À la recherche des chats et chiens perdus dans les incendies californiens


Avec les incendies dans le nord de la Californie, 200 000 personnes ont du laissé leurs maisons pour fuir, et pour x raisons certains n’ont pu amener leurs animaux domestiques avec eux. Heureusement, des bénévoles s’occupent à retrouver des animaux rescapés et d’essayer de retrouver leur maitre, malgré que cette année, le refuge était la zone d’incendie. Ils ont quand même pu continuer leur travail le mieux possible.
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À la recherche des chats et chiens perdus dans les incendies californiens

Les Californien·nes doivent parfois évacuer leur logement très rapidement. Bien souvent, les animaux de compagnie ne sont pas du voyage. | Sašo Tušar via Unsplash

Les Californien·nes doivent parfois évacuer leur logement très rapidement. Bien souvent, les animaux de compagnie ne sont pas du voyage. | Sašo Tušar via Unsplash

Repéré par Odile Romelot

Repéré sur The Washington Post

Des centaines d’animaux domestiques ont été séparés de leur famille d’adoption. Des bénévoles œuvrent pour les retrouver.

Les incendies continuent de faire rage en Californie, obligeant les habitant·es à évacuer leur logement en catastrophe. Il arrive que leurs animaux de compagnie ne puissent pas les suivre. Dans le nord de la Californie, plus de 200.000 personnes ont été contraintes de fuir leur foyer, à la suite de coupures de courant ou sur ordre des autorités.

Dans le comté de Sonoma, des chats tigrés attendent de retrouver leur maître·sse. Jean Claude et Spanky, deux chèvres qui accourent lorsqu’on crie «boys», patientent dans un enclos jusqu’à ce que leur propriétaire se manifeste. Des chiens et des chevaux complètent la liste.

Depuis plusieurs jours, le groupe Facebook Pet Rescue and Reunification (sauvetage d’animaux et réunification) s’affaire à compiler tous les avis de recherche et les photos d’animaux retrouvés en un seul endroit. Tai Bruce, 33 ans, est à l’origine de l’initiative, avec Signe Nielsen. En 2015, un incendie avait ravagé la région à proximité de Cobb, en Californie. À l’époque déjà, les deux bénévoles avaient œuvré à rassembler les compagnons à poils et à plumes et leurs propriétaires. Rebelote en 2017 avec les feux de forêt du nord de la Californie et de nouveau en 2018 avec le très meurtrier «Camp Fire».

Des recherches inlassables

«Il y a un besoin. Chaque année, il y a un incendie, une inondation ou une autre catastrophe dans le nord de la Californie, explique Tai Bruce. C’est déchirant de voir ces gens à la recherche de leurs animaux de compagnie sans nulle part où aller.»

Tai Bruce leur conseille de regarder du côté des refuges, des cliniques et des bureaux vétérinaires. Mais dans la panique, les propriétaires d’animaux de compagnie disposent de peu de moyens pour identifier leurs animaux, si ce n’est leur nom, un emplacement et quelques photos sur leur téléphone.

Le «Kinkade Fire» a maintenant atteint une superficie qui fait deux fois la taille de San Francisco. Maîtrisé à 15% par les pompiers, il devrait continuer de brûler jusqu’au 7 novembre. L’ampleur de cet incendie laisse présager encore beaucoup de travail pour les bénévoles du groupe Pet Rescue and Reunification. Ces dernier·es sont parfois aussi touché·es directement par les incendies et doivent évacuer leur maison. Cela ralentit d’autant plus le travail.

Lorsque les efforts des bénévoles aboutissent, l’émotion est toujours au rendez-vous.

«Ces animaux sont vraiment des survivants. Les bénévoles pleurent avec les propriétaires. Ça fait chaud au cœur, confie Tai Bruce. Il y a des gens de 80 ans et leurs animaux sont tout ce qu’ils avaient. Quand ils récupèrent leur chien, on peut vraiment voir l’excitation chez l’animal.»

http://www.slate.fr/

La zoothérapie a la cote auprès des psychologues et des travailleurs sociaux


    Cela fait longtemps qu’on connaît la zoothérapie, mais ces dernières années, on voit de plus en plus d’animaux venir au secours des enfants, adolescents, et même des adultes dans leur mal-être. L’approche avec un animal se fait plus naturellement et plus rapidement que des sessions conventionnelles.
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    La zoothérapie a la cote auprès des psychologues et des travailleurs sociaux


    Deux femmes entourées de deux chèvres, d'un cochon et d'un chien dans une cour ensoleillée.

    La zoothérapie est un outil qui suscite de plus en plus d’engouement parmi les professionnels en intervention tels que les psychologues, les travailleurs sociaux ou encore les psychoéducateurs. Photo: Radio-Canada / Catherine Dib

    Radio-Canada

    De plus en plus de professionnels se tournent vers la zoothérapie pour leurs interventions. Psychologues, psychoéducateurs et travailleurs sociaux suivent des formations afin de mieux travailler en équipe avec les animaux.

    La zoothérapie, une approche qui gagne en popularité au Québec, englobe les techniques d’intervention requérant la présence d’un animal pour améliorer le bien-être d’une personne.

    La psychologue Emmanuelle Fournier-Chouinard est familière avec le pouvoir thérapeutique des bêtes depuis longtemps.

    L’animal dans sa particularité d’être un être relationnel, mais non verbal, vient permettre de désengager les chemins habituels où l’on peut se cacher dans sa tête, explique-t-elle.

    Une méthode particulière

    Au Centre Humanimal à Saint-Honoré, Emmanuelle Fournier-Chouinard sort du cadre conventionnel de la psychothérapie en favorisant une interaction entre l’animal et l’humain, parfois par le biais d’activités.

    Chèvres, cochons, chiens, chats, tortues et canards sont notamment présents durant les séances.

    Est-ce qu’on fera un jeu de frontière avec les chevaux […] pour en apprendre plus sur notre conscience corporelle? Ou encore sur les limites à ne pas dépasser si nous ne sommes pas invités chez l’autre?, cite-t-elle en exemple.

Les bêtes peuvent être aussi un prétexte pour aborder des sujets plus difficiles. Certaines séances avec la clientèle adolescente requièrent parfois l’assistance des canards. La présence des oiseaux peut par exemple faciliter une conversation sur la puberté et la sexualité.

    Selon elle, les adolescents se sentent plus confortables de cette façon, car on n’est plus en face à face, on est en côte à côte et on ne parle plus de sexe chez les humains, on s’intéresse aux canards.

À travers ça, beaucoup vont pouvoir poser des questions qui, autrement, sont plus compliquées à discuter. Emmanuelle Fournier-Chouinard, psychologue et fondatrice du Centre Humanimal

Apprendre la zoothérapie

Emmanuelle Fournier-Chouinard transmet son savoir à de nombreux étudiants, notamment au cégep ainsi que par le biais de cours individuels.

L’une de ses apprenties, Sylvie Beauchamp, est psychologue depuis 26 ans. Elle voit déjà la différence qu’apporte un animal durant une séance de psychothérapie.

Selon elle, la présence d’une bête a permis de contourner certains mécanismes de protection, car la personne n’a plus l’impression de travailler sur elle-même, mais plutôt avec le chien.

En une seule rencontre, elle a fait des prises de conscience que je pense que ça lui aurait pris trois, quatre ou cinq rencontres dans le contexte traditionnel pour les réaliser, raconte Sylvie Beauchamp.

Une pratique de plus en plus répandue

Emmanuelle Fournier-Chouinard observe qu’il y a bel et bien un engouement pour la zoothérapie.

On le voit dans l’explosion en recherche qu’il y a sur les relations humain-animal […], dans la multiplication des formations […], souligne-t-elle.

Actuellement, on est dans un zeitgeist, un air du temps, on redéfinit la relation que nous avons avec un autre d’une autre espèce. Emmanuelle Fournier Chouinard, psychologue et fondatrice du Centre Humanimal

Zoothérapie Québec a aussi remarqué cet intérêt croissant pour la pratique. L’organisme rapporte une hausse de 12 % des services de zoothérapie offerts l’an dernier, soit un total de plus de 8000 heures d’intervention.

Le directeur général de Zoothérapie Québec, Gaël Magrini, voit une évolution des interventions.

 Notre demande auparavant était beaucoup axée sur le loisir, du moins plus qu’aujourd’hui, mais de plus en plus, on sent que les équipes de soins souhaitent nous intégrer dans leur plan d’intervention, dit-il.

La zoothérapie, il ne faut pas voir ça comme une profession en soi, il faut voir ça comme un outil d’intervention qui peut s’ajouter dans le coffre d’un intervenant, d’un professionnel de la santé ou de l’éducation. Gaël Magrini, directeur général de Zoothérapie Québec

Le directeur général espère que la pratique sera plus connue dans les années à venir.

On tient à ce que les milieux institutionnels, les décideurs, commencent à considérer la zoothérapie comme un outil clinique, comme un outil pédagogique qui peut avoir une portée importante, avance-t-il.

https://ici.radio-canada.ca

Vermont : une chèvre devient le maire d’une ville


Il y a eu des chats qui ont été élus maintenant une chèvre avec un mandat d’un an. C’est le seul maire d’une ville du Vermont, la population est trop petite pour avoir un maire sur deux pattes. Il semblerait que cela a pour but d’intéresser les enfants à la politique .. Reste à savoir, si à leur majorité, ils vont trouver la politique aussi attrayante
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Vermont : une chèvre devient le maire d’une ville

 

 

La chevre Lincoln a battu le chien Sammie avec 13 voix contre 10

La chèvre Lincoln a battu le chien Sammie avec 13 voix contre 10

© Vitaliy Ankov / Sputnik / AFP

  • Pour diriger la mairie de Fair Haven, petite bourgade du Vermont, les habitants ont décidé d’élire… une chèvre.

    Selon les informations de l’Associated Press, Lincoln, chèvre nubienne de trois ans, a été élue maire de la ville américaine qui compte 2 500 habitants. La durée de son mandat est d’un an, et elle devrait prendre ses fonctions le mardi 12 mars prochain.

    Lincoln a été élue face à 15 adversaires, dont des chats, des chiens ou encore des gerbilles. Elle a emporté l’élection au dernier tour avec 13 votes contre 10 pour un chien nommé Sammie. Dans le cadre de ses fonctions, la chèvre devra notamment assister à de nombreux événements locaux, dont le fameux défilé du Memorial Day à l’occasion duquel elle portera une écharpe de maire faite sur mesure pour elle.

    Intéresser les enfants à la politique locale

    Fair Haven, du fait de son nombre faible d’habitants, n’est d’ordinaire pas dirigée par un maire, mais par un directeur municipal. S’inspirant d’une initiative similaire organisée dans une ville du nord du Michigan, Joseph Gunter s’est dit que l’élection d’un animal comme maire honoraire de la ville serait une bonne façon de collecter des fonds pour la construction d’une aire de jeux pour enfants.

    « C’était une très bonne manière d’intéresser les enfants en primaire à la façon dont fonctionne un gouvernement local », a expliqué à l’Associated Press le directeur municipal.

    https://www.lepoint.fr/

  • Un Améri­cain a payé 100 000 dollars aux auto­ri­tés pakis­ta­naises pour tuer une chèvre mena­cée


    Même si une partie de l’argent des permis pour chasser des espèces menacés, cela m’apparait malheureux. Déjà, ces animaux risquent de disparaître pour plusieurs raisons, si en plus, des gens riches paient une fortune pour avoir leur trophée, ce sont des animaux sacrifiés pour la cupidité des chasseurs
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    Un Améri­cain a payé 100 000 dollars aux auto­ri­tés pakis­ta­naises pour tuer une chèvre mena­cée

     

    par  Ulyces

     

    Le markhor est l’ani­mal natio­nal du Pakis­tan

    Un chas­seur améri­cain a versé 100 000 dollars (88 000 euros) aux auto­ri­tés pakis­ta­naises pour pouvoir tuer un markhor ou « chèvre à corne », l’ani­mal emblé­ma­tique du pays. Il y a moins de 6 000 markhors dans la nature, la plupart vivant dans les montagnes entre l’Af­gha­nis­tan et le Pakis­tan. Il s’agit donc d’une espèce mena­cée, comme le rappor­tait The Inde­pendent le 16 janvier dernier.

    Des photos du chas­seur améri­cain – présenté par les médias pakis­ta­nais comme un certain John Amis­toso – ont été publiées par des jour­naux locaux. On l’y voit prendre la pose auprès du markhor mort. La chasse, qui a eu lieu samedi dernier dans la région de Bunji, à quelque 60 km de la capi­tale régio­nale Gilgit, était la première chasse au markhor de la saison.

    Cinquante autres bouque­tins et 12 moutons bleus, une chèvre de montagne qu’on ne trouve que dans les chaînes de l’Hi­ma­laya, ont été tués depuis le début de la saison en novembre, a annoncé le respon­sable du dépar­te­ment de la faune, Mujeeb Sardar. En octobre dernier, le gouver­ne­ment de Gilgit-Baltis­tan a mis aux enchères une série de permis de chasse d’ani­maux rares. Le quota de chasse est fixé chaque année sur la base d’enquêtes menées par de soi-disant « experts » de la faune.

    Près de 80 % de l’argent obtenu grâce aux permis serait reversé à la commu­nauté de cette région monta­gneuse, le reste irait au gouver­ne­ment local. À en voir sa page Face­book, ce n’est pas le premier markhor abattu par Amis­toso. Des photos de 2017 et 2018 le montrent posant aux côtés des dépouilles de deux autres sous-espèces de markhor, les varié­tés Sulei­man et Cache­mire.

    Source : The Inde­pendent

    https://www.ulyces.co/

    Offrir une chèvre via un distributeur? Une nouvelle forme de charité


    Je trouve cela étrange, mais il semble que les gens sont beaucoup plus intéressé à faire des dons grâce à une distributrice. On s’entend qu’il n’y a pas de chèvres, ni autres choses dans les boites, mais c’est une façon symbolique d’aider des personnes dans le besoin chez les mormons. Pour ma part, cela me dérange un peu, car un don est un acte que l’on donne sans recevoir au retour. Alors, que les boites vides, c’est comme pour flatter son égo
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    Offrir une chèvre via un distributeur? Une nouvelle forme de charité

    Offrir une chèvre via un distributeur? Une nouvelle forme de charité - RelaxNews - raddanovic / IStock.com

    Offrir une chèvre via un distributeur? Une nouvelle forme de charité RelaxNews  /  raddanovic / IStock.com

    Faire don d’une chèvre à une famille démunie, en l’achetant dans un distributeur ? C’est possible à New York, Londres ou Manille, grâce à une action organisée pour les fêtes par les Mormons et des organisations caritatives comme l’Unicef.

    L’idée est simple: ces distributeurs de dons ressemblent à tous les distributeurs, mais la sélection consiste en une série de boîtes aux couleurs vives, facturées de 2 à 200 dollars, illustrant les besoins des familles démunies, que ce soit à New York ou à travers le monde.

    On peut ainsi acheter des alevins pour pêcher (2 dollars), des poules voire une vache pour aider à nourrir une famille (150 dollars), ou encore un vaccin anti-polio, une machine à coudre ou, pour une utilisation locale, une carte de métro new-yorkais.

    Les dons ont été sélectionnés par des organisations d’envergure mondiale, comme l’Unicef ou Care, ou d’autres plus locales, travaillant uniquement dans les villes concernées.

    On sélectionne la boîte que l’on veut, on paie avec sa carte bancaire, et le « cadeau » tombe au bas du distributeur. Sauf que l’opération est purement symbolique: les boîtes sont vides et seront remises dans le distributeur, elles servent juste à visualiser le don.

    Mais cette visualisation et cette simplicité suffisent souvent à pousser les passants à sortir leur portefeuille.

    « Le concept est excellent », s’est réjouie Julie Brannan, agent immobilier à Manhattan, après avoir choisi une boîte de serviettes hygiéniques réutilisables.

    « Je vais à un rendez-vous et je suis simplement passée devant (…). Il y a des endroits où les filles ratent l’école quand elles ont leurs règles, j’en avais entendu parler et j’ai pensé que c’était une chouette chose à donner », explique cette femme qui dit donner « plusieurs milliers de dollars » à des oeuvres caritatives chaque année, particulièrement pendant la saison des fêtes. Et se promet déjà de revenir au distributeur, pour acheter autre chose.

    – « Très cool » –

    Même enthousiasme pour Steven Sookhoo, 40 ans, qui travaille deux jours par semaine pour une société financière de Wall Street.

    Il a entendu parler du distributeur via les réseaux sociaux et a fait le détour pour acheter quelque chose.

    « J’avais pensé prendre les poules mais j’ai choisi la chèvre – mes enfants seront ravis », dit-il en riant.

    « C’est vraiment un concept très cool. J’espère que ça aidera quelqu’un dans un pays en difficulté », ajoute-t-il.

    C’est la force de ces distributeurs, affirme Ryan John Koch, porte-parole new-yorkais de l’Eglise de Jésus-Christ des Saints des Derniers jours, plus connue comme l’église des Mormons.

    « Ils éveillent en vous l’envie de donner », dit-il. Et, avec des prix à partir de 2 dollars, « tout le monde peut donner ».

    Certains pourraient reprocher au concept – introduit en période de fêtes, à un moment où les oeuvres caritatives comptent le plus sur la générosité du public – une approche consumériste ou « gadget » de la charité, mais le fait est qu’il attire les donateurs.

    Le premier distributeur « pilote », installé l’an dernier dans le centre de Salt Lake City, dans l’Utah, siège des Mormons, avait ainsi récolté pendant la saison des fêtes 550.000 dollars, avec un don moyen de 25 dollars par personne, selon M. Koch.

    Du coup, le projet a été étendu cette année à cinq villes, et des distributeurs ont été ou vont être installés d’ici ce vendredi dans trois mégapoles: outre New York, ils seront aussi à Londres, près de Hyde Park, et à Manille.

    Les machines resteront en place jusqu’au 30 décembre, après quoi tout l’argent récolté sera reversé aux organisations partenaires, selon M. Koch.

    https://www.ladepeche.fr/

    L’évolution des buveurs de lait


    Au cours des 10 000 ans et avec la domestication des vaches une évolution chez l’humain a permis une tolérance au lactose et cette évolution continue chez des peuples qui étaient pourtant intolérants
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    L’évolution des buveurs de lait

     

    La « tolérance au lactose » c'est-à-dire la capacité... (PHOTO MATHIEU WADDELL, ARCHIVES LA PRESSE)

    La « tolérance au lactose » c’est-à-dire la capacité à boire du lait à l’âge adulte, est un phénomène unique aux Homo sapiens : c’est tout au plus au cours des 10 000 dernières années, avec la domestication des vaches et des chèvres, que des mutations ont permis à nos ancêtres de réussir cet « exploit », unique parmi les mammifères.

    PHOTO MATHIEU WADDELL, ARCHIVES LA PRESSE

     

    Agence Science Presse

    L’évolution biologique est toujours en marche, même chez les humains : de génération en génération, des Chiliens sont en train de développer la capacité de digérer le lait de chèvre, là où leurs aïeux en étaient incapables.

    La « tolérance au lactose » c’est-à-dire la capacité à boire du lait à l’âge adulte, est un phénomène unique aux Homo sapiens : c’est tout au plus au cours des 10 000 dernières années, avec la domestication des vaches et des chèvres, que des mutations ont permis à nos ancêtres de réussir cet « exploit », unique parmi les mammifères.

    Mais pas tous nos ancêtres, puisque l’intolérance au lactose reste, à des degrés divers, répandue chez 60 % de la population mondiale. Beaucoup moins en Europe (10 %), mais beaucoup plus ailleurs. Y compris parmi les populations amérindiennes.

    Une équipe dirigée par Nicolás Montalva, de l’Université Mayor à Santiago, avait étudié en 2015 un petit groupe de la région de Coquimbo, semi-aride et pauvre en terres agricoles, et y avait découvert que 40 % des gens étaient désormais tolérants au lactose. Le chercheur vient de refaire son étude avec un plus gros groupe (450 personnes) et arrive à peu près aux mêmes résultats, en pointant cette fois le fait que ce sont très probablement les marqueurs génétiques d’origine européenne qui en sont la cause.

    C’est qu’au Chili, la tradition de traire des vaches ou des chèvres n’est arrivée qu’avec les premiers colons européens, il y a 500 ans. Ils ont probablement apporté avec eux des gènes de tolérance au lactose, et ce serait ces gènes qui, petit à petit, continueraient de se répandre dans la population locale.

    https://www.lapresse.ca/

    Ces chèvres accros à l’urine humaine sont évacuées d’un parc en hélicoptère


    Si vous voyez des chèvres dans le ciel, non vous n’avez pas pris des substances hallucinatoires. Qui aurait cru que des animaux comme des chèvres qui cherchent à combler leur manque d’iode vont attaquer des humains pour leur urine ou leur transpiration. Il faut dire que ces chèvres ne sont pas originaire d’un parc national de l’état de Washington aux États-Unis.
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    Ces chèvres accros à l’urine humaine sont évacuées d’un parc en hélicoptère

     

    Crédits : The Seattle Times

    par  Laura Boudoux

    Elles attaquent les promeneurs, avides d’urine et de transpiration. Non-originaires de l’Olympic National Park de l’État de Washington, où elles ont été introduites dans les années 1920, ces chèvres sont évacuées par hélicoptère depuis début septembre 2018, rapporte le Seattle Times.

    Dans ce parc, cette espèce native des hautes montagnes ne dispose en effet d’aucune source naturelle de sel, duquel elles sont pourtant friandes. Pour combler leurs besoins en iode, les chèvres se tournent donc vers les humains, dont elles raffolent de l’urine, ce qui préoccupait de plus en plus les autorités locales. En 2010, un mâle a même tué un randonneur de 63 ans, souligne la National Public Radio.

    Un problème majeur qui a poussé les autorités à mettre en place un plan d’évacuation prévu pour durer de 3 à 5 ans. 700 chèvres devraient être évacuées par hélicoptère, vers la chaîne des Cascades, dans leur habitat naturel. Œillères sur les yeux, calmées par un sédatif, les chèvres se retrouvent donc depuis quelques semaines pendues deux par deux à une corde reliée à un hélicoptère. Après avoir volé quelques minutes, elles sont transférées dans des camions réfrigérés – pour qu’elles restent au frais malgré la promiscuité –, qui les déposent dans la nature. Les chèvres que les équipes n’auront pas réussi à évacuer devraient quant à elles être abattues…

    Les autorités de l’Olympic National Park se réjouissent de ce plan d’action, qui devrait permettre de rétablir l’ordre naturel du parc.

    « Nous aurons ainsi évacué une espèce exotique qui a eu des impacts sur les écosystèmes fragiles », a ainsi expliqué Sarah Creachbaum, la surveillante générale du parc.

    Une extraction à grande échelle dont le succès ne pourra pas être vérifié tout de suite.

    « Les populations de chèvres ne grandissent pas vite. Il faudra attendre une ou deux décennies » avant de voir si les animaux évacués se sont bien adaptés à leur nouvel environnement… et si les randonneurs de l’Olympic National Park peuvent se soulager contre les arbres sans se faire agresser.

    Sources : NPR / Seattle Times

    https://www.ulyces.co/

    Les chèvres n’aiment pas les humains qui font la gueule, d’après ces chercheurs


    Les chèvres sont capables de se reconnaitre entre eux, mais aussi elles ont la capacité de comprendre les expressions du visage humain et y sont sensible.
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    Les chèvres n’aiment pas les humains qui font la gueule, d’après ces chercheurs

    par  Malaurie Chokoualé

    De précédentes études avaient déjà mis en lumière le fait que les chèvres possèdent des capacités cognitives impressionnantes ; elles peuvent par exemple reconnaître leurs ami·e·s.

    Une nouvelle étude va plus loin : les chèvres sont capables de distinguer les expressions humaines et elles préfèrent mille fois un visage souriant à des sourcils froncés. L’étude a été publiée ce 29 août dans la revue scientifique Royal Society Open Science.

    « Nous savions déjà que les chèvres étaient très sensibles au langage du corps humain, mais nous ne savions pas comment elles réagissaient aux différentes expressions émotionnelles humaines telles que la colère ou la joie », explique l’un des auteurs Christian Nawroth, un scientifique de l’université Queen Mary de Londres qui étudie le comportement des chèvres.

    Crédits : Christian Nawroth

    Les chercheurs ont travaillé avec 35 chèvres du sanctuaire pour chèvres Buttercups, au Royaume-Uni. Après leur avoir donné des friandises, les chèvres étaient amenées une par une devant un panneau d’affichage montrant deux photos. L’une avec un visage humain souriant, l’autre grimaçant. Les chercheurs changeaient parfois les visages, accrochant aussi bien des hommes que des femmes. L’idée était de laisser la chèvre, même si elle était tenue en laisse, s’avancer vers l’image qui l’attirait le plus. Les chercheurs ont observé que, indépendamment du genre, la chèvre se dirigeait systématiquement vers le visage le plus positif.

    « C’est la première preuve que les chèvres sont capables de distinguer visuellement les expressions faciales d’une espèce très différente de la leur, les êtres humains, qui expriment leurs émotions de manière très différente », a déclaré Natalia Albuquerque, auteure et éthologue à l’université de Sao Paolo. « Cela signifie que les chèvres sont des animaux plus complexes que nous le pensions. »

    Les chercheurs prévoient de continuer à étudier la perception émotionnelle chez les chèvres afin de comprendre d’autant mieux comment les animaux de la ferme gère leurs émotions.

    Source : Royal Society Open Science

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    Ces chèvres bizarres sont vendues une fortune en Jordanie


    Les seules fois dont j’ai vu ce genre de physique faciale est dans les dessins animées pour enfants. Ces chèvres sont vraiment étranges.
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    Ces chèvres bizarres sont vendues une fortune en Jordanie

     

    Crédits : Arabian Business/Ulyces.co

    par  Nicolas Prouillac

    Une vente aux enchères très étrange a eu lieu à Amman, la capitale de Jordanie, le 27 avril dernier. Organisée par l’éleveur local Yahya Abu Jaber, elle mettait à l’honneur des chèvres rares à l’apparence déconcertante, rapporte le site d’information locale Arabian Business.

     Les acheteurs sont venus du Koweït, d’Arabie saoudite, des Émirats arabes unis, du Qatar et de Palestine pour tenter de rentrer à la maison avec l’un de ces curieux animaux, d’une valeur de plusieurs milliers d’euros chacun

    Ces chèvres jordaniennes « pure race » sont un peu le pur-sang des caprins. Bien qu’elles ressemblent à Kermit qui fait la grimace, cette information n’est pas contestable. Les chèvres sont très prisées au Moyen-Orient, à tel point qu’en 2013, l’une d’elles s’était vendue 2,5 millions d’euros à Riyad, en Arabie saoudite.

    Crédits : Arabian Business

    Source : Arabian Business

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