Le centre de recyclage de pneus de Minto brûle depuis bientôt une semaine


Depuis la nuit du 20 au 21 décembre, un incendie s’est déclarée dans un centre de recyclage de pneu au Nouveau-Brunswick au Canada. On n’éteint pas un tel feu comme un feu de forêt. Imaginez la fumée, l’odeur, l’eau contaminée pour la population environnante. Comme l’eau ne peut pas éteindre, les pompiers espère que le sable puisse étouffer les flammes.
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Le centre de recyclage de pneus de Minto brûle depuis bientôt une semaine

Fumée sur le site où s'activent des pompiers.

Les autorités estiment avoir déversé environ 2300 chargements de sable sur les pneus pour étouffer les flammes.

Radio-Canada

Cela fait une semaine qu’un incendie fait rage dans un centre de recyclage de pneus usagés à Minto, au Nouveau-Brunswick.

Les flammes consument les pneus entreposés sur les terrains de l’entreprise Tire Recycling Atlantic Canada Corporation (TRACCTire Recycling Atlantic Canada Corporation) depuis la nuit du 20 au 21 décembre.

Le prévôt des incendies du Nouveau-Brunswick, Micheal Lewis, a affirmé vendredi après-midi que les pneus qui brûlent devraient être complètement recouverts se sable dans les prochaines 24 heures.

Après avoir arrosé le bâtiment de l’entreprise la première journée, les pompiers ont changé de stratégie le lendemain, et ont entrepris de déverser sur les pneus des quantités importantes de sable pour éteindre le feu.

Ce sont environ 3000 allers et retours, jour et nuit, qui ont été effectués depuis, a relaté M. Lewis.

Des équipes de 21 services d’incendie étaient au travail dans les 36 premières heures suivant le début de l’incendie. Cela représentait environ 130 pompiers, indique Michael Lewis. Depuis, de quatre à six pompiers sont sur les lieux en tout temps, précise-t-il.

Ce sont tous des pompiers volontaires, et plusieurs ont évidemment travaillé à combattre l’incendie la nuit et le jour de Noël.

Le prévôt des incendies tient à remercier la communauté.

« Le soutien et le support qu’on a eu dès le début, avec la nourriture et tout ça, c’est vraiment bien. Toute la communauté est vraiment patiente, on veut la remercier », dit Michael Lewis.


La quantité et la densité de la fumée continuent de baisser dans le secteur, mais les avis de mauvaise qualité de l’air et de l’eau restent en vigueur.

Les citoyens reliés au système d’alimentation du parc industriel ont dû cesser de consommer leur eau lundi dernier.

Quant aux propriétaires dont la résidence est alimentée par un puits, les autorités leur conseillent d’être attentifs à tout changement de couleur ou d’odeur de l’eau.

Épaisse fumée noire s'échappant d'un incendie de pneus.

L’incendie dégageait au début un immense panache de fumée.

PHOTO : CBC / GARY MOORE

Personne n’a été évacué. On ne rapporte aucune hospitalisation. 

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Payer avec des déchets


C’est une idée qui prend son chemin, d’abord un projet au Pérou et en Haïti et il pourrait s’étendre à d’autres pays pauvres. Peut-être qu’un jour cela sera une norme partout dans les pays riches
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Payer avec des déchets

 

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Photo: iStockphoto

Il pourrait bientôt y avoir plus de plastique que de poissons dans les océans. Et si on transformait ces déchets en monnaie d’échange pour renverser la vapeur?

Si la tendance se maintient, il pourrait y avoir plus de plastique que de poissons dans les océans d’ici 2050, selon une récente étude de la fondation britannique Ellen MacArthur. Le Canadien David Katz a la ferme intention de freiner cette tendance. Son idée? Transformer les déchets de plastique qui polluent les plages et les cours d’eau en monnaie d’échange pour aider les populations démunies.

«Le problème avec les déchets, c’est que les gens les perçoivent comme des déchets», dit ce résidant de Vancouver.

Son entreprise, The Plastic Bank, invite la population à récolter les déchets de plastique avant qu’ils atteignent les océans et à les rapporter dans l’un de ses centres de recyclage, en échange de biens — du combustible écologique pour la cuisson, par exemple. David Katz et ses associés revendent ce «plastique social» (c’est ainsi qu’ils le nomment) à des entreprises soucieuses de leur image. Après un projet-pilote au Pérou, l’entreprise a créé une trentaine de points de collecte en Haïti. Elle compte étendre le modèle dans le monde entier, en visant d’abord les pays pauvres.

http://www.lactualite.com/