corrélation entre la pleine Lune et le nombre de naissances.

La professeure à l’École de psychologie de l’Université Laval Geneviève Belleville s’est quant à elle intéressée à l’influence de cet astre sur la santé mentale. En passant en revue les cas de 771 personnes qui se sont présentées aux urgences entre 2005 et 2008, son équipe a pu constater qu’il n’y a aucun lien entre la pleine Lune et la détresse psychologique.

L’un des arguments évoqués pour expliquer ces croyances est que la Lune a une influence sur les marées. Puisque le corps humain est composé à plus de 60 % d’eau, il serait forcément soumis au même phénomène. Suivant cette logique, nous pourrions voir des marées dans notre bain, commente l’astrophysicien Robert Lamontagne, de l’Université de Montréal.

 « Cet effet ne fonctionne que sur les grandes quantités d’eau et de sol, précise-t-il. Un camion qui passe dans la rue en face de chez vous a plus d’effet sur votre corps que la Lune. »

Les croyances sont malgré tout tenaces, même au sein du personnel médical.

« Il existe ce qu’on appelle « la prophétie autoréalisante », c’est-à-dire que lorsqu’on a une croyance particulière, on est plus attentif aux informations qui confirment cette croyance, soutient Geneviève Belleville. Il y a juste les gens qui croient aux miracles qui voient des miracles. Les gens qui croient à l’influence de la pleine Lune vont voir l’influence de la pleine Lune. »

Des phénomènes liés à la pleine lune

 

Éclipses de Lune

 

Lors d’une éclipse lunaire, le Soleil, la Terre et la Lune se trouvent alors sur le même axe.

PHOTO BEN CURTIS, ARCHIVES ASSOCIATED PRESS

C’est nécessairement à la pleine lune que les éclipses lunaires se produisent. Soleil, Terre et Lune sont alors dans le même axe.

« Lorsque l’alignement est vraiment parfait, la Lune passe directement dans l’ombre de la Terre », explique l’astronome Marc Jobin, ce qui peut durer aussi peu que quelques minutes à près de 3 h 30 min

Avis aux voyageurs : on pourra cette année observer une éclipse lunaire partielle le 7 août dans l’océan Indien.

Quand la lune rougit

La Lune doit les teintes dorées ou orangées qu’elle arbore parfois à la poussière, à l’humidité et à d’autres particules en suspension dans l’air agissent à l’instar d’un filtre et rougissent la lumière.

PHOTO PETER KOMKA, ARCHIVES ASSOCIATED PRESS

La Lune se couvre parfois de teintes dorées ou orangées.

« L’été, il y a souvent des périodes de canicule, ce qui sous-entend qu’il y a beaucoup de poussière, d’humidité et d’autres particules en suspension dans l’air, dit le spécialiste du Planétarium. Elles agissent comme un filtre et rougissent la lumière, particulièrement lorsque les astres sont très bas, comme au lever de lune. »

La super Lune

La Lune est alors à son point le plus près de la Terre – son « périgée ». Elle peut ainsi paraître jusqu’à 14 % plus grosse et 30 % plus brillante qu’à l’ordinaire.

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Les Européens ont fait disparaître les Indiens brutalement, mais pas tout de suite


Les Amérindiens ont vu leur population baissée drastiquement 100 ans plus tard après la découverte de l’Amérique par Christophe Colomb. Bien sûr que les épidémies venant de l’Europe n’ont pas aidé, mais avec le temps, la forte majorité d’Amérindiens sont devenus une minorité
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Les Européens ont fait disparaître les Indiens brutalement, mais pas tout de suite

 

Un chef Sioux en 1899 | Boston Public Library via Flickr CC License by Creative Commons

Un chef Sioux en 1899 | Boston Public Library via Flickr CC License by Creative Commons

Repéré par Fatma-Pia Hotait

Une nouvelle étude s’intéresse au processus d’extinction des indiens au nord du Nouveau Mexique.

En 1492, Christophe Colomb découvre l’Amérique. Les Européens partent à la conquête du Nouveau Monde et leur arrivée s’accompagne de plusieurs vagues d’épidémies. Ces maladies, mêlées aux mauvais traitements infligés aux tribus et aux famines, entraînent la quasi-disparition des populations autochtones. Une nouvelle étude publiée dans le Proceedings of the National Academy of Sciences vient toutefois apporter un nouvel éclairage sur la durée et la mise en place de cette extinction, rapporte Phys.org.

Sur ce sujet, deux hypothèses s’opposent. Certains chercheurs soutiennent que la disparition des Amérindiens s’est faite dès les premiers contacts avec les Européens. D’autres défendent l’idée d’une extinction progressive sur plusieurs années. Pour en savoir plus, une équipe de chercheurs a donc étudié dix-huit villages situés dans ce qui serait aujourd’hui le nord de l’État du Nouveau Mexique. Leurs conclusions révèlent deux facteurs importants. Sur le territoire étudié, le nombre d’Amérindiens a chuté brutalement, mais cette disparition s’est produite dans les années 1620: après près d’un siècle de présence européenne en Amérique. La date coïncide avec le début des missions catholiques, et notamment la création de la Congrégation de la Propaganda Fide par lePape Grégoire XV.

Conséquences environnementales et sociales

Selon l’étude, 87% de la population amérindienne de la région meurt alors en soixante ans. Dans ces dix-huit villages, les Indiens Pueblos passent de 6.500 personnes à moins de 900. Ce changement brutal bouleverse l’environnement. Avec la disparition des populations, la forêt reprend ses droits. On assiste alors à de nombreux incendies et à une augmentation du taux de CO2. Ce phénomène a eu un tel impact que certains chercheurs considèrent cette période comme le début d’une nouvelle ère où l’homme commence à avoir un impact notable sur l’environnement: l’Anthropocène.

Les dégâts sociaux, eux aussi, continuent de frapper l’Amérique. La condition des Indiens y est déplorable, dénonce le journaliste Stéphane Trano dans Marianne.

 2.1 millions d’Amérindiens, «soit l’écrasante majorité», vivent largement sous le seuil de la pauvreté. Alcoolisme, chômage et maladies sont très fréquents dans des campements qui tiennent«purement du bidonville». Bien que les indiens aient obtenu la citoyenneté américaine en 1924; l’accès au système de santé est rare et le taux de suicides «crève le plafond des statistiques».

http://www.slate.fr/

La Santa Maria de Christophe Colomb retrouvée?


Découvrir des épaves dans la mer qui ont été un outil de l’histoire donne sans doute une certaine euphorie. Si ce bateau est vraiment la Santa Maria, alors son histoire revivra à nouveau
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La Santa Maria de Christophe Colomb retrouvée?

 

Des répliques de la Pinta, la Nina et la Santa Maria lors d'une reconstitution historique au large du port de Huelva, en Espagne.

Des répliques de la Pinta, la Nina et la Santa Maria lors d’une reconstitution historique au large du port de Huelva, en Espagne. Photo :  Reuters/Enrique Shore

 

Si elle se confirme, il pourrait s’agir d’une des plus importantes découvertes sous-marines de l’histoire : un archéologue américain affirme avoir retrouvé l’épave d’un des navires originaux de Christophe Colomb au nord d’Haïti.

Barry Cliffords estime que des preuves démontrent clairement qu’une épave qu’il a retrouvée avec son fils, en 2003, est en fait celle du Santa Maria, nef utilisée par Christophe Colomb lors de sa découverte de l’Amérique, en 1492.

« Toutes les preuves géographiques, la topographie sous-marine et les preuves archéologiques tendent à confirmer qu’il s’agit bien du navire amiral de Colomb », a affirmé M. Clifford au quotidien britannique The Independent.

Les preuves mises de l’avant par l’archéologue sont essentiellement des photos et des mesures prises lors de plongées. Un canon photographié en 2003, mais depuis disparu du site, accréditerait aussi la thèse selon laquelle l’épave serait celle de la Santa Maria.

Barry Cliffords a indiqué avoir décidé d’annoncer sa découverte après avoir examiné plus en détail les photos prises en 2003 et après avoir plongé à cet endroit une nouvelle fois, la semaine dernière. Le Santa Maria se trouverait dans des eaux relativement peu profondes, mais l’archéologue a refusé de donner plus de détails, pour des raisons de sécurité.

Il a par ailleurs expliqué que l’identification de l’épave a été faite à la suite de la découverte, en 2003, des ruines d’un fort construit par l’équipage du Santa Maria après son naufrage. Sachant où était localisé le fort, des informations contenues dans le récit de voyage de Christophe Colomb ont guidé Barry Cliffords vers le site.

« Cette épave est, pour moi, l’équivalent de l’Everest.  »— Barry Cliffords

Sortir l’épave de l’eau?


« Le bateau est en grande partie en bon état et il sera possible de l’explorer avec l’aide du gouvernement haïtien », a déclaré Barry Clifford sur les ondes de CNN.

M. Clifford, qui espère que la zone sera protégée des pilleurs d’épaves, aimerait pouvoir sortir les restes du navire de l’eau. Ce dernier pourrait être conservé et exposé dans un musée en Haïti. Barry Cliffords estime que cela pourrait être bénéfique à l’industrie touristique d’Haïti.

Portrait posthume de Christophe Colomb peint par Ridolfo Ghirlandaio

Portrait posthume de Christophe Colomb peint par Ridolfo Ghirlandaio

La prudence s’impose…

Le directeur du Centre d’archéologie et de conservation maritime de l’université Texas A&M a convenu qu’il s’agirait d’une découverte importante, tout en demeurant prudent.

Kevin Crisman rappelle que plusieurs navires espagnols ont fait naufrage au large d’Haïti et qu’il sera difficile de confirmer qu’il s’agit du Santa Maria. Le navire a coulé si lentement que l’équipage a eu le temps de récupérer tous les objets, comme les canons, qui auraient pu permettre de l’identifier, a-t-il dit.

« Si ceux qui trouvent le Santa Maria peuvent confirmer que c’est le Santa Maria, ce sera un peu comme le Saint Graal », a déclaré M. Crisman. « Ce serait très excitant, mais je demeure sceptique parce que les gens lancent constamment des affirmations », a-t-il précisé.

Même son de cloche du côté de Charles Beeker, directeur des sciences sous-marines à l’Université d’Indiana : « Une fouille sera tout de même nécessaire pour trouver davantage de preuves et confirmer cette découverte », a-t-il relativisé.

L’enquête sur l’épave est soutenue par l’American TV Network et le History Channel, qui ont les droits exclusifs pour produire une émission de télévision sur le sujet.

La Santa Maria mesurait 25 mètres de long et 8 mètres de large. La nef pesait 102 tonnes et était dotée d’un grand mât de 23 mètres. Son équipage était composé d’une quarantaine de marins. Le Santa Maria s’est échoué en 1492 au large d’Haïti après avoir exploré les Bahamas.

http://ici.radio-canada.ca/

Le Saviez-vous ► Christophe Colomb et les poules


Longtemps, on nous enseigné que c’est Christophe Colomb qui a découvert l’Amérique … Pas vraiment, mais bon. Cependant, pour ne pas perdre son prestige, car il était un grand navigateur, il a su faire taire les mauvaises langues qui le ridiculisaient simplement avec un oeuf d’où l’expression : «C’est l’oeuf de Christophe Colomb»
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Christophe Colomb et les poules

 

Par Lagile

Comme tout le monde le sait, en 1492… on, enfin, Christophe, découvre l’Amérique.

Il est reconnu comme l’un des meilleurs navigateurs de son temps, mais hélas ! Cela ne dure pas. En effet, cette découverte provoque l’envie et la plupart des gens cherche à diminuer le mérite de cet homme.  « Il n’est pas si malin que ça, il suffit juste d’y penser » !

Eh oui, il suffit d’y penser…

Un jour où notre ami se retrouve invité chez un Grand d’Espagne, des personnes tiennent des propos semblables en sa présence. Il demande donc à ce qu’on lui apporte un œuf. Sur le coup, tout le monde le prend pour un imbécile, pourquoi aurait-il besoin de ça après un tel repas ? Eh bien, l’énigme qu’il propose est très simple :  « Lequel d’entre vous sera capable de faire tenir cet œuf sur l’une de ses extrémités ? ».

Évidemment, tout le monde essaie, persuadé que ça y est, le navigateur perd la tête et que la résolution sera aisée. Manque de pot, l’œuf revient vers Colomb, personne n’ayant trouvé le moyen de parvenir à le faire tenir en équilibre.

Là, il aplatit légèrement la coquille et pose l’œuf : il tenait debout ! Il aurait donc dit, en guise de conclusion

« C’est bien facile, en effet, mais il fallait y penser. »

Cette fameuse coquille symbolise une solution facile, évidente une fois qu’on la connaît, mais à laquelle on n’aurait pas pensé – ou alors, bien trop tard. Vous pourrez donc vous exclamer devant la prochaine énigme qui vous paraît insurmontable et dont on vous montre la solution que « c’est un œuf de Colomb ton truc ! ».

http://omnilogie.fr

La découverte de l’Amérique contée par la patate douce


La découverte de l’Amérique encore une fois essaie de voir qui a vraiment découvert le nouveau monde ..Christophe Colomb qui cherchait la route des Indes .. Amerigo Vespucci .. ou encore les Polynésiens ??? Il semble que la patate douce aurait peut-être la réponse a ce dilemme
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La découverte de l’Amérique contée par la patate douce

La découverte de l'Amérique contée par la patate douce© Perline

L’analyse génétique de différentes variétés de tubercules confirme que les Polynésiens avaient découvert l’Amérique bien avant les Européens.

Par CHLOÉ DURAND-PARENTI

Le mythe de la découverte de l’Amérique par les Européens, Christophe Colomb et Amerigo Vespucci, a de plus en plus de plomb dans l’aile. Il semble bien que ce soient les Polynésiens qui aient pour la première fois foulé le sol du Nouveau Monde.

L’hypothèse n’est pas nouvelle, mais la science vient de faire sérieusement pencher la balance en sa faveur en lisant dans l’ADN de… la patate douce. Il faut dire que la présence de cette plante endémique du continent américain en Polynésie, attestée par des restes archéologiques datés de plusieurs siècles avant Christophe Colomb, intriguait depuis longtemps les scientifiques et les historiens.

Une première étude, réalisée dans les années 1970 sur une base morphologique, n’avait cependant pas permis de retracer clairement l’histoire de la dispersion du doucereux tubercule. Aujourd’hui, c’est grâce à la génétique que la thésarde Caroline Roullier du Centre d’écologie fonctionnelle et évolutive du CNRS, basé à Montpellier, a pu faire la lumière sur cette obscure affaire. Et rien ne serait sans doute arrivé non plus sans les précieux herbiers du botaniste Joseph Banks, qui accompagna le capitaine James Cook lors de son premier voyage d’exploration de l’Océanie, dans la deuxième moitié du XVIIIe siècle. Car c’est en comparant le génome des patates douces américaines actuelles aux échantillons polynésiens collectés par Joseph Banks, conservés au Muséum d’histoire naturelle de Londres, que Caroline Roullier a pu établir entre elles une sorte d’arbre généalogique.

Dans un premier temps, la scientifique a d’abord étudié l’ADN des patates douces américaines présentes en Amérique du Sud, en Amérique centrale et dans les Caraïbes. Une tâche d’autant plus fastidieuse que la patate douce a la particularité de posséder non pas une mais trois paires de chaque chromosome, et donc six copies de chaque gène.

Caroline Roullier a alors découvert que ces plantes, difficiles à différencier à l’oeil nu, étaient de deux groupes génétiques distincts, les unes poussant dans une zone Pérou-Équateur, les autres étant établies dans une zone Mexique-Caraïbes. Dans un second temps, la chercheuse a tenté de comparer l’ADN des spécimens de ces deux familles avec les plantes actuellement présentes en Polynésie. Et là, déception : impossible d’établir clairement la filiation de ces patates, en grande partie hybrides. En revanche, en se penchant sur les feuilles ramenées par James Cook au XVIIIe siècle, les choses sont devenues beaucoup plus claires. Ces patates douces, présentes sur les îles avant la venue des Européens, avaient pour ancêtre la patate douce de la zone Pérou-Équateur.

La dernière pièce d’un puzzle

Cependant, comment être certain que des graines n’avaient pas tout simplement été apportées là, par la mer ou par les oiseaux ? Et comment savoir si c’était bien les Polynésiens qui l’avaient ramenée d’Amérique et pas l’inverse ? À ces questions, la génétique ne répond pas. Mais la linguistique et l’histoire peuvent les éclairer d’une manière significative. D’une part parce qu’en Polynésie la patate douce a été baptisée kumara, c’est-à-dire exactement de la même façon que dans la langue quechua de la zone Pérou-Équateur. Le hasard étant hautement improbable, les oiseaux et la mer peu bavards, cela signifie que ce sont bien des hommes qui ont « échangé » cette espèce.

Ensuite, on sait que les Polynésiens, ces insulaires, étaient de très bons navigateurs, bien meilleurs que les Amérindiens. Il est donc plus probable que ce soient eux qui aient fait le voyage.

« Autre élément, la patate douce n’est pas du tout une plante essentielle pour les Amérindiens. Ils cultivaient plutôt le maïs ou le manioc. S’ils s’étaient rendus en Polynésie, pourquoi auraient-ils apporté cette plante-là, et pas le maïs ou le manioc », explique Caroline Roullier.

« Cela laisse encore une fois penser que ce sont les Polynésiens qui ont importé la patate douce, parce qu’elle ressemble beaucoup à l’igname, l’une des bases de leur alimentation traditionnelle », affirme la scientifique.

Si l’on ajoute à cela que les premières traces de la patate douce dans les îles du Pacifique datent de 900 après Jésus-Christ, on tient la preuve quasi certaine que les Polynésiens avaient posé le pied en Amérique du Sud bien avant les Européens, probablement autour de 800 après Jésus-Christ. N’en déplaise aux WASP (White Anglo-Saxon Protestant) !

http://www.lepoint.fr