Ce couple de chas­seurs de trésors danois a déterré une épée tran­chante vieille de 3000 ans


J’imagine la fébrilité de ce couple quand ils ont trouvé cette épée datant des Vikings, une époque que les épées étaient plutôt rare et symbolisait un statut élevé
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Ce couple de chas­seurs de trésors danois a déterré une épée tran­chante vieille de 3000 ans

 

Crédits : Musée Vestsjæl­land

par  Ulyces

 

Alors qu’ils se prome­naient tranquille­ment dans un champ non loin de la petite ville de Svebølle, dans l’est du Dane­mark, le détec­teur de métaux de Ernst Chris­tian­sen et Lis Ther­kel­sen a soudain émis des sons insis­tants. Fébrile, le couple danois a creusé sur envi­ron 30 centi­mètres de profon­deur à l’en­droit indiqué pour déter­rer une épée vieille de 3 000 ans, qui n’a presque rien perdu de son tran­chant, rappor­tait The Epoch Times le 19 décembre dernier.

Présa­geant le carac­tère incroyable de leur décou­verte, Chris­tian­sen et Ther­kel­sen ont contacté le Musée Vestsjæl­land. Le conser­va­teur du musée, Arne Hede­gaard Ander­sen, a immé­dia­te­ment fait le dépla­ce­ment pour iden­ti­fier l’objet qu’ils n’avaient pas complè­te­ment sorti de terre. Ander­sen a ensuite daté l’épée et établi que celle-ci était anté­rieure de mille ans à l’époque des Vikings.

Crédits : Musée Vestsjæl­land

Le Musée a confirmé dans un commu­niqué le remarquable état de conser­va­tion de cet arte­fact long de 82 centi­mètres, bien que sa poignée de cuir ait disparu depuis long­temps. Il précise égale­ment qu’à l’époque, les épées étaient extrê­me­ment rares et que les haches étaient plus souvent utili­sées au cours des combats. En effet, plus que des armes, les épées étaient consi­dé­rées comme un symbole du statut élevé de leur proprié­taire. Celui à qui celle-ci appar­te­nait n’a pas encore été iden­ti­fié.

En atten­dant d’être plus ample­ment étudiée, l’épée est expo­sée au musée de Kalund­borg.

Source : The Epoch Times

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Le Saviez-Vous ► La folle histoire du chasseur de trésor prisonnier tant qu’il ne livrerait pas la cachette de son butin


Une histoire rocambolesque causée par la cupidité après une découverte d’un trésor d’un bateau, le S.S. Central America qui a sombré dans les eaux en 1857 lors d’un passage d’un ouragan
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La folle histoire du chasseur de trésor prisonnier tant qu’il ne livrerait pas la cachette de son butin

 

Fishpool gold coins | Lawrence OP via Flickr CC License by

Fishpool gold coins | Lawrence OP via Flickr CC License by

Repéré par Vincent Manilève

Ses créanciers veulent savoir où il a placé l’or qu’il a trouvé en1988 dans l’Atlantique.

Il était considéré comme l’un des plus grands chasseurs de trésors des temps modernes. Aujourd’hui, il est devenu le prisonnier avec l’un des secrets les plus fascinants de ce début de siècle.

Tommy G. Thompson s’est fait connaître en 1988 lorsqu’il a retrouvé un navire rempli d’or dans l’Océan Atlantique. En 1857, un ouragan avait fait sombrer le S.S. Central America, coûtant la vie à 425 personnes et envoyant au fond de l’eau au moins trois tonnes du précieux métal. Après des années de recherches, l’expédition de Thompson a réussi à trouver l’emplacement exact du naufrage et y a envoyé un sous-marin du nom de Nemo pour plonger à plus de deux kilomètres de profondeur et récupérer le trésor, fait principalement des lingots et des pièces d’or. C’était le plus gros jamais découvert dans l’histoire des États-Unis.

Sauf que, comme le raconte aujourd’hui le Washington Post, la suite ne s’est pas passée comme prévue. Pour mener à bien les recherches nécessaires à la découverte et lancer l’expédition, Tommy Thompson a eu besoin d’investisseurs capables de croire en lui et de financer son expédition. Le trésor ayant révélé son potentiel, tous se frottaient les mains. Il leur a fallut de longues années pour comprendre que Thompson ne voulaient pas payer ses dettes.

«Deux des plus gros investisseurs de l’expédition ont amené l’affaire devant la justice dans les années 2000, écrit le journal, l’accusant d’avoir vendu presque tout l’or et gardé l’ensemble des profits pour lui.»

En 2012, un juge fédéral ordonne à Thompson de se présenter, ce qu’il ne fera pas, y compris quand un mandat d’arrêt est délivré contre lui.

Pendant trois ans il s’est caché avec sa compagne, louant une énorme maison en Floride sous un faux nom et qu’il payait avec l’or du S.S. Central America.

Il est devenu «l’un des fugitifs les plus intelligents», dira à l’époque un enquêteur.

 Derrière lui, il ne laisse que de maigres indices, comme un livre intitulé Comment être invisible. Finalement, il est arrêté en janvier 2015 lorsque les forces de l’ordre réussissent à pister la nuit d’hôtel payé par sa compagne.

Au début, la recherche des pièces d’or semble prendre une tournure positive: Thompson a plaidé coupable et semblait même accepter de donner l’emplacement du trésor, situé au Belize. Puis plus rien. Son avocat a récemment affirmé que Thompson avait des problèmes de mémoire, un argument vite balayé par le juge. La quête du trésor volé semble donc bloquée, à moins que le chasseur décide de parler. Une confession qui lui permettrait de quitter sa cellule dans un futur proche. En attendant, il doit payer une amende de mille dollars par jour. Ça en fait des pièces d’or. 

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