Des médecins ont trouvé un second cerveau en train de grandir dans la tumeur d’une patiente


Il y a des cas médicaux vraiment bizarre. Une tumeur bénigne d’un ovaire, un tératome est une tumeur connue en médecine. Il arrive que ce tératome contienne des cheveux, du cartilage, etc. Mais rare, un cervelet prêt pour être fonctionnel. Ce qui peut entraîner des problèmes de personnalités
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Des médecins ont trouvé un second cerveau en train de grandir dans la tumeur d’une patiente

 

Brain | Afiller via Wikimédia CC License by

Brain | Afiller via Wikimédia CC License by

Repéré par Vincent Manilève

Cela peut parfois causer des changements de la personnalité.

Lors d’une opération, des chirurgiens japonais ont fait une étonnante découverte en retirant l’appendice d’une jeune femme de 16 ans.

La revue New Scientist explique sur son site, en reprenant une étude parue dans la revue Neuropathology, qu’une «tumeur contenant un cerveau miniature était en train de grandir dans un ovaire» de la patiente. «Une analyse plus détaillée ayant révélé qu’il s’agissait d’une plus petite version d’un cervelet, qui se trouve habituellement sous les deux hémisphères du cerveau. Une masse sur un côté ressemblait à une tige, la structure qui lie d’habitude la moelle épinière.»

Le cerveau miniature était si développé qu’il pouvait même envoyer des impulsions électriques entre les neurones, comme un cerveau normal.

Tératomes

On appelle ces tumeurs particulières, mais bénignes, des tératomes, un mot provenant du grec et signifiant «tumeur monstre». Il faut savoir qu’un cinquième des tumeurs ovariennes contiennent des tissus étrangers, notamment des cheveux, des dents, du cartilage, de la graisse ou du muscle. Il est en revanche très rare de trouver des tumeurs formant des structures similaires à un cerveau.

«Les éléments neuraux similaires à ceux du système central nerveux sont souvent trouvés dans les tératomes ovariens, mais les structures ressemblant au cerveau adulte sont rares», a expliqué à la revue Angelique Riepsamen, de l’université de South Wales en Australie. 

Il faut savoir aussi que, dans ce genre de situations extrêmement rares, de nombreux rapports on montré que les femmes porteuses de ce genre de tératomes ovariens peuvent souffrir de changements de la personnalité, de confusion, d’agitation, de pensées paranoïaques, ou même de pertes de mémoire.

«Certains de ces symptômes neurologiques peuvent surgir quand le système immunitaire reconnaît les cellules du cerveau dans l’ovaire comme étrangères et lance une attaque, écrit New Scientist, parce que les cellules dans le vrai cerveau de la femme peuvent finir par être également attaquées, ce qui entraîne une inflammation.» 

La jeune fille, qui heureusement n’avait aucun symptôme, n’a pas eu de complications après le retrait de la tumeur.

http://www.slate.fr/

La double personnalité d’Henri VIII aurait pour origine des coups à la tête


Je me souviens d’avoir vu une série biographique, il y a plusieurs années d’Henri VIII et que je l’avais trouvé ignoble envers ses multiples femmes. Il semble que la cause soit un changement de personnalité dû à ses nombreuses blessures. Aujourd’hui, je doute qu’un tel roi ait pu continuer à gouverner l’Angleterre, enfin, j’espère
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La double personnalité d’Henri VIII aurait pour origine des coups à la tête

 

Portrait of Henry VIII of England | Hans Holbein le jeune via Wikipedia Commons

Portrait of Henry VIII of England | Hans Holbein le jeune via Wikipedia Commons

Repéré par Sacha Nelken

Des chercheurs de Yale ont étudié la vie du roi d’Angleterre du XVIe siècle. Selon leurs découvertes, une suite de blessures auraient grandement affecté son comportement.

Tous les historiens s’accordent à dire qu’Henri VIII, qui régnait sur l’Angleterre et l’Irlande de 1509 à sa mort, en 1547, faisait preuve durant la première partie de son règne d’une très bonne forme physique. Il avait alors l’image d’un roi fort et charismatique. Sauf qu’à la fin de sa vie, Henry VIII laissera la trace d’un monarque cruel et tyrannique.

Des chercheurs de la prestigieuse université de Yale ont fait des recherches pour comprendre ce qui avait pu se passer. Ils ont déterminé que les importants changements de personnalité qui ont marqué la fin de sa vie seraient dus à de nombreuses blessures, notamment à la tête. Ils publieront leur rapport détaillé sur le sujet dans l’édition de juin du Journal of Clinical Neuroscience.

Le site Quartz, qui relaie cette découverte historique, précise que les changements de personnalités du roi Henri VIII sont d’autant plus flagrants qu’il était dans sa jeunesse et la première partie de sa vie, quelqu’un de joyeux avec «le rire facile». À partir de 1524, plusieurs blessures successives altèrent sa personnalité. Cette année-là, il est touché par une lance lors d’une joute. Il tombe alors de son cheval, totalement hébété. En 1525, il chute lourdement, le poteau sur lequel il se trouve se casse et il tombe dans un fossé plein d’eau. Mais c’est en 1536 qu’il subit sa plus grave blessure. Lors d’une joute, toujours, il chute à nouveau de son cheval qui lui tombe dessus. Il serait alors resté plus de deux heures sans pouvoir parler.

Amnésique, impuissant, colérique

Ces différentes blessures ont pu provoquer plusieurs symptômes, comme le révèlent les chercheurs. Tout d’abord, à la suite de ces lésions cérébrales, Henri VIII aurait été touché par d’importantes migraines, très fréquentes après 1531. S’y ajoutent insomnies et signes de dépression. Mais, plus inquiétant pour gouverner un peuple, le roi a souffert de forts troubles de la mémoire. Par exemple, alors qu’il avait demandé qu’on envoie sa sixième épouse, Catherine Parr, en prison dans la Tour de Londres, il oublia ses commandements et la consola lorsque ses soldats étaient venus la chercher.

Quartz ajoute que certains écrits révèlent qu’il souffrait d’impuissance, alors qu’il était vu comme un «homme à femmes». Il aurait même été incapable de consommer son cinquième mariage avec Catherine Howard. Enfin, on peut ajouter à tous ces troubles, des colères à répétition qui le rendaient tyrannique ou encore une forme physique déplorable. D’après The Journal of Medical Biography, il meurt «énorme» à l’âge de 55 ans.

Comme le dit Arash Salardini, l’auteur principal de l’étude, «il est fascinant de penser que l’histoire moderne européenne peut avoir été modifiée à cause de coups à la tête».

http://www.slate.fr/

Alzheimer : les signes annonciateurs


Perdre la mémoire pour un nom, ne plus savoir où sont les clés, chercher un mot, ne sont pas nécessairement des signes de la maladie d’Alzheimer. En fait, il y a des signes qui peuvent indiquer que la maladie s’installe et qu’il est important d’aller consulter
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Alzheimer : les signes annonciateurs

 

    Dès qu’une personne âgée perd un peu la mémoire, on pense immédiatement aux prémices de la maladie d’Alzheimer.

    Afin de ne pas s’inquiéter inutilement ou inversement de ne pas passer à côté des premiers signes annonciateurs, sachez les reconnaître.

Maladie d’Alzheimer : une détérioration progressive des fonctions mnésiques et intellectuelles

La maladie d’Alzheimer n’est pas la traduction du vieillissement normal. Il s’agit d’une maladie à part entière, qui impose un diagnostic et une prise en charge. Elle est due à la dégénérescence de neurones qui interviennent dans la mémoire et les fonctions intellectuelles. Incurable à ce jour, elle progresse le plus souvent vers la démence, c’est-à-dire une déchéance physique et mentale associée à une perte de l’autonomie.

Dans la majorité des cas, elle se déclare autour de 70 ans. Il existe aussi des formes précoces (débutant avant 65 ans), beaucoup plus rares, mais qui ont généralement une évolution rapide.

Les prémices de la maladie d’Alzheimer sont souvent insidieuses, à peine perceptibles par l’entourage. Ainsi, la décision de consulter est souvent tardive, lorsque les répercussions sur la vie quotidienne sont déjà importantes (pertes de mémoire, troubles de jugement et de raisonnement, changements d’humeur et de comportement). Or c’est une erreur car si on sait aujourd’hui freiner l’évolution de cette pathologie, c’est à condition de la diagnostiquer à temps.

Les dix signes annonciateurs de la maladie d’Alzheimer

Afin d’aider le dépistage, les spécialistes ont identifié dix signes permettant d’anticiper le diagnostic.

1) Des pertes de mémoire

Occasionnellement, il nous arrive à tous d’oublier un rendez-vous, le nom d’une personne ou un numéro de téléphone. C’est très banal. En revanche, une personne atteinte d’Alzheimer oubliera fréquemment des événements récents pour ne plus jamais s’en souvenir. Ayant du mal à mémoriser de nouvelles informations, elle pose plusieurs fois les mêmes questions puisqu’elle en oublie aussitôt les réponses. À l’opposé, la mémoire des événements anciens est généralement bien conservée, surtout en début de maladie.

2) L’égarement d’objets

De la même façon, il nous arrive à tous d’égarer nos clés ou de ne plus savoir où l’on a garé la voiture. Un malade peut non seulement perdre des objets, mais également les ranger dans des endroits très farfelus, comme le fer à repasser dans le réfrigérateur ou la montre dans le sucrier.

3) Une désorientation dans l’espace et dans le temps

Il est fréquent qu’un patient souffrant d’Alzheimer se perde dans sa propre rue ou oublie en quelle année nous sommes.

4) Des difficultés à exécuter des tâches familières

Atteint d’Alzheimer, on peut ne plus savoir comment cuisiner, même si autrefois on était un cordon-bleu.

5) Un jugement affaibli

On se met à enfiler trois chandails en plein été. L’usage des objets devient erroné : on utilise une paire de lunettes à la place de la fourchette, une paire de ciseaux pour écrire, etc.

6) Des problèmes de langage

Les troubles du langage sont également très fréquents et précoces. Le mot juste qui manque, le nom d’un objet ou d’une personne familière. Au début, il est remplacé par une périphrase ou par « truc » ou « machin ». Mais ensuite, ce sera par un mot inapproprié. Le discours devient ainsi incohérent. Le langage écrit se modifie également jusqu’à ce que l’orthographe et l’écriture deviennent incompréhensibles.

7) Des difficultés face aux notions abstraites

Soudain, le malade est incapable de remplir sa feuille de Sécurité sociale ou d’impôt, de gérer son compte en banque ou encore oublie la signification d’un anniversaire, etc.

8) Des changements d’humeur et de comportement

Sans raison apparente, ils apparaissent souvent brutalement et se succèdent de façon opposé, en alternant excitation, agressivité, irritabilité ou anxiété, avec inversement une absence d’émotion, une attitude de retrait, une indifférence ou une perte de plaisir. Ces derniers symptômes peuvent faire penser à une dépression.

9) Des changements de personnalité

De la même façon, les changements de personnalité sont souvent flagrants : une personne confiante et ouverte peut devenir renfermée, méfiante et craintive.

10) Un manque d’enthousiasme

Le malade perd goût à tout : activités sociales, loisirs, travail…… Il devient passif.

C’est la multiplication et la coexistence de ces signes qui doivent inquiéter l’entourage et qui jouent ici un rôle fondamental dans la détection précoce de la maladie et de sa prise en charge, d’autant plus que ces indices sont souvent niés, détournés ou minimisés par le patient.

par Isabelle Eustache

Sources : Dr Yves-Victor Kamami, « Peut-on aujourd’hui prévenir et traiter la maladie d’Alzheimer ? » , Editions du Dauphin.

http://www.e-sante.fr/