Cet homme a dépensé plus de 50 000 € (plus de 75 000 Dollars canadiens) pour devenir un elfe


Je trouve que c’est souffrir pour rien, et comment se fait-il que des chirurgiens acceptent de faire ce genre d’opération qui comporte quand même des risques élevés. Va-t-il toujours aimer son visage quand il vieillira ?
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Cet homme a dépensé plus de 50 000 € (plus de  75 000 Dollars canadiens) pour devenir un elfe

Crédits : luispadron.elf/Instagram

par  Laura Boudoux

« Supporteriez-vous une terrible douleur pour faire de votre rêve une réalité ? »

Cette question, Luis Padron la pose à ses fans sur Instagram, après une énième opération chirurgicale. Le rêve de cet Argentin de 27 ans, c’est de devenir un elfe, afin de « trouver le bonheur », comme il l’explique sur la plateforme Ko-Fi, où figure sa campagne de financement. Car en plus de la douleur, sa transformation a un coût. Ce « futur être fantastique » a déjà dépensé plus de 50 000 €  ( plus de  75 000 Dollars canadiens) pour se refaire le nez, les oreilles, ou encore la mâchoire.

Crédits : luispadron.elf/Instagram

Contrairement à la femme dragon, Luis Padron ne se considère pas « trans-espèce » et reste conscient de ses « limites humaines », comme il l’expliquait dans l’émission « This Morning » en février 2018. Aujourd’hui, il se sent tout de même « plus proche que jamais » de l’elfe qui est en lui. Pour obtenir ses oreilles pointues et sa mâchoire elfique, le jeune homme s’est rendu en Corée, sur la table d’opération du Dr. Park, chirurgien au ID Hospital. Il a de nouveau subi des opérations à l’été 2018, notamment en Argentine.

« J’espère obtenir un rôle dans la série Lord of the Rings (Le Seigneur des anneaux). Avec ça, mon rêve d’être un elfe deviendrait réalité », explique-t-il.

Ses yeux auparavant bruns ont peu à peu pris une teinte bleutée grâce à une dépigmentation de l’iris au laser. Crédits : luispadron.elf/Instagram

Harcelé lorsqu’il était petit, Luis Padron raconte qu’il s’est plongé dans les films fantastiques et les contes pour fuir la réalité.

« Avec le temps, les choses ont changé et les ados plus âgés ont commencé à m’apprécier parce que j’étais unique et c’est ce qui m’a encouragé à transformer ce que je ressentais à l’intérieur en réalité », analyse l’Argentin.

C’est pour financer ses futures opérations, mais aussi sa routine beauté quotidienne que Luis Padron a ouvert une page sur Ko-Fi. Le « trans-espèce » dépense en effet plus de 4 300 € par mois pour ses crèmes, teintures et autres lotions anti-UV.

Crédits : luispadron.elf/Instagram

Crédits : luispadron.elf/Instagram

Crédits : luispadron.elf/Instagram

Sources : Daily Mail/The Sun/Instagram @luispadron.elf

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Un bovin trépané par l’homme il y a plus de 5000 ans


Un crâne de vache daté de plus de 5,000 ans, serait probablement le premier acte de vétérinaire que les scientifiques ont pu trouver à ce jour. L’animal aurait subi une trépanation, acte qui était déjà connu chez des crânes humains environs 10,000 ans. L’animal était soit mort ou n’a pas pu survivre de cette opération. Peut-être que c’était comme on fait aujourd’hui, une expérience sur un animal pour le refaire chez l’homme
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Un bovin trépané par l’homme il y a plus de 5000 ans

Une reconstruction du crâne de bovin percé d'un trou,... (Fernando Ramirez Rozzi, CNRS VIA AFP)

 

Une reconstruction du crâne de bovin percé d’un trou, découvert sur un site néolithique français.

FERNANDO RAMIREZ ROZZI, CNRS VIA AFP

 

PASCALE MOLLARD-CHENEBENOIT
Agence France-Presse
Paris

Voulaient-ils soigner ou s’exercer à la chirurgie ? L’étude d’un crâne de bovin percé d’un trou, découvert sur un site néolithique français, montre que la trépanation sur un animal était pratiquée il y a plus de 5000 ans, assurent des chercheurs.

Cela pourrait en faire le premier cas connu de chirurgie vétérinaire, selon une des hypothèses avancées dans une étude parue jeudi dans Scientific Reports.

On savait déjà que l’homme pratiquait la chirurgie crânienne sur d’autres hommes dès la période mésolithique (qui a démarré environ 10 000 ans avant Jésus-Christ), selon ces scientifiques.

« En Europe, il y a beaucoup de crânes humains datant du néolithique qui montrent des signes de trépanation. Mais on n’avait encore jamais retrouvé de crâne animal trépané », explique à l’AFP Fernando Ramirez Rozzi, paléoanthropologue dans un laboratoire du CNRS (Centre national de la recherche scientifique).

Le crâne de vache provient du site de Champ Durand, situé en Vendée (ouest de la France) et découvert dans les années 1970.

Occupé par l’homme entre 3400 et 3000 avant Jésus-Christ, ce camp fortifié, entouré de fossés, semble avoir été un centre d’échanges important pour les populations qui commercialisaient le bétail.

L’équipe menée par Fernando Ramirez Rozzi et Alain Froment du Musée de l’Homme a d’abord cherché à démontrer que la vache en question n’avait pas eu le crâne percé par un coup de corne asséné par un autre bovin, ou par une pierre reçue sur la tête.

« Si le trou situé sur un lobe frontal avait été provoqué par un coup de corne ou un autre élément, on devrait voir que l’os était enfoncé vers l’intérieur. Or ce n’est pas du tout le cas », argumente Fernando Ramirez Rozzi.

« En revanche, on trouve autour du trou des marques de grattage qui sont similaires à celles que l’on observe sur des crânes humains trépanés » au néolithique.

Images à l’appui, il estime avoir « montré sans ambiguïté que les crânes de la vache et les crânes humains ont subi la même technique ».

Le bovin était-il vivant au moment de la trépanation ?

« On ne sait pas trop ». « Mais l’os ne s’est pas reformé. Ce qui veut dire que soit la vache était déjà morte, soit elle n’a pas survécu à l’opération ».

Les scientifiques ont également vérifié que le trou ne résultait pas de maladies osseuses.

Datations complétées

Mais pourquoi des hommes préhistoriques ont-ils trépané un bovin ? Les scientifiques avancent deux hypothèses.

Cela pouvait être pour soigner la vache.

« Si cette chirurgie crânienne observée sur la vache a été réalisée pour sauver l’animal, Champ Durand fournit la preuve la plus ancienne d’une pratique chirurgicale vétérinaire », souligne l’étude.

Autre piste : ces hommes cherchaient peut-être à s’exercer sur l’animal avant d’opérer des hommes.

« Si la trépanation était utilisée pour s’exercer à des techniques, la vache de Champ Durand fournirait la plus vieille preuve d’une expérimentation sur un animal » dès 4000 avant notre ère, selon l’étude.

Fernando Ramirez Rozzi a tendance à privilégier cette seconde hypothèse.

« Je ne vois pas très bien l’intérêt de vouloir sauver un bovin, qui faisait partie d’un gros troupeau. Sauf peut-être si c’était un reproducteur très important ».

« Je crois que c’était surtout une pratique que l’on testait sur un animal avant de passer à l’homme ».

En revanche, les chercheurs ne croient pas à une trépanation pour des motifs rituels.

« Ce crâne a été jeté dans un fossé comme un déchet ».

L’équipe travaille depuis plusieurs années sur ce crâne. En 2010, elle avait commencé à communiquer sur ses travaux, mais elle avait essuyé des « critiques » concernant la datation des ossements, reconnaît le chercheur.

« Depuis de nouvelles datations des ossements humains et animaux ont été réalisées ». « Nous avons à présent 25 datations. C’est costaud », assure-t-il.

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Première au pays : des chirurgiens corrigent une malformation sur un foetus


Chapeau ! Ce genre de science peut changer l’avenir d’un bébé avant même de naitre. Cette femme a eu le courage de faire des recherches pour trouver un médecin qui effectuera une première au Canada de corriger une malformation de la colonne vertébrale qui en résulte au spina-bifida
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Première au pays : des chirurgiens corrigent une malformation sur un foetus

 

La fillette observe avec attention les journalistes qui l'entourent, sagement assise sur les genoux de sa mère. À leurs côtés, Romeo tient un ourson blanc en peluche, cadeau de la première ministre Kathleen Wynne.

La petite Eiko, entourée de ses parents, Romeo et Romeila Son. Photo : Radio-Canada/Lisa-Marie Fleurent

C’est la première fois au pays que le spina-bifida est traité par opération intra-utérine.

Un texte de Catherine Poisson

L’histoire de la petite Eiko, et celle des 24 professionnels qui ont réalisé la procédure à l’hôpital Mount Sinai, offre un nouvel espoir à des centaines de familles.

« Elle est notre petit miracle », résume la mère Romeila Son, tout sourire.

Dans ses bras, sa fille Eiko agite ses jambes. Ce bambin de bientôt trois mois est atteint de spina-bifida, une malformation de la colonne vertébrale. Selon la forme que prendra la maladie, celle-ci peut entraîner une paralysie des jambes.

Deux chirurgiens de Toronto, le docteur Greg Ryan, qui dirige le programme de médecine foetale de l’hôpital Mount Sinai, et le docteur James Drake, qui est à la tête de la division de neurochirurgie de l’hôpital SickKids, sont responsables de cette avancée médicale.

Le 4 juin dernier, ils ont dirigé l’équipe de 24 personnes chargée de la première opération intra-utérine sur un foetus atteint de spina-bifida réalisée au Canada.

Malgré la présence de Mme Wynne, c'est la petite Eiko qui était le centre de l'attention lors de l'événement.

La première ministre Kathleen Wynne et une partie de l’équipe médicale chargée de l’opération étaient invitées à la conférence de presse qui a eu lieu à l’hôpital Mount Sinai, à Toronto. Photo : Radio-Canada/Lisa-Marie Fleurent

Selon Mme Son, le jour où elle a appris l’état de santé de sa fille restera frais dans sa mémoire. Il s’agissait de sa vingtième semaine de grossesse.

Apprendre que quelque chose ne va pas avec notre bébé, c’est le pire cauchemar de toute femme enceinte. Romeila Son

En menant des recherches sur le sujet, Mme Son est rapidement arrivée à la conclusion qu’une opération intra-utérine présentait les meilleures chances d’améliorer la qualité de vie de son enfant. Or, cette option n’était pas encore offerte au Canada. Il lui aurait fallu se rendre aux États-Unis, ce qui, avec quatre enfants à la maison, lui semblait pratiquement impossible.

C’est alors qu’une amie lui a parlé du Dr Ryan et du Dr Drake, qui se disaient prêts à réaliser l’opération.

Puis, tout s’est fait rapidement.

« Le jour de l’opération est arrivé à 25 semaines de grossesse. Je n’avais pas peur. »

Depuis sa naissance le 19 août dernier, Eiko se porte à merveille, selon sa mère. La fillette n’a pas eu besoin d’autres procédures médicales liées au spina-bifida.

Le spina-bifida en bref

Le spina-bifida est une malformation qui se produit lorsque la colonne vertébrale du foetus ne se referme pas complètement dans les premières semaines de la grossesse, ce qui fait en sorte que la moelle osseuse est exposée au liquide amniotique.

Il peut entraîner la paralysie, une perte de sensibilité des membres inférieurs, ainsi que des problèmes de fonctionnement de la vessie et d’autres fonctions d’élimination.

Entre 120 et 150 bébés naissent annuellement au Canada avec la forme la plus grave de spina-bifida, la myéloméningocèle.

De ce nombre, 15 à 30 % ne survivront pas jusqu’à l’âge adulte.

De leur côté, les chirurgiens affirment qu’ils se sentaient prêts à diriger cette première canadienne.

« Nous savions que nous avions l’expertise nécessaire pour réaliser cette procédure, mais nous ne pensions pas que suffisamment de familles canadiennes étaient intéressées par cette opération », explique le Dr Drake.

Or, cela a changé dans les dernières années. De plus en plus de familles se montrent intéressées par cette procédure, selon le docteur.

Cet attrait s’explique facilement par les statistiques liées à l’opération intra-utérine. Celle-ci permet de réduire les complications liées au spina-bifida de 50 %.

Une bosse apparaît dans le dos du foetus, où le liquide amniotique entre en contact avec la colonne vertébrale.

Si la colonne vertébrale ne se referme pas complètement dès les premières étapes de la grossesse, il en résulte une protubérance dans le bas du dos. Photo : Radio-Canada

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Les brosses à barbecue trop dangereuses pour la santé?


Même si la saison du barbecue s’achève, il serait quand même bon de savoir que la brosse en métal pour nettoyer les grilles  pourrait être dangereuse. Il suffit qu’un filament se détache et se retrouvent dans le corps et là c’est le drame.
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Les brosses à barbecue trop dangereuses pour la santé?

 

Les brosses à barbecue trop dangereuses pour la santé?

Danger!Photo Fotolia

Vous devriez vous débarrasser de votre brosse de barbecue si vous voulez éviter qu’un chirurgien ait à repêcher des aiguilles métalliques de votre système digestif, croit un professionnel de la santé rencontré par Radio-Canada.

C’est que les très nombreux fils métalliques à la surface des brosses peuvent se détacher de celles-ci et aboutir dans votre nourriture. Il y a alors risque de blessures à la bouche, l’œsophage, ou ailleurs, et de douleurs importantes.

Si cela se produit, il se pourrait que seul un chirurgien puisse retirer l’objet incrusté dans votre système digestif.

Dans le cas où un filament venait à pénétrer dans votre langue, par exemple, cela impliquerait une opération délicate, selon le Dr Ian Dempsey, oto-rhino-laryngologiste.

«C’est comme chercher une aiguille dans une botte de foin, mais dans ce cas-ci, la botte de foin, c’est votre langue», a-t-il expliqué à Radio-Canada.

SITUATION POTENTIELLEMENT MORTELLE

L’année dernière, une femme du Connecticut a vécu une situation potentiellement mortelle alors qu’un filament de métal provenant d’une brosse de barbecue s’est logé dans son intestin, après qu’elle a mangé un hamburger. Le morceau d’un peu moins de 3 cm de long avait finalement pu être retiré de son corps.

«C’est une pièce de métal très flexible, donc si vous la mangez, vous ne la sentez pas dans la bouche, ce corps étranger peut facilement trouer les intestins», avait affirmé à ABC News le Dr Aziz Benbrahim, qui a traité cette patiente.

Plus près de chez nous, le cas de Lisa Wadden, rapporté par Radio-Canada, est éloquent. Après plusieurs tests d’imagerie et deux opérations pour tenter de retirer un fil métallique de 1,5 cm de sa gorge, la femme de Dartmouth, en Nouvelle-Écosse a dû se résoudre à attendre que sa blessure cicatrise afin de ne plus ressentir de douleur.

Ce petit morceau de sa brosse de barbecue l’accompagne depuis.

«Personne n’a trouvé de façon sécuritaire et efficace de les enlever du corps d’un patient. Vaut mieux donc les éviter»,

croit le Dr Dempsey.

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Bangladesh: l’«Homme-arbre» opéré avec succès


C’est une bonne nouvelle pour cet homme de voir une partie de ses verrues ont disparu. Reste a attendre la suite et espérer que d’autres chirurgies pourraient faire disparaitre totalement cette anomalie de la peau
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Bangladesh: l’«Homme-arbre» opéré avec succès

 

Bangladesh: l'«Homme-arbre» opéré avec succès

Les mains d’Abul Bajandar avant l’opération. Photo Munir uz Zaman / AFP

DACCA, Bangladesh – Un Bangladais surnommé «l’homme-arbre» pour ses verrues impressionnantes aux allures d’écorce sur les mains et les pieds a été opéré samedi avec succès pour le débarrasser de certaines des excroissances, a annoncé l’hôpital.

Il a fallu trois heures et demie à une équipe de neuf médecins pour retirer les excroissances géantes de la main droite d’Abul Bajandar au Dhaka Medical College Hospital à Dacca, a déclaré à l’AFP le directeur de l’établissement, Samanta Lal Sen.

Le père de famille de 26 ans avait été admis le mois dernier en vue de l’opération visant à couper les excroissances pesant au moins cinq kilogrammes qui lui couvraient les mains et les pieds.

«L’opération a réussi. Nous avons enlevé les excroissances des cinq doigts de la main droite. Il est heureux et il riait», a ajouté le responsable.

«Nous allons à présent observer son état pendant les trois prochains mois avant de décider s’il faut procéder à de nouvelles opérations. C’est un grand défi», a-t-il encore dit.

Les grosses verrues, qu’Abul Bajandar a vu apparaître à l’adolescence mais qui ont commencé à s’étendre plus rapidement il y a quatre ans, ont été diagnostiquées comme un cas d’épidermodysplasie verruciforme, une maladie de peau génétique rarissime qui peut prendre la forme d’excroissances de peau.

«On l’appelle communément la maladie de l’homme-arbre», avait expliqué à l’AFP Samanta Lal Sen.

Le gouvernement du Bangladesh a pris en charge les coûts de l’opération et la première ministre, Sheikh Hasina, a été informée de son état après l’opération.

L’épouse de «l’homme-arbre», Halima Khatun, qui l’a vu après l’opération a déclaré qu’il semblait «détendu et heureux».

Le directeur de l’hôpital a indiqué qu’il y avait trois cas connus dans le monde d’épidermodysplasie verruciforme, dont un seul au Bangladesh.

Un villageois indonésien avec d’énormes verrues sur tout le corps avait subi une série d’opérations en 2008 pour en être débarrassé.

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Le Saviez-Vous ► Ces dessins douteux servaient pour les chirurgies à l’époque


Je suis bien contente que la médecine ai pu évoluer, car il fût un temps que passer sous les mains d’un médecin, c’était une épreuve quasi insurmontable surtout sans anesthésie et les médecins ne portaient pas de gants stériles, imaginez les multiples infections après une intervention
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Ces dessins douteux servaient pour les chirurgies à l’époque

 

PLANCHES ANATOMIQUES

The Huffington Post  |  Par Erin Schumaker

Pour arriver au niveau de la chirurgie moderne, la médecine a longtemps dû expérimenter. Et c’est au bout de nombreuses expériences que l’on a pu parvenir au niveau d’aujourd’hui.

Un livre retrace les « tâtonnements » de la médecine au travers de planches anatomiques qui décrivent, avec force détails, les opérations d’alors.

Le livre Crucial Interventions montre l’évolution de la chirurgie et compile les illustrations « magnifiquement » horribles. Et ces dessins techniques du 17e, 18e et 19e siècles vont vous faire aimer vivre au 21e siècle.

Détail qui a son importance, quand les planches ont été dessinées, l’anesthésie n’existait pas. Elle a été inventée en 1846 lorsque John Collins Warren a effectué la première opération réussie avec de l’éther sulfurique comme anesthésique auMassachusetts General Hospital.

S’il était difficile d’être professionnel de la santé, être patient l’était alors encore plus. La romancière Fanny Burney a décrit en 1811 sa mastectomie dont le diagnostic n’était peut-être pas exact. L’opération ressemble alors à une véritable scène de guerre:

Lorsque le terrible acier a été plongé dans la poitrine – a coupé à travers les veines, artères, chair, nerfs – je n’ai eu besoin d’aucune injonction pour ne pas retenir mes cris. J’ai commencé un cri sans interruption qui a duré le temps de l’incision- et je suis presque étonnée qu’il ne sonne pas encore dans mes oreilles. Si atroce était l’agonie.

Voici quelques exemples de ces planches. Attention, certaines images peuvent heurter.

http://quebec.huffingtonpost.ca/

Des moustiquaires pour opérer… les hernies


Il est vraiment malheureux que des gens ne peuvent se faire opérer à cause des frais de la chirurgie. Voilà qu’une solution de rechange à moindre coût peut permettre de baisser les coûts, par un simple moustiquaire
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Des moustiquaires pour opérer… les hernies

 

Des moustiquaires pour opérer... les hernies

L’avantage de la moustiquaire stérile: le coût.Photo Fotolia

Des carrés de moustiquaire peuvent être utilisés en remplacement des compresses chirurgicales dans les opérations des hernies inguinales, sans aucune différence pour le patient, et à coût bien plus faible, a indiqué jeudi l’Institut Karolinska de Stockholm, en Suède.

L’hernie inguinale, qui touche majoritairement les hommes, est une tuméfaction de l’aine provoquée par un déplacement des viscères.

Sans intervention chirurgicale, elle peut entraîner des complications graves. Elle est responsable de quelque 40 000 décès par an, principalement dans les pays en voie de développement.

L’opération, extrêmement répandue (20 millions dans le monde chaque année), consiste à remettre les viscères à leur place et à poser une compresse pour éviter toute récidive.

Une thèse de doctorat, réalisée avec des chercheurs suédois et ougandais, a révélé qu’il n’y avait aucune différence entre les patients qui avaient été soignés avec une compresse et ceux qui avaient été soignés avec un carré de moustiquaire stérile. À un détail près: le coût.

Les compresses chirurgicales reviennent à plus de 100 dollars pièce, tandis qu’un carré de moustiquaire coûte à peine un dollar, a souligné l’auteur de la thèse, Jenny Löfgren, à la télévision publique suédoise SVT.

«Ces résultats peuvent bénéficier à des millions de personnes qui n’ont pas accès à des soins chirurgicaux corrects pour traiter leurs hernies», a souligné son directeur de thèse, Andreas Wladis, cité dans un communiqué.

Chaque année, près de 200 millions de personnes souffrant d’hernie inguinale ne sont pas opérées pour des raisons économiques.

L’étude, publiée dans le New England Journal of Medicine, a été réalisée sur 300 patients masculins ougandais qui ont été suivis pendant un an.

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