Anxiété, chômage et addictions: ce qui attend les victimes de fusillades sur le long terme


Lors des fusillades ont parle beaucoup des tueurs et de ceux qui sont mort. Alors qu’on n’entend pas parler de ceux qui ont survécu. Aux États-Unis, en 2017, près de 40.000 personnes ont été tuées par balle. Probablement, qu’il y aurait encore plus de blessés que de morts, c’est beaucoup pour un pays qui tienne tellement fort à leurs armes supposément pour les protégés. Les survivants même légèrement blessés risque de souffrir pendant des années des séquelles physiques et aussi psychologiques.
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Anxiété, chômage et addictions: ce qui attend les victimes de fusillades sur le long terme


Il est temps de s'intéresser à la souffrance des victimes de blessures par balle ayant survécu. | Hailey Kean via Unsplash

Il est temps de s’intéresser à la souffrance des victimes de blessures par balle ayant survécu. | Hailey Kean via Unsplash

Repéré par Odile Romelot

Repéré sur Washington Post

Longtemps après la guérison de leurs blessures physiques, les victimes de fusillades continuent de souffrir de séquelles mentales.

Des chercheurs américains se sont intéressés à un sujet qui passe souvent inaperçu: les séquelles mentales des fusillades sur les victimes. Chômage, toxicomanie et syndrome de stress post-traumatique sont observés dans une bien plus grande mesure chez les survivant·es d’une fusillade, jusqu’à plusieurs années après les faits.

Les auteurs de l’étude, des chirurgiens traumatologues de l’Université de Rochester, observent qu’«en ce qui concerne les armes à feu, nous, en tant que société et en tant que chercheurs, accordons beaucoup d’attention aux décès. C’est sur cela que se concentre souvent l’indignation du public».

Et cela se fait au détriment des blessé·es, même léger·es, dont la santé mentale fait rarement l’objet d’un suivi médical ou psychologique.

«Nous avons découvert que ces patients ont des problèmes de santé physique et mentale à long terme qui ne disparaissent pas avec le temps», explique Michael Vella, l’un des auteurs.

Plusieurs dizaines de milliers de personnes sont chaque année concernées.

Des victimes oubliées

Rien qu’en 2017, près de 40.000 personnes ont été tuées par balle aux États-Unis. Il est difficile d’estimer le nombre de blessé·es, mais il serait largement supérieur à celui des morts. Autant d’individus dont on ne parle pas souvent au niveau politique et rarement dans la sphère médicale ou médiatique.

Les chercheurs ont donc procédé à un examen des dossiers des 3.088 patient·es blessé·es par balle conduit·es au centre de traumatologie de l’université de Philadelphie ces dix dernières années. Parmi les survivant·es, ils sont parvenus à en retrouver 183 qui ont accepté de participer à l’étude en comparant leur vie avant et après le drame.

En analysant les résultats, ils ont constaté que plus de la moitié des patient·es souffraient d’un syndrome de stress post-traumatique. Parmi celles et ceux qui n’avaient subi que des blessures légères, au moins 33% étaient concerné·es par ce syndrome.

«Il s’agit de patients que nous congédions des urgences et que nous renvoyons dehors, souvent sans suivi ni évaluation des blessures mentales à long terme auxquelles ils peuvent être confrontés au cours des mois suivants», déplore Michael Vella.

Deux biais existent dans cette étude, reconnus par leurs auteurs: l’échantillon des victimes est mince et il est possible que les personnes les plus touchées n’aient pas voulu ou pu s’exprimer sur le sujet.

D’où la nécessité de conduire de plus amples recherches dans ce domaine, longtemps laissé de côté par les médecins du fait de son caractère politique et polémique. Regrettant que la littérature scientifique soit principalement centrée sur les personnes décédées par balle, les chercheurs souhaitent que soient examinées les conséquences à long terme sur les survivant·es, afin que «ce genre d’analyse nous aide à comprendre tout le fardeau de la violence armée».

http://www.slate.fr/

L’intimidation a des conséquences mentales et économiques à long terme


Il faut prendre au sérieux l’intimidation chez les enfants, car ils peuvent trainer ce boulet pendant des années, voir toute leur vie. Quand on parle d’intimidation, intolérance zéro, il ne faut pas oublier que même nous entre adultes, si nous intimidons que ce soit des enfants ou des adultes, nous montrons l’exemple et les conséquences s’en suivent.
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L’intimidation a des conséquences mentales et économiques à long terme

 

RIDOFRANZ VIA GETTY IMAGES

L’intimidation rehaussait d’environ 35% le risque d’être au chômage à l’âge de 25 ans.

  • Jean-Benoit Legault

  • La Presse Canadienne

MONTRÉAL — L’intimidation subie à l’école a des conséquences mentales et économiques à long terme sur les jeunes victimes, prévient une nouvelle étude réalisée par des chercheurs britanniques et australiens.

Les victimes d’une intimidation violente et/ou constante subissent les pires conséquences.

Les chercheurs des universités Lancaster, de Wollongong et de Sydney ont révélé lors de la conférence annuelle de la Royal Economic Society que le fait d’avoir été intimidé à l’école gonflait de 40 pour cent le risque d’être victime d’une maladie mentale à l’âge de 25 ans.

De plus, l’intimidation rehaussait d’environ 35 pour cent le risque d’être au chômage à l’âge de 25 ans et réduisait d’environ 2 pour cent le salaire de ceux qui occupaient un emploi.

«C’était prévisible qu’il y aurait des conséquences, mais les pourcentages me surprennent», a admis Éric Morissette, un expert du phénomène de l’intimidation à la faculté des sciences de l’éducation de l’Université de Montréal.

«Ce n’est pas rien, c’est majeur», a-t-il ajouté concernant le risque de maladie mentale.

Les auteurs tirent ces conclusions de l’analyse des données confidentielles de quelque 7000 jeunes âgés de 14 à 16 ans au début de l’étude. Ces jeunes ont été rencontrés de façon régulière jusqu’à l’âge de 21 ans, puis à l’âge de 25 ans. Environ la moitié d’entre eux ont confié avoir été victimes d’intimidation à l’âge de 14 ou 16 ans.

Ils ont notamment rapporté avoir été insultés, exclus socialement, menacés de violence ou agressés.

«Ça confirme l’importance d’un climat scolaire et d’une école positive et bienveillante. L’école, et particulièrement l’école secondaire, peut être un facteur de protection pour éviter la détérioration de situations en lien avec la santé mentale, a dit Éric Morissette. C’est sûr qu’on peut avoir le réflexe de dire qu’il faut soigner, mais avant de soigner, qu’est-ce qu’on peut faire en prévention? Et ce sont l’école et les enseignants et la famille qui peuvent être des facteurs de prévention.»

En ce qui concerne l’emploi et le revenu, M. Morissette y voit les conséquences de l’intimidation sur le sentiment d’efficacité personnelle et l’estime de soi.

«Mon cerveau s’imprègne de ce dont j’ai été victime, a-t-il illustré. Et en vieillissant, il va y avoir eu un manque au niveau du développement de mes compétences sociales, et cela aura un impact sur ma capacité à avoir de bonnes relations, sur ma capacité à travailler en collaboration, ma capacité à m’adapter et à m’intégrer, la capacité d’être en résolution de problème, et surtout la capacité d’être résilient.»

Les victimes d’intimidation n’auraient donc pas eu la chance de développer les aptitudes — relationnelles, de résolution de problème et autres — dont elles ont besoin pour affronter le marché du travail, ce qui expliquerait pourquoi elles peinent apparemment autant à se trouver un boulot et pourquoi leurs emplois semblent moins bien rémunérés.

«La santé mentale est encore stigmatisée chez les adultes, a déploré M. Morissette. C’est un signe de faiblesse, donc je n’irai pas chercher l’aide nécessaire et je vais m’embourber. (…) Il faut que j’apprenne à affronter. Et si ça, je ne l’ai pas fait quand j’étais jeune, quand ça m’arrive à l’âge de 25-26 ans, je suis comme un enfant qui se retrouve dans la fosse aux lions.»

https://quebec.huffingtonpost.ca/

Pourquoi les Noirs américains sont-ils plus touchés par Alzheimer que le reste de la population?


Les Afro-Américains seraient plus susceptibles d’être atteint de la maladie d’Alzheimer pour diverses raisons. Ils y auraient beaucoup plus d’inégalités raciales entre autre dans la pauvreté, chômage enfin tout ce que peuvent subir les noirs subissant donc plus de stress que n’importe quelle ethnies qui vivent aux États-Unis. Ce serait une preuve que les premières années de vie auraient une grande importance pour la santé mentale
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Pourquoi les Noirs américains sont-ils plus touchés par Alzheimer que le reste de la population?

 

Une femme afro-américaine regardant par la fenêtre. Rhoda Baer via Free Stock Photos CC License by

Une femme afro-américaine regardant par la fenêtre. Rhoda Baer via Free Stock Photos CC License by

Repéré par Juliette Mitoyen

Repéré sur The Washington Post

Plusieurs études récentes montrent que les inégalités sociales dont les Afro-Américains souffrent aux Etats-Unis peuvent avoir de graves conséquences sur leur santé mentale.

Au fil des années, les chercheurs ont démontré que les Afro-Américains étaient plus susceptibles que les autres groupes raciaux d’être atteints par la maladie d’Alzheimer aux États-Unis. Ces observations se basaient auparavant sur le fait qu’ils avaient en moyenne des taux d’obésité, de diabète, d’hypertension et de maladies cardiovasculaires plus élevés.

Mais quatre nouvelles études, présentées le 16 juillet à la conférence annuelle de l’Association d’Alzheimer à Londres et expliquées par le Washington Post, se sont focalisées sur les facteurs sociaux qui accroissent le risque d’être sujet à cette maladie chez les Afro-Américains, comme le divorce, la perte d’un proche, la pauvreté ou encore le chômage chronique.

Une population plus pauvre et plus stressée

Selon Megan Zuelsdorff, une épidémiologiste de l’École de médecine et de santé publique de l’Université du Wisconsin, c’est «l’environnement social qui contribue à ces disparités».

Avec son équipe, ils ont démontré que les Noirs étaient plus enclins que les Blancs à vivre des situations stressantes. En demandant à plus de 1.300 personnes si elles avaient vécu des choses difficiles à l’école, si leurs familles avaient souffert de problèmes financiers ou encore si leurs parents étaient alcooliques, les chercheurs ont découvert que les Afro-Américains interrogés avaient en moyenne vécu 60% d’évenements stressants de plus que les Blancs.

L’équipe de l’Université du Wisconsin a ensuite démontré que le stress diminuait les fonction cognitives et accélérait le vieillissement du cerveau, rendant ainsi plus vulnérable à la maladie d’Alzheimer. Les chercheurs ont évalué que chez les personnes noires, la durée de vie du cerveau est en moyenne diminuée de 4 ans à cause du stress, contre 1 an et demi chez les personnes blanches. Une énorme disparité, qui s’explique par le fait que les Noirs vivent plus souvent des situations stressantes dues à leurs conditions de vies plus difficiles.

Des disparités géographiques

Une seconde étude de l’Université du Wisconsin a démontré que le fait de vivre dans un quartier pauvre et difficile était lié au déclin des fonctions cognitives et des biomarqueurs associés à la maladie d’Alzheimer. En cartographiant 34 millions de quartiers, les chercheurs ont créé un Index des Zones de Privation (Area Deprivation Index) en classant les quartiers étudiés du plus privilégié au moins privilégié.

Ils ont ensuite étudié les dossiers cliniques de plus de 1.500 personnes testées dans le cadre d’une étude sur la maladie d’Alzeimer dans le Wisconsin. Le résultat était clair: les personnes vivant dans les quartiers les plus pauvres étaient en moyenne celles qui avaient les moins bons résultats aux tests des fonctions cognitives et celles qui avaient une quantité de biomarqueurs de la maladie d’Alzheimer disproportionnellement plus haute. Or, la proportion d’Afro-Américains vivant dans les quartiers pauvres est plus élevée que celle de n’importe quel autre groupe racial aux États-Unis.

Dans deux autres études menées par Kaiser Permanente –une organisation médicale américaine qui propose des soins et des assurances santé– et l’Université de Californie à San Francisco, des chercheurs ont réussi à montrer que le risque de démence était accru chez les personnes ayant grandi dans des Etats où le taux de mortalité infantile était plus élevé.

En se concentrant sur les dossiers médicaux de personnes blanches et noires nées entre 1919 et 1932, l’étude a démontré que le taux de démence chez les Afro-Américains nés dans un Etat où il y avait un fort taux de mortalité infantile était plus élevé de 40% par rapport à ceux qui vivaient dans des états où la mortalité infantile était relativement basse.

Pour Paola Gilsanz, chercheuse à l’Université de Californie ayant participé à cette étude, cela montre que la santé mentale doit être envisagée «sur le long terme»:

«Cela est une preuve de plus selon laquelle les premières années de la vie sont importantes pour la santé mentale. Les conditions de vie difficiles dont on peut souffrir étant petit expliquent partiellement les disparités raciales que l’on observe dans les cas d’Alzheimer.»

Pour tous ces chercheurs, ces études concordantes offrent non seulement des preuves que les inégalités raciales accroissent les risques de démence mais suggèrent qu’il est urgent d’agir directement auprès des populations concernées.

http://www.slate.fr

Quelle est la probabilité que votre métier soit remplacé par un robot ?


Pour ma part la robotisation a de bons côtés, mais de là à remplacer une multitude d’emploi. La question que je me pose, si le chômage et les gens sans revenus n’ont plus de travail alors comment survivre au milieu de ces robots. Est-ce de la science fiction de s’inquiéter quand on entend parler des avancées technologiques de la robotique ?
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Quelle est la probabilité que votre métier soit remplacé par un robot ?

 

Les robots aussi font du sport

Surprise ! Les sportifs ont 28 % de voir leur emploi remplacé par un robot au cours des 20 prochaines années.

JENS MEYER/AP/SIPA

Damien Desbordes Journaliste

Quelles sont les chances (ou les risques) que vous soyez remplacé par un robot d’ici 20 ans ? Un service web de data-visualisation vous permet de le découvrir, selon le métier que vous exercez, et de comprendre ce qui vous rend indispensable.

La robotisation : un thème minutieusement décortiqué par la science-fiction depuis les années 1920. Aujourd’hui, la menace est réelle, mais elle pèse surtout sur les travailleurs, de plus en plus nombreux à voir leur poste remplacé par une machine autonome. A l’heure où les robots diversifient leurs compétences, une équipe de chercheurs, développeurs et journalistes britanniques, a souhaité informer le grand public avec cette plateforme : Will a robot take your job ?

Je suis un…

Il suffit d’entrer son métier dans un mini-moteur de recherche pour découvrir la probabilité qu’il soit automatisé d’ici 20 ans, selon leurs travaux. Le programme s’appuie sur des données récoltées en 2013, au Royaume-Uni, par Michael A. Osborne et Carl Benedikt Frey, de l’université d’Oxford. Pour arriver à ces résultats, les chercheurs ont trié l’ensemble des tâches professionnelles en 9 catégories (négociation, persuasion, soin à la personne, dextérité manuelle…), associant à chacune un niveau d’automatisation attendu.

La robotique ferait des merveilles dans les tâches à haut niveau de précision, mais aussi quand il s’agit de travailler dans des espaces confinés. 

Michael Osborne et Carl Frey avancent que « les professions qui requièrent une subtilité de jugement sont de plus en plus sensibles à l’informatisation. La capacité de prise de décisions objective d’un algorithme représente un avantage sur les opérateurs humains ».

Les tâches non routinières ne seraient en outre pas complètement hors d’atteinte.

L’étude d’Osborne et Frey annonce que « l’écriture de textes légaux et la conduite de camions seront automatisés d’ici peu, tandis que les plaidoiries d’avocats ne le seront pas ».

 Pour obtenir leurs probabilités, les chercheurs ont associé la probabilité d’automatisation de chaque tâche avec le temps consacré à celle-ci. Et ce, pour chaque profession.

Résultat : les démarcheurs par téléphone auraient 99 % de chances de ne plus être humains dans 20 ans. De l’autre côté de l’échelle on trouve les managers d’hôtel, avec seulement 0,4 % de chance se voir remplacer par des robots. Helena Blancafort, directrice de la société de rédaction automatique de textes Syllabs, ne veut pas entendre parler de grand remplacement :

« C’est une légende de dire que les robots vont piquer le travail de tout le monde parce qu’ils ne coûtent rien. En fait, ils ont un coût non négligeable. »

Comment sauver son poste

Cette data-visualisation, hébergée par la BBC, ne se contente pas de tirer la sonnette d’alarme. Elle propose des pistes. Ce qu’il faut faire et ne pas faire pour se rendre indispensable. Les activités à cultiver sont donc : la discussion, par nature incertaine, donc très difficile à automatiser. Mais aussi la créativité et l’assistance à autrui (les auteurs parlent d’intelligence sociale). Cela dit, les professions médicales ne sont pas à l’abri pour autant. Trois ans après la publication de ces données, le robot Watson d’IBM a contribué à diagnostiquer une leucémie et indiquer des pistes pour un traitement adapté.

Le 22 février 2017, Emmanuel Macron a confié son point de vue sur la question au généticien Axel Kahn. « L’automatisation par les robots, cela a un sens et une existence industrielle. Ce que moi je propose, c’est une vraie révolution en accompagnement de notre système de chômage et de formation professionnelle. »

Avec les récentes avancées en Machine Learning (l’apprentissage des machines), en vision artificielle, statistiques computationnelles et autres sous-champs de l’intelligence artificielle, tous les métiers sont concernés. A part, peut-être, les fabricant de robots. 

Mais puisque c’est une prédiction, il faut prendre cet outil avec des pincettes. Les données datent de 2013 et elles ont été prélevées au Royaume-Uni. Or, depuis, les connaissances ont beaucoup évolué dans ce domaine instable qu’est la robotique. Des imprévus juridiques pourraient également survenir. L’Europe travaille actuellement à définir le statut légal des robots. Ils pourraient un jour devenir des « personnes électroniques ». Il reste aussi énormément d’incertitudes vis-à-vis des travailleurs. Accepteront-ils de se laisser remplacer ? Il faudrait retenter l’expérience en 2035 pour voir si les chercheurs ont été visionnaires. 

https://www.sciencesetavenir.fr/

Une gagnante de 49,6 millions $ donne sa fortune


Je suis une anti-loterie, cependant, je lève mon chapeau à cette femme qui se rappelle ce qu’est de vivre dans la pauvreté. Imaginez si tous les multi-millionnaire et milliardaires feraient la même chose que ce soit pour relancer une ville, une recherche médicale, l’éducation, la pauvreté dans le monde, ce serait les plus beaux gestes humanitaires
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Une gagnante de 49,6 millions $ donne sa fortune

 

euros argent

Photo Fotolia

Margaret Loughrey a indiqué qu’elle a déjà donné la moitié de sa fortune.

Agence QMI

 

STRABANE, Irlande du Nord Une ancienne chômeuse qui a remporté 34 millions d’euros (49,6 millions $) à la loterie Euro Millions persiste à consacrer sa fortune à la relance de sa ville d’Irlande du Nord et aux pauvres, malgré l’opposition de sa famille qui a même demandé son évaluation psychiatrique.

Selon le quotidien français Le Figaro, Margaret Loughrey, une résidente de 48 ans de Strabane, petite municipalité de 17 000 habitants, a acheté en décembre dernier un billet de loterie sur un coup de tête, en revenant d’un rendez-vous au centre local d’aide à l’emploi.

Après avoir remporté un gros lot de 49,6 millions $, elle a expliqué dans les jours suivants qu’elle en ferait profiter sa famille, soit sa mère, sa sœur et ses quatre frères.

«Pour le bien de la ville»

Cependant, elle a finalement plutôt choisi d’en faire profiter sa collectivité, achetant au prix d’environ 1,8 million $ une ancienne filature de lin pour en faire un lieu de tourisme et de commerce.

«Dès que j’ai eu l’argent, je me suis dit que ça irait au bien-être de la collectivité», a-t-elle dit.

Elle a également tenté d’acheter le parc industriel de Strabane afin d’y développer un village d’artisanat afin de créer près de 80 emplois, mais l’agence municipale de développement s’y oppose, le projet de Mme Loughrey ne respectant pas les critères.

Malgré tout, la multimillionnaire n’en démord pas et veut relancer le tourisme et les projets dans sa ville.

Invoquant des inquiétudes pour son bien-être, sa famille a demandé l’internement de la femme dans un hôpital psychiatrique et son évaluation, mais l’avocat de Mme Loughrey l’a fait libérer après trois semaines.

Déjà la moitié

Margaret Loughrey a indiqué le week-end dernier au Irish News qu’elle a déjà donné la moitié de sa fortune, et qu’elle entend continuer de la même façon.

«J’ai toujours dit : un pour moi, le reste pour la ville», a-t-elle dit, précisant qu’elle ne garderait qu’environ 1 million d’euros (1,4 million $).

Pourquoi tant d’altruisme, de générosité et de détachement?

«Je sais ce que c’est que de ne rien avoir», a expliqué celle qui vivait avec 100 $ par semaine quand elle était au chômage.

«Comment être riche – ce que je n’ai jamais été – pourrait-il me manquer?», a-t-elle conclu.

http://www.journaldequebec.com

Il fait arrêter le voleur, puis lui offre un travail


Voilà bien, un principe mit en pratique du proverbe : ne donne pas un poisson à un homme, mais apprends lui à pêcher. Je crois que si des gens ayant les moyens pouvaient aider un peu plus les gens défavorisés, cela aiderait a diminué les vols qui pour certains n’est qu’une manière de survivre
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Il fait arrêter le voleur, puis lui offre un travail

 

Paolo Pedrotti a surpris un voleur en flagrant délit chez lui, l’a menacé avec un couteau et l’a fait arrêter par la police. Mais lorsqu’il a découvert que le malfaiteur était au chômage, il lui a offert un travail.

Ancien galeriste, M. Pedrotti, 62 ans, habite à Cerreto Guidi, près de Florence, où il gère une nouvelle résidence dont tous les appartements sont en vente. Sauf le sien.

Convaincu que la résidence était complètement inhabitée, le voleur Marcello Mucci, 54 ans, s’est faufilé lundi matin dans l’appartement de M. Pedrotti pour y dérober le cuivre des fils électriques.

« J’ai ouvert la porte et j’ai vu la silhouette d’un homme. Terrorisé, il a commencé à hurler qu’il n’avait rien fait », a raconté M. Pedrotti qui, après avoir immobilisé le malfaiteur, a appelé la police.

Quelques minutes plus tard, le cambrioleur était arrêté.

Mais le lendemain, lorsque M. Pedrotti a appris que ce dernier était au chômage et vivait avec les 250 euros (332  dollars cad) mensuels de retraite d’invalidité de sa femme, il a eu une idée.

« Cher voleur (…) je te fais une proposition », a-t-il écrit, dans une lettre, publiée par le journal local, le Tirreno. « Après quelques heures de prison et quelques jours d’assignation à résidence, je t’invite à passer chez moi. Prends une tondeuse et je te promets que je te ferai couper l’herbe pour 8 euros de l’heure. En plus, si tu as une compagne, viens avec elle, on a 50 appartements à nettoyer ».

D’abord incrédule, M. Mucci a accepté cet emploi avec enthousiasme après un procès express mardi matin à l’issue duquel le juge l’a relâché.

« Je volais le cuivre pour le modeler afin de créer des vides-poches ou des candélabres que je vendais en porte-à-porte », a expliqué cet ancien jardinier, licencié après un accident qui le handicapait pour réaliser des travaux physiques.

« Je ne suis pas un saint, je ne suis même pas catholique, mais je crois aux enseignements de Confucius: ne donne pas un poisson à un homme, mais apprends lui à pêcher », a confié de son côté M. Pedrotti, qui a conclu sa lettre sur un ton ironique: « je t’attends, de toute manière l’adresse tu la connais ».

http://www.lepoint.fr

La colère des indignés a un an


Cela fait un an que les indignés existe, une naissance en Espagne s’est très vite propagé en travers l’Occident. Il est clair que la population en a assez que certains profite du système de capitaliste souvent par corruption alors que d’autres ont peine a rejoindre les deux bouts ..
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La colère des indignés a un an

 

En Espagne, des milliers de personnes ont marqué le premier anniversaire du mouvement des indignés en descendant dans les rues pour dénoncer la crise, la corruption et le chômage.

En Espagne, des milliers de personnes ont marqué le premier anniversaire du mouvement des indignés en descendant dans les rues pour dénoncer la crise, la corruption et le chômage.

À Madrid, des milliers de manifestants ont envahi la Puerta del Sol, la grande place du centre-ville qui a vu naître le mouvement, le 15 mai 2011.

À Barcelone, ils étaient aussi plusieurs dizaines de milliers à manifester contre les coupes budgétaires sévères qui frappent la santé et l’éducation.

Pendant un mois l’année dernière, un regroupement de tentes et de bâches était devenu le symbole d’un ras-le-bol.

Or depuis un an, le chômage a encore grimpé pour atteindre 24,4 %. De plus, le nouveau gouvernement, à droite, a déclaré illégale toute tentative d’installer un nouveau campement.

Jusqu’à mardi, les indignés de partout dans le monde sont appelés à occuper les grandes places symboliques, comme en Grèce et en France.

Les indignés de Montréal, Ottawa et Québec commémorent aussi l’anniversaire espagnol. Plusieurs dizaines d’indignés de Québec se sont rassemblés à la Place d’Youville. À Ottawa, les indignés se sont installés dans le Jardin des provinces et des territoires. À Montréal, ils se sont donné rendez-vous au square Victoria samedi matin, et ils comptent y rester jusqu’à mardi.

L’organisateur du mouvement Occupons Montréal et membre du collectif JAPPEL, Daniel Parker, a expliqué que les lieux ne seraient pas occupés la nuit, pour se conformer au règlement municipal. Mais certaines personnes auraient l’intention d’apporter leur sac de couchage.

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