Le Saviez-Vous ► La hyène, les secrets d’un animal mal-aimé


Les hyènes sont parmi les animaux les moins aimés des humains, pourtant, ce sont des animaux exceptionnels. Leurs rires particuliers donnent beaucoup d’informations sur leur statut. Leur morphologie très particulière rend difficile l’accouplement et il y a beaucoup de mortalité chez la maman et les bébés pendant l’accouchement. Un bon point pour les hyènes, c’est les femelles qui mènent, car les mâles sont tout en bas de la hiérarchie 😉 Ben quoi, il faut bien une justice dans ce bas monde ….
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La hyène, les secrets d’un animal mal-aimé

La hyène, les secrets d'un animal mal-aimé© Pixabay

Par Chloé Gurdjian

Cet animal jouit d’une mauvaise réputation à travers le monde. Parce que c’est un charognard, parce que son rire fait peur… Voici des informations qui vous permettront de mieux connaître la hyène, et qui sait, de l’apprécier un peu plus !

La hyène, une vraie bavarde

On le sait, les hyènes font beaucoup de bruit, réputées pour leur rire un peu fou. Ces animaux possèdent en fait l’un des répertoires vocaux parmi les plus riches chez les mammifères terrestres. Chaque individu a une voix qui lui est propre, reconnaissable par tous les membres de son groupe. Les variations dans le rire d’une hyène donne son statut social dans le clan ainsi que son âge. Il permet aussi à l’animal d’exprimer plusieurs sortes de messages, comme de la frustration face à de la nourriture, de la peur quand il se fait attaquer, ou encore de l’excitation quand il chasse ou attaque.

Les femelles ont un pénis

Très sociables, les hyènes possèdent des relations sociales complexes. Le groupe est dirigé par une femelle, et les mâles se retrouvent tout en bas dans la hiérarchie du clan. D’ailleurs, les femelles sont plus grosses et plus agressives que les mâles. Histoire de fausser encore plus la donne, les femelles ont des lèvres fusionnées ressemblant à des testicules ainsi qu’un long clitoris érectile ressemblant comme deux gouttes d’eau à un pénis. C’est également par cet organe que la femelle urine, s’accouple et met bas. A cause de cet organe à la forme inhabituelle, l’accouplement n’est pas évident pour le mâle, et la naissance est dangereuse pour la mère comme pour les petits, dont le taux de mortalité est élevé. Du côté des scientifiques, il n’y a pour le moment aucune explication pour expliquer cette morphologie.

Une chasseuse hors-paire

Grâce à sa mâchoire surpuissante et à ses sucs digestifs, la hyène peut tout manger, y compris les os ! Tout comme le vautour, c’est un charognard dont le rôle écologique est fondamental, véritable éboueur de la savane. Mais contrairement aux idées reçues, la hyène ne se nourrit pas que d’animaux morts. Les trois-quarts de sa nourriture provient même de sa chasse. En groupe, elle terrasse facilement gnous, buffles, gazelles et autres zèbres.

La hyène, une cousine du félin

Les hyènes ressemblent beaucoup à des chiens sauvages. Mais pourtant, ces deux animaux n’appartiennent pas du tout à la même famille. Les hyènes font partie du sous-ordre des féliformes (feliformia), qui contient aussi la famille des félins.

L’ennemie jurée du lion

Ils ont beau être « cousins », lions et hyènes se détestent. Il faut dire que ces animaux se nourrissent des mêmes proies et occupent le même territoire. Ainsi, des lions n’hésiteront pas à tuer une hyène isolée, et inversement. Quant à savoir qui est le plus grand prédateur des deux, c’est la hyène qui l’emporte ! Selon une étude menée dans le Serengeti en Tanzanie, 53 % des proies sont tuées par les hyènes et 33 % par les lions

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https://www.geo.fr/

Découverte d’un premier fossile d’une myxine, vieux de 100 millions d’années


Un fossile d’une myxine qui aurait 100 millions d’années a été trouvé. Cet animal marin étrange à un système de défense qui a probablement permis sa fossilisation, il fait une sorte de slime avec de l’eau provoque un nuage de boue.
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Découverte d’un premier fossile d’une myxine, vieux de 100 millions d’années

 

par Brice Louvet, rédacteur scientifique

Des paléontologues de l’Université de Chicago ont découvert le premier fossile détaillé d’une myxine, ces charognards des mers qui ressemblent à des anguilles.

Les résultats de l’étude sont publiés dans les Actes de la National Academy of Sciences.

Les myxines modernes sont des animaux étranges. Elles n’ont pas d’yeux, de mâchoires ou de dents, mais utilisent une sorte de langue hérissée qui sert à racler la chair des poissons et baleines morts au fond de l’océan. Elles sont les charognards des fonds marins. Autre caractéristique : la myxine produit du “slime” pour se défendre. L’eau qui les entoure se transforme alors en un nuage de boue, obstruant les ouïes des prédateurs. C’est d’ailleurs cette capacité à produire de la boue qui permit à un spécimen ancien de se fossiliser, flanqué sur une plaque de calcaire vieille de 100 millions d’années retrouvée au Liban.

Un fossile inédit

Les myxines présentent en effet une série de glandes le long de leur corps, qui produisent de minuscules paquets de fibres de kératine (comme nos ongles) étroitement enroulées, et lubrifiées par du mucus. Lorsque ces paquets entrent en contact avec l’eau de mer, les fibres explosent et transforment les environs. Les chercheurs savent maintenant que le mucus de myxine est suffisamment robuste pour laisser des traces dans les archives fossiles. Des centaines de concentrations de kératine le long du corps du fossile – baptisé Tethymyxine tapirostrum – auraient été retrouvées, ce qui signifie que cet ancien spécimen devait probablement évoluer avec de redoutables prédateurs, tels que les plésiosaures et les ichtyosaures.

myxine

Tethymyxine tapirostrum, une ancienne myxine de 30 cm de long et vieille de 100 millions d’années, incrustée dans une dalle de calcaire du Liban. Crédits : Tetsuto Miyashita, Université de Chicago.

Réécrire l’histoire des vertébrés

Mais au-delà de la découverte, inédite, ce nouveau fossile nous permet aujourd’hui de nous fixer sur le moment où ces poissons sans mâchoires ont dérivé de l’arbre évolutif de la lignée qui donna naissance aux vertébrés à mâchoires modernes – poissons osseux et humains inclus. Les analyses semblent en effet montrer que la myxine est plus étroitement liée à la lamproie suceuse de sang qu’aux autres poissons. Cela signifie que la myxine et la lamproie ont évolué après s’être séparées du reste de la lignée des vertébrés, il y a environ 500 millions d’années.

« Il s’agit d’une réorganisation majeure de l’arbre généalogique de tous les poissons et de leurs descendants. Cela nous permet de fixer une date évolutive sur des traits uniques qui distinguent la myxine de tous les autres animaux, a déclaré Tetsuto Miyashita, de l’Université de Chicago. Nous avons maintenant cette corroboration importante selon laquelle ils forment un groupe à part. Bien qu’ils fassent toujours partie de la biodiversité des vertébrés, nous devons maintenant examiner de plus près les myxines et les lamproies et reconnaître leur primauté apparente comme un élément spécifique ».

Source

https://sciencepost.fr/

Des dents d’hommes de Néandertal digérées par de grands carnivores


Il parait qu’il manque beaucoup de fossiles humains des hommes de Néandertal. Puis, ils se sont aperçu que des dents digérées n’étaient pas juste des animaux, mais aussi des humains. Les charognard mangeaient les restes de la boucherie des hommes de Neandertal qui en plus des animaux, ils mangeaient aussi leurs semblables. Et il semble que les charognards aimaient le goût de la chair des Néandertalien
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Des dents d’hommes de Néandertal digérées par de grands carnivores

 

« Il peut y avoir des dents humaines partiellement... (UMR 5199 PACEA CNRS VIA AFP)

« Il peut y avoir des dents humaines partiellement digérées dans tous les gisements entre le début de l’histoire de la lignée humaine et la fin de l’existence des grands carnivores (tels que l’Hyène des cavernes, NDLR) il y a moins 12 000 ans », juge le directeur de recherche au CNRS. Sur cette photo, des dents retrouvées posées sur l’image d’une hyène.

UMR 5199 PACEA CNRS VIA AFP

 
Agence France-Presse

 

Comment retrouver des traces de l’homme de Néandertal ? Dans les restes de repas expulsés par les grands carnivores qui les ont savourés il y a quelque 40 000 à 50 000 ans, selon une étude publiée dans la revue Paleo.

En fouillant le site des Pradelles à Marillac-le-Franc en Charente (ouest de la France), des archéologues ont découvert que des dents qui étaient identifiées comme des dents de lait de bovidés ou de cervidés étaient des dents humaines.

Ces dents, selon les chercheurs, sont passées par le tube digestif de grands carnivores.

Du fait de l’attaque par l’acidité et les enzymes des sucs gastriques, « ces dents néandertaliennes ne ressemblaient pas à des dents humaines, les chercheurs les attribuaient à des bovidés ou des cervidés », explique à l’AFP Bruno Maureille, paléontologue et coauteur de l’étude.

Pour arriver à ces conclusions, l’équipe internationale a étudié les modifications morphologiques que les dents ont dû subir depuis la mort de leur propriétaire. Ils ont également pu définir un certain nombre de critères qui permettront à l’avenir de les identifier facilement.

L’émail dentaire est la partie la plus résistante du corps humain, « le reste à totalement disparu pendant le processus de digestion des carnivores », explique le paléontologue.

« Il peut y avoir des dents humaines partiellement digérées dans tous les gisements entre le début de l’histoire de la lignée humaine et la fin de l’existence des grands carnivores (tels que l’Hyène des cavernes, NDLR) il y a moins 12 000 ans », juge le directeur de recherche au CNRS. Ce qui permettrait d’enrichir le nombre de fossiles humains dont les chercheurs manquent cruellement.

Le site dont proviennent les dents étudiées est « unique, très spécialisé » car il servait uniquement de « boucherie » pour les hommes de Néandertal qui n’y vivaient pas.

« Les hommes y apportaient les carcasses de rennes pour les traiter et en extraire un maximum de ressources », explique l’archéologue qui a fouillé le site pendant plus de 10 ans.

Mais les rennes n’étaient pas les seuls à passer ici à la découpe:

« on suppose que les néandertaliens apportaient certains de leurs contemporains dans ce gisement pour les découper » comme les autres animaux.

Puis si par hasard, « les hommes mangeurs d’hommes n’emportaient pas tout (…) les carnivores arrivaient et « charognaient » ce que les hommes laissaient », explique le chercheur.

Et l’homme de Néandertal était au goût des grands carnivores, « le site a livré plus d’une quinzaine de dents digérées », explique Bruno Maureille.

http://www.lapresse.ca/

Les tyrannosaures, ces charognards


Les tyrannosaures devaient être les plus grands prédateurs parmi les dinosaures, étaient aussi opportunisme quand ils pouvaient trouver des proies déjà mortes et pouvant aller même jusqu’au cannibalisme
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Les tyrannosaures, ces charognards

 

<a href="https://www.flickr.com/photos/31867959@N04/7613843398">Sue (Tyrannosaurus rex) at the Field Museum, Chicago, IL</a> / Dallas Krentzel via Flickr CC <a href="https://creativecommons.org/licenses/by/2.0/">License By</a>

Sue (Tyrannosaurus rex) at the Field Museum, Chicago, IL / Dallas Krentzel via Flickr CC License By

Une nouvelle étude réalisée par David Hone, de l’école de biologie et de sciences chimique de l’université Queen Mary (Londres) apporte une nouvelle preuve que les tyrannosaures se mangeaient entre eux.

L’examen des traces de dents sur le crâne d’un das pletosaurus (un tyrannosauridae un peu plus petit que son cousin le t-rex) a démontré que le crâne de l’animal avait été mordu par l’un de ses congénères durant sa vie et par un autre après sa mort.

Dans son étude, David Hone évoque le résultat d’études antérieures qui suggèrent que mordre le crâne étaient peut-être commun chez les tyrannosaures et les autresthéropodes. Ces dinosaures se battaient dans une sorte de combat rituel pour protéger leur territoire ou leur nourriture. Il explique à propos du crâne qu’il a étudié:

«Cet animal a clairement eu une vie dure et a souffert de nombreuses blessures au niveau de la tête, dont certaines qui ont dû être assez affreuses. Le candidat le plus à même d’avoir fait ça est un autre membre de la même espèce, ce qui suggère qu’il y avait de sérieux combats entre ces animaux durant leur vie.»

Les morsures sur le corps des théropodes représentent une interaction avec un prédateur. Rien ne prouve que le tyrannosaure étudié par David Hone ait été tué par l’un de ses semblables, mais l’un d’entre eux l’a certainement en partie dévoré après sa mort, alors qu’il était déjà en décomposition. Pour le scientifique, il s’agit donc de l’acte d’un charognard.

Dans le rapport d’étude, David Hone explique que des preuves évoquées dans des études plus anciennes, comme l’une qu’il a lui-même menée en 2010, suggèrent que certains théropodes étaient à la fois des prédateurs et des charognards, et surtout les grands tyrannosaures.

Les résultats de cette étude vont dans le même sens que la découverte des chercheurs de l’université de Yale que nous évoquions en 2010. Les scientifiques avaient démontré que le t-rex était certainement cannibale. Ces derniers étaient parvenus à l’hypothèse que le cannibalisme était une pratique assez courante chez ce dinosaure au sommet de la chaîne alimentaire.

http://www.slate.fr/

Dur coup à la réputation du vampire des abysses


Dure coup, dure coup!! Faut le dire .. et puis après qu’il soit charognard n’enleve rien a son statut de créature étrange des fonds marins . C’est un animal intéressant
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Dur coup à la réputation du vampire des abysses

 

Le vampire des abysses (Vampyroteuthis infernalis) est si... (Image vidéo)

Le vampire des abysses (Vampyroteuthis infernalis) est si exceptionnel qu’on le qualifie de «fossile vivant».

IMAGE VIDÉO

Agence France-Presse
Paris, France

Des biologistes viennent de porter un rude coup à la réputation du vampire des abysses, un petit céphalopode à mi-chemin entre la pieuvre et le calmar: loin de se repaître de proies vivantes, l’animal n’est qu’un charognard des profondeurs réduit à grappiller des miettes de cadavres.

Le vampire des abysses (Vampyroteuthis infernalis) est si exceptionnel qu’on le qualifie de «fossile vivant». Il a depuis 1903 le privilège d’être l’unique représentant encore existant de son ordre, Vampyromorphida, dans l’arbre des espèces.

D’une longueur moyenne de seulement 13 cm, le céphalopode vit dans les océans tempérés et tropicaux, par 600 à 900 mètres de fond, où il repère le moindre mouvement avec ses gros yeux globuleux (2,5 centimètres).

Là où son homologue de légende est capable de disparaître dans un nuage de fumée, le vampire des abysses, lui, se camoufle en se nimbant d’une bio-luminescence bleu nuit.

Mais contrairement à Dracula, à Nosferatu et à leurs cousins, le vampire marin ne plante jamais ses crocs dans une proie vivante, assurent deux chercheurs californiens, qui ont épluché trente ans de données récoltées sur le petit monstre.

L’analyse de l’estomac et des excréments de l’animal est formelle : il se nourrit de cadavres et de fragments de larves, crustacés et zooplancton qui coulent lentement au fond des océans.

Hendrik Joving et Bruce Robison, de l’Institut de recherche de l’Aquarium de Monterey Bay (MBARI), ont également levé le mystère qui planait sur l’incroyable gueule de la bête: une sorte de parapluie noir dont la membrane relie les huit bras du vampire, hérissés sur leur face interne de rangées d’épines et garnies de ventouses.

Entre ces bras, deux poches renferment de longs filaments rétractiles qui rappellent ceux d’un calmar. Longtemps considérés comme des appendices sensoriels destinés à détecter proies et prédateurs, il s’agit en réalité des outils permettant au vampire de se saisir de fragments de cadavres pour les porter à sa gueule, indiquent les deux chercheurs dans la revue britannique Proceedings of the Royal Society B.

Grâce à un mucus collant sécrété par les appendices, le vampire agglomère ces miettes de nourriture pour former une petite boule, acheminée ensuite jusqu’à son bec par les épines recouvrant ses bras.

«Le comportement alimentaire du Vampyroteuthis ne ressemble à celui d’aucun autre céphalopode», résume l’étude.

Il indique «une adaptation unique, qui permet à ces animaux de passer la majeure partie de leur vie à des profondeurs où l’oxygène est très faible, mais où il y a très peu de prédateurs et de nourriture classique pour les céphalopodes», estiment les chercheurs.

http://www.lapresse.ca

Forêts du Québec : Le carcajou pourrait revenir


Avez-vous déjà vu un carcajou ? Il semble qu’il habitait nos forêts mais maintenant c’est une espèce en voie de disparition … Cependant il est possible qu’ils reviennent au bercail en Abitibi-Témiscamingue .. et cet animal a l’avantage d’être un charognard donc il est aussi très utile
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Forêts du Québec : Le carcajou pourrait revenir

Forêts du Québec - Le carcajou pourrait revenir

On ne l’a pas vu au Québec depuis plus de 30 ans, mais le Service canadien de la faune met en place un Programme de rétablissement du carcajou de l’est du Canada.

© COURTOISIE / Zoo Sauvage de St-Félicien

VAL-D’OR – On ne l’a pas vu au Québec depuis plus de 30 ans, mais le Service canadien de la faune met en place un Programme de rétablissement du carcajou de l’est du Canada. Une consultation publique a d’ailleurs eu lieu lundi et mardi à Val-d’Or.

Le carcajou est un charognard qui se nourrit de carcasses laissées dans la forêt. C’est une espèce très timide qui ne se montre pas facilement. Le carcajou de l’est a été désigné espèce en voie de disparition en 2003. En fait, la dernière preuve de sa présence au Québec remonte à 1978.

Le document de planification du rétablissement a été notamment présenté à plusieurs groupes d’intérêt tels que des motoneigistes, des trappeurs, des écologistes et des chercheurs dans le but de connaître leur opinion.

«De par leurs connaissances du terrain, les gens peuvent nous aider à avoir le meilleur document de rétablissement possible», a indiqué Alain Branchaud, biologiste au Service canadien de la faune. Par la collaboration entre les scientifiques et les citoyens qui fréquentent le territoire potentiel du carcajou, on aura une meilleure chance de rétablissement.

Le carcajou est encore présent en Ontario et dans l’Ouest du Canada. On estime que la population de l’est (Québec et Labrador) pourrait être rétablie par un effet rescousse, c’est donc dire de façon naturelle par migration.

Mauvaise réputation

Pour diverses raisons relevant souvent du mythe, le carcajou possède une mauvaise réputation. C’est pourquoi le Service canadien de la faune mise beaucoup sur l’acceptabilité sociale de l’espèce afin d’assurer son rétablissement dans l’est du pays.

«Nous avons ciblé l’Abitibi-Témiscamingue pour notre consultation publique parce que c’est la première région par laquelle la recolonisation naturelle se fera en provenance de l’Ontario», a indiqué M. Branchaud.

D’ici quelques mois, la proposition du programme de rétablissement révisée suite aux consultations sera déposée au Registre public des espèces en péril. Il y aura alors une consultation publique de 60 jours afin de recueillir à nouveau les opinions des gens sur le programme de rétablissement. Le Service canadien de la faune élaborera par la suite un plan d’action afin de ramener le carcajou dans les forêts du Québec.

«On souhaite statuer sur une population résiduelle de carcajou de l’est d’ici cinq ans», a indiqué M. Branchaud.

Le Service canadien de la faune travaille en étroite collaboration avec le ministère des Ressources naturelles et de la Faune du Québec.

Par ailleurs, à ceux qui rencontreront un carcajou en forêt, il est demandé d’accumuler les preuves de sa présence, notamment des photos de l’animal et des traces de pas, ou de recueillir des poils. Et par la suite, il faut contacter le service régional du ministère des Ressources naturelles et de la Faune.

http://fr.canoe.ca