Le Saviez-Vous ► Que contiennent les aliments sans gluten ?


À moins de souffrir de maladie coeliaque ou d’intolérance au gluten, suivre un régime sans gluten dans pensant que c’est mieux pour la santé, il faudrait y réfléchir deux fois, surtout si on achète des produits sans gluten. L’industrie étant ce qu’il est cherche à plaire aux consommateurs, par la texture, la saveur etc .. Donc plus de gras, plus de sucre ou de sel, plus d’additifs.
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Que contiennent les aliments sans gluten ?

© Flickr

Si vous pensez arrêter le gluten pour retrouver la ligne, c’est une fausse bonne idée !

Un épi de blé barré, inscrit dans un cercle. Ce logo, qui fleurit désormais sur les emballages, atteste que le produit contient moins de 20 mg / kg de gluten. Il peut donc être consommé sans risque par une personne atteinte de la maladie cœliaque, totalement intolérante à ces protéines céréalières.

Nous avons demandé à Amélie Lemray, diététicienne-nutritionniste, de décrypter les étiquettes de produits industriels sans gluten les plus consommés. Son verdict est clair : cette substance est le plus souvent remplacée par davantage de gras, de sucre et/ou de sel, au détriment du fer, des fibres et du calcium contenus dans les grains de céréales.

« Cela ne créera pas de carences chez un malade accompagné dans son régime par un professionnel, précise notre experte. Mais sans suivi, le régime sans gluten peut conduire à des déséquilibres, voire des pathologies telles que le diabète ou des maladies cardiovasculaires. »

La bière, une affaire de goût

« Les formulations sont réussies, rien à redire sur leur composition. Mais est-ce plus amer, moins sucré qu’une bière classique ? La sensation en bouche est-elle la même ? »

La diététicienne-nutritionniste Amélie Lemray laisse chaque amateur juger. À la rédaction, les bières au millet et au quinoa n’ont pas convaincu, seules les bières au malt d’orge « déglutenisé » pendant la fermentation ont franchi l’épreuve de la première gorgée.

Des galettes moins protéinées

Souvent utilisés comme substitut à la viande ou au poisson pour leur apport en protéines, les « steaks végétaux » sans gluten n’assurent plus ce rôle car ils contiennent presque trois fois moins de protéines que la version avec gluten.

« Quand on est végétarien et atteint de la maladie coeliaque, respecter les apports en protéines devient difficile avec ce type de produits transformés. Leurs recettes sans gluten sont souvent pauvres en protéines mais enrichies en matières grasses et en sucre », note la spécialiste.

Des biscuits plus caloriques

Ils apportent 456 kcal pour 100 g contre 435 pour les petits-beurres classiques. En cause ? Les glucides utilisés à la place de la farine de blé : fécule de pomme de terre, farine de maïs, de riz… La teneur en sucre est élevée mais semblable à celle des biscuits classiques (22 g pour 100 g, soit autant que les petits-beurres classiques), et celle des matières grasses un peu plus élevée (13 g au lieu de 12). Une addition calorique qui finit par peser pour qui avale plusieurs biscuits au quotidien.

Une pâte brisée à éviter

Cette recette contient deux fois moins de matières grasses que son homologue avec gluten. Un bon point ! En revanche, la longueur de l’étiquette fait frémir notre diététicienne. Amidon de maïs, farine de riz, huiles de palme et de colza, fibres végétales, farine de pois, sucre, alcool éthylique, sel, épaississants, acidifiants…

« Il vaut mieux préparer une pâte brisée maison, avec de la farine de riz, de l’eau et du beurre, point à la ligne », conseille Amélie Lemray.

Trop de sucre dans les gressins

Ils contiennent deux fois plus de sucre (7,6 g pour 100 g, contre 3,3 g), deux fois moins de protéines et un peu plus de matières grasses que la version classique. À noter, la présence d’épaississants (gomme de xanthane et gomme de guar) ajoutés pour redonner du moelleux à la texture.

« Ces additifs ne sont pas les plus mauvais mais on ignore leurs effets à long terme sur la santé », pointe Amélie Lemray.

Des pâtes moins savoureuses

Elles contiennent moins de sucre que les penne classiques, un bon point. Mais l’étiquette est beaucoup plus longue. La farine de blé est remplacée par trois types de farine (maïs blanc, maïs jaune et riz) et divers émulsifiants pour compenser l’absence de gluten. Sur le plan gustatif, ces pâtes ont moins de saveur et sont d’une texture plus ferme à temps de cuisson égal. Ce qui, selon les personnes atteintes de la maladie coeliaque qui les ont intégrées à leur alimentation, incite à ajouter plus de beurre ou de sauce… Une mauvaise idée sur le plan calorique.

Un pain moins salé mais sans texture

Emblème de l’alimentation française, la baguette s’accommode mal du sans gluten. Et pour cause, il permet d’obtenir une mie bien aérée. Sur le plan nutritionnel, le pain sans gluten compte généralement moins de sel et moins de protéines que le pain classique. Mais pour obtenir une texture et un goût adéquats, des matières grasses et de l’amidon de maïs sont souvent ajoutés au mélange de farines. Amélie Lemray déconseille donc le pain sans gluten à ceux qui peuvent s’en passer.

Des tartines craquantes à croquer

Voici un aliment sans gluten très intéressant ! Ces tartines craquantes contiennent moins de gras et de sucre que leur célèbre modèle les Cracottes. Elles rivalisent sur le plan gustatif et elles font l’impasse sur l’huile de palme. Farine de sarrazin, farine de riz et sel : leur étiquette très courte a tout pour plaire.

« C’est sans doute un produit mis sur le marché plus récemment. Les formulations s’améliorent d’année en année », souligne la diététicienne.

La sauce soja, une bombe salée !

La sauce soja est un mélange de graines de soja et de blé fermentées. La version traditionnelle est déjà très salée (14 g de sel pour 100 g), mais celle sans gluten (qui ne contient que des graines de soja) est catastrophique : 18,3 g de sel aux 100 g pour compenser la disparition de saveur des grains de blé torréfiés avant fermentation. Un bon point quand même : zéro sucre dans la sauce soja sans gluten, contre 13 g dans la recette standard. Avis aux amateurs de sushis, avec ou sans gluten cette sauce est donc à consommer avec parcimonie.

Par Sophie Cousin

https://www.caminteresse

Réchauffement climatique : deux fois plus d’arsenic dans le riz



Le riz est un aliment de base pour beaucoup de peuples, et c’est aussi une céréale que les enfants aiment bien. Malheureusement, le riz est sensible à l’arsenic qui se trouve dans l’eau et avec la hausse des température, il sera de plus en plus contaminé.
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Réchauffement climatique : deux fois plus d’arsenic dans le riz


Céline Deluzarche
Journaliste

La hausse des températures pourrait entraîner une concentration deux fois plus élevée en arsenic dans le riz récolté en 2100, avec pour conséquence une chute de rendement de 40 %. Une catastrophe pour les habitants dont l’alimentation repose en grande partie sur cette céréale, mais aussi pour tous les consommateurs de riz dans le monde, qui risquent de manger du riz davantage contaminé.

Plusieurs études ont déjà mis en évidence l’impact négatif d’une hausse des températures et du CO2 atmosphérique sur le riz, avec notamment des grains plus petits ou moins riches en nutriments (voir ci-dessous). Mais un autre facteur pourrait faire encore plus chuter les rendements : l’arsenic. Selon une nouvelle étude parue le 1er novembre dans Nature Communications, le réchauffement climatique va entraîner un doublement de la concentration en arsenic inorganique dans le riz avec, pour conséquence, un effondrement des rendements de 40 %.

Les microbes libèrent l’arsenic inorganique dans l’eau

Dans de nombreuses régions du monde, notamment au Bangladesh et en Chine, l’arsenic naturellement présent dans la roche contamine les nappes phréatiques qui alimentent les stations de pompage en eau potable. Il est soit stocké sous forme minérale dans le sol, inaccessible aux plantes, soit il reste dilué dans l’eau sous forme inorganique et peut être absorbé par les plantes. Or, le riz, dont les racines poussent dans l’eau, est particulièrement sensible à l’arsenic inorganique. À chaque cycle d’irrigation avec de l’eau contaminée, l’arsenic s’accumule dans le sol.

« Or, le sol regorge de bactéries et micro-organismes qui déterminent si l’arsenic reste sous forme minérale ou s’il passe sous forme inorganique », explique Scott Fendorf, coauteur de l’étude et professeur à l’université de Stanford.

Sous l’effet de la hausse des températures, les micro-organismes relâchent une plus grande partie de l’arsenic dans l’eau qui va donc s’accumuler dans le riz.

« Une fois absorbé par la plante, l’arsenic inhibe l’absorption des nutriments et diminue la croissance et le développement des plantes », poursuit Scott Fendorf.

L’impact du réchauffement climatique et de l’arsenic sur le rendement du riz. Barres pleines : variations du rendement avec des faibles teneurs en arsenic (7,3 mg/kg). Barres quadrillées : variations du rendement avec des fortes teneurs en arsenic (24,5 mg/kg). © E. Marie Muehe et al, Nature Communications, 2019.

L’impact du réchauffement climatique et de l’arsenic sur le rendement du riz. Barres pleines : variations du rendement avec des faibles teneurs en arsenic (7,3 mg/kg). Barres quadrillées : variations du rendement avec des fortes teneurs en arsenic (24,5 mg/kg). © E. Marie Muehe et al, Nature Communications, 2019.

    L’arsenic, deux fois pire que le réchauffement climatique pour le riz

    Dans leur expérience, les chercheurs ont recréé en serre les conditions d’un réchauffement de 5 °C et d’une concentration atmosphérique en CO2 double de celle d’aujourd’hui (scénario le plus pessimiste du GIEC). Ils ont fait varier la teneur en arsenic du sol de 7,3 mg/kg à 24,5 mg/kg, correspondant à des arrosages plus fréquents en eau contaminée. Ils ont constaté un doublement de la teneur en arsenic dans le riz ainsi qu’une chute de rendement de 40 %, encore plus forte que celle attribuée au changement climatique seul (16 %). Autrement dit, l’arsenic est un facteur négatif pire que le réchauffement climatique pour le rendement du riz.

    Les jeunes enfants très exposés au riz contaminé à l’arsenic

    « En 2100, la Terre comptera environ 10 milliards d’habitants, ce qui signifie que 5 milliards de personnes seront dépendantes du riz pour leur alimentation », alerte Scott Fendorf.

    L‘autre problème, c’est que l’arsenic n’est pas seulement toxique pour le riz, mais aussi pour les humains. Sur le long terme, ce semi-métal entraîne des lésions cutanées, des troubles digestifs et des cancers. Un lien a aussi été établi avec les maladies cardiovasculaires et le diabète. Les contaminations ont lieu via l’eau de boisson, mais surtout par les aliments dont les cultures ont été irriguées par l’eau chargée en arsenic — notamment le riz.

    « C’est très préoccupant pour les jeunes enfants, s’inquiète E. Marie Muehe, l’auteur principale. Comme ils sont plus petits, cela signifie qu’ils absorbent plus d’arsenic par rapport à leur poids corporel ».

    En 2018, le Conseil supérieur de la Santé belge recommandait de limiter la consommation de riz pour les femmes enceintes et les enfants, et de faire bouillir le riz dans une grande quantité d’eau.

    CE QU’IL FAUT RETENIR

  • Le riz est particulièrement sensible à l’arsenic inorganique présent dans l’eau.

  • En modifiant l’écosystème microbien du sol, le réchauffement climatique va accroître l’arsenic absorbable par le riz, aboutissant à une chute de 40% des rendements.

  • L’arsenic est aussi toxique pour l’Homme, notamment pour les enfants en bas âge.

https://www.futura-sciences.com/

Un décès sur cinq lié à une mauvaise alimentation


Même si l’étude des liens sur la mauvaise alimentation et les décès n’est pas établi avec autant de certitude que la cigarette, il semble quand même clair qu’une mauvaise alimentation comporte des gros risques sur la santé cardiovasculaire ainsi que le diabète.
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Un décès sur cinq lié à une mauvaise alimentation

 

Selon l'étude, les boissons sucrées, la viande transformée... (PHOTO DANIEL ACKER, ARCHIVES BLOOMBERG NEWS)

Selon l’étude, les boissons sucrées, la viande transformée et le sel sont trop consommées.

PHOTO DANIEL ACKER, ARCHIVES BLOOMBERG NEWS

 

Agence France-Presse
Paris

Un décès sur cinq dans le monde en 2017, soit 11 millions, était lié à une mauvaise alimentation, avec une surconsommation de sel, de sucre ou de viande et des apports insuffisants en céréales complètes et en fruits, selon une étude parue jeudi.

La quasi-totalité de ces décès a été provoquée par des maladies cardiovasculaires, et le reste par des cancers et le diabète de type 2, souvent associé à l’obésité et aux modes de vie (sédentarité, alimentation déséquilibrée), selon cette étude publiée dans The Lancet.

En janvier, la revue médicale avait publié une première étude réalisée par les mêmes scientifiques. 

Elle préconisait de diviser par deux la consommation mondiale de viande rouge et de sucre et de doubler celle des fruits, des légumes et des noix pour aboutir à un régime bon pour la santé et pour l’environnement.

L’étude publiée jeudi porte sur 195 pays. Selon ses conclusions, les principales carences dans l’alimentation mondiale concernent les noix et les graines, le lait et les céréales complètes. À l’inverse, les boissons sucrées, la viande transformée et le sel sont trop consommées.

« Cette étude montre ce que nous sommes nombreux à penser depuis des années : une mauvaise alimentation est responsable de davantage de morts qu’aucun autre facteur de risque au monde », a affirmé l’un des auteurs, Christopher Murray.

Il dirige l’Institut de métrologie et d’évaluation de la santé (IHME, Université de Washington), organisme financé par la fondation Bill et Melinda Gates.

L’étude met en évidence de grosses disparités selon les pays. Ceux avec les plus importants taux de décès liés à une mauvaise alimentation sont l’Ouzbékistan et l’Afghanistan.

À l’inverse, ceux où cette proportion est la plus faible sont Israël, la France, l’Espagne et le Japon.

Les auteurs reconnaissent toutefois des limites à leur étude. Parmi elles, le fait que le lien entre l’alimentation et les décès ne peut être établi avec autant de certitude que dans le cas d’autres facteurs de risques, par exemple le tabac.

https://www.lapresse.ca

Les Rice Krispies pourraient aider à comprendre les glaciers


Les céréales Rice Krispies n’ont pas beaucoup à donné sur le point nutritif, mais peuvent être très utile en laboratoire pour étudier les glaciers. Il est clair qu’un glacier en labo est un gros problème à surmonter, alors que le riz soufflé avec du lait, offre des avantages qui peuvent aider à comprendre certains phénomènes naturels.
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Les Rice Krispies pourraient aider à comprendre les glaciers

 

Les Rice Krispies ont des propriétés semblables à la neige sèche | Amy via Flickr CC License by

Les Rice Krispies ont des propriétés semblables à la neige sèche | Amy via Flickr CC License by

Repéré par Barthélemy Dont

Repéré sur Atlas Obscura

Des scientifiques australiens étudient les effondrements de milieux poreux en versant du lait sur des céréales.

Les Rice Krispies sont l’une de mes madeleines de Proust. Non pas que ces céréales soient particulièrement bonnes, d’ailleurs elles n’ont pas vraiment de goût. Ce qu’elles ont par contre, c’est une consistance toute particulière. Faites de riz soufflé, les Rice Krispies ont des parois très fines qui, lorsque l’on ajoute du lait dans son bol, produisent un petit craquement qui me ramène en enfance. Il se trouve que ce craquement, en plus de rendre nostalgique, pourrait servir la science.

Étudier un phénomène naturel en laboratoire peut être un vrai challenge.

«Nous n’avons pas assez de place pour mettre un barrage de cent mètres dans notre laboratoire», explique le docteur Itai Einav, un professeur de géomécanique de l’université de Sydney.

Pour remédier à ce problème, son équipe a décidé d’utiliser des Rice Krispies qui, selon elle, ressemblent beaucoup à de la neige sèche et à de la roche crustale (l’un des matériaux qui constituent la croûte terrestre).

Séisme et petit dej’

La neige sèche et la roche crustale sont des matériaux considérés comme des «milieux poreux et fragiles».

«C’est le nom scientifique, explique Dr Einav, mais je les appelle ”matériaux croustillants”.».

Ce n’est pas la première fois que ces scientifiques se servent de riz soufflé pour étudier de la roche ou de la neige s’effondrer sous une haute pression. Mais la nouveauté c’est que cette fois-ci ils ont aussi utilisé… du lait.

Certains effondrements se produisent non pas seulement sous la pression, mais aussi à cause d’une grande quantité de liquide qui vient fragiliser le milieu. C’est le cas par exemple des glaciers ou des barrages rocheux. Étudier ces phénomènes est particulièrement difficile parce qu’à si grande échelle, ils sont extrêmement lents à se développer. L’équipe du Dr Einav a alors eu l’idée d’ajouter du lait aux céréales, pour simuler ce type d’effondrement en accéléré.

Des céréales ont donc été disposées dans un tube et misent sous pression. Du lait a ensuite été ajouté dans le bas du tube. L’équipe a ainsi pu observer des sortes de mini-séismes (qu’elle a surnommés «ricequake», ou tremblement de riz) très semblables aux cryoséismes, des tremblement de glace qui agitent chaque jour l’Antarctique. Cette expérience ne peut bien évidemment pas se transposer telle quelle à la réalité, mais Einav estime qu’elle pourrait «partiellement expliquer certains phénomènes naturels».

http://www.slate.fr/

La pizza plus santé que les céréales au déjeuner? Vraiment???


De la pizza pour déjeuner ? Quelle idée bizarre, bien sûre que les céréales sucrées n’ont pas grand chose de nutritif, alors que la pizza peut avoir trop de sel, de graisse, etc. Il est vrai que tout dépend des céréales choisis et de type de pizza, mais avant d’annoncer de tel chose mieux vaut mettre en valeur d’autres aliments beaucoup plus nutritifs et soutenant
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La pizza plus santé que les céréales au déjeuner? Vraiment???

 

GETTY IMAGES/MINT IMAGES RF

Lili Monette-Crépô  Journaliste

Deux nutritionnistes répondent à nos questions.

Lundi, un article du Chicago Tribune affirmait que manger de la pizza pour le déjeuner était une meilleure option que d’ingurgiter des céréales.

La journaliste Holly Van Hare expliquait que la pizza contient des protéines, des glucides et peut-être même des légumes, tandis que la plupart des céréales n’avaient pas une aussi bonne valeur nutritionnelle.

Van Hare a même interviewé une nutritionniste du nom Chelsey Amer, pour soutenir son argument. Si cette dernière mentionne que la pizza n’est pas une nourriture santé, elle est toutefois plus nutritive qu’un bol de céréales puisque la fameuse pizza contient davantage de protéines et ainsi améliore le sentiment de satiété le matin.

On a enquêté sur la question en interviewant deux nutritionnistes.

Ève Crépeau, Dt.P. nutritionniste du sport travaillant à l’Institut National du sport du Québec et à l’Université de Montréal, explique que ce n’est pas noir ou blanc.

«Je trouve ça un peu simpliste de dire que la pizza est un meilleur déjeuner que les céréales», explique-t-elle. «C’est vrai qu’un bol de Froot Loops, ce n’est pas le meilleur déjeuner. Il est riche en sucre et faible en protéines. Pire encore si on les mange avec du lait d’amande. En fait, un problème récurrent des déjeuners actuels c’est qu’ils sont généralement trop faibles en protéines», note-t-elle.

«Comparé à ça, c’est vrai qu’une pointe de pizza aura probablement plus de protéines, mais, tout dépend encore de la pizza qui peut se révéler être (très) riche en gras saturés (fromage, pepperoni). Quant à ça, pourquoi ne pas manger du pâté chinois, une lasagne, un sauté de poulet, riz et légumes? Il y a évidemment d’autres options plus riches en protéines pour le déjeuner sans manger de la pizza pour autant! Il y a même des choix de céréales qui présentent un apport en protéines assez intéressant. Ajoutez-y du lait, de la boisson de soya ou du yogourt grec, et on peut avoir un apport en protéines pas si mal que ça! Bref, tout est dans la nuance», explique-t-elle.

Si l’opinion de Crépeau est plutôt nuancée, celle de Rachel Molenda, nutritionniste holistique certifiée, penche du côté de la pizza – qui est selon elle est une meilleure option que les céréales.

«La pizza est composée de bien plus d’aliments entiers – comme du pain, des légumes et du fromage – que les céréales. Bien sûr la pointe de pizza conventionnelle peut également contenir des ingrédients transformés, mais malgré cela il y a plus de chances qu’elle soit plus nutritive qu’un bol de céréales grâce aux protéines, aux gras et aux glucides. Cela en fait un déjeuner plus rassasiant qu’un bol de céréales composé habituellement de glucides raffinés, de vitamines et ds minéraux synthétiques et une tonne de sucre raffiné (autrement dit pauvres en nutriments). Si des vitamines et des minéraux artificiels peuvent être ajoutés aux céréales, le corps humain ne sait pas comment les utiliser ou les absorber.», explique-t-elle.

Le verdict? Si dans plusieurs cas, la pizza peut être une meilleure option que les céréales, cela dépend surtout du type de céréales et du type de pizza.

Ceci dit, la prochaine fois qu’il vous restera une part pizza au frigo, ne vous sentez pas mal de la manger pour déjeuner!

http://quebec.huffingtonpost.ca/

Consommez-vous trop de protéines?


Dans la viande, il y a beaucoup de protéines et ces protéines sont complètes, mais ce que l’on mange en un seul repas de viande contient trop de protéines surtout s’il faut partager environs 1 gr/kilo de protéine dans une journée. Sans pour autant bannir la viande, il est plus facile avec des protéines végétales d’avoir son lot quotidien.Car il faut savoir parmi les protéines végétales, il y en a 3 qui peuvent remplacer complètement la viande soit le soya, quinoa et le sarrasin
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Consommez-vous trop de protéines?

 

On voit des haricots rouges et des pois chiches dans des bols blancs.

Les légumineuses sont une excellente source de protéines. Photo : Radio-Canada

Les protéines sont essentielles à la vie. Elles sont les composantes de base de toutes les cellules de notre corps. On doit en consommer quotidiennement parce qu’on fait peu de réserves de protéines. Mais notre alimentation nous en fournit-elle trop et surtout, nos sources sont-elles assez variées?

Un texte d’Andrée Langlois, de L’épicerie

Les sources de protéines sont nombreuses. On pense souvent immédiatement à la viande, mais il y a aussi les produits laitiers, les œufs, les légumineuses, les céréales et les noix.

Elles sont classées en deux catégories : animales et végétales. Les protéines du règne animal sont complètes, car elles contiennent tous les acides aminés essentiels que notre corps est incapable de synthétiser et que l’on doit puiser dans l’alimentation.

Les protéines végétales comme les légumineuses, les noix et les céréales sont incomplètes, car elles n’ont pas tous les acides aminés essentiels dont on a besoin quotidiennement. Mais il y a trois exceptions : le soya, le quinoa et le sarrasin, qui contiennent des protéines végétales complètes qui peuvent donc remplacer la viande.

On voit du tofu, un verre de lait, deux oeurs et des bols contenant des lentilles et des céréales, disposés sur une table.

La nutritionniste Julie DesGroseillers montre différentes sources de protéines. Photo : Radio-Canada

Ceci est intéressant, surtout quand on sait que l’on doit diminuer la viande de notre alimentation, souligne la nutritionniste de l’Institut de recherches cliniques de Montréal Chantal Blais.

Ce qui est actuellement déficient dans nos apports, c’est qu’on consomme énormément de protéines animales, mais on néglige beaucoup les protéines végétales.

Chantal Blais, nutritionniste de l’Institut de recherches cliniques de Montréal

« Les recommandations actuellement visent à réduire notre consommation de viande parce qu’elles contiennent généralement beaucoup de gras saturés et de cholestérol alimentaire. C’est pour cette raison, dans un contexte de santé cardiovasculaire, dans un contexte de cancer également, qu’on essaie de diminuer [ces aliments], étant de gros consommateurs [de viande] en Amérique du Nord », poursuit Mme Blais.

Nos besoins dépendent de notre poids, mais également de notre condition physique.

À moins d’être un athlète, une femme enceinte ou une personne malade, nous devrions consommer près d’un gramme de protéine par kilo par jour. Par exemple, si vous pesez 70 kilos, vos besoins quotidiens seront d’environ 70 grammes de protéines.

Il est facile de surconsommer des protéines en raison de nos portions de viande qui sont souvent trop grandes. Par exemple, une portion de 100 grammes de bœuf haché contient 30 grammes de protéines.

On voit une boulette de viande hachée qui a la taille de la paume de la main.

Cette portion représente 30 grammes de protéines. Photo : Radio-Canada

« Dans notre assiette, ce qui doit voler la vedette, ce n’est pas notre protéine, ce sont les légumes. […] Les protéines animales sont extrêmement concentrées. Si vous visualisez 100 grammes de poulet, donc à peu près la grosseur d’un jeu de cartes, on n’est pas loin du 30 grammes de protéines. Alors, on n’a pas besoin d’en manger de grandes quantités », explique Julie DesGroseilliers, nutritionniste et auteure du livre Protéines.

« Je pense qu’on a perdu la notion de ce que c’est qu’une assiette équilibrée avec des portions raisonnables. On regarde ça et on se dit : « Ce n’est pas beaucoup » », mais cela correspond à ce dont on aurait besoin dans notre quotidien », ajoute Chantal Blais.

Alors, nous n’avons pas besoin de consommer beaucoup de protéines. Pourtant, l’industrie nous propose d’en ajouter. Des produits de toutes les sortes sont enrichis en protéines. La mode est aux aliments protéinés. Mais attention, car un excès de protéines se traduit par un excès de calories, ce qui peut aussi contribuer à un excès de poids.

On voit différents produits, dont des céréales, des barres tendres et du yogourt à haute teneur en protéines.

Produits dont l’emballage indique qu’ils sont enrichis de protéines ou qu’ils ont une teneur élevée en protéines Photo : Radio-Canada

« Le consommateur va peut-être dire : « Ah je suis mieux d’acheter [ce produit]-là parce qu’il contient plus de protéines, ça serait peut-être meilleur pour ma santé », mais pas nécessairement. Pour la majorité des gens, la plupart du temps, on n’a pas besoin de ces aliments enrichis, surtout qu’on va les payer plus cher et que l’on peut y arriver avec une alimentation équilibrée et variée », explique Chantal Blais.

Selon Julie DesGroseilliers, le défi n’est pas d’en consommer plus, mais mieux et de bien répartir les quantités dans la journée.

« On consomme suffisamment de protéines au total dans la journée, mais on en manque définitivement le matin et on en consomme beaucoup trop le soir », dit-elle.

« Et d’un point de vue scientifique, on a démontré que lorsqu’on consomme de façon quasi égale nos protéines à travers les trois repas, matin, midi, et soir, vraiment, on a plein de bienfaits pour la santé. On va préserver mieux la masse musculaire en vieillissant. On va avoir un meilleur contrôle sur l’appétit, la satiété. On va aussi maximiser notre vitalité, notre énergie quotidienne. On optimise les performances sportives », poursuit-elle.

Une bonne stratégie est d’additionner les aliments pour des déjeuners plus rassasiants. Par exemple, un verre de lait ou de lait de soya qui contient 8 grammes de protéines; ou un yogourt grec qui est deux fois plus protéiné que le yogourt traditionnel. Julie DesGroseillers suggère d’y ajouter des flocons de soya, des œufs, des noix, des graines de citrouille ou de chanvre.

On voit un sandwich tranché, en gros plan.

Sandwich au tofu, à la laitue et aux tomates Photo : Radio-Canada

Et pourquoi pas du tofu grillé dans le grille-pain, comme Mme DesGroseillers le fait avec sa version du sandwich « BLT », soit son « TLT » (tofu, laitue, tomate) et ainsi relever le défi de consommer des protéines les matins.

http://ici.radio-canada.ca

Alimentation pour chien et chat : quelles différences entre le sans gluten et le sans céréale ?


La folie du sans gluten se retrouve dans l’alimentation animale. Il est rare qu’un chat ou un chien ait une intolérance au gluten sauf deux race de chien. Faut-il vraiment céder à la mode ?
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Alimentation pour chien et chat : quelles différences entre le sans gluten et le sans céréale ?

 

sans gluten chien chat

Qu’elles soient pour chien ou pour chat, les croquettes sans gluten ou sans céréale sont de plus en plus populaires. Pourtant, la frontière entre le sans gluten et le sans céréale est parfois floue dans la tête des consommateurs qui ne savent pas précisément ce à quoi ces termes font référence.

Très à la mode en ce moment, les aliments sans céréale et sans gluten envahissent peu à peu nos rayons. C’est vrai du côté de la nourriture pour les Hommes, mais aussi au rayon des animaux de compagnie dont l’alimentation intéresse de plus en plus les maîtres. Mais si les références se multiplient, il n’est pas toujours simple de s’y retrouver parmi des termes un peu scientifiques.

Croquettes sans céréale : qu’est-ce que c’est ?

Les croquettes sans céréale – comme l’indique leur nom – ne contiennent aucune céréale. Cependant, il est obligatoire d’y trouver de l’amidon pour que la croquette puisse être fabriquée. Plutôt que des céréales, l’amidon provient alors le plus souvent de pommes de terre ou de patates douces.

Si l’amidon est en général bien toléré aussi bien par les chiens que par les chats, ce n’est pas toujours le cas. Il faut bien noter que l’intolérance (lorsqu’intolérance il y a) n’est pas liée aux céréales, mais bien au taux d’amidon que l’on y trouve.

 

chien croquettes

Croquettes sans gluten : qu’est-ce que c’est ?

A la différence de l’alimentation sans céréale, l’alimentation sans gluten peut contenir des céréales. Les croquettes sans gluten ne contiennent aucune céréale qui contiennent du gluten, comme le blé, le seigle et l’orge. Par contre, le sans gluten contient d’autres céréales, du riz par exemple.

De plus en plus source d’inquiétude, le gluten est au cœur de toutes les attentions dans l’alimentation humaine. C’est donc sans surprise qu’il intéresse de plus en plus les possesseurs d’animaux qui s’interrogent sur son intérêt dans l’alimentation de leurs compagnons à quatre pattes, et de ses conséquences.

Un questionnement qui n’a pas réellement lieu d’être d’après Charlotte Devaux, vétérinaire spécialisée en nutrition, puisque le gluten ne pose quasiment jamais de problèmes aux animaux.

« Il existe une méfiance autour du gluten suite aux nombreux problèmes qu’il génère en alimentation humaine. Seulement chez l’animal il y a très peu de races pour lesquelles le gluten est un problème, quelques Setters irlandais et quelques Border terriers peuvent y être sensibles mais ça reste des cas minoritaires. Pour la grande majorité des animaux le gluten ne représente pas un problème. »

chien nature os

Comment choisir une bonne croquette ?

Sans céréale, sans gluten… Il devient difficile de s’y retrouver dans ces dénominations et de trouver l’alimentation idéale pour son chien ou son chat. La chose à retenir dans tous les cas pour proposer une croquette de bonne qualité à votre animal c’est de regarder le taux de protéines animales qui doit être le plus élevé possible.

Il est aussi très important de connaitre le taux de glucides, qui n’est que très rarement indiqué. Pour le calculer, il faut additionner le % de protéines + le % de matières grasses + le% de cendres / matières minérales + le % d’humidité et le % de fibres. Il faut ensuite déduire le chiffre obtenu de 100. Le résultat est le taux de glucides. Bien évidemment, il faut ensuite privilégier les croquettes avec le plus bas taux de glucides.

Quant au taux d’amidon ou de céréales, il est recommandé qu’il soit inférieur à 33% soit 1/3.

Par Elise PetterCrédits

photo :Shutterstock

https://wamiz.com

Le Saviez-Vous ► Histoire de l’épluchette de blé d’Inde


Histoire de l’épluchette de blé d’Inde

 

La récolte des épis de maïs ou mieux connu le blé d’inde au Québec est souvent un moment de rassemblement pour des familles, des organismes, des fêtes vers la fin de l’été. Mes souvenirs me reviennent quand papa amenait des sacs de blé d’inde pour le souper ou même une fois, en fin soirée, histoire de profiter de ce goût unique qu’on aime bien
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Histoire de l’épluchette de blé d’Inde

 

Le maïs (Zea mays L., ou Zea mays subsp. mays (autonyme)), appelé blé d’Inde au Canada, est une plante herbacée tropicale annuelle de la famille des Poacées (graminées), largement cultivée comme céréale pour ses grains riches en amidon, mais aussi comme plante fourragère. Le terme désigne aussi le grain de maïs lui-même.

Cette espèce, originaire du Mexique, constituait l’aliment de base des Amérindiens avant l’arrivée en Amérique de Christophe Colomb. La plante fut divinisée dans les anciennes civilisations d’Amérique centrale et méridionale, et était cultivée par les Nord-Amérindiens avec la courge et le haricot en utilisant la technique dite « des trois sœurs ». Introduite en Europe au XVIe siècle, elle est aujourd’hui cultivée mondialement et est devenue la première céréale mondiale devant le riz et le blé. Avec l’avènement des semences hybrides dans la première moitié du XXe siècle, puis des semences transgéniques récemment, le maïs est devenu le symbole de l’agriculture intensive en Europe de l’Ouest, aux États-Unis et en Chine mais il est aussi cultivé de façon très extensive dans l’Ouest de l’Afrique du Sud ou semi-extensive en Argentine et en Europe de l’Est.

https://fr.wikipedia.org

L’origine des épluchettes de blé d’Inde remonte aux premiers temps de la colonie, à une époque où le maïs était cultivé comme une céréale nécessaire à la subsistance. L’épluchette de blé d’Inde avait alors lieu à la fin de la saison des récoltes, et elle relevait plutôt de la corvée, puisqu’il était nécessaire d’éplucher le maïs avant de le sécher et de l’engranger pour l’hiver.

L’industrialisation de l’agriculture aidant, l’épluchette de blé d’Inde s’est peu à peu transformée en une sorte de fête des récoltes, conservant son caractère rassembleur sans l’aspect travail et survivance qui lui était autrefois associée. Le meilleur des deux mondes! L’épluchette est parfois doublée d’une “élection”, celle du roi et de la reine de l’épluchette: un épi de maïs rouge et un épi de maïs bleu cachés parmi les épis servent à désigner le couple royal. Dans les kermesses et les fêtes de village, le couple est habituellement tenu d’ouvrir la danse suivant l’épluchette, mais dans les fêtes familiales, il est plus commun d’offrir un cadeau ou un privilège aux personnes désignées par le hasard.

Comme les techniques d’agriculture se sont développées, le maïs en épi est disponible dès la fin juillet et parfois aussi tard qu’en septembre. Il faut toutefois le récolter avant les premiers gels, qui mettront fin à la culture. Les épluchettes ont lieu à cette période, le plus souvent au mois d’août. C’est à cette époque de l’année que le maïs est le plus sucré!

Pour organiser une épluchette de blé d’inde

Les épluchettes de blé d’Inde demandent relativement peu d’organisation, et elles sont souvent une solution peu coûteuse lorsque vient le temps de recevoir un grand nombre de personnes. Pour peu que l’on puisse louer l’équipement approprié (un brûleur et un très grand chaudron pour un groupe de 20 à 40 personnes, ou une épluchette mobile pour accommoder les plus grands rassemblements), le seul coût à défrayer (en plus de la location de l’équipement, évidemment) sera celui de la nourriture. Or, le blé d’Inde est économique. Une poche de blé d’Inde contenant 5 à 6 douzaines se vendra entre 20 et 30$ au plus fort de la saison, selon les prix en vigueur pour le marché. À 20$ la poche de six douzaines, cela revient à un peu plus de 25 sous par épi, de quoi pouvoir nourrir un nombre respectable de personnes sans se ruiner.

De combien de blé d’Inde par personne avez-vous besoin? Cela dépendra essentiellement du menu de votre épluchette. Si vous choisissez de ne servir que du maïs, comptez quatre épis par personne, en plus du beurre et du sel nécessaires pour l’assaisonnement. Si vous choisissez plutôt d’accompagner le blé d’Inde de hot dogs, de salades ou de sandwiches, limitez-vous à deux épis de blé d’Inde par personne (et à deux hot dogs, le cas échéant). Si cela est possible, il est préférable d’acheter le maïs le jour même de l’épluchette et d’acheter du maïs cueilli le matin même: l’amidon se concentre rapidement dans les épis, rendant les grains plus farineux. Plus le maïs est frais, meilleur il est!

Pour vous faciliter la vie, optez pour de la vaisselle jetable, et servez le maïs dans de grandes cuves sur une table de service, avec les condiments nécessaires à portée de main. Pour changer du sempiternel combo beurre et sel, préparez quelques beurres aromatisés qui étonneront vos invités. Un beurre au paprika fumé donnera un bon goût de barbecue à votre maïs, alors qu’une combinaison de coriandre, de lime et d’ail confèrera fraîcheur et zeste à votre épi. Vous pourriez aussi servir le maïs bouilli à la mexicaine: au Mexique, on vend dans les rues une collation nommée elote qui consiste en un épi de maïs enduit d’une fine couche de beurre et de mayonnaise, parsemé de poudre de chili, arrosé de jus de lime et garni de fromage queso fresco ou cotija émietté. Un secret? Remplacez le cotija, plus difficile à trouver, par du fromage feta léger. C’est délicieux.

Si vous avez envie de faire passer votre épluchette à un autre niveau, il est aussi possible de servir une partie du maïs grillé sur le barbecue. Ceci lui donnera un goût fumé concentré, très apprécié et très différent du maïs bouilli. Si vous avez des restants de maïs au lendemain de votre épluchette, transformez-le en salsa (délicieux avec des tomates en dés, mais encore meilleur avec de l’avocat), en soupe (la chaudrée de maïs est un classique de la cuisine du sud des États-Unis), en salade, voire même en gruau, inspiré des grits à l’américaine. Vous pouvez aussi étaler les grains de maïs sur une plaque au congélateur et les ensacher une fois surgelés: il sera alors facile d’en prélever la quantité nécessaire pour une recette.

Sources et références

RDAQ. Épluchette de blé d’Inde. [En ligne] http://rdaq.banq.qc.ca/expositions_virtuelles/coutumes_culture/septembre/epluchettes_ble_dinde/a_propos.html Page consultée le 13 août 2013.

http://wikibouffe.iga.net/

L’herbicide glyphosate décelé dans le tiers des produits alimentaires testés par l’ACIA


Des résidus de glyphosate, un des ingrédients du Roundup de Mosanto est l’herbicide le plus vendu au monde est retrouvé dans plusieurs aliments tels que fruits, légumes, grains, aliments pour bébé et autres. Santé Canada ne semble pas s’alarmer, pourtant ces résidus ne devraient même se retrouver dans ces aliments. Qui sait si à long terme et la continuité de ce produit chimique n’affectera pas la santé de l’être humain ?
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L’herbicide glyphosate décelé dans le tiers des produits alimentaires testés par l’ACIA

 

RCQC  |  Par Radio-Canada.ca

L’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) a recensé des résidus d’un herbicide très utilisé dans près du tiers d’un échantillonnage de 3200 produits alimentaires qu’elle a testés.

L’ACIA a découvert des traces de glyphosate dans 30 % des produits qu’elle a testés, en plus de trouver des résidus dépassant la limite maximale (LMR) dans 1,3 % des échantillons. Le rapport, Sauvegarder grâce à la science : Dépistage du glyphosate en 2015-2016, a été publié sur son site Internet cette semaine.

La recherche a été menée sur :

  • 482 échantillons de fruits et de légumes frais et transformés;
  • 2497 échantillons de grains (orge, sarrasin, quinoa) haricots, pois, lentilles, pois chiche et produits du soya;
  • 209 échantillons de nourriture pour enfants.

Pour les céréales, 3,9 % contenaient une concentration de résidus au-dessus du niveau maximal fixé par Santé Canada. Malgré cela, la Dre Aline Dmitri de l’ACIA affirme qu’aucun rappel n’est nécessaire.

« Effectivement, sur papier, 4 % des grains ne rencontraient pas cette limite-là. Mais Santé Canada a déterminé qu’il n’y avait aucun risque à la santé des Canadiens. »

Aucun fruit ou légume, ou encore d’aliments pour nourrissons, ne présentait des taux de glyphosate plus élevés que la limite acceptée.

Dans le résumé de son étude, l’ACIA souligne qu’« en raison du faible nombre d’échantillons et de produits analysés, il faut interpréter ces résultats avec prudence. Les différences régionales, les effets de la durée de conservation, les conditions d’entreposage et le coût du produit sur le marché libre n’ont pas été examinés dans le cadre de l’enquête. Les échantillons ont été analysés tels que vendus. Aucune conclusion ne peut être tirée au sujet des concentrations de glyphosate dans les aliments tels que consommés. »

Le glyphosate est un des ingrédients clés du Roundup, de l’entreprise Monsanto, et il est l’herbicide le plus populaire dans le monde. C’est aussi le pesticide le plus vendu au Canada, selon l’Agence de réglementation de la lutte antiparasitaire.

La Fondation David Suzuki a réagi à la publication du rapport. Louise Hénault-Ethier, chef des projets scientifiques à la Fondation et membre du Collectif de Recherche sur les pesticides, les politiques publiques et les alternatives n’est pas étonné des résultats puisque qu’on autorise l’épandage de glyphosate juste avant les récoltes pour aider les céréales à sécher.

« Ça ne veut pas nécessairement dire qu’il y a aucun risque associé à ça, ça veut simplement dire que Santé Canada a considéré que les risques étaient minimes et pour différents impératifs, on considère que ça vaut la peine d’autoriser ces résidus-là. C’est une approche qui à mon sens manque de précaution parce qu’on tolère des résidus de pesticide dans nos aliments qui n’ont pas fait la preuve hors de tout doute qu’il ne causaient pas de risques. »

Elle croit qu’Ottawa devrait prendre en compte les risques à long terme du cocktail de pesticides que nous ingérons quotidiennement à faible dose.

« Les risques chroniques à long terme sont assez mal caractérisés, pour le glyphosate et pour et ce qui est encore moins bien caractérisé ces les interactions avec d’autres pesticides et d’autres produits chimiques présents dans notre alimentation. »

La chercheuse demande plus de transparence et exige la publication de l’ensemble des données de l’étude. Elle veut savoir quelles céréales sont contaminées et à quel niveau les quantités de glyphosate dépassent les seuils jugés acceptables.

La Fondation affirme par ailleurs que « le glyphosate est aussi breveté comme antibiotique par Monsanto, signe qu’il pourrait affecter la flore microbienne du système digestif humain et des sols agricoles, et qu’il pourrait contribuer à la résistance croissante aux antibiotiques. »

Le Dr Warren Bell, médecin et président de l’Association canadienne des médecins pour l’environnement est préoccupé par les effets à long terme de l’exposition aux bas niveaux de glyphosate. Il fait écho aux préoccupations de la Fondation David Suzuki.

« Des résidus ont été retrouvés dans du vin californien, des serviettes sanitaires, dans de la bière allemande, et dans l’urine de 99,6 % des Allemands testés », a-t-il indiqué en entrevue au réseau CBC.

Il explique qu’une fois dans le corps humain, le glyphosate aurait tendance à imiter un acide aminé naturel et empêcherait les protéines de remplir leur rôle.

Le médecin s’inquiète des perturbations biologiques que peut entrainer le glyphosate et notamment le fait qu’il peut créer de la résistance aux antibiotiques chez les humains.

http://quebec.huffingtonpost.ca/

Le Saviez-Vous ► Vous serez surpris d’apprendre que ces 8 aliments ne sont pas toujours végétaliens


Il y a des végétaliens qui accepte d’inclure le lait, oeuf, poisson alors que d’autres le sont à 100 %. Le problème, c’est que certains aliments contiennent des ingrédients d’animaux qui ne sont peut-être pas inscrits ou que certains ne savent pas, par exemple, que la gélatine et les oméga 3 en contiennent
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Vous serez surpris d’apprendre que ces 8 aliments ne sont pas toujours végétaliens

 

1. Les oursons en jujubes

gummy bears

Un mot: gélatine. C’est l’ingrédient principal de la plupart de vos bonbons gommeux favoris. Et de quoi est faite la gélatine? D’os d’animaux. Alors on vérifie cette liste d’ingrédients la prochaine fois!

2. Les crèmes à café non laitières

coffee creamer

Ces «crèmes» qui ne sont pas faites de produits laitiers ont souvent un ingrédient en commun: le caséinate de sodium… qui provient d’une protéine laitière. C’est gênant.

3. La sauce Worcestershire

worcestershire sauce

Si vous ne le saviez pas déjà, la sauce est faite d’anchois fermentés. Et on la retrouve dans les Bloody Ceasars, alors attention lors de vos soirées arrosées! En passant, les anchois se glissent aussi dans les salades césar, les tapenades d’olives et les pâtes à la puttanesca.

4. Les céréales

mini wheats

Déposez votre bol de Lucky Charms. Les guimauves contiennent de la gélatine, donc les Lucky Charms en contiennent aussi. Mais ce ne sont pas les seuls coupables de l’allée des céréales: les Mini Wheats sont aussi faites de gélatine.

5. Plusieurs types de bières

beer

Certaines bières – et même certains vins – sont clarifiées par des agents composés de produits provenant des animaux. On parle ici de gélatine, de colle de poisson (faite à partir de vessies de poissons) ou de caséine.

6. Le sucre blanc

white sugar

Certaines sortes de sucre blanc sont transformées par du charbon d’os (animal) pour se débarrasser des impuretés. Même si le produit final ne contient pas de produit animal, le sucre y a bel et bien touché.

7. Le jus d’orange avec Oméga-3

orange juice

La liste d’ingrédients du jus Tropicana Heart Healthy avec Oméga-3 indique qu’on y trouve de l’huile de poisson ET de la gélatine de poisson. Pas la manière la plus végétalienne de commencer la journée.

8. Les haricots frits

refried beans

Les haricots frits traditionnels sont faits de lard. La prochaine fois que vous allez dans un restaurant mexicain, il vaudra mieux vérifier avec le chef! Il existe par contre des options végétariennes en épiceries.

Ce texte initialement publié sur le Huffington Post États-Unis a été traduit de l’anglais.

The Huffington Post  |  Par Julie R. Thomson