MMS: non, ce traitement à base de chlore n’est pas «miraculeux»


Comment peut-on se faire avoir de la sorte avec des pseudoscientifique. Des traitements qui guérirait des maladies comme la malaria, sida, cancer, et même l’autisme, qui en fait est une solution qui s’apparente à l’eau de Javel.
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MMS: non, ce traitement à base de chlore n’est pas «miraculeux»


CASIMIRO VIA GETTY IMAGES

Il n’y a pas que la substance qui est douteuse.

  • Agence Science-Presse

    Une substance contenant du chlore qui prétend guérir la malaria, le sida, le cancer… et l’autisme. Si cette affirmation à elle seule semble douteuse, le livre qui en fait la promotion n’en est pas moins en vente chez Amazon, où il semble obtenir un certain succès. Après vérification, le Détecteur de rumeursconstate qu’il n’y a pas que la substance qui est douteuse.

    L’origine de la rumeur

    L’Américain Jim Humble, ancien membre de l’église de Scientologie et fondateur de sa propre église — Genesis II Church of Health and Healing — aurait découvert ce traitement « miraculeux » en 1996 (selon son site web). Depuis, le MMS (pour Miracle Mineral Solution) aurait soi-disant guéri 75 000 personnes souffrant de malaria et « d’autres maladies » en Afrique. Jim Humble proclame avoir découvert ce traitement alors qu’il prospectait… de l’or en Amérique du Sud. Il ne possède aucune expertise en médecine et se serait décrit comme un dieu venu de la galaxie d’Andromède.

    Dès les années 2000, il commercialise sur Internet son produit (une mixture à base de chlorite de sodium) et vend des livres qui en font la promotion — le premier, The Miracle Mineral Solution of the 21st Century, est paru en 2009, et en est déjà à sa 4e édition. Le MMS, une fois acheté — la bouteille se vend 27 dollars — doit être « activé » en y ajoutant un liquide acide, comme du jus de citron ou du jus de fruits. Le mélange ainsi obtenu, du dioxyde de chlore, s’apparente aux agents de blanchiment ou désinfectants communément utilisés à la maison.

    Or, Humble ne se contente plus de le vendre contre la malaria. Dans ses livres subséquents et sur son site web, il affirme que le MMS peut aussi servir à éradiquer le sida, le cancer… et l’autisme. Des propos repris par ses disciples et par les promoteurs du produit.

    En vente chez Amazon

    Un reportage du magazine Wired paru le mois dernier critiquait la multinationale Amazon qui contribue à vendre toutes sortes d’ouvrages pseudoscientifiques. Le magazine s’indignait tout particulièrement du fait qu’on suggère aux parents d’enfants autistes « des traitements comprenant la consommation d’une substance similaire à l’eau de Javel ».

    Le journaliste a voulu d’ailleurs tester Amazon en publiant lui-même un faux livre sur l’autisme et le dioxyde de chlore : son collage de textes pris sur Wikipédia a été accepté en moins de deux heures.

    Amazon a retiré de sa boutique certains des livres mentionnés dans le reportage, mais l’ouvrage original de Jim Humble, celui publié en 2009, reste encore disponible.

    Les faits et les dangers réels du chlore

    D’autres reportages avaient, au fil du temps, détaillé cette escroquerie. L’émission The Fifth Estate (CBC) avait par exemple, en 2015, tracé un portrait de l’affaire, particulièrement de la promotion de ce traitement par ses disciples. En 2018, un vendeur de MMS avait été condamné par un tribunal de Colombie-Britannique à 18 mois de prison.

    Cette condamnation, la première du genre au Canada, découlait du fait que Santé Canada avait été alerté sur le MMS et avait publié un premier communiqué dès mai 2010. D’autres avertissements ont suivi en soulignant les dangers de consommer du chlorite de sodium et en spécifiant que sa vente est interdite.

    On peut y lire entre autres que le « MMS contient une substance chimique semblable à l’eau de Javel et est proposé comme traitement pour un large éventail de problèmes de santé, y compris de graves maladies comme le cancer. […] Son ingestion peut notamment entraîner une intoxication, une insuffisance rénale et des dommages aux globules rouges réduisant la capacité du sang de transporter l’oxygène. Elle peut également provoquer des douleurs abdominales, des nausées, des vomissements et la diarrhée. »

    Alertée également, la Food and Drug Administration (FDA), l’agence gouvernementale américaine, a émis un communiqué en juillet 2010 avisant de cesser immédiatement l’utilisation du MMS.

    Malgré ces signalements, des reportages ont fait état au fil des années de cas d’intoxications et d’un décès, celui d’une Américaine suite à l’ingestion de MMS.

    Vous croyez avoir découvert un traitement miracle ? Avant de l’acheter, le Détecteur de rumeurs vous propose ces quelques conseils :

  • S’il y avait un traitement « miracle », celui-ci ferait assurément la manchette des grands médias. Aucun « Big Pharma » ne pourrait l’en empêcher.

  • Avant de l’essayer, discutez-en avec votre médecin ou votre pharmacien.

  • Aucun médicament ou traitement ne peut prétendre à lui seul guérir une panoplie de maladies ou de cancers.

  • Les témoignages sensationnels ne sont jamais un gage d’efficacité… surtout si aucune étude ne permet de savoir combien de gens ont essayé le produit, et chez quel pourcentage d’entre eux il ne s’est rien passé… ou combien ont eu des effets secondaires graves !

https://quebec.huffingtonpost.ca/

Les écrans solaires formeraient des produits dangereux dans l’eau


L’avobenzone est un ingrédient qui entre dans la composition de plusieurs crème solaire, bien qu’il n’est pas dangereux en soit, il le devient quand il entre en contact avec l’eau chlorée
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Les écrans solaires formeraient des produits dangereux dans l’eau

 

Des écrans solaires peuvent se décomposer en interagissant avec l'eau chlorée... (PHOTO MARCO CAMPANOZZI, LA PRESSE)

PHOTO MARCO CAMPANOZZI, LA PRESSE

 

La Presse Canadienne

Des écrans solaires peuvent se décomposer en interagissant avec l’eau chlorée et la radiation solaire, donnant ainsi naissance à des produits potentiellement dangereux, préviennent des chercheurs russes.

Les scientifiques de l’université Lemonosov, à Moscou, se sont intéressés plus spécifiquement à l’avobenzone, un filtre chimique qui entre dans la composition de plusieurs écrans solaires.

L’avobenzone a la capacité d’absorber les rayons ultraviolets et n’est pas, en elle-même, une substance dangereuse. Les chercheurs ont toutefois constaté qu’elle se dégrade une fois exposée au chlore et aux rayons du soleil. Cette décomposition pourra se produire directement sur la peau mouillée du baigneur.

La dégradation de l’avobenzone donne notamment naissance à des phénols et à de l’acétylbenzène chloré – deux produits qui entrent dans la composition des gaz lacrymogènes utilisés par les forces de l’ordre.

Les chercheurs préviennent enfin que l’avobenzone, s’il entre en contact avec les sels de cuivre qui sont souvent utilisés pour colorer l’eau, produira des quantités importantes de bromoforme, un produit qui peut interférer avec le foie, les reins et le système nerveux central.

http://www.lapresse.ca/

Uriner dans la piscine peut être très mauvais pour votre santé


Même si c’est pénible de sortir de la piscine à cause d’une envie d’uriner, on prend son courage et on y va. Il y aurait plus de gens que l’on pense qui préfère uriner dans la piscine et le mélange avec le chlore est nocif pour la santé
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Uriner dans la piscine peut être très mauvais pour votre santé

 

Action Exercise Fun Goggles | 
Pixabay via Wikimédia CC License by

Action Exercise Fun Goggles | Pixabay via Wikimédia CC License by

Repéré par Vincent Manilève

Repéré sur Popular Science

 
Attention à ne pas faire une confiance aveugle dans le chlore.

Si vous avez déjà pensé que le chlore agit comme un produit magique purifiant l’eau, sachez que vous avez tort. Sa présence est d’autant plus problématique quand il se mélange à une autre substance, bien plus présente dans les bassins qu’on ne le pense: l’urine.

Sur le site de Popular Science, Ernest Blatchley, ingénieur environnementale à l’université de Purdue, explique la situation:

«Si ce n’était qu’une personne qui urinait dans la piscine, alors il n’y aurait pas de problème. Mais nous avons des preuves qui suggèrent qu’il y a des circonstances où la concentration de ces composants, dans certains, ont atteint des taux qui peuvent porter atteinte à la santé humaine.»

Tous les composants de l’urine peuvent interagir avec le chlore.

«Mais l’acide urique et un certain nombre d’acides aminés posent le plus de risques, précise PopSci. Quand ils réagissent avec le chlore, ils peuvent créer du trichlorure d’azote et du chlorure de cyanogène.»

Notons ici que le chlorure de cyanogène est très volatile.

«C’est une substance toxique, et une fois qu’elle atteint un niveau suffisant, elle peut se révéler dangereuse pour la santé humaine, détaille Blatchley. Mais le problème, comme il se forme et se dégrade très rapidement, est qu’il est très difficile de quel niveau elle peut atteindre dans une piscine.»

De son côté, le trichlorure d’azote peut provoquer des problèmes respiratoires quand il est inhalé, notamment chez les personnes souffrant d’asthme, mais également des irritations. Et rajouter du chlore ne fera que renforcer les risques de réaction chimique.

Malheureusement, analyser ces données dans une piscine reste pour l’instant très compliqué. Tout d’abord, parce que ces endroits n’ont pas les équipements nécessaires. Ensuite, parce que ces mesures dépendent de nombreux facteurs: combien de personnes sont présentes à un moment donné, l’eau se mélange-t-elle bien, à quelle température est l’eau, et depuis combien de temps cette dernière n’a pas été changée.

Heureusement, si le risque est plus élevé quand les piscines sont très fréquentées à un instant T, les concentrations dangereuses sont rarement atteintes. Néanmoins, il faut garder en tête une statistique intéressante, apportée par l’étude de Blatchley: 

«Je pense que pour n’importe quelle piscine dans laquelle vous placez des gens, vous pouvez être sûr qu’ils vont y uriner.»

Selon son estimation, le nageur moyen laisse derrière lui entre 50 et 80 millilitres d’urine.

«Essentiellement un shot rempli d’urine par nageur.»

Vous êtes prévenus. 

http://www.slate.fr/

Le Saviez-Vous ► Combien de litres d’urine y a-t-il dans une piscine municipale?


Avec les piscines municipales on peut se baigner été comme hiver.  Malheureusement, être dans l’eau donne envie d’uriner et rare ceux sortent pour se rendre aux toilettes. Le problème n’est pas l’urine en soit, mais le mélange avec le chlore et des désinfectants
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Combien de litres d’urine y a-t-il dans une piscine municipale?

 

Nous nous sommes tous déjà posé la question: est-ce que certains baigneurs à la piscine soulagent leur vessie dans l’eau? Malheureusement, la réponse est oui.

Des chercheurs ont publié une enquête dans le journal Environmental Science and Technology Letters.

Pendant trois semaines, ils ont prélevé 251 échantillons dans 31 piscines et spas de deux villes canadiennes. Le résultat est assez surprenant: ils ont mesuré entre 30 et 75 litres d’urine en moyenne.

Des chiffres qu’il faut tout de même relativiser, puisqu’une piscine municipale peut posséder plus de 800 000 litres d’eau. Il n’y a donc généralement pas plus de 0,01 % d’urine dans un bassin.

DES IMPACTS SUR LA SANTÉ

En dehors du fait que cette découverte soit dégoutante, les chercheurs soulignent que cela peut avoir des impacts négatifs pour la santé. Si l’urine est dite stérile lorsqu’elle est seule, elle peut devenir toxique lorsqu’elle est mélangée avec les produits que l’on trouve dans une piscine, comme le chlore et les autres désinfectants.

Cela peut avoir comme conséquences des problèmes d’asthme et augmenter le risque de cancers si l’exposition aux molécules toxiques est importante et régulière.

Reste à savoir ce que pourront faire les pouvoirs publics pour tenter de résoudre ce problème. 

http://fr.canoe.ca

Le Saviez-Vous ► Guerres biologiques: l’arme invisible


En temps de guerre qu’est-ce qui est pire entre les fusils, canons, bombes, ou l’armement biologique ? Ils font tous des dégâts, trop de pertes humaines…
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Guerres biologiques: l’arme invisible

 

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Enluminure du manuscrit de Rashid ad-Din’s Jami al-Tawarikh, circa 1307. Bibliothèque de l’université d’Édimbourg.

 

Inaudible, invisible et impalpable, voilà ce que la fine pointe de la technologie de l’armement offre en termes de commodités en notre 21e siècle. L’arme biologique, une menace à l’abri des sens, est classée arme de destruction massive au même titre que l’arme chimique et nucléaire. Cela va du fait que l’emploi à fins militaires de micro-organismes pathogènes, qui composent l’arme biologique, peut occasionner des répercussions à bien plus grande échelle que les armes traditionnelles, vu notamment la toxicité et la contagiosité, largement considérés et amplifiés dans la logique militaire.

À la fin des années 1960, la communauté internationale s’est finalement inquiétée de la nature non discriminante, imprévisible, épidémiologique et difficile à traiter efficacement de l’arme ; celle-ci fut donc bannie en 1972 par la Convention sur l’interdiction des armes biologiques, qui interdit la mise au point, la fabrication et le stockage de ces armes, à l’instar des conventions régulant les armes nucléaires et chimiques.

Toutefois, l’arme biologique comporte ses enjeux propres et distinctifs, découlant notamment du fait qu’elle est beaucoup moins difficile ou coûteuse à produire que ses homologues chimiques et nucléaires.

L’ONU affirme même que «tout groupe infra-étatique déterminé à fabriquer un agent biologique peut probablement le faire avec un investissement minimal et, même si la diffusion des agents biologiques est difficile, certains moyens de dissémination peuvent être obtenus assez facilement.»

La Convention, qui n’est pas dotée de mécanismes de contrôle et de vérification suffisants, laisse la porte ouverte aux recherches et usages clandestins. Mais qu’arrive-t-il lorsqu’on fait usage de tels pouvoirs destructifs sans en avoir un savoir et un contrôle suffisant ? L’histoire nous a déjà fourni la réponse à cette question ; il suffit d’entreprendre un voyage jusqu’aux steppes asiatiques des temps médiévaux.

Là, dans une vaste étendue à l’ombre de l’intérêt du monde, où l’on pouvait compter au 13e siècle quelques cinq à dix animaux domestiques pour chaque être humain, se préparait l’essor du plus grand empire terrestre au monde. Les sociétés pastorales nomades de la Mongolie, unifiées par Genghis Khan, avaient en effet réuni un ensemble d’avantages aux dépens des sociétés sédentaires : une culture de l’équitation et de l’arc à flèches, une diète de viande et de produits laitiers, ainsi qu’un chef aux stratégies ambitieuses. L’empire mongol, dans sa lancée, conquit plus de terres en 25 ans que l’empire romain n’en eut conquis en 400, et il s’étira de la mer du Japon jusqu’en Europe, incluant sur son chemin le Moyen-Orient, la Russie et la Chine entiers.

Ce qui nous mène à un événement très particulier de l’an 1346 en Crimée mongole, plus précisément à Caffa. Cette ville portuaire était très active en commerce d’esclaves et gérée par des Génois ; ils n’entretenaient pas la meilleure relation avec les Mongols, et ces derniers firent éventuellement le siège de la ville. Toutefois, en ces temps, les Mongols avaient ramené d’Asie la peste bubonique, et lors du siège, leurs rangs tombaient de ce mal étrange et violent. Ils décidèrent donc d’en profiter, forts de leur valeur stratégique, en catapultant les cadavres pestiférés par-dessus l’enceinte, pensant que l’odeur putride ferait capituler les assiégés. De là, les Génois qui prirent la déroute par la mer emmenèrent avec eux cette peste meurtrière jusqu’en Méditerranée.

Cet événement, rapporté par Gabriele de Mussis et reconnu par la communauté scientifique, représenterait donc à la fois la première utilisation d’arme biologique et la cause du plus grand cataclysme de l’histoire de l’Europe.

En effet, la peste a tué près de 25 millions d’Européens, soit entre le tiers et la moitié de la population de l’Europe, et cette mort n’était pas la plus aisée ; Giovanni Boccacio, auteur ayant vécu les temps de peste à Florence, en décrit les symptômes premiers. Tout commençait avec la formation de bubons, ou inflammations, aux aisselles et vers l’entre-jambe. Les bubons normaux avaient une forme d’œuf, et les plus gros pouvaient même atteindre la taille d’une pomme. Ces bubons proliféraient graduellement sur le corps, pour enfin devenir des taches noires gangréneuses. À ce stade, la mort était inévitable. Et tant de gens vécurent cette mort atroce que le fléau détruisit complètement l’ordre social qui dominait l’Europe depuis la chute de Rome. Un autre Florentin relata que les citoyens du temps étaient sans relâche occupés à transporter des cadavres à travers la ville, et cela était le cas presque partout en Europe du 14e siècle. Cette grande peste fut probablement le pire désastre de santé publique de l’histoire.

Les Mongols, en catapultant d’une telle manière des cadavres pestiférés, n’avaient pas le savoir médical pour prévoir les conséquences qui en découleraient. Mais l’usage d’armes dont on ne comprend ou ne contrôle pas l’entièreté des rouages va toujours comporter cette probabilité catastrophique ; considérant le caractère clandestin du développement d’armes biologiques dans le cadre de son interdiction internationale, les quelques agents qui utilisent ou menacent d’utiliser les armes biologiques ramènent un côté inconnu et dangereux à cette forme d’arme.

La Syrie, qui en 2012 a confirmé l’existence de son programme d’armement biologique, inquiète la communauté internationale, notamment avec le programme d’orthopox qu’on la soupçonne de mener. Cette famille dangereuse de maladies infectieuses comprend pour virus principal la variole, un virus éradiqué en 1975 mais duquel certaines souches furent conservées en laboratoire et génétiquement modifiées de façon à résister aux vaccins connus.

Avec les allégations d’usage d’armes chimiques sur des civils en Syrie, il ne faudrait pas douter de la possibilité d’un usage d’armes biologiques. Par ailleurs, les armes biologiques sont parfois utilisées par des terroristes, avec motivations politiques, criminelles ou religieuses, et il est quelque peu fréquent que ces bioterroristes envoient des enveloppes contenant des préparations poudreuses d’agents pathogènes en guise de menace.

N’a-t-on pas une leçon à apprendre de l’histoire, de ce précédent mongol dévastateur ? Peut-être faudrait-il reconsidérer les mécanismes de contrôle et de vérification de la Convention sur les armes biologiques, et ce, au nom de la conservation de l’humanité.

Laurent Ipperciel
Étudiant au collège Jean-de-Brébeuf

L’utilisation d’armes chimiques dans les guerres

Guerre en Syrie

Le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, a affirmé le 4 juin 2013 qu’il n’avait « aucun doute » que du gaz sarin avait été utilisé en Syrie par « le régime et ses complices », au moins dans un cas, qu’il n’a pas précisé, après l’analyse d’échantillons.

Le 26 août Laurent Fabius réaffirme son propos :

« Il y a un massacre chimique qui est établi, il y a la responsabilité de Bachar al-Assad, il faut une réaction, nous en sommes là. (…) Il y a un devoir de réaction ».

Guerre en Irak

Depuis 2007, la guerre d’Irak (qui a débuté en 2003) voit se multiplier les attentats chimiques. Le produit le plus souvent incriminé est le chlore.

Guerre du Golfe

« La guerre du golfe (1990), ‘événement majeur de l’histoire de la guerre chimique’ constitue le point culminant de la menace qu’a fait peser sur la communauté internationale l’arsenal chimique dont disposait alors Saddam Hussein » explique l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire.

Guerre Iran – Irak

1980-1988: Lors de la guerre Iran-Irak, le régime de Saddam Hussein a utilisé du gaz moutarde, du cyanure et du sarin contre des soldats et des civils iraniens.

La minorité kurde irakienne a également été visée, notamment pendant la grande attaque de mars 1988, quand l’aviation irakienne a largué sur Halabja (Kurdistan irakien) toute une gamme d’agents chimiques contre des civils, faisant 5.000 morts, en majorité des femmes et des enfants.

Guerre du Vietnam

Les Américains ont utilisé en masse les produits toxiques pendant la guerre du Vietnam (1954-1975). Pour affamer les population, les troupes américains ont notamment déversé de nombreux pesticides. En plus de détruire la végétation, ces produits ont impacté directement la population.

Guerre civile du Nord-Yémen

Entre 1963 et 1968, l’Egypte, impliquée dans la guerre qui secoue le Yémen, utilise l’ypérite.

La bataille de Zaoyang-Yichang

Entre 1937 et 1941, le Japon, important producteur d’ypérite, utilise à plusieurs reprises des gaz toxiques contre la Chine.

La guerre du Rif

En 1925, l’Espagne utilise les armes chimiques au Maroc sur les rebelles rifains opposés à la colonisation.

Première guerre mondiale

Cette photo montre des soldats australiens avec leur masque à gaz à Ypres en 1917. C’est dans cette ville de Belgique que les Allemands ont utilisé pour la première fois le gaz moutarde. La ville a aussi donné l’autre nom du gaz moutarde, l’ypérite.

Selon l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire, « les pertes totales dues aux gaz de combat […] ont été de 1.300.000 hommes (dont près de 100.000 morts au combat), alors que les pertes par les autres armes sont évaluées à 26.700.000 hommes (dont 6.800.000 sont morts au combat)

http://quebec.huffingtonpost.ca/

Le Saviez-Vous ► Pourquoi les verres d’eau ont un drôle de goût le lendemain matin


Buvez-vous de l’eau la nuit ? Si vous buvez de l’eau dans un verre qui est resté sur la table de chevet, vous remarquerez qu’elle n’a pas le même goût. La raison ? Tout est question de chimie
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Pourquoi les verres d’eau ont un drôle de goût le lendemain matin

 

Verres d'eau | Derek Gavey via Flickr CC License by

Verres d’eau | Derek Gavey via Flickr CC License by

Exposée à l’air libre, l’eau devient impure au bout de trente minutes.

Vous avez laissé un verre d’eau sur votre table de chevet, et, le lendemain matin, quand vous en reprenez une gorgée, il a un drôle de goût. La différence est subtile, difficile à décrire. Disons qu’elle semble moins bonne

Le site Wired a interrogé des scientifiques pour savoir pourquoi. Pour Susan Richardson, chimiste à l’université de Caroline du Sud, le premier facteur est le chlore. L’eau du robinet est traitée au chlore pour éliminer les agents pathogènes. Mais celui-ci est très volatile, et il se dissipe rapidement dans l’air. Ce qui change le goût de l’eau.

Température idéale: 15°C

Autre explication: les changements chimiques à l’œuvre quand une eau est exposée longtemps à l’air. Elle va absorber de petites quantités de dioxyde de carbone, qui va se transformer en acide carbonique. Ce qui abaisse le pH de l’eau et la rend un peu plus acide. 

«C’est très difficile de garder une eau pure pendant longtemps. Dans mon labo, ça m’a rendue folle!» ajoute la chimiste.

Au bout d’une trentaine de minutes, l’eau commence à changer.

Enfin, dernier facteur déterminant: la température.

«Ce sont les mêmes changements qu’une bière chaude par rapport à une bière froide», résume Susan Richardson.

Une bière restée longtemps hors du frigo gagne en acidité, l’arôme du houblon devient plus fort, tout s’amplifie. Quand l’eau se réchauffe jusqu’à la température ambiante, elle révèle elle aussi son «bouquet». Quelle est la température idéale pour apprécier ce bouquet comme celui d’un bon vin? Wired est allé interroger un sommelier de l’eau (oui, c’est un métier qui existe à Los Angeles) et il est formel: 15°C.

http://www.slate.fr/

L’amoeba, la bactérie mangeuse de cerveaux qui inquiète les Etats-Unis


Aux États-Unis, une bactérie qui préfère les lacs, mais aussi les piscines qui n’ont pas suffisamment de chlore recommandé. Elle s’intéresse fortement au cerveau de ses victimes
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L’amoeba, la bactérie mangeuse de cerveaux qui inquiète les Etats-Unis

 

C’est la dernière hantise sanitaires des Américains. L’amoeba, une bactérie qui prolifère l’été dans les lacs, les sources chaudes, les piscines, c’est-à-dire les eaux chaudes et stagnantes, si elles ne sont pas bien traitées au chlore.

Plusieurs villes du sud des Etats-Unis l’ont trouvée dans leur eau potable, notamment trois communes de Louisiane jeudi 28 août, et elle a tué une petite fille dans le Kansas. Et a gagné un surnom dans les médias, la bactérie mangeuse de cerveaux, qui n’est pas exagéré.

Un organisme qui se nourrit des tissus du cerveau

Le site Salon détaille la façon dont l’amoeba s’attaque au cerveau. Elle entre dans l’organisme uniquement quand celui-ci absorbe de l’eau par le nez. Puis elle remonte le nerf olfactif, qui relie la cavité nasale au cerveau. Elle se nourrit ensuite des tissus du cerveau qu’elle aspire avec une sorte de ventouse, que vous pouvez observer sur l’image qui illustre cet article de Buzzfeed.

C’est ce qui amène les premiers symptômes de la maladie, au bout de cinq jours : la perte du goût et de l’odorat, quand la matière grise responsable de ces sensations a été dévorée. L’amoeba s’enfonce ensuite, causant des hallucinations et des convulsions, mais c’est le gonflement du cerveau lié à la réaction du système immunitaire qui provoque en général le décès.

http://actualite.portail.free.fr/