A l’aide d’un drone, des experts découvrent le quai où le bateau de Charles Darwin aurait été démantelé


Le HMS Beagle a été construit à la demande de la Royal Navy en 1818 et démantelé en 1870. Il a fait 3 expéditions. Charles Darwin a participé à la 2e expédition qui a visité entre autres les îles Galapagos. On croit avoir trouvé l’endroit ou le Beagle où il a été démantelé grâce à un drone et des informations sur des travaux fait par des universités.
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A l’aide d’un drone, des experts découvrent le quai où le bateau de Charles Darwin aurait été démantelé


A l'aide d'un drone, des experts découvrent le quai où le bateau de Charles Darwin aurait été démantelé© Wessex Archaeology

Par Sébastien Rouet

Un drone a permis d’identifier le quai où aurait été démantelé le bateau de Charles Darwin, le HMS Beagle. Mais aucune pièce du bateau n’a pour le moment été révélée.

C’est un mystère vieux de 150 ans. Où se trouvent les restes du HMS Beagle, le célèbre bateau de Charles Darwin ? Il semblerait qu’un premier élément de réponse ait été donné par l’équipe de Wessex Archaeology.

Cet important organisme privé d’archéologie du Royaume-Uni a découvert le quai où aurait été démantelé le bateau, sur les vasières de la rivière Roach dans l’Essex. Selon plusieurs études, ce serait sur ce site que le HMS Beagle aurait passé ses derniers jours.

Un drone équipé d’une caméra spéciale qui capte la lumière rouge, verte, infrarouge et proche infrarouge, a permis de dessiner les contours du quai. Plus précisément, les équipes de Wessex Archeology ont effectué leur travail sur un principe de croissance différentielle. Une analyse partant de l’idée que les éléments enfouis ont des conséquences sur le développement de la flore.

Image du drone ayant permis d’identifier les contours du quai – Wessex ArchaeologyImage du drone ayant permis d’identifier les contours du quai – Wessex Archaeology

L’appareil a sillonné la région au large de Paglesham, près de Southend-on-Sea. La zone de recherche n’a évidemment pas été choisie au hasard. Elle s’appuyait déjà sur des travaux menés par l’Université de St Andrews en 2003 ainsi que de l’Université de Southampton.

Des restes ont par ailleurs été retrouvés sur le site. Mais personne ne sait de quoi il s’agit. Si le navire a probablement été démantelé sur le quai, une grande partie du matériel aurait été emporté et réutilisé ailleurs, a précisé M. Dan Atkinson, directeur de l’archéologie côtière et marine pour Wessex Archaeology.

Mais là encore rien n’est sûr, alors que Historic England, qui a mandaté la mission, fait poursuivre les recherches dans la région avant le bicentenaire de la mise à l’eau du navire.

Un bateau historique

Le HMS Beagle était un bateau de la Royal Navy. Commandé le 18 juin 1818, il est pour la première fois mis à l’eau le 11 mai 1820, sur la Tamise. Le navire participera à trois expéditions. Il a notamment contribué à l’étude des eaux à l’extrême sud de l’Amérique du Sud, raison pour laquelle il donnera son nom au canal séparant plusieurs îles de l’archipel de la Terre de Feu.

Le HMS Beagle dans le détroit de Magellan – Historic England

Charles Darwin a pris part deuxième grand voyage, entre 1831 et 1836, qui ciblait la côte sud-américaine et les îles Galápagos. Le naturaliste raconte cette expédition dans le livre Le Voyage du Beagle, publié en 1839. Un voyage et des découvertes qui l’ont mené à sa théorie de la sélection naturelle.

Après son troisième et dernier voyage exploratoire, le Beagle devient un navire de surveillance statique en 1845. Il est alors chargé de contrôler la contrebande au-delà de la rive nord de la Tamise. Le bateau est vendu en 1870 pour être démantelé.

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Darwin souffrait-il de la maladie de Lyme ?


Il est difficile de faire un diagnostique sur une personne qui est mort depuis plusieurs siècles. Souvent, quand une maladie n’était pas connue à une époque, on pouvait penser que c’était peut-être psychologique. Pour Charles Darwin, les chercheurs ont pensé à certaines maladies, mais dernièrement on croit qu’il aurait été atteint de la maladie de Lyme
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Darwin souffrait-il de la maladie de Lyme ?

 

Illustration: John Collier / Wikimedia

par Brice Louvet, rédacteur scientifique11 janvier 2019, 10 h 29 min

Au cours de sa vie, Charles Darwin s’est plaint de nombreux maux. Beaucoup de maladies ont déjà été avancées pour expliquer ces symptômes, mais de nouvelles recherches suggèrent une autre cause possible, jusqu’alors négligée : la maladie de Lyme.

Charles Darwin, le célèbre évolutionniste auteur de L’origine des espèces, a au cours de sa vie évoqué de nombreux symptômes. Parmi eux ont été rapportés des tremblements musculaires, des attaques de panique, vertiges, palpitations cardiaques, acouphènes, éruptions cutanées au visage ou encore des problèmes gastriques et intestinaux. De quoi souffrait alors le plus célèbre des biologistes ?

« L’étrange collection de symptômes de Charles Darwin a défié les experts médicaux de son époque qui cherchaient une explication », explique Jeffrey M. Marcus, du département des sciences biologiques de l’Université du Manitoba (Canada). « Désespéré de trouver un soulagement, il a essayé toutes sortes de traitements. Mais parce que ses symptômes ne correspondaient à aucun diagnostic reconnaissable, beaucoup à l’époque soupçonnaient Darwin d’être hypocondriaque ».

Hypocondriaque, vraiment ?

Beaucoup d’historiens ont néanmoins tenté de cerner les nombreux maux de Darwin. Certains ont suggéré la maladie de Chagas, d’autres la maladie de Crohn, de l’eczéma, ou encore une intolérance au lactose – entre autres. Erwin Kompanje et Jelle Reumer, de l’Université de Melbourne (Australie) proposent aujourd’hui la borréliose chronique, aussi appelée maladie de Lyme. Après avoir analysé les journaux personnels et les lettres de Darwin, les chercheurs soupçonnent en effet le biologiste d’avoir été infecté par la bactérie Borrelia. Elle aurait  probablement été transmise par une tique lors de ses nombreux voyages en Grande-Bretagne. Si la maladie de Lyme n’est officiellement reconnue que depuis 1976, des cas ont été documentés en Europe à la fin du 19e siècle et au début du 20e siècle.

Les crises de panique, vertiges, tremblements, essoufflements et palpitations, ainsi que des problèmes gastro-intestinaux et cutanés relatés par Darwin pourraient effectivement s’expliquer par la maladie de Lyme. Cette dernière était probablement associée à une intolérance au lactose.

Ces symptômes pourraient également avoir été quelque peu exagérés par la « prédisposition hypocondriaque » de Darwin, notent les chercheurs.

tique

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Une tique a-t-elle transmis la maladie de Lyme à Charles Darwin ? Crédits : Pixabay

Toujours un doute

Pour Jeffrey M. Marcus, qui n’avait jusqu’à présent jamais pensé à la maladie de Lyme, il faut aujourd’hui considérer ces nouvelles conclusions.

« Ces tiques étaient certainement présentes en Grande-Bretagne du vivant de Darwin, tout comme la bactérie responsable de la maladie de Lyme, explique-t-il. Il est donc plausible que Darwin ait contracté la maladie de Lyme en Grande-Bretagne et que l’infection chronique ait été un élément important de son inconfort pendant des décennies.Cela dit, il aurait également pu avoir d’autres maladies qui pourraient avoir contribué à ses symptômes ».

La borréliose chronique pourrait ainsi expliquer – en partie – ces maux. Malheureusement, nous ne le saurons jamais avec certitude. Toujours est-il que son apparent inconfort ne l’a pas empêché de marquer l’histoire scientifique de son empreinte. Charles Darwin est finalement décédé d’une crise cardiaque en 1882, à l’âge de 73 ans.

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Cette ancienne vache avait un visage de “bouledogue”


Les scientifiques ont étudié la vache Niata qui a existé en Argentine, que même Charles Darwin a décrit en 1845. La particularité de cette vache était la forme de son crâne qui ressemblait un peu au chien Bouledogue. Auparavant, on croyait que c’était une maladie qui affecte la croissance des os. Alors qu’aujourd’hui avec l’ADN et la technologie, assure que ces vaches n’étaient pas anormales, mais bien une race bien distincte.
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Cette ancienne vache avait un visage de “bouledogue”

 

vache Niata

Crédits : Journal Proceedings of the Zoological Society of London

par Brice Louvet

Des chercheurs ont récemment effectué la première analyse de l’anatomie et de la génétique de la vache Niata, afin de déterminer si la mâchoire et le crâne raccourcis de l’animal affectaient sa capacité à manger et à respirer, contribuant ainsi à l’extinction de la race.

La vache « au nez retroussé », connue sous le nom de Niata, est une race de bovins domestiquée désormais éteinte en Amérique du Sud. Son profil raccourci et large, unique chez les vaches, rappelait plus un bouledogue qu’un bovin : Niata avait un visage largement aplati et une sous-occlusion significative, tout comme les races de chiens contemporains tels que les carlins, les bouledogues et les boxers. Le naturaliste Charles Darwin avait décrit l’espèce en 1845, après les avoir vues pour la première fois en Argentine. Bien que leur forme de tête bizarre ait suscité beaucoup de discussions dans les décennies qui ont suivi, leur biologie n’était en revanche pas bien comprise.

Ces formes de crâne chez le chien ont été associées à de graves problèmes de santé. Les chercheurs se sont ainsi demandé si les crânes extrêmement aplatis des vaches Niata avaient entraîné des problèmes similaires.

« De nombreux changements apportés par la domestication ne sont pas nécessairement avantageux », note le co-auteur de l’étude, Marcelo Sánchez-Villagra, professeur agrégé à l’Université de Zurich (Suisse).

Les chercheurs ont pour cette étude examiné des squelettes de vaches Niata dans des collections de musées, s’appuyant sur des méthodes qui n’étaient pas disponibles pour les naturalistes du 19e siècle, comme l’imagerie non invasive et l’analyse ADN. Ils ont également étudié la fonction du crâne à l’aide de la biomécanique, une approche inspirée de l’ingénierie qui examine la structure mécanique et la fonction des systèmes biologiques.

Comparaisons morphologiques d’un crâne ancien “classique” et de celui d’une vache Niata. Crédits : K. Veitschegger / Tímea Bodogán

Des recherches antérieures ont suggéré que la forme aplatie du crâne de Niata était causée par une maladie appelée chondrodysplasie, qui affecte la croissance des os et du cartilage et produit des membres et des visages raccourcis. Mais quand les chercheurs ont examiné les squelettes de Niata, ils ont constaté que les pattes des vaches n’étaient pas courtes par rapport à leur taille. Les preuves génétiques ont indiqué aux chercheurs qu’il s’agissait donc d’une véritable race. Leurs crânes raccourcis n’étaient pas le résultat d’une maladie, mais bien un trait persistant qui les distinguait des autres races.

Par ailleurs, les vaches ne semblaient pas souffrir de troubles respiratoires comme certains types de chiens au museau court. L’imagerie par rayons X a en effet révélé que la forme de la tête n’affectait pas les orifices nasaux. Les modèles informatiques numériques des mâchoires en mouvements ont également montré que le crâne de ces anciennes vaches subissait moins de tensions pendant la mastication que les autres espèces.

Il est donc « peu probable que la forme du crâne si particulier de cette espèce soit à l’origine de son extinction », notent les chercheurs.

Niata a disparu de l’Argentine à une époque où l’élevage bovin prenait de l’ampleur.

« Il est probable que les races les plus ésotériques aient été abandonnées au profit d’une “race optimale”, poursuivent-ils. Cela signifie que moins de races ont été exploitées et que beaucoup ont disparu ».

Vous retrouverez tous les détails de cette étude dans la revue Scientific Reports.

Source

https://sciencepost.fr/

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C’est ce que l’on peut confirmer avec les changements climatiques. Seules les plantes et animaux et même l’être humain pourront survivre seulement s’ils peuvent s’adapter a de nouvelles réalités
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Les espèces qui survivent ne sont pas les espèces les plus fortes, ni les plus intelligentes, mais celles qui s’adaptent le mieux aux changements

Charles Darwin