Ils croisent des chiens bleus en Inde


Des entreprises polluent une rivière à Navi Mumbai en Inde. Les eaux contiennent du chlorure qui serait la cause de la couleur bleuté du pelage des chiens errants depuis 2017. La solution, n’est pas vraiment terrible. Ils mettent des clôtures pour empêcher les chiens errants d’aller boire dans la rivière au lieu de traiter les eaux usées. Si cela cause un problème aux chiens alors on peut supposer que cela affecte la faune et la flore.
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Ils croisent des chiens bleus en Inde


Depuis août 2017, on voit de plus en plus de chiens errants dans les rues, qui ont un pelage bleu clair. Ce phénomène a donné lieu à de nombreuses suppositions : les animaux ont-ils reçu de la peinture ? Ou est-ce un caprice de la nature ?

Une chose est certaine : les chiens bleus de Navi Mumbai intriguent.

Un problème de pollution

Suite à une enquête officielle, la vérité est tombée et c’est un véritable désastre pour tous les amoureux des animaux. La rivière Kasadi est le problème : elle traverse une zone industrielle où les entreprises éliminent leurs eaux usées chimiques.

Les eaux sont donc particulièrement polluées et c’est la présence de chlorure qui donnerait cette teinte bleue aux chiens qui viennent se désaltérer. Pour essayer de régler, au moins partiellement, le problème, la société a accepté d’installer une clôture afin d’empêcher les chiens de venir boire l’eau polluée.

Un bon début, même si cela est clairement insuffisant sur la durée. 

https://wamiz.com/

Le Saviez-Vous ► Pourquoi les sels de déneigement représentent un danger pour la planète


En fin de semaine, en traversant la rue, j’ai glissé, mais heureusement, j’ai pu garder tant bien que mal l’équilibre. En temps que piéton, je préfère que les trottoirs et rues soient sécuritaire, mais pas au détriment de l’environnement. Il serait temps de trouver d’autres solutions, c’est tout ce qui entourent les routes et trottoirs qui occasionnant des problèmes qui nous touchent tout autant.
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Pourquoi les sels de déneigement représentent un danger pour la planète

 

saleuses-Utah

par Yohan Demeure, rédacteur scientifique

Avec les chutes de neige et le verglas qui s’installe, les conditions pour les automobilistes et les piétons deviennent évidemment difficiles. Depuis longtemps, les sels de déneigement sont utilisés, mais ils représentent malheureusement une source de pollution durable des écosystèmes.

Une consommation en hausse

À ce jour, cette solution de déneigement est la plus utilisée, mais reste également la plus économique. En effet, la tonne de chlorure fixée à une centaine d’euros environ ne constitue pas vraiment une barrière financière, d’autant plus lorsqu’il s’agit de réduire les accidents de la route et d’éviter un trop grand impact sur les activités économiques d’une région.

Il faut savoir que la consommation augmente constamment, si bien que la quantité de sels d’épandage a largement dépassé celle du sel utilisé dans l’alimentation ! Rien qu’en France chaque année, ce sont entre 750 000 et 1,5 million de tonnes de sels qui sont déversés sur les routes et trottoirs.

Un impact écologique néfaste

Si les sels de déneigement font certes baisser la température à laquelle l’eau se transforme en verglas, ceux-ci causent des dégâts considérables au niveau de la faune, de la flore mais également en ce qui concerne les sols. Une étude américaine publiée en janvier 2018 faisait état d’une situation préoccupante aux États-Unis : la salinité de 37 % des zones froides et humides du nord-est du pays est directement due au sel répandu sur les routes.

De plus, les eaux souterraines sont elles aussi menacées (nappes phréatiques, lacs) et affichent souvent une concentration de sodium pouvant représenter un danger, notamment pour les personnes souffrant de pression artérielle. Il faut également savoir que le sel “brûle” la végétation en bordure des voies, et que la croissance des arbres au printemps s’en trouve impactée. Par ailleurs, la composition chimique – voire biologique – des milieux aquatiques peut être modifiée, ce qui peut nuire à la faune locale par un manque d’oxygène. Quant aux sols, ceux-ci souffrent de “sécheresse physiologique”, drainés de leurs oligo-éléments en buvant l’eau salée.

Face à cette dégradation des écosystèmes d’eau douce, la Science estime qu’il devient urgent de développer de nouvelles stratégies et de tester différentes initiatives.

Sources : Notre Planète InfoConsoglobe

https://sciencepost.fr/

Un bracelet capteur de sueur pourrait révolutionner les diagnostics médicaux


 

Un bracelet détecteur de sueur et un téléphone intelligent seront bien utiles pour les pays en voie de développement pour diagnostiquer rapidement la mucoviscidose et le diabète
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Un bracelet capteur de sueur pourrait révolutionner les diagnostics médicaux

 

Le bracelet capteur capable d'analyser très rapidement la... (PHOTO ELMER MARTINEZ, ARCHIVES AFP)

Le bracelet capteur capable d’analyser très rapidement la sueur peut aussi mesurer la teneur en glucose avec le même résultat qu’un test sanguin. Ce capteur pourrait ainsi être utile pour surveiller la glycémie chez les personnes prédiabétiques et diabétiques, expliquent les scientifiques.

PHOTO ELMER MARTINEZ, ARCHIVES AFP

 

Agence France-Presse
Washington

Un bracelet capteur capable d’analyser très rapidement la sueur pourrait révolutionner les diagnostics médicaux et permettre un traitement plus efficace de pathologies comme la mucoviscidose ou le diabète.

Ce capteur analyse les composants moléculaires de la sueur et transmet les résultats à un laboratoire, expliquent ses inventeurs à la faculté de médecine de l’Université de Stanford et de Berkeley en Californie, dont la recherche est publiée lundi dans les Comptes-rendus de l’Académie nationale américaine des sciences (PNAS).

« C’est un énorme progrès », juge le Dr Carlos Milla, professeur adjoint de pédiatrie à Stanford, l’un des principaux auteurs.

À la différence des anciens capteurs, ce nouveau système ne requiert pas pour les patients de rester assis sans bouger pendant trente minutes, le temps que la sueur s’accumule dans les collecteurs. Ce processus très long, utilisé depuis de nombreuses décennies, est particulièrement pénible pour les jeunes enfants, pointent ces chercheurs.

Ce nouveau capteur portable au poignet stimule les glandes sudoripares avec des microprocesseurs pour obtenir de la sueur en quelques minutes, avant de transmettre le contenu moléculaire, via un téléphone portable, à un serveur qui peut rapidement analyser les résultats.

Ce système peut facilement être utilisé dans les pays en développement surtout dans des villages reculés dépourvus de centres médicaux.

Le capteur peut ainsi détecter des ions de chlorure dans la sueur qui génèrent davantage de charges électriques.

Plus la teneur de ce sel est élevée, plus la probabilité est grande que la personne souffre de mucoviscidose, précisent les chercheurs.

Ce système peut aussi mesurer la teneur en glucose avec le même résultat qu’un test sanguin. Un taux élevé peut indiquer un risque de diabète.

Ce capteur pourrait ainsi être utile pour surveiller la glycémie chez les personnes prédiabétiques et diabétiques, expliquent les scientifiques.

D’autres éléments moléculaires présents dans la sueur comme le sodium, le potassium et le lactate peuvent également être mesurés.

« Ce système peut être utilisé pour mesurer virtuellement tout ce qui se trouve dans la sueur », souligne Ronald Davis, professeur de biochimie et de génétique à l’Université de Stanford, l’un des principaux coauteurs.

« La sueur est bien adaptée à des applications portables et représente une source riche en informations médicales », ajoute-t-il.

Cette technologie peut s’avérer particulièrement utile pour personnaliser les traitements, selon le professeur Davis.

L’équipe de recherche travaille actuellement à la préparation d’études cliniques étendues pour rechercher des corrélations entre les analyses de sueur réalisées avec ce capteur et l’état de santé en général.

http://www.lapresse.ca