Le Saviez-Vous ►13 conseils pour s’adapter au froid


 

Le froid a des effets positifs et négatifs sur notre corps, notre moral ainsi que notre perception.
Nuage

 

13 conseils pour s’adapter au froid

Hiver froid : le froid est contagieux.

Lightspring/Shutterstock

Par Danielle Groen

En tant que citoyens d’un pays plutôt nordique, il vaut mieux comprendre de quelles façons notre corps et notre esprit réagissent aux basses températures. Voici 13 conseils pour mieux s’adapter au froid et en faire son allié.

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Le froid est contagieux

Des chercheurs britanniques et allemands ont constaté qu’après avoir regardé des vidéos de gens plongeant les mains dans l’eau glacée, la température de celles de leurs sujets avait chuté jusqu’à 0,2°C.

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Pour se sauver des virus et bactéries

En hiver, on n’attrape rien en restant dehors. Il faut d’abord avoir croisé une personne contagieuse, explique le Dr. David Proud, professeur en physiologie et en pharmacologie à l’Université de Calgary :

« Vous courez plus de risques dans des lieux exigus et bondés. »

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Froid et médication

Les bêtabloquants contre l’hypertension artérielle augmentent la sensibilité au froid. Si vous en prenez, habillez-vous chaudement et évitez d’être trop longtemps dehors par temps glacial.

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Hiver froid : rester dehors.

Newman Studio/Shutterstock

Rester dehors

Songez à demeurer à l’extérieur sans rien faire. Des chercheurs américains ont démontré que grelotter est une forme d’exercice : en contractant les muscles et en accélérant le métabolisme, les frissons convertissent la « graisse blanche » qui conserve l’énergie en « graisse brune » qui la brûle.

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Hiver froid : bain nordique

LPOnline/Shutterstock

Bain nordique

Les bains nordiques ne sont pas pour les frileux, mais ils sont tout de même bons pour la santé. En 2004, une étude finlandaise a révélé qu’après quatre mois d’immersion régulière la baignade en eau froide abaissait les niveaux de stress et de fatigue tout en améliorant la mémoire et l’humeur.

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Le froid au travail ou à la maison – Climatisation

La climatisation des lieux de travail est sexiste. D’après un article publié en 2015 par Nature Climate Change, le réglage des thermostats d’immeuble repose sur une formule élaborée dans les années 1960 en fonction, notamment, du métabolisme d’un homme de 40 ans. Or, le métabolisme féminin est plus lent. Voilà pourquoi tant d’employées ont froid en été.

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Avoir froid augmente le risque d’erreurs

Un personnel qui gèle fait plus d’erreurs. En 2004, des chercheurs de l’Université Cornell, dans l’État de New York, ont augmenté la température d’un bureau de 20°C à 25°C. Le mois suivant, le nombre de fautes de frappe a chuté de 44 %.

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Hiver froid : dormir au frais.

kryzhov/Shutterstock

Dormir au frais

En revanche, dormir au froid serait bénéfique pour la santé. Une modeste étude menée en 2014 aux États- Unis a démontré qu’après un mois, cinq sujets qui dormaient dans une pièce chauffée à 19°C avaient presque deux fois plus de tissus adipeux brun. Des chercheurs de l’Institut national de la santé croient qu’à la longue cette habitude rend moins vulnérable aux maladies métaboliques comme le diabète.

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Hiver froid : ambiance glaciale

fizkes/Shutterstock

Ambiance glaciale

Des chercheurs de l’Université de Toronto ont prouvé que l’expression « battre froid à quelqu’un » n’est pas seulement une métaphore. Lors d’une expérience, les sujets qui repensaient aux circonstances d’un accueil glacial ont donné une évaluation de la température de la pièce plus basse que ceux qui en évoquaient un chaleureux.

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Les réactions du corps et de l’esprit au froid

Autres conseils pour mieux connaître le froid : en 2014, des chercheurs allemands ont découvert que la température a une influence sur l’opinion qu’on se fait d’un criminel. Quand on l’augmente, les sujets ont tendance à considérer l’accusé comme une tête brûlée qui a agi impulsivement ; quand on la baisse, ils sont plutôt enclins à croire que le crime a été prémédité et commis de sang-froid.

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Les extrémités du corps

La croyance populaire voulant que la moitié de la chaleur corporelle se dissipe par la tête est fausse. Selon un article paru dans le British Medical Journal en 2008, la perte est d’au plus 10 %.

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Hiver froid : d'où vient la chair de poule ?

Kvitka Fabian / Shutterstock

D’où vient la chair de poule ?

La chair de poule est un héritage de nos ancêtres poilus. Quand un animal a froid, de petits muscles se contractent sous sa peau, créant des micro-dépressions en surface et provoquant un hérissement qui rend le poil plus isolant.

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Curieux rapport avec l’argent

Si vous voulez vous réchauffer, et faire de votre intérieur un endroit plus douillet chassez les questions d’argent de votre esprit. Au printemps 2015, des chercheurs autrichiens et suisses ont demandé à des volontaires de plonger les mains soit dans un bol rempli de billets de banque, soit dans un autre contenant des bouts de papier. Ceux qui tâtaient les coupures ont trouvé l’air plus frais que ceux qui palpaient le papier. L’argent ne brûle pas les doigts.

https://www.selection.ca/

Le Saviez-Vous ► 7 nouvelles passées sous le radar


    On fait un peu du coq à l’âne. 7 faits dans différents domaines, allant de l’archéologie du cacao chez les Mayas à la canicule en Australie.
    Nuage

     

    7 nouvelles passées sous le radar

      Les Mayas mangeaient-ils leurs économies? Quelle musique donne la chair de poule aux festivaliers? Et pourquoi une autoroute fond en Australie?

      Voici des nouvelles qui sont passées sous le radar dans l’actualité de la semaine.

      Un texte d’Alain Labelle

      Quoi? Du chocolat

      Du chocolat présentant un glyphe Maya.

      Les fèves de cacao servaient de monnaie chez les Mayas. Photo : iStock/Arina Habich

      Une barre de chocolat valait son pesant d’or au temps des Mayas. Des archéologues américains affirment que le cacao était utilisé comme monnaie dans cette civilisation d’Amérique centrale dominante à l’époque précolombienne, un peu à la façon des pièces d’argent actuelles. Les Mayas n’auraient jamais utilisé de réelles pièces d’argent, pense Joanne Baron, du Bard Early College de New York.

      Selon la scientifique, les Mayas échangeaient plutôt des fèves de cacao contre des biens et services, au même titre que le tabac, le maïs et le tissu. Cette forme de troc permettait de traverser les barrières ethniques et linguistiques.

      L’archéologue va même jusqu’à avancer qu’une pénurie de chocolat aurait pu contribuer à la chute de cette civilisation.

      Qui? Les amateurs de concerts de musique

      Des dizaines de personnes dansent.

      Des festivaliers lors de l’édition 2017 d’Osheaga  Photo : Osheaga

      Des chercheurs américains ont établi ce qui donne la chair de poule aux amateurs de concerts de musique. Le chercheur Matthew Sachs et ses collègues de l’université Harvard affirment que la signification des paroles et le volume du son sont en grande partie responsables du phénomène cutané.

      Pour arriver à l’établir, l’équipe a suivi la fréquence cardiaque et l’activité électrodermale de sujets qui écoutaient en direct trois de leurs morceaux de musique préférés.

      D’autres facteurs clés pour donner la chair de poule : la présence d’amis, une foule en délire qui chante en chœur et l’admiration portée à un artiste.

      Quel est le genre de musique dont l’écoute est le plus susceptible de hérisser vos follicules pileux? Le rock arrive en tête (31 %), suivi de la musique pop (29 %), de l’indie (7 %) du house (6 %) et des symphonies de musique classique (5 %).

      Combien? 44 %

      Carte mondiale montrant les rivières.

      Seulement deux autres études avaient tenté de quantifier la surface totale des rivières.  Photo : UNC-Chapel Hill

      Les rivières de la Terre couvrent pas moins de 44 % plus de territoire que les précédentes études le laissaient penser. Une estimation basée sur l’analyse d’images satellites réalisée par les géologues George Allen et Tamlin Pavelsky de l’Université de la Caroline du Nord à Chapel Hill montre que l’ensemble des rivières du globe coulent sur environ 773 000 kilomètres carrés, soit un peu plus que 0,5 % de la surface terrestre non glaciaire. À titre comparatif, toutes les rivières couvrent une plus grande superficie que l’État américain du Texas.

      À ce jour, seulement deux autres études avaient tenté de quantifier la surface totale des rivières, mais elles se fondaient sur des données limitées.

      Ces informations détaillées permettront de mieux comprendre le rôle des rivières sur le climat mondial. En effet, une plus grande surface de rivières signifie un plus grand contact entre l’eau et l’air, de sorte que ces cours d’eau échangent probablement plus de dioxyde de carbone avec l’atmosphère qu’on ne l’estimait actuellement.

      Comment? Avec de la fibre optique

      Un câble de communication à fibre optique permet d'évaluer l'activité sismique.

      Un câble de communication à fibre optique permet d’évaluer l’activité sismique.  Photo : P. Jousset/GFZ

      Des sismologues allemands affirment avoir mis au point une méthode révolutionnaire, mais plutôt simple, de détecter les tremblements de terre. Philippe Jousset et Thomas Reinsch du Centre allemand de recherche en géosciences ont envoyé des impulsions de lumière dans un câble de communication à fibre optique existant pour évaluer l’activité sismique dans une région d’Islande. Ce type de câble est présent sous terre partout dans le monde et est utilisé pour fournir des services Internet et de télévision.

      La technique a permis de confirmer la présence de failles documentées, mais aussi d’autres qui étaient inconnues à ce jour. De petits séismes régionaux, des vagues provenant d’importants séismes lointains et des microséismes survenus dans le fond de l’océan ont également été enregistrés grâce aux câbles à fibres optiques. Des coups de marteau et le passage de voitures ont même été détectés.

      Quand? Il y a 13 millions d’années

      Représentation artistique des espèces Theosodon arozquetai et Llullataruca shockeyi.

      Les espèces « Theosodon arozquetai » (à gauche) et « Llullataruca shockeyi »  Photo : Velizar Simeonovski.

      Une équipe internationale de paléontologues a mis au jour les restes fossilisés de deux espèces de mammifères ongulés, des animaux à sabots, qui vivaient il y a 13 millions d’années sur le territoire de l’actuelle Bolivie.

      Ces espèces, Theosodon arozquetai et Llullataruca shockeyi, étaient des bêtes litopternes, c’est-à-dire que l’extrémité de leurs membres se terminait par trois doigts. Elles étaient des brouteuses de feuilles et d’herbe.

      Comme l’Amérique du Sud a été géographiquement isolée pendant la majeure partie des 66 derniers millions d’années, la richesse de ses fossiles en fait l’endroit idéal pour étudier des sujets tels que l’adaptation des mammifères à l’environnement et peut aider à comprendre comment ils ont évolué ailleurs sur la planète.

      Pourquoi? À cause de la canicule

      Des pneus endommagés par une route australienne.

      La surface de la route fondait et détruisait littéralement les pneus des véhicules qui la parcouraient.  Photo : Facebook/Tablelander/David Anthony

      Vous avez eu chaud la semaine dernière, mais ce n’est rien par rapport à ce qu’ont eu à endurer les pneus des voitures et camions qui ont emprunté la route Millaa Millaa-Malanda, en Australie. Les autorités ont dû la fermer parce que sa surface fondait et détruisait littéralement les pneus des véhicules qui la parcouraient. Le journal Tablelancer explique que la route avait été réaménagée quelques jours auparavant, mais que les chaleurs intenses avoisinant les 40 degrés Celsius observées dans le Queensland cette semaine ont empêché le gravier présent dans l’asphalte de s’y agréger correctement.

      Où? Au Royaume-Uni

      Une archiviste observe avec une loupe le parchemin de la Déclaration d'indépendance des États-Unis découvert au Royaume-Uni.

      Une archiviste observe le parchemin de la Déclaration d’indépendance des États-Unis découvert au Royaume-Uni. Photo : Reuters/Hannah Mckay

      Une découverte bien particulière a été faite dans les archives du comté du Sussex, dans le sud du Royaume-Uni : un parchemin de la Déclaration d’indépendance des États-Unis. Si le document datant des années 1780 a été retrouvé l’an dernier par deux professeurs de l’Université de Harvard, ce n’est que cette semaine qu’une équipe de scientifiques a confirmé l’authenticité de ce manuscrit. Il n’existe qu’une autre copie parchemin de ce texte politique par lequel les treize colonies britanniques d’Amérique du Nord ont fait sécession le 4 juillet 1776. Elle est conservée dans les Archives nationales américaines à Washington.

      Le parchemin aurait appartenu à Charles Lennox, le troisième duc de Richmond, connu pour son soutien aux révolutionnaires américains. Les chercheurs veulent maintenant établir comment le document s’est retrouvé en Angleterre.

      https://ici.radio-canada.ca/

      Ces êtres extraordinaires qui arrivent à contrôler leur chair de poule


      Tout le monde a eu et aura une réaction corporelle comme la chair de poule, par une émotion quelconque. Certains sont capable de provoquer cette manifestation.
      Nuage

       

      Ces êtres extraordinaires qui arrivent à contrôler leur chair de poule

       

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      Frissons | Quinn Dombrowski via Flickr CC License by

      Repéré par Aurélie Rodrigue

      Seule une infime fraction de la population est capable de déclencher sur commande cette réaction corporelle.

      Quand on est pris par des émotions fortes ou quand on a peur, nos poils se hérissent et notre peau ressemble à celle d’une volaille plumée, d’où l’origine de l’expression «avoir la chair de poule». Selon bon nombre de scientifiques, ce phénomène est un réflexe de défense hérité de nos ancêtres poilus: en se gonflant, les poils permettait de lutter contre le froid.

      Chez la plupart d’entre nous, ces frissons traversent notre corps sans qu’on puisse les contrôler; seules certaines personnes sont capables de le faire. Sarah Zhang, journaliste à The Atlantic, s’est penchée sur la question.

      «Ça commence par la nuque… C’est comme si j’avais un muscle que je pouvais contrôler. C’est comme ça que je déclenche ma chair de poule. Je croyais que tout le monde en était capable», explique Javier Palejko, un technicien argentin.

      James Heathers, un chercheur postdoctoral à l’université de Northeastern à Boston, a étudié le phénomène du «contrôle volontaire de la piloérection». Dans sa prépublication, dévoilée en ligne le 1er mars dernier, il référence trente-deux personnes capables de ce tour de passe-passe. Depuis, d’autres personnes sont entrées en contact avec lui pour faire part d’une faculté identique.

      Un phénomène extraordinaire

      La chair de poule est contrôlée par le système nerveux autonome, qui gère notamment les battements du cœur, la dilatation des pupilles et les contractions du système digestif, appelées péristaltisme gastrique. Pour James Heathers, c’est en cela que le don de la maîtriser est exceptionnel:

      «Contrôler sa chair de poule revient à être capable d’arrêter son propre coeur.»

      Ce phénomène ne se manifeste pas de la même façon chez tous ces «super-héros». Un des participants doit penser à sa petite amie en train de se faire assassiner pour déclencher ces frissons. Pour Eliza Bacon, une bonne dose de concentration est nécessaire:

      «Je dois fermer les yeux: quand ils sont ouverts, je n’y arrive pas», explique-t-elle. J

      Javier Palejko, lui, peut les contrôler à sa guise, mais comme tout «super-pouvoir», il doit attendre quelques minutes pour le «recharger».

      Le neurologue clinicien Timo Spiepmann a réussi à provoquer la chair de poule chez les participants à ses recherches grâce à de petites décharges électriques. Le médecin soulève l’hypothèse d’une possible aptitude pour ces personnes à activer les régions de leur cortex cérébral, la zone responsable de l’épilepsie, qui leur permettrait de contrôler leur chair de poule.

       

      http://www.slate.fr/

      Le Saviez-Vous ► Pourquoi a-t-on la chair de poule ?


      Tout le monde a de temps à autre la chair de poule, par le froid, la peur, la colère … C’est un héritage de nos ancêtres qui avaient plus de poils sur le corps pour les protéger du froid ou pour paraître plus imposant
      Nuage

       

      Pourquoi a-t-on la chair de poule ?

       

      « Avoir la chair de poule » : l’expression est apparue au XVIIe siècle et nous l’employons quand nous avons froid ou que l’on ressent une vive émotion comme la peur. Mais à quoi est dû ce phénomène sur notre peau ?

      Quel drôle de phénomène, la chair de poule ! D’abord employée en médecine au XVIIe siècle en référence à la peau d’une volaille déplumée, l’expression est entrée dans le langage courant pour traduire le froid ressenti ou une émotion comme la peur.

      La chair de poule, un héritage de nos ancêtres plus poilus

      Lorsque nous avons froid, de minuscules muscles dits « arrecteurs » (ou horripilateurs) situés sous notre peau se contractent, redressent nos poils et font apparaître une petite bosse : c’est la chair de poule.

      Lorsque nous étions plus poilus, un plus grand nombre de poils se dressaient et emprisonnaient une couche isolante d’air près de la peau. La chaleur rayonnée par notre peau chauffait l’air emprisonné et nous aidait à conserver notre chaleur corporelle.

      De plus, quand nos poils étaient dressés, ils nous donnaient sans doute l’air plus imposant et plus effrayant. C’est sans doute pour cette raison que nous avons la chair de poule quand nous sommes anxieux ou en colère. Étonnant !

      http://www.futura-sciences.com

      Le Saviez-Vous ► 9 choses étranges que votre corps fait en guise de mécanismes de défense


      C’est important d’entretenir notre corps, déjà qu’il a lui-même des mécanismes de défense. Si nous l’entretenons en santé, il ne sera que plus fort
      Nuage

       

      9 choses étranges que votre corps fait en guise de mécanismes de défense

       

      Les bâillements.

      © shutterstock.com

      Le but premier du bâillement est de refroidir le cerveau après qu’il ait surchauffé ou été saturé.

      Les éternuements.

      © istockphoto

      Généralement, nous éternuons lorsque nos voies nasales sont encombrées par de trop nombreux allergènes, microbes, poussières, ou autres irritants. Éternuer est un moyen pour notre corps de se débarrasser de ces « encombrants ».

      Les étirements.

      © shutterstock.com

      Nous nous étirons instinctivement afin de préparer notre corps à la charge physique que nous lui réservons durant la journée. Dans le même temps, les étirements font travailler les muscles, rétablissent la circulation sanguine, et améliorent notre humeur.

      Le hoquet.

      © gettyimages

      Lorsque nous mangeons très rapidement, que nous avalons de gros morceaux de nourriture, ou que nous mangeons simplement trop, notre nerf pneumogastrique peut devenir irrité. Il est étroitement connecté à notre estomac et notre diaphragme. Ce qui résulte donc en une série de hoquets.

      Les contractions myocloniques.

      © fotolia

      Cela fait référence à la sensation étrange que vous pouvez avoir lorsque vous vous allongez pour vous endormir, que vous vous assoupissez, et que votre corps est secoué pendant une seconde par ce qui semble être un choc électrique. À ce moment, tous vos muscles subissent un spasme si fort que vous tombez presque du lit, et vous vous réveillez brutalement.

      Ce phénomène est le résultat du fait que lorsque vous commencez à vous endormir, la fréquence de votre respiration chute rapidement, tandis que votre pouls ralentit légèrement et vos muscles sont relaxés. Étonnamment, votre cerveau interprète cela comme des signes annonciateurs de la mort. Il essaie donc de vous sauver en vous donnant un choc.

      Les plissements de la peau.

      © hottubbliss

      Les plis qui apparaissent sur la peau de vos mains jouent un rôle essentiel. Ce phénomène est causé par le fait que lorsque votre corps rencontre une quantité importante d’humidité il comprend que l’environnement pourrait devenir glissant. La peau de vos mains commence donc immédiatement à changer de manière à faciliter la prise sur des surfaces lisses.

      La perte de mémoire.

      © twine

      La perte de mémoire intervient souvent après avoir traversé des expériences déplaisantes. Notre cerveau efface littéralement les pires moments de notre mémoire.

      La chair de poule.

      © flickr

      La fonction primaire de la chair de poule est de réduire la quantité de chaleur perdue par notre corps via les pores de la peau, ce qui nous permet de nous réchauffer plus aisément sous des conditions climatiques inhospitalières.

      Les larmes.

      En plus de protéger la muqueuse de nos yeux lorsque des objets étrangers entrent en contact avec eux, les larmes servent également d’instrument de « défense émotionnelle ». Les scientifiques pensent que dans des situations stressantes le corps crée une nouvelle et puissante source d’irritation afin de distraire une personne de la douleur qu’il endure.

      Ce ne sont que quelques-unes des raisons pour lesquelles nous devrions tous être reconnaissants envers nos corps de nous protéger quotidiennement. Vous n’avez plus qu’à vous détendre, votre corps se charge de tout !

      http://bridoz.com/

      Le Saviez-Vous ► 9 mécanismes de défense de l’organisme


       

      Tous les jours, notre corps réagit à son environnement. Ses réactions sont utiles pour nous protéger, nous avertir qu’il y a un changement
      Nuage

      9 mécanismes de défense de l’organisme

      Nos corps sont un ensemble complexe de nombreux cycles biologiques et de systèmes qui peuvent parfois être difficiles à comprendre. Les mécanismes de défense de l’organisme sont un exemple de ces systèmes. Ils nous protègent 24 heures par jour, 7 jours par semaine de toutes les choses possibles qui peuvent éventuellement nous nuire.

      Voici neuf choses fascinantes sur les mécanismes de défense du corps, que vous ne connaissiez probablement pas.

      1. Bâiller

      La principale raison pour laquelle on bâille est pour se détendre ou refroidir le cerveau s’il est en surchauffe ou en surcharge.

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      2. L’éternuement

      Nous éternuons généralement lorsque les voies nasales sont remplis avec des allergènes, des microbes, des bactéries, de la poussière et d’autres choses gênantes. Par le biais des éternuements le corps balaye au loin les « ordures ».

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      ISTOCKPHOTO

      3. S’étirer

      Le corps s’étire instinctivement le matin, pour se préparer à l’effort physique durant la journée. Tout en s’étirant on soulève les muscles, on restaure le flux sanguin et cela nous rend de bonne humeur.

      stretching

      HUFFINGTONPOST

      4. Le hoquet

      Lorsque nous mangeons très rapidement, et avalons de gros morceaux de nourriture ou tout simplement lorsque nous mangeons trop, nos nerfs dans le diaphragme s’irritent. Ils veulent enlever rapidement la menace et déclenchent la répétition inconsciente que nous appelons le hoquet.

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      PEXELS

      5. Sursauts dans le sommeil

      Ce sentiment étrange quand nous sommes sur le point nous endormir, fait que l’on ressent comme des saccades dans différentes parties du corps, presque comme un choc électrique. Les raisons à cela sont difficiles à expliquer mais de nombreux scientifiques conviennent que les muscles n’ont pas le temps de comprendre quand le cerveau s’endort et ils se manifestent alors.

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      RD

      6. Les doigts fripés

      Ce phénomène se produit lorsque votre corps s’adapte à un climat humide, et qu’il comprend que l’environnement autour de lui devient glissant. La peau de vos mains, et parfois des pieds, peut immédiatement changer de telle sorte que vous augmentez votre capacité à avoir une bonne adhérence sur les surfaces glissantes.

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      HOTTUBBLISS

      7. La perte de mémoire

      La perte de mémoire est fréquente après que nous ayons connu divers traumatismes ou d’autres inconvénients. C’est le moyen d’éliminer ces terribles souvenirs de notre cerveau. Cela ne se produit pas toujours, mais il est plus fréquent pour les situations désagréables dont nous ne voulons pas nous souvenir.

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      HPLUSMAGAZINE

      8. La chair de poule

      Certains ont la chair de poule quand ils éprouvent du plaisir, mais la grande majorité l’ont quand ils ont froids. C’est le moyen pour le corps de sortir sa « fourrure » pour se réchauffer à nouveau. Ceci est un réflexe qui vient clairement de nos ancêtres qui étaient beaucoup plus poilu que nous.

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      FLICKR

      9. Les larmes

      Les larmes protègent la membrane et les muqueuses de l’œil, mais elles servent aussi comme un instrument dans notre « défense émotionnelle ». Les chercheurs croient que dans des situations stressantes, le corps veut créer un nouveau, irritant puissant pour nous distraire de la douleur que nous vivons réellement.

      tarar

      PIXABAY

      Ce sont quelques-unes des raisons pour lesquelles nous devrions être reconnaissants pour notre corps incroyable. Il nous protège tous les jours. Rappelez-vous de le respecter – votre corps prendra soin de vous!

      http://incroyable.co/

      Le Saviez-Vous ► Pourquoi notre corps est toujours autour de 37°C?


      Qu’est-ce qui règle notre température du corps ? Comment notre cerveau travail pour que cette température puisse être constante malgré a température extérieure ?
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      Pourquoi notre corps est toujours autour de 37°C?

       

      Pourquoi notre corps est toujours autour de 37°C?

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      C’est un paramètre d’une prodigieuse constance. Quelles que soient les conditions extérieures, la température du corps humain reste, sauf cas exceptionnels, toujours autour des 37,5°C. Cette particularité est le fruit d’un phénomène biologique connu sous le nom de thermorégulation.

      Celui-ci comporte un certain nombre de mécanismes sous-jacents qui permettent d’assurer à l’organisme une température fixe. Et comme pour beaucoup de fonctions physiologiques, le cerveau y joue un rôle tout à fait primordial.

      L’hypothalamus dans le rôle du chef d’orchestre

      Tout se passe au niveau de l’hypothalamus, une zone cérébrale de la taille d’une noix. Cette glande assure un rôle semblable à  celui d’un thermostat. Lorsqu’il fait chaud, elle envoie un message aux vaisseaux sanguins pour générer leur dilatation et que la peau transpire.

      Cette réaction permet d’évacuer l’excédent de chaleur et maintenir la valeur constante de la température corporelle. Au contraire, quand il fait froid, l’hypothalamus engendre la contraction des muscles pour générer de la chaleur.

      Pour ne pas que celle-ci se perde, la région cérébrale optimise également l’efficacité de la barrière épidermique (au niveau de la peau) en provoquant notamment la fameuse «chair de poule» avec les poils dressés et les frissons. Grâce à  ces stratagèmes, le corps ne souffre pas de la moindre variation des conditions météorologiques. 

      Une température optimale pour le fonctionnement des cellules

      Il convient en effet de préserver une température proche de 37,5°C, considérée optimale pour les fonctions métaboliques cellulaires. Elle permet aux réactions et cycles de se produire au sein des cellules à  la vitesse et l’intensité optimales.

      Cette constante ne fluctue que dans certains cas: elle est généralement plus basse au réveil et plus haute en cas de fièvre. Avoir une température au-delà  de la moyenne est un signe que le système immunitaire travaille et se défend contre une infection. Selon les estimations, la température peut monter jusqu’à  43°C. Les cas au-delà  de cette limite sont relativement rares.

      Le record de la plus haute température du corps humain documenté à  ce jour a été enregistré en 1980 sur un Américain nommé Willie Jones. Selon les archives, celui-ci serait arrivé à  46,5°C et aurait même survécu. La fièvre doit être source d’inquiétude lorsqu’elle est importante (plus de 38,5°C) ou prolongée (plus de trois jours). 

      http://fr.canoe.ca/

      Le Saviez-Vous ► 9 choses du corps humain que vous ne saviez sûrement pas


      Notre corps est une machine exceptionnelle, qu’aucun robot n’arrive à la perfection du corps. Chaque parti ont un rôle qui s’emboîte aux autres pour coordonnés le fonctionnement tout entier
      Nuage

       

      9 choses du corps humain que vous ne saviez sûrement pas

       

      Notre corps est fantastique. Il réalise chaque jour des milliers d’opérations qui, aussi insignifiantes qu’elles puissent paraître, sont indispensables pour nous maintenir en bonne santé et pour nous sentir bien. Dans la plupart des cas, nous connaissons les fonctions de notre organisme. Cependant, nous en méconnaissons beaucoup d’autres choses qui sont d’importance capitale et paraissent même parfois incroyables. Dans cet article, nous allons vous présenter 9 choses du corps humain que vous ne connaissiez probablement pas.

      1. Nous avons la même quantité de poils que les chimpanzés

      Le corps moyen d’un homme adulte contient la même quantité de poils (connus comme duvet) qu’un chimpanzé. La différence réside dans l’épaisseur du poil, qui est beaucoup plus fin chez l’humain. Ainsi, dans notre cas, les poils ont perdu leur fonction originale de protection. La situation actuelle du duvet corporel est probablement due à l’évolution et à l’usage de vêtements qui nous protègent du froid.

      2. Pourquoi avons-nous la chair de poule?

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      Chacun a déjà expérimenté la chair de poule de nombreuses fois dans sa vie. C’est un réflexe pilo-moteur, une réponse que les humains avaient dans l’Antiquité pour hérisser les poils du corps et se protéger du froid ou d’autres dangers comme les animaux. Il s’agissait en fait d’un grossissement de la taille. Bien sûr, cette fonction est aujourd’hui obsolète. Bien que nous n’ayons plus autant de poils sur le corps, notre peau a toujours la même réponse.

      3. Des années passées à cligner des yeux

      Les humains passent l’équivalent de 5 ans à cligner des yeux. Comme nous le savons, cette action est très importante pour nos yeux: c’est un mécanisme de protection et de prévention. Grâce à cela, nous lubrifions et nous reposons nos yeux, qui ne peuvent rester ouverts en permanence. Cligner des yeux est aussi un réflexe de protection puisque nous le faisons généralement lorsque  quelque chose est dirigé vers notre visage.

      4. Les gauchers sont plus forts

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      Peut être que cela vient de la physique, les personnes gauchères ont plus de force lorsqu’ils l’appliquent dans le sens inverse des aiguilles d’une montre. Cela veut dire que pour un gaucher, il sera plus simple d’ouvrir un bocal que pour une personne droitière. Cependant, pour fermer le même bocal, où il faudra appliquer une force dans le sens inverse, le droitier aura plus de facilité à le faire.

      5. L’estomac stocke de l’acide

      Notre estomac stocke de l’acide chlorhydrique, produit par les cellules qui se trouvent dans cette zone. Dans l’industrie, ce type d’acide est hautement corrosif et s’utilise dans la métallurgie. Pourtant, le revêtement des parois de la muqueuse de l’estomac nous protège de l’effet nocif de l’acide, et nous n’en souffrons absolument pas.

      6. Nous sommes un dépôt de bactéries

      Bactéries

      Le corps humain est un immense dépôt de bactéries. De fait, les calculs disent qu’elles sont beaucoup plus nombreuses -environ 10 fois plus- que les cellules. Bien sûr, cela ne veut pas dire que toutes les bactéries de notre organisme sont nocives pour la santé. Il en existe de différentes, certaines sont bénéfiques et aident notre corps à se maintenir en bonne santé.

      7. Les siestes sont bonnes

      Faire une sieste de 20 minutes est bon pour la santé. Cela nous aide à améliorer notre concentration, notre humeur et notre productivité. Cependant, dormir trop longtemps pendant la journée peut avoir des conséquences négatives. Nous pouvons par exemple nous sentir plus fatigués et irritables.

      8. Beaucoup de cellules mortes

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      Tous les jours, notre corps rejette une grande quantité de cellules mortes, principalement de notre peau. Il en chasse tellement que si nous les rassemblions pendant un an, nous obtiendrions environ 2 kilos de cellules dermiques mortes.

      9. La sensibilité

      Comme nous le savons, le corps humain a une grande quantité de terminaisons nerveuses qui nous permettent de ressentir des choses. Parmi celles-la, les plus sensibles se trouvent sur les lèvres et les doigts, alors que les moins sensibles se trouvent au niveau de la zone du milieu du dos.

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