Des champignons magiques pourraient soigner les personnes dépressives


Non, non, les personnes atteintes de dépressions n’auront pas a prendre un champignon hallucinogène, dans quel état ils seraient avec des substances psychédéliques. C’est plutôt un acide qui semble donner de bon résultat. Cependant, il faudra attendre pour que cet antidépresseur soit sur le marché médical
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Des champignons magiques pourraient soigner les personnes dépressives

 

"Magic Mushrooms" Ivan Turkouski via Flickr.

« Magic Mushrooms » Ivan Turkouski via Flickr.

Repéré par Fabien Jannic-Cherbonnel

Repéré sur New Scientist, The Guardian

D’après une étude britannique, un acide contenu dans 200 espèces champignons hallucinogènes pourrait combattre les symptoms de la dépression.

Pourra-t-on bientôt soigner la dépression grâce à des champignons ? C’est en tout cas la conclusion d’une étude menée par des chercheurs de l’Imperial College à Londres et rapportée par New Scientist. D’après les scientifiques, une petite dose de psilocybine, un acide contenu dans 200 espèces de champignons hallucinogènes, pourrait «remettre à zéro» les circuits neuraux cérébraux qui jouent un rôle dans la dépression.

Ce n’est pas la première fois que des substances psychédéliques sont testées par des chercheurs pour le traitement de la dépression. Et comme le note le Guardian, les résultats sont plutôt prometteurs. Les scientifiques londoniens ont donc injecté une petite dose de psilocybine à 20 patients souffrant de dépressions, tout en surveillant leur activité cérébrale.

La conclusion de l’étude est sans ambiguïté : les chercheurs ont observé une baisse drastique des symptômes de la dépression, alors que les patients ont noté une amélioration de leur humeur, jusqu’à cinq semaines après le traitement. Certains ont même dit avoir ressenti un phénomène de «reset», comme si leur cerveau avait été «remis à zéro». Le Docteur Robin Carhart-Harris, qui a mené l’étude, explique au Guardian que ce traitement pourrait aider de nombreux malades :

«La psilocybine pourrait donner à ces individus le “coup de pied” temporaire dont ils ont besoin pour se sortir de leur état dépressif. Ces résultats appuient l’idée de l’existence d’un effet de “remise à zéro”»

Cependant, les antidépresseurs à base de psylocybine ne risquent pas d’arriver tout de suite en pharmacie. Les résultats de l’étude sont pour l’instant limités par la taille, très réduite, de l’échantillon. Mais les chercheurs de l’Imperial College prévoient de lancer une étude à grande échelle l’année prochaine. En attendant, la consommation de champignon magique reste illégale en France.

http://www.slate.fr

Les animaux aussi prennent de la drogue


Il n’y a pas juste l’être humain qui se drogue, les animaux aussi, à la différence que la plupart des drogues sont la plupart naturelles. Certains n’ont l’effet euphorisant, alors que d’autres peuvent devenir hallucinogène et parfois dangereux pour l’animal
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Les animaux aussi prennent de la drogue

 

(Illustration d'un kangourou) En Australie et en Tasmanie, les wallabies s'introduisent dans les cultures de pavot somnifère et consomment ces fleurs à opium. ©Pixabay/ CC0 Public Domain/Unsplash(Illustration d’un kangourou) En Australie et en Tasmanie, les wallabies s’introduisent dans les cultures de pavot somnifère et consomment ces fleurs à opium. ©Pixabay/ CC0 Public Domain/Unsplash

Par Johanne-Eva Desvages

Des mammifères marins aux animaux sauvages ou domestiques, certaines espèces présentent des penchants toxicomanes…

FÉLINS. De tous les animaux consommant de la drogue, le chat est l’exemple le plus connu. Accros à l’herbe, les félins d’appartement sont particulièrement sensibles à la cataire, une plante connue pour avoir un effet euphorisant sur eux. Aussi appelée menthe-aux-chats ou herbe-à-chats, elle libère une molécule chimique qui active le déclenchement de phéromones sexuelles. En quelques minutes seulement, les chats vont se mettre à renifler, se rouler à terre, lécher ou se frotter contre des objets, faire des étirements, des sauts ou somnoler. Certains peuvent aussi se mettre à baver. Les chercheurs suggèrent également que les chats auraient des hallucinations. Des comportements de chasse soudains sans aucune proie à chasser ont en effet déjà été observés.

Les félins d’appartements ne sont pas les seuls à consommer des drogues. Alors que la cataire procure le même effet aux tigres, léopards et lynx, les jaguars préfèrent machouiller les feuilles d’une plante utilisée pour l’ayahuasca, un breuvage à base de lianes, aussi appelée yagé. Celles-ci, plus fortes que la cataire, contiennent de la diméthyltryptamine, une substance psychotrope qui provoque notamment de fortes hallucinations et une multiplication des sens.

Les vaches et moutons en quête de sensations fortes

Dans les montagnes rocheuses canadiennes, les moutons à cornes dévient souvent de leur trajectoire pour atteindre des coins où poussent les lichens hallucinogènes. Ils empruntent ainsi des corniches escarpées et des sentiers étroits, ce qui les met en danger de mort. Un article paru en 1991 dans Journal of Range Management évoquait déjà des moutons consommant de la drogue, et plus particulièrement des variétés américaines d’astragale et d’oxytropis.

Les animaux consommant régulièrement ces plantes « se sont progressivement intoxiqués », indiquaient les auteurs del’étude en 1991 : « les moutons présentaient souvent des convulsions involontaires soudaines lorsqu’ils tentaient de prendre une bouchée de fourrage. La tête tremblait et rentrait sous la poitrine dans un mouvement de pompage, et les paupières papillonnaient pendant quelques secondes avant que l’animal ne soit en mesure de se nourrir ». Beaucoup sont morts de cette intoxication. 

Les animaux, tels que le mouton ou la vache, consommant des variétés américaines de l’astragale (appelées locoweed), s’exposent à de graves problèmes neurologiques et physiques. Les femelles peuvent aussi transmettre les toxines à leurs petits via le lait. Aux Etats-Unis, plusieurs fermiers ont également rapporté l’intérêt de leurs vaches pour cette plante. Les premiers cas recensés d’intoxication chez les vaches remonteraient à 1873 en Californie. Le locoweed agirait sur elles comme un tranquillisant. Elles peuvent rester immobiles de longues heures après l’avoir mangé et ne réagissent plus aux perturbations alentours. S’il est difficile pour l’animal de s’arrêter de brouter après y avoir goûté, il s’agirait davantage d’une attitude sociale répandue que d’une addiction, d’après les auteurs d’une étude datant de 1994. Cette conclusion n’en demeure pas moins contestée.

Champignons hallucinogènes pour les caribous

Beaucoup de cervidés consomment des champignons hallucinogènes, parmi lesquelles les caribous et les élans. A la recherche de nourriture, ces animaux vont déterrer des amanites tue-mouches congelés sous la neige hivernale. Après les avoir mangées, ils présentent souvent un comportement similaire à l’ivresse. Des caribous ont notamment été observés se mettant à courir sans but et sans raison, secouant la tête et faisant du bruit. Les animaux ayant consommé des champignons hallucinogènes se détachent également de leur troupeau. Déboussolés, ils deviennent des cibles faciles pour leurs prédateurs.

L’urine des caribous ayant mangé des amanites contient des agents psychoactifs. Les animaux buvant cette urine vont alors être sous l’effet de la drogue comme s’ils avaient consommé des champignons hallucinogènes. Après avoir traversé le système digestif du cerf, les agents psychoactifs des champignons sont même encore plus puissants, et la plupart des produits chimiques qui causent des effets secondaires indésirables ont été filtrés. Ainsi, cela donne lieu à des affrontements entre les caribous pour s’imposer comme celui qui boira cette fameuse urine. Mais les animaux ne sont pas les seuls à la consommer. Certaines populations de Sibérie et Scandinavie la boivent également pour en recevoir les effets, rapporte Animal Cognition. 

L’opium des wallabies

En Océanie, alors que la procureure générale de Tasmanie, Lara Giddings, faisait état en 2009 d’une audition parlementaire sur la culture légale de pavot somnifère (espèce végétale produisant l’opium), elle a révélé le penchant des wallabies pour ces fleurs. Les animaux, habitués à brouter l’herbe, s’introduisent régulièrement dans les champs et mangent les pavots somnifères, mettant en péril les cultures.

Sous l’emprise de l’opium, ils sont complètement « perchés et tournent en rond. Puis ils tombent », indique la procureure.

Ce problème a déjà été observé avec d’autres animaux : « il y a eu beaucoup d’histoires sur les moutons qui ont mangé certaines fleurs après la récolte et qui se sont tous mis à faire des cercles », a déclaré Rick Rockliff, porte-parole des producteurs de pavot de Tasmanie.

Ces petites escapades au milieu des fleurs à opium peuvent néanmoins causer beaucoup de dégâts. Un problème pour l’Australie qui fournit la moitié de la production légale mondiale, destinée à fabriquer la morphine et autres analgésiques.

Du poisson-globe pour les dauphins ?

Mâchouiller un poisson pour entrer en transe, c’est une technique peu commune adoptée par les dauphins. En 2014, nous avions déjà relayé cette vidéo montrant ces mammifères se saisissant d’un poisson-globe et se le passer de bouche en bouche en le pressant avec leurs dents. Une technique visant à faire secréter au poisson une neurotoxine les mettant dans un état de bien-être. C’est cette même neurotoxine (de type tétrodotoxine) qui constitue un poison mortel pour l’homme si la chair du poisson fugu consommée est mal cuisinée. 

© Youtube/ JohnDownerProd

Mais si le zoologiste Robert Pilley maintient que les animaux, après avoir inhalé la substance, « ont commencé à agir de manière particulière » et notamment « à traîner à la surface en y pointant leur nez comme s’ils étaient fascinés par leur propre reflet », cet avis est pourtant contesté par d’autres biologistes.« Je ne trouve rien de particulier dans le comportement de ces dauphins. Selon moi, c’est une surinterprétation de ce qui ne peut être qu’un simple jeu avec le poisson », avait notamment déclaré à Sciences et Avenir Alexander Gannier, président du Groupe de Recherche sur les Cétacés.

http://www.sciencesetavenir.fr/

Coeur arraché L’accusé plaide coupable


L’être humain n’a pas de limite dans ses horribles actions … un tel meurtre ne peut pas a mon avis se faire avec une conscience sur la réalité ..surtout que la victime était encore vivant lors de ce sordide meurtre
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Coeur arraché ► L’accusé plaide coupable

 

Coeur arraché - L'accusé plaide coupable

La tragédie s’est produite le 21 mars 2010, alors que tous deux étaient sous l’effet de champignons hallucinogènes.

Photo Agence QMI

CRESCENT CITY, Californie – Un combattant en arts martiaux mixtes qui a arraché le cœur de son partenaire d’entraînement pour ensuite le jeter au feu a plaidé coupable à des accusations de meurtre au premier degré, jeudi, au tribunal de Crescent City, dans le nord de la Californie.

Selon le quotidien Eureka Times-Standard, Jarrod Wyatt, âgé de 27 ans, a fait une large incision dans la poitrine de son ami Taylor Powell, âgé de 21 ans, avant d’extirper le cœur et la langue de la victime.

La tragédie s’est produite le 21 mars 2010, alors que tous deux étaient sous l’effet de champignons hallucinogènes.

L’autopsie a révélé que ces organes ont été retirés alors que le jeune Powell était encore vivant. Son cœur a été retrouvé calciné dans un feu de foyer.

Approché par l’avocat de Wyatt pour une négociation de peine, le procureur du district, Jon Alexander, est demeuré très ferme.

«J’ai dit que nous accepterions les accusations de meurtre au premier degré et rien de moins qu’une peine allant de 50 ans d’emprisonnement jusqu’à emprisonnement à perpétuité», a dit M. Alexander au quotidien.

Le procureur Alexander a précisé qu’il était très important que Wyatt avoue qu’il a tué son partenaire Taylor Powell, qu’il s’agissait d’un meurtre prémédité et non pas la conséquence de la consommation de thé aux champignons hallucinogènes.

http://fr.canoe.ca/