5 dangers du printemps pour le chat


Heu, le printemps montre des signes …? Vraiment ! Enfin pas dans mon coin du monde en tout cas, une bonne tempête de neige, comme seul le mois de mars sait faire après nous avoir montré la pelouse, les trottoirs .. Bref, le printemps s’en vient et nos chats vont enfin pouvoir sortir presqu’à volonté du moins pour certain. Mais dehors, il y a des dangers qu’ils devront affronter, c’est là qu’on doit être vigilant pour l’observer voir si tout va bien
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5 dangers du printemps pour le chat

 

chat au soleil

    Le temps s’adoucit, les températures remontent : pas de doute, le printemps est là. Une bonne nouvelle pour tous, y compris pour nos matous qui adorent le soleil. Attention cependant, car la nouvelle saison ne vient pas sans son lot de dangers. Parasites, allergies et intoxications…

    Voici les menaces de la saison à surveiller de près pour le bien-être de votre chat :

    1. Les parasites

    Il est important de traiter régulièrement votre chat contre les parasites, surtout au printemps. Avec le soleil la température monte, ce qui favorise la prolifération d’insectes comme les puces ou les tiques. Et même si votre animal sort peu, les parasites peuvent voyager jusqu’à chez vous en s’accrochant à vos vêtements.

    Il existe deux types d’antiparasitaires, chacun remplissant un rôle précis : les insectifuges ont une fonction de prévention. Ils éloignent les puces, moustiques et autres indésirables. Les insecticides, quant à eux, tuent les nuisibles en plus de les repousser.

    Attention à réserver chaque produit à l’utilisation qui lui est prévue. Un antiparasitaire pour chien ne s’utilise pas sur un chat, et inversement. En cas de doute, n’hésitez pas à demander conseil à votre vétérinaire.

    2. Les allergies

    Tout comme les humains, les chats sont susceptibles de souffrir d’allergies diverses. La plus fréquente est l’allergie aux puces, qui chez le chat se traduit par une Dermatite Allergique à la Piqûre de Puce (ou DAPP). Une seule piqûre suffit à affecter un chat qui se grattera parfois jusqu’au sang.

    Avec le printemps mieux vaut donc faire attention aux allergies et guetter les symptômes : toux, vomissement, irritations… Dès le moindre doute, mieux vaut aller consulter un vétérinaire. Il saura trouver le bon remède pour calmer les symptômes et empêcher l’allergie de prendre de l’ampleur.

    Par ailleurs, faites aussi très attention aux chenilles processionnaires. Urticantes et hautement allergènes, elles sont un vrai danger pour les matous !

    3. Les plantes toxiques

    Le printemps rime aussi avec la prolifération de plantes et de fleurs ! Si elles sont agréables à regarder et agrémentent parfaitement nos jardins, certaines sont très toxiques pour le chat.

    Les moins nocives ne provoqueront que quelques irritations chez nos amis félins (comme les orties). D’autres en revanches, une fois ingérées, donneront lieu à des troubles de la digestion (chèvrefeuille, jacinthe, ou lierre par exemple), ou affecteront son cœur (aconit, muguet) ou son système nerveux (belladone, cannabis).

4. Les chutes

Les chats se faufilent partout, et avec les beaux jours nous avons tendance à ouvrir beaucoup plus souvent les fenêtres. Mais attention : un petit félin de compagnie a vite fait de se glisser à l’extérieur.

Bien qu’il soit un animal agile, il n’est pas rare que le chat tombe d’un appui de fenêtre ou d’un balcon. Il est donc recommandé d’être particulièrement vigilant. Même si vous avez des fenêtres battantes, les chats essayeront probablement de se faufiler dehors en prenant le risque de se retrouver coincés ! Amis des chats, mieux vaut alors garder les fenêtres fermées ou y installer des sécurités, pour garder vos compagnons à l’abri d’une chute pouvant être fatale.

5. Les mues

Rien de plus naturel au printemps pour le chat que la perte des poils. Pourtant, une mauvaise digestion peut rendre dangereuses les boules de poils que le chat a l’habitude de recracher. Elles peuvent être à l’origine de vomissements, d’anorexie ou encore d’occlusion intestinale.

Il est donc recommandé d’aider à atténuer les boules de poils de nos chats. On peut par exemple aider à sa toilette pour éliminer une partie de sa mue, ou lui donner une alimentation riche en fibres pour faciliter sa digestion.

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Intoxication du chien et du chat : quels poisons se cachent à votre domicile ?


Nous savons maintenant que certains aliments sont dangereux pour nos animaux de compagnie, mais cela n’écarte pas les autres dangers d’empoisonnement. Dans la maison, dans le jardin, partout, il peut y avoir des substances, des plantes, des insectes qui sont toxiques pour ces bêtes
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Intoxication du chien et du chat : quels poisons se cachent à votre domicile ?

 

Pendant sa promenade, Bidule doit éviter de lécher des crapauds ou des chenilles processionnaires du pin. Entre autres : liste complète des poisons du quotidien, en infographie, par le laboratoire TVM. © Cécile Fouquemberg.

Pendant sa promenade, Bidule doit éviter de lécher des crapauds ou des chenilles processionnaires du pin. Entre autres : liste complète des poisons du quotidien, en infographie, par le laboratoire TVM. © Cécile Fouquemberg.

Par Valentine Delattre

Une infographie produite par un laboratoire vétérinaire récapitule les sources d’intoxication majeures de nos animaux de compagnie au quotidien.

INTOXICATION. J’accuse le chocolat avec sa théobromine dans la cuisine. J’accuse les mégots de cigarette avec leur nicotine dans le petit salon. J’accuse… La plaidoirie est longue. Car les poisons potentiels de nos animaux domestiques sont légion au quotidien : depuis la salle de bain jusqu’au jardin, le laboratoire vétérinaire TVM a réalisé une infographie listant les principales sources d’intoxication chez nos amis quadrupèdes.

Dans le jardin tout d’abord, méfions-nous des crapauds, de l’anti-limace et de la chenille processionnaire du pin.

« L’écrasement des glandes cutanées du crapaud libère un venin dangereux pour les animaux, explique TVM dans un fascicule d’information. L’envenimation est grave et peut conduire rapidement à la mort, surtout pour les animaux de petite taille. »

Gare aussi à l’anti-limace (métaldéhyde), des granulés bleus au goût sucré dont les chiens raffolent. C’est un poison qui entraîne des convulsions et irrite le tractus digestif, alertent les vétérinaires. Quant aux chenilles processionnaires du pin, leurs poils urticants contiennent une toxine (appelée thaumétopoéine) très allergisante. L’envenimation des animaux, par contact direct avec la chenille ou avec les soies urticantes, est souvent très grave et peut être mortelle, surtout en cas d’ingestion. Salivation excessive, vomissements, démangeaisons, gonflement de la gorge, fièvre et nécrose de la langue sont autant de symptômes survenant 2 à 3 heures après l’exposition à la toxine.

« Ne pas toucher l’animal au niveau de la zone de contact avec la chenille, préconise le laboratoire, les poils urticants sont encore présents et vous pourriez vous envenimer également. »

Le mot d’ordre : empêcher l’animal de se gratter et l’amener en urgence chez le vétérinaire.

Principaux agents d’intoxication chez les animaux domestiques au quotidien. © TVM.

Raticide, antigel, solvants et détergents

Gare aussi au raticide, un anticoagulant qui provoque des hémorragies souvent mortelles, et de l’antigel, un alcool qui, même à faibles doses, entraîne la formation de cristaux dans les reins potentiellement mortels pour l’animal.

« Attention, son goût sucré attire les chiens et les chats : ne pas laisser un bidon ouvert traîner. »

En outre, gare aux détergents qui provoquent des lésions par irritation – les chats sont particulièrement attirés par certains détergents comme l’eau de Javel, notent les vétérinaires et les solvants domestiques tels que white spirit, acétone, dissolvants ou essence de térébenthine.

« Facilement volatiles, l’intoxication peut avoir lieu par inhalation, par contact ou par ingestion. Le contact même avec une faible quantité de produit peut déjà entraîner des lésions », avertit le laboratoire.

Irritation des yeux, troubles respiratoires et nerveux… les symptômes surviennent rapidement après l’exposition à l’agent toxique.

MÉDICAMENTS. Dans la cuisine, les vétérinaires de TVM attirent l’attention sur plusieurs ingrédients toxiques pour les animaux de compagnie : du chocolat à l’oignon en passant par l’édulcorant, Sciences et Avenir a réalisé une liste de ces dangers en mai 2016. Méfions-nous également des médicaments comme le paracétamol ou l’ibuprofène, les chats sont très sensibles au moindre surdosage et cela provoque chez eux des troubles nerveux, rénaux et digestifs.

« Attention aux antiparasitaires externes (puces et tiques) pour chien, à base de perméthrine : ne jamais en utiliser sur un chat ! En effet, cette molécule est très toxique chez cette espèce et provoque des troubles digestifs et nerveux (convulsions, coma) pouvant conduire à la mort. »

Pour finir, les vétérinaires soulignent la dangerosité des cigarettes (entières, mégots ou patchs de nicotine), le tabac et la nicotine étant toxiques chez les animaux dès lors qu’ils sont ingérés en grandes quantités. Idem pour certaines fleurs comme le lys. Ingérées ou mâchonnées, sa tige, ses fleurs ou ses feuilles peuvent empoisonner les reins des chats et provoquent des troubles digestifs non graves chez le chien et les petits mammifères.

« Si votre animal a été en contact avec l’un de ces agents toxiques, sachez que les vétérinaires possèdent l’arsenal thérapeutique adapté à la prise en charge des intoxications et que la majorité du temps, l’animal s’en sort bien. Toutefois, pour cela, il y a quelques règles importantes à respecter », tempère pour Sciences et Avenir Dr Céline Maillet, vétérinaire à TVM.

Dansson fascicule, le laboratoire préconise ainsi de « ne pas attendre l’apparition de symptômes d’intoxication. Ne pas tenter les remèdes de ‘grand-mère’ ni de faire vomir soi-même l’animal, car cela peut être dangereux et aggraver la situation. Appeler immédiatement votre vétérinaire ou un service d’urgences vétérinaires. Si possible, indiquer le produit et la quantité ingérée ainsi que l’heure à laquelle cela est arrivé ».

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Le Saviez-Vous ► 9 dangers qui menacent vos animaux pendant la période estivale


L’été, une saison que maîtres et animaux passent plus de temps à l’extérieur. Cependant, c’est aussi une saison que nos animaux pourraient avoir à faire face aux dangers de la saison
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9 dangers qui menacent vos animaux pendant la période estivale

 

Il fait doux, le ciel est bleu et dans quelques jours (pour certains) ce sont les vacances. Un moment de détente que vous avez d’ailleurs prévu de partager avec votre chien et/ou votre chat. Mais attention : le danger n’est jamais bien loin…

A chaque saison son lot de dangers pour nos amis à quatre pattes. Aussi, il vous faudra donc être très prévoyant afin de protéger comme il se doit votre fidèle compagnon des périls malencontreux qui le menacent lorsque l’été s’installe.

1. La chaleur

Les coups de chaleur sont très dangereux pour la santé du chien et du chat ! Pour les en préserver vous devez donc ne jamais les laisser seuls dans une voiture en plein soleil et absolument veiller à ce qu’ils restent bien hydratés. Mettez toujours à leur disposition une gamelle d’eau fraîche que vous renouvellerez dans la journée.

Si les chats pensent d’instinct à se protéger du soleil en se mettant à l’abri à l’ombre, les chiens sont plus dépendants de vous, notamment pour les promenades. Entre 11 heures et 16 heures, hors de question donc de les faire sortir : pour les balades, préférez en effet les débuts de matinées ou fins de journées.

Par ailleurs, si vous comptez emmener votre petit compagnon à la plage, pensez à vous munir d’un parasol et de crème solaire adaptée à lui pour protéger son museau et ses coussinets.

2. Les lieux de baignades

Moins évident pour les chats mais flagrant pour les chiens : l’amour fou de l’eau pour s’amuser. La moindre flaque d’eau est en effet pour eux une invitation au jeu. Imaginez donc lorsque ces derniers se retrouvent face à la mer, un lac, une rivière ou encore, une piscine ! Ils n’ont pas conscience de se mettre en danger, à vous donc de rester attentif face au risque de noyade. Car oui, si les chiens savent nager, ils se fatiguent, peuvent se laisser emporter par le courant… et le pire peut arriver. Vous devez donc toujours surveiller ces moments et vous assurer qu’ils ne s’éloignent pas trop.

Par ailleurs, si votre petit compagnon se baigne, vous devez également le rincer à l’eau douce et claire juste après afin d’ôter tous éventuels parasites et préserver son épiderme : le sel et le sable sont très irritants pour sa peau.

3. Les barbecues

Chats et chiens ont beaucoup à risquer à rester aux abords d’un barbecue ! Il suffit qu’un morceau de charbon incandescent s’échappe de l’engin, que votre animal y voit une invitation au jeu et… se brûle une patte ou gueule malgré lui. Et c’est pire encore si l’un d’eux l’avalent.

Par ailleurs, sachez que les restes de viandes cuites au barbecue ne sont pas bons pour vos boules de poils : les parties grasses et brûlées, voire carbonisées, sont en effet assez mauvaises pour leur santé en plus de ne pas être nécessairement nutritives…

4. Les plantes

épillet

La plante la plus dangereuse pour les animaux lorsque l’été arrive ? L’épillet. Aussi appelée folle avoine, elle pousse de mai à septembre, essentiellement dans les pelouses et les hautes herbes, aussi bien à la campagne qu’en ville. Et malgré son apparence inoffensive, elle s’accroche dans les poils de vos poilus et peut s’incruster dans tous leurs orifices. Un épillet bien installé peut causer de vives douleurs à l’animal ainsi qu’une sinusite purulente s’il pénètre dans les cavités nasales.

Par ailleurs, azalées, bégonias et buis sont très présents l’été. Faites attention à ce que chiens et chats en restent loin car il s’agit là de plantes qui sont extrêmement toxiques pour eux s’ils venaient à les ingérer.

5. Les insecticides/huiles essentielles

On le sait, qui dit été dit pléthore d’insectes. Si vous avez choisi de lutter contre eux en usant d’huiles essentielles ou d’insecticides veillez tout de même à ne pas empoisonner vos animaux avec car ces produits restent très toxiques ! Avant d’en mettre, consultez donc bien la notice d’utilisation afin de vous assurer que ce dernier ne nuira en aucun cas à vos petits compagnons.

6. Les moustiques

Comme pour vous, les piqûres de moustiques sont désagréables pour les animaux. En plus, ces petits insectes peuvent être porteurs de la leishmaniose, une maladie mortelle pour les poilus. Vous devez donc vous assurer que votre petit compagnon soit bien vacciné contre ce mal et lui administrer des répulsifs – adaptés à lui – afin de limiter les éventuelles piqûres.

7. Les chenilles processionnaires

Autre danger de l’été pour nos amis chiens et chats : les chenilles processionnaires. Se déplaçant en groupe les unes derrière les autres, elles rendent curieux les animaux qui n’hésitent alors pas à venir les renifler et parfois même, à les manger. Une grave erreur puisque dotées de poils urticants reliés à une glande de venin, elles peuvent causer de graves ennuis de santé tels que des vomissements, des difficultés respiratoires ou encore, des graves infections.

La seule chose à faire en cas de contact avec l’un de ces spécimens : emmener votre chien ou votre chat en urgence chez le vétérinaire.

8. Les abeilles et les guêpes

De la mer à la montagne et de la ville jusque dans les campagnes, elles sont partout et peuvent être très dangereuses surtout si elles attaquent votre boule de poils et que cette dernière y est allergique ! En cas de piqûre, vous devez immédiatement chercher à retirer l’aiguillon et surtout, bien désinfecter la plaie. Si l’œdème est trop important, n’hésitez pas à vous rendre chez le vétérinaire le plus proche afin qu’un médicament adapté soit administré à votre animal !

9. Les puces et les tiques

Avant de partir en vacances, traitez de manière préventive votre animal contre les puces et les tiques à l’aide de l’antiparasitaire (collier, pipette, poudre…) de votre choix. Et pour cause, si les puces peuvent être embêtantes dans la commune mesure où elles vont pousser votre compagnon à se gratter, les tiques peuvent – eux – le rendre malade !

Par Deborah Koslowski

Crédits photo : Shutterstock

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Propriétaires de chien, gare aux chenilles processionnaires


Un jour le printemps sera vraiment installer avec le retour des insectes. Au Québec aussi nous avons de ces chenilles qui viennent directement d’Europe causant du tort aux êtres humains et aux animaux. Bref, chez l’animal qui a un contact avec cette belle petite chenille peut se trouver en une bien mauvaise situation qui peut aller jusqu’à l’amputation
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Propriétaires de chien, gare aux chenilles processionnaires

 

Les chiens sont attirés par les chenilles processionnaires qui descendent des arbres au début du printemps.  © Mint Images/AFP

Les chiens sont attirés par les chenilles processionnaires qui descendent des arbres au début du printemps. © Mint Images/AFP

Par Dominique Brunet-Vaudrin

Attirés par tout ce qui gigote, les chiens s’approchent parfois un peu trop des chenilles processionnaires. Le contact avec ces insectes provoque des irritations importantes.

ENVAHISSEMENT. L’expansion de la chenille processionnaire (Thaumetopoea pityocampa) dans de nombreuses régions françaises, y compris l’Ile-de-France, n’est pas inquiétante que pour les humains. En effet, les chiens, attirés par les insectes qui descendent des arbres en procession au début du printemps, s’approchent souvent un peu trop près de ces bestioles. Ce qui engendre des atteintes cutanées causées par la substance irritante libérée par les poils de l’insecte.

Une intervention immédiate est alors nécessaire.

La première étape est d’éloigner l’animal des chenilles et d’ensuite vérifier les zones de son corps touchées. En cas d’atteinte cutanée, le mieux est de faire un ou deux shampoings afin de retirer la substance urticante. Si la chenille a été en contact avec la bouche du chien, une solution est de lui faire lécher de la glace (à la vanille pour le motiver, et surtout pas au chocolat car cela est toxique) afin de diminuer le gonflement avant de l’amener chez le vétérinaire.

La chenille processionnaire libère une substance irritante © ANDRÉ SIMON / BIOSPHOTO/ AFP

Des irritations pouvant mener à des amputations

Les irritations provoquées par la chenille processionnaire se situent généralement sur la peau, la langue et près des yeux du chien. Les bronches sont aussi susceptibles d’être affectées. Dans tous les cas, les zones touchées peuvent nécroser de façon importante jusqu’à mener à une amputation. Les chiens allergiques risquent de connaître des réactions violentes mettant parfois en jeu leur pronostic vital. Il est donc important de consulter un vétérinaire lorsqu’une telle situation se produit. Une hospitalisation est souvent nécessaire particulièrement si la langue ou les muqueuses sont touchées ou si l’animal est en état de choc. 

Dans ce cas, une amputation partielle de la langue est nécessaire. © CHV Frégis

À NOTER. Les lésions causées par la substance libérée par les chenilles processionnaires mènent parfois les propriétaires de chiens à croire à tort que l’animal s’est brûlé ou a ingéré un produit toxique.

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Attention aux chenilles processionnaires, très dangereuses pour les animaux


Le journal de Montréal a souligné que ce genre de chenille est nouvelle au Québec, l’an dernier, elle viens arrivé d’Europe. Facile a reconnaitre par ses déplacements en groupe, elles sont mignonnes mais pourraient être dangereuses
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Attention aux chenilles processionnaires, très dangereuses pour les animaux

 

Par Sophie Le Roux

Crédits photo : UngaryMonster – Flickr

Comme chaque année, lorsque l’hiver laisse sa place au printemps, les chenilles processionnaires sortent de leur nid et deviennent un véritable danger pour les chiens et les chats.

Pourquoi les chenilles processionnaires sont dangereuses ?

Ces indésirables insectes, qui se déplacent en groupe les uns derrière les autres (d’où leur nom), sont dotés de poils urticants reliés à une glande de venin.

Nos curieux compagnons à 4 pattes peuvent être tentés de les renifler, et pire encore, de les manger, et les conséquences en cas de contact ou d’ingestion peuvent être extrêmement graves. Il est donc primordial de se rendre de toute urgence chez le vétérinaire.

« Au plus longtemps on attend pour se rendre chez son véto, au plus la nécrose s’étend. Et cela peut causer la perte totale de la langue de l’animal » alerte Laurence de Courcy – de Meester, docteur vétérinaire et auteure du blog Vet and the City.

Les symptômes

« Après avoir léchouillé, mâchouillé une ou plusieurs chenilles, le chien ou le chat va généralement se mettre à baver, puis arrêtera de boire et de s’alimenter (à cause de la douleur locale) » explique-t-elle.

Si vous observez ces symptômes chez votre animal, direction le cabinet ou la clinique vétérinaire sans perdre une minute :

– Salivation excessive

– Perte d’appétit

– Vomissements

– Difficultés respiratoires

– Inflammations

Les traitements

En fonction de la gravité de la situation, les vétérinaires peuvent avoir recours à différents traitements parmi lesquels des antibiotiques, des anti-inflammatoires, des antihistaminiques, des pansements gastriques, et dans les pires des cas la chirurgie.

Comment se débarrasser des chenilles processionnaires ?

Si ces chenilles sont essentiellement présentes dans le sud, on en trouve également dans les autres régions de France. La plus grande vigilance est donc recommandée où que vous viviez.

Pour s’en débarrasser, l’idéal est de les exterminer lorsqu’elles n’ont pas encore tissé leur nid de soie, ce qu’elles font le plus souvent dans les conifères, et après qu’elles ont pondu leurs oeufs pendant l’été. Mais s’il est trop tard, il faudra détruire les nids.

Les mairies de certaines communes proposent de se charger elles-mêmes de leur élimination (France) Mais si ce n’est pas le cas, ce sera à vous de le faire. Soyez très prudent. Il est conseillé de porter un masque et des gants afin d’éviter tout contact avec la peau, car ces chenilles peuvent aussi être un danger pour les humains.

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Google Street View contre les espèces invasives?


Si l’automobile de Google qui sillonne les routes peut faire sa contribution pour donner des indices aux insectes invasifs qui affectent les arbres alors pourquoi pas …
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Google Street View contre les espèces invasives?

 

Une voiture de Google Street View. – Photo: AP

Le service de navigation virtuelle Google Street View peut servir à cartographier la présence et la progression de certaines espèces invasives, estiment des chercheurs de l’INRA qui en ont fait l’expérience avec la chenille processionnaire du pin.

La chenille processionnaire du pin (Thaumetopoea pityocampa) est un insecte dont les larves consomment les aiguilles de différentes espèces de pins et de cèdres. Ces larves tissent des nids d’hiver en soie de couleur blanche, notamment dans les arbres situés le long des routes, ce qui les rend particulièrement repérables durant certaines périodes de l’année.

En 2011, ces experts de l’Institut national de la recherche agronomique (INRA) ont voulu vérifier dans quelle mesure les données de Google Street View (GSV), librement accessibles sur internet, permettaient de collecter de manière fiable des informations sur la distribution géographique de certaines espèces.

Cette nouvelle technologie, lancée en 2007, repose sur des images prises à l’aide de caméras à 360 degrés fixées sur le toit de voitures sillonnant les rues et routes de différents pays, dont la France.

Cette particularité rend l’utilisation de GSV très intéressante pour les chercheurs, car ce système donne accès à des vues panoramiques le long des routes et permet donc d’identifier de nombreux détails dans le paysage, dont les cocons des chenilles processionnaires.

Les scientifiques de l’INRA ont délimité une aire d’observation d’une surface d’environ 47 000 km2 dans la région Centre, la divisant en 183 «cellules» de 16 km sur 16 km. Pour chaque cellule, les chercheurs ont noté la présence ou l’absence de nids de chenilles processionnaires, à la fois par observation directe sur le terrain et via les images fournies par Google.

En comparant les deux relevés, ils concluent que Google Street View offre une fiabilité de l’ordre de 90% pour cette résolution à grande échelle et qu’il constitue un bon indicateur.

En revanche, un test effectué à plus petite échelle, sur un échantillon de 121 km2, ne s’est pas avéré concluant, probablement en raison d’une densité d’images insuffisante et de l’absence de couvertures de certaines zones qui ne sont traversées par aucune route.

Globalement, «la base de données en ligne permet d’avoir une bonne représentation de l’espèce», conclut l’étude, publiée dans la revue en accès libre PLoS One.

«Même si toutes les espèces ne se prêtent pas à ce type d’observation, de nombreux organismes peuvent sans doute être étudiés de cette façon, parmi lesquels les insectes ravageurs ou les pathogènes associés à des arbres communs dont les symptômes sont identifiables depuis les voies carrossables (par exemple la mineuse du marronnier ou la chalarose du frêne)», souligne l’Inra dans un communiqué.

http://techno.lapresse.ca

Protégez vos chiens et chats contre les chenilles processionnaires


Une chenille qui n’est pas très commode car en plus d’affaiblir les pins, et certains feuillus, elles peuvent faire s’installer chez nos animaux domestiques … important donc de vérifier au printemps notre animal pour éviter ce désagrément qui pourrait être très dommageable
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Protégez vos chiens et chats contre les chenilles processionnaires

 

 

La processionnaire du pin (Thaumetopoea pityocampa) est un insecte de l’ordre des lépidoptères, de la famille des Notodontidae, sous-famille des Thaumetopoeinae. Les larves sont connues pour leur mode de déplacement en file indienne, se nourrissent des aiguilles de diverses espèces de pins, provoquant un affaiblissement important des arbres.

http://fr.wikipedia.org

Un grand danger pour les chiens et les chats

Les chenilles processionnaires, ainsi baptisées car elles se déplacent les unes derrière les autres, tissent leur nid de soie dans les conifères essentiellement, mais elles s’installent parfois sur d’autres arbres, comme les feuillus.

Fin mars, début avril, lorsque les températures s’adoucissent, ces insectes descendent de leur nid pour ramper à terre, et devenir alors l’un des plus grands dangers du printemps pour nos très curieux et joueurs compagnons à 4 pattes.

Leurs poils urticants sont en effet reliés à une glande de venin. En cas de contact avec la peau ou les yeux, ou pire encore, en cas d’ingestion, il n’existe qu’une seule solution : se précipiter chez le vétérinaire.

Les symptômes à surveiller

Inflammations, vomissements, salivation excessive, respiration difficile sont autant de symptômes qui doivent alerter les propriétaires de chiens et de chats.

En cas de contact avec la langue de l’animal, celle-ci enflera et se tuméfiera. Il est alors nécessaire d’agir au plus vite, car votre compagnon pourrait perdre sa langue.

Vous pouvez rincer à l’eau la zone touchée, sans la frotter. Mais ne perdez  pas de temps pour emmener votre chien ou votre chat chez le vétérinaire.

Antibiotiques, anti-inflammatoires, antihistaminiques, pansements gastriques, et parfois même chirurgie : selon la gravité de la situation, plusieurs traitements sont possibles.

Mieux vaut prévenir que guérir !

Pour éviter d’en arriver là, il est possible d’agir préventivement, en se débarrassant de ces vilaines chenilles. Il est vivement recommandé de s’y attaquer avant qu’elles n’aient fait leur nid. Mais s’il est trop tard, il faudra détruire les nids en les brûlant. Une opération à réaliser avec beaucoup de précaution, en se protégeant la peau et les yeux.

http://wamiz.com