Le Saviez-Vous ► Hybristophilie ou phénomène Breivik : ce qui attire les femmes chez les criminels psychopathes


L’hybristophilie un mot qui n’est pas très connu, par contre si on parle de groupie, on sait que c’est des femmes qui tombent amoureuses des tueurs en séries. Elles n’ont pas tous des problèmes psychiatriques, mais elles se sentent déçue par les relations passées et se sentent terriblement seule. Une relation envers un tueur est donc un compromis. Cependant, il y a 3 sortes de hybristophilie, celle qui croit en la rédemption, celles qui veulent la célébrité et la dernière est celle qui a la sortie de prison d’un tueur, peut devenir un complice.
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Hybristophilie ou phénomène Breivik : ce qui attire les femmes chez les criminels psychopathes


 Le criminel norvégien recevrait quelques 800 lettres d'amour par mois.

BONNIE & CLYDE

L’ hybristophilie consiste, littéralement, à aimer celui qui commet un outrage ou un crime. De nombreuses femmes écrivent régulièrement à des psychopathes sanguinaires ou des tueurs en séries, comme séduites par l’aura de ces hommes. Bien qu’il ne s’agisse pas (toujours) d’une pathologie à proprement parler, cela traduit la détresse et la solitude de femmes rudement malmenées.

Avec Isabelle Horlans

Folle amoureuse d’Anders Breivik, « Victoria » lui a écrit plus d’une centaine de lettres, dans lesquelles elle lui promet notamment de l’attendre. La jeune femme n’est pas la seule : le criminel norvégien recevrait quelques 800 lettres par mois. Ces comportements sont-ils fréquents ? Que révèlent-ils ? Peut-on parler de réelle pathologie ?

Isabelle Horlans : Il s’agit de comportements très fréquents et, surtout, qui le sont de plus en plus. Les femmes amoureuses de criminels comme Anders Breivik sont extrêmement nombreuses, en raison du fait que la société est de plus en plus versée dans la relation virtuelle. Pour tout un tas de raisons, beaucoup de femmes, et a fortiori des quadragénaires ou des quinquagénaires, ont peur de la relation réelle. Elles ont souvent, derrière elles, une mauvaise expérience (un mari ou des enfants qui partent, par exemple). Elles ne se trouvent plus suffisamment attirantes pour conquérir un homme dans le réel et se tournent par conséquent vers l’amour virtuel. Quoi de plus facile que de courtiser quelqu’un qui est en prison ? A priori ce dernier ne les repoussera pas. Il va même les remercier, les placer sur un piédestal puisqu’elles donnent de l’attention à quelqu’un qui ne se juge pas nécessairement aimable. De fait, ces femmes deviennent des espèces de « sauveuses ». Et c’est sans inconvénients : ces femmes, auparavant seules, se retrouvent dans une relation virtuelle qu’elles estiment le plus souvent sécurisante. L’homme est au parloir dans le meilleur des cas, ou de l’autre côté du mail (ou du courrier, c’est selon) dans le pire des cas. Il n’y a donc pas de risques. De l’autre côté on trouve des hommes égocentrés comme Anders Breivik ou James Holmes qui sont à la fois très fiers et très contents d’avoir tout un tas d’amoureuses pour magnifier leurs crimes. Anders Breivik reçoit énormément de demandes en mariage et aujourd’hui il répond aux femmes et aux demandes. En un sens, il commence à faire son choix et est très heureux de fasciner à ce point les femmes, qu’il déteste pourtant. Son manifeste le prouve. Il déteste les femmes, mais adore qu’on le courtise.

Ces comportements révèlent souvent une grande détresse personnelle. Une femme qui s’éprend au point d’écrire des centaines de lettres à Anders Breivik, qui a tué plus de 70 jeunes, et qui va tout faire pour que cette relation se concrétise révèle une profonde solitude. Cela révèle également un cruel manque d’épanouissement personnel : on est forcément très seul quand on en arrive à ne plus pouvoir tisser une autre relation qu’avec un tueur en série ou un tueur de masse. C’est d’une infinie tristesse. Quant à l’autre, ce tueur qui reçoit le courrier, cela révèle un peu plus sa mégalomanie, voire sa psychopathie.

Il y a, fondamentalement, trois catégories de femmes qui tombent amoureuses de tueurs. On y trouve celle qui souffre du syndrome de l’infirmière, de la mère qui croit au pardon et à la rédemption. Celle-ci ne relève pas du tout de la pathologie. Au fond, cela vient plus de l’éducation judéo-chrétienne qui prodigue des enseignements de pardon pour tous, d’amour à dispenser à son prochain. C’est d’ailleurs le cas le plus répandu.

La deuxième femme est celle qui est extrêmement seule et se tourne donc vers un homme en prison, comme Béatrice Leprince qui a épousé Danny Leprince en prison. Souvent, elle est militante des droits de l’Homme et croit en l’innocence de celui qu’elle aime. Cette solitude diminue sa confiance en elle, et elle se tourne vers un homme facile d’accès puisqu’il est incarcéré et pour qui elle va se battre. Ce portrait ne relève pas non plus de la pathologie.

La troisième femme relève clairement de la pathologie. C’est celle qui va chercher à attirer sur elle la publicité que lui procurent ces prétendues amours avec un tueur en série ou un tueur de masse. L’exemple le plus marquant c’est Afton Burton avec Charles Manson. On peut également citer cette « Victoria ». Elles ne sont pas très fière de ce qu’elles vivent, changent souvent de nom, et parfois, se révèlent. Ce fut le cas pour Afton Burton. Cette dernière en est très fière, l’ « aura » de Charles Manson rejaillit sur elle : elle est aujourd’hui mondialement connue.

Je ne dis pas que ces femmes sont des aliénées ou qu’elles relèvent d’une pathologie lourde. Mais il y a un risque. Ce n’est pas normal de tomber amoureuse au point de consacrer sa vie à un homme qui a tué 70 personnes. Il y a nécessairement quelque chose qui ne va pas. Soit cela relève de la pathologie, soit c’est quelque chose de latent qui se révélera plus tard. Parmi ces femmes, souvent jeunes (elles ont moins de 30 ans), il y en a très peu qui sont dans la rébellion. Celles qui le sont écrivent à Marc Dutroux ou à Michel Fourniret, des meurtriers qui ont tué des jeunes filles de leur âge. C’est une façon de se rebeller contre ses parents, d’attirer l’attention sur soi. Cela arrive, mais c’est très rare : la majorité de ces jeunes femmes qui écrivent à des tueurs relèvent de la pathologie.

Pour ces femmes, ou pour leur entourage, est-il possible de lutter contre cette forme de paraphilie ?

Il n’est pas possible de lutter contre ça. C’est une forme de défi que ces femmes s’imposent. Il s’agit d’écrire à Charles Manson, attirer son attention, devenir l’objet de son amour.  C’est aussi fou que cela représente quelque chose pour des femmes « normales ».  C’est pour cela que j’ai titré mon ouvrage « L’amour (fou) » : c’est aussi bien fou d’un point de vue passionnel que d’un point de vue pathologique. Il est tout à fait possible d’être profondément amoureuse d’un homme qui a tué, mais à qui on souhaite accorder son pardon comme il est possible d’être amoureuse au point d’en devenir folle et de nier les crimes que l’autre à commis. Sans voir que l’on nie.

Quelle place donner au rejet social de ce type de comportement ? S’agit-il justement de l’effet recherché ?

Chez la plupart de ces femmes, il y a une profonde solitude. C’est quelque chose qui m’a beaucoup marqué dans mes recherches pour l’écriture de ce livre. La société actuelle est d’une cruauté terrible. On a du mal à réussir sa vie personnelle, on a du mal à garder son travail, ses amis. Nous sommes dans une société qui va vite, qui est agressive. Aujourd’hui qui va à la chasse perd sa place. Finalement se tourner vers les réseaux sociaux ou la relation épistolaire avec un inconnu, c’est une garantie de paix, de sérénité. Sur les réseaux sociaux on se fait des amis bien sympathiques, on va combler nos soirées.

Un détenu qui reçoit une lettre, il est tout seul dans sa cellule, il n’a qu’une envie c’est de répondre et être gentil avec elle. Il fait des compliments. Elle ne ressent plus à ce moment de rejet social. Elle est au contraire, enfin, dans un épanouissement affectif, intellectuel, d’échanges avec l’autre. Avec un détenu étranger, elle apprendra une nouvelle langue en plus.

C’est un des travers de la société actuelle. Ce livre est une ode à l’amour, mais aussi un plaidoyer pour le retour à une vie civilisée.

D’après Sheila Isenberg, auteur de Women Who Love Men Who Kill (Les femmes qui aiment les hommes qui tuent), il s’agit le plus souvent de femmes qui ont été abusées sexuellement. Selon Amanda Vicary, professeur adjointe de psychologie à l’université de l’Illinois, il est probable que celles-ci soient attirées par la célébrité du criminel plus que par l’homme en tant que tel. Peut-on faire un portrait-robot de ces femmes qui aiment des criminels ? Qui sont-elles ?

La femme dite « normale », c’est-à-dire qui tombe amoureuse d’un criminel, certes, mais pas d’un Anders Breivik, a entre 40 et 50 ans, déçue par l’amour. Cela peut recouvrer plusieurs notions : elle peut être soit divorcée, soit un mari qu’il l’a battue, soit une enfance avec des abus sexuels. Sheila Isenberg avait eu affaire à grand nombre de femmes victimes d’abus sexuels, il y a trente ans, c’est moins le cas aujourd’hui.

Cette femme n’a pas du tout envie de faire confiance dans la vie réelle du fait de la déception. Elle se retrouve seule car ses enfants sont partis. Dans la grande majorité des cas, elle est intellectuellement brillante, socialement insérée dans la société : avocate, professeur, médecin, assistante sociale, psychologue… Dans la majorité des cas, elle se pose de nombreuses questions sur la vie, la mort…

Elle a souvent reçu une éducation judéo-chrétienne, ou du moins religieuse, qui la tourne vers autrui et l’amène à accorder son pardon à ceux qui ont fauté. Ce qui revient tout le temps c’est la déception amoureuse et la perte de confiance en soi physique.

Pour illustrer ce portrait-type, je citerai le cas de cette femme française, partie vivre aux Etats-Unis. Elle avait eu une expérience désastreuse avec son ex-mari. Intellectuellement brillante, elle avait un travail, qu’elle a perdu suite à un divorce douloureux qui a entraîné une sévère dépression. Elle grossit et se trouve moche. Elle écrit à un détenu dans le couloir de la mort. Et lui est le seul à ne pas se moquer du fait qu’elle soit obèse. Elle en est tombée amoureuse. Aujourd’hui, elle a un poste important à Chicago et s’en est sortie.

https://www.atlantico.fr/

Mon plan


Pour ma part, je crois qu’il est sûrement, mieux ainsi, car si c’est sait quel genre de personne, je pourrais être si j’étais riche et célèbre.
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Mon plan

 

 

Mon plan de ne devenir ni riche, ni célèbre se déroule actuellement très très bien

Inconnu ….

États-Unis: un garçon harcelé à l’école devient le meilleur ami des célébrités


Ça prend des malheureusement des situations de ce genre sur le Web pour réveiller les gens du problème d’intimidation à l’école. Ce jeune garçon dans son état désespéré a recu un grand soutient par des gens connus dans le cinéma, le sport etc .. Cela l’aidera probablement à garder la tête haute. Quand ces enfants pourront ne plus avoir peur de leur apparence, de leur différence ?
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États-Unis: un garçon harcelé à l’école devient le meilleur ami des célébrités

 

Keaton Jones... (Image tirée d'une vidéo)

Keaton Jones

ICYRIL JULIEN
Agence France-Presse
Washington

La vidéo d’un écolier américain en larmes après avoir été victime de harcèlement à l’école est devenue virale, suscitant sur les réseaux sociaux une vague de sympathie des célébrités du cinéma, du sport, ou du rap.

La mère de Keaton Jones a posté vendredi cette vidéo sur Facebook, expliquant que c’était à la demande de son fils. Ce dernier l’avait implorée de venir le chercher à son collège de Maynardville dans le Tennessee, car il avait peur d’être persécuté à la cantine.

«Ils se moquent de mon nez, ils disent que je suis moche, ils disent que je n’ai pas d’amis», explique Keaton dans cette vidéo, vue 22 millions de fois et partagée à plus de 430 000 reprises.

«Ils me versent du lait dessus et mettent du jambon sur mes habits, ils me jettent du pain (…) Je n’aime pas ce qu’ils me font et bien sûr je n’aime pas qu’ils le fassent à d’autres», ajoute-t-il en pleurant.

«Les gens qui sont différents n’ont pas besoin d’être critiqués pour ça, ce n’est pas leur faute, poursuit-il. Si on se moque de vous, ne vous laissez pas embêter par ça – restez forts, simplement».

Son témoignage, qu’il conclut par «ça ira mieux un jour», a rapidement entraîné une vague de solidarité de célébrités du spectacle, du sport et de la politique, rassemblées sur Twitter autour du mot-clic #AvecKeaton (#StandWithKeaton).

«Reste fort, Keaton», a écrit l’acteur américain Chris Evans, qui incarne le superhéros Captain America au cinéma. «Pendant que ces minables à ton école décident du genre de personnes qu’ils veulent devenir dans ce monde, ça te dirait de venir avec ta maman à la première des Avengers l’an prochain à Los Angeles ?».

 

«Je veux être ton amie (sérieux!) tu es super beau», a assuré l’actrice Millie Bobby Brown, qui interprète Eleven dans la série à succès Stranger Things, où le thème du harcèlement scolaire est abordé.

L’acteur Mark Hamill, qui joue Luke Skywalker dans la saga Star Wars, a dénoncé «des personnes pitoyables qui pensent que faire du mal aux autres les fera se sentir mieux, car en fait ils ne s’aiment pas eux-mêmes»

«Nouveau meilleur pote»

Le grand nom du rap américain Snoop Dogg a encouragé le collégien à lui parler directement en message privé, lui assurant sur Instagram: «mon p’tit gars, t’as un ami avec moi pour la vie (…) l’amour est la seule manière de combattre la haine».

Et le patron de l’UFC, Dana White, l’a invité au siège de l’organisation à Las Vegas.

Le célèbre chef Arthur Smith a rappelé avoir été lui-même «harcelé si méchamment enfant, chez moi et dans une cuisine».

Le collégien a aussi reçu le soutien de plusieurs joueurs de l’équipe de football de l’Université du Tennessee, située à Knoxville.

Le quart-arrière Jarret Guarantano a publié dimanche une photo en compagnie de son «nouveau meilleur pote», alors que l’équipe a promis de passer à son collège mardi pour «montrer notre soutien au petit gars».

Donald Trump Jr., le fils du président américain, a même proposé d’héberger le garçon et sa famille dans l’hôtel Trump de Las Vegas s’il acceptait l’offre de Dana White.

La chanteuse Katy Perry, les acteurs Tom Payne The Walking Dead ou Mark Ruffalo Hulk ou le chroniqueur de Fox News Sean Hannity ont également marqué leur solidarité.

Kimberly Jones a plus tard remercié tous ceux qui avaient répondu à son fils.

«Mes amis, submergée est l’euphémisme du jour. J’aime chacun d’entre vous pour ce que vous faites», a-t-elle écrit.

Malgré des campagnes de lutte contre le harcèlement scolaire, le phénomène reste un problème pour 48 % des élèves américains, selon une étude publiée en juin 2017 dans le magazine Pediatrics.

Melania Trump, mère du plus jeune des enfants du président américain – Barron, 11 ans -, avait demandé en octobre aux enfants de choisir «la gentillesse et la compassion». Depuis son entrée à la Maison-Blanche, Donald Trump a toutefois été régulièrement accusé de se servir de son statut présidentiel pour intimider des personnes, notamment en les attaquant nommément sur Twitter.

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Le Saviez-Vous ► Ces quintuplées sont devenues célèbres en 1934


En mai 1934, naquit les soeurs Dionne en Ontario au Canada. La particularité, ce sont 5 soeurs identiques. Déjà, que ce sont des naissances vraiment rares, alors imaginez à l’époque ce qu’on vivre ces enfants quand la mode était de faire l’exposition de tout ce qui est différent. Beaucoup, on fait de l’argent à leur dépendant
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Ces quintuplées sont devenues célèbres en 1934

 

© Youtube / bear908

Avoir des jumeaux ou des triplés est toujours spécial, mais donner naissance à des quintuplés est quasiment inimaginable.

Aujourd’hui encore, les grossesses multiples comportent des risques, donc encore plus dans les années 30.

Donc, quand une femme a accouché de 5 filles identiques, il y a 83 ans au Canada, personne ne s’attendait à ce qu’elles survivent.

Mais dès l’instant où les quintuplées Dionne ont fait leur entrée dans le monde, les sœurs sont entrées dans l’histoire.

 

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Yvonne, Annette, Cécile, Emilie et Marie sont nées à la maison dans l’Ontario au Canada, le 28 mai 1934.

Leurs parents, Oliva-Edouard et Elzire Dionne étaient des fermiers et ils n’avaient ni l’eau courante ni l’électricité.

Un médecin du nom d’Allan Roy Dafoe a fait naitre les quintuplées avec l’aide de deux sages-femmes.

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Docteur Dafoe pensait donner naissance à des jumeaux, mais les sœurs Dionne allaient battre un record de naissance.

Les filles étaient les seules quintuplées connues pour être nées d’un seul ovule et elles étaient le premier groupe de quintuplés à survivre pendant l’enfance, mais plus encore, jusqu’à l’âge adulte.

Toutes ensemble, les sœurs pesaient au total seulement 6 kilos.

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En tout juste quelques jours, les quintuplées Dionne étaient devenues un phénomène mondial. Des félicitations et des cadeaux sont arrivés de toute part, mais également des propositions.

Les organisateurs d’une foire appelée la Chicago Century of Progress Exposition ont contacté les parents pour leur demander d’exposer les quintuplées.

Les parents des fillettes, qui avaient besoin d’argent, ont accepté.

Le gouvernement de l’Ontario n’était toutefois pas content de cette décision et a décidé d’intervenir. Ils ont déclaré les Dionne inaptes à s’occuper des filles et la garde leur a été retirée.

Ironiquement, toutefois, les Dionne ont eu le droit de garder leurs cinq autres enfants.

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Au final, Allan Roy Dafoe, le médecin qui avait fait naitre les filles, est devenu leur tuteur légal.

L’exploitation des filles a néanmoins continué, avec le soutien du gouvernement.

En réponse à l’intérêt du public, l’hôpital et Nurserie Dafoe a été construit en face de leur maison familiale.

Chaque jour, environ 6000 visiteurs venaient voir les sœurs Dionne qui étaient exhibées devant eux dans une galerie d’observation.

Les parents des quintuplées ont tenu une boutique de souvenirs dans leur maison, même s’ils étaient très peu en contact avec les filles.

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Une industrie a pris forme autour des sœurs Dionne et l’entourage fut baptisé « Quintland ».

Quintland a généré des millions de dollars à une époque où une grande partie du monde était en pleine Grande Dépression.

Les quintuplées Dionne étaient la plus grosse attraction touristique de l’époque, surpassant même le côté canadien des chutes du Niagara. L’intérêt d’Yvonne, Annette, Cécile, Emilie et Marie n’est pas certain dans cette affaire.

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Des images des quintuplées ont été utilisées dans des publicités pour des produits comme le sirop de maïs Karo et Quaker Oats et les filles ont été en vedette dans quatre films hollywoodiens et plusieurs documentaires.

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En 1943, après une longue bataille juridique, la garde des sœurs Dionne a été restituée à leurs parents.

Mais même si les filles étaient de retour chez elles, leurs vies étaient loin d’être meilleures.

À ce moment-là, elles avaient 9 frères et sœurs biologiques : trois grands frères, trois grandes sœurs et trois petits frères – et les autres enfants étaient jaloux et envieux d’elles.

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Des années plus tard, en 1995, les trois sœurs encore vivantes affirmèrent avoir été victimes d’abus sexuels de la part de leur père quand elles étaient adolescentes.

Donc, à 19 ans, Yvonne, Annette, Cécile, Emilie et Marie ont décidé de couper tout contact avec leurs parents.

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Même si les sœurs Dionne ont essayé de mener une vie normale après une enfance faite d’abus et d’exploitation, elles ont souffert de troubles mentaux et personnels au cours de leur vie.

Emilie est décédée à l’âge de 20 ans, le 6 aout 1954, des suites d’une crise d’épilepsie.

Le 27 février 1970, Marie est décédée suite à un caillot de sang au cerveau, à l’âge de 35 ans.

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En 1997, les trois sœurs toujours en vie ont décidé de poursuivre le gouvernement de l’Ontario pour les avoir exploitées pendant leur enfance.

Elles ont été dédommagées à hauteur de 2,8 millions de dollars et le gouvernement a reconnu ses erreurs.

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Aujourd’hui, Annette et Cécile sont les deux seules sœurs en vie.

Apprenez en plus sur la vie fascinante, effrayante et incroyable des quintuplées Dionne dans cette vidéo :

Parce que ces filles étaient si spéciales, elles ont souffert toute leur vie.

Aujourd’hui, c’est difficile d’imaginer toute l’attention et les abus auxquels elles ont été exposées – surtout avec la participation du gouvernement.

Espérons, toutefois, que leur histoire a donné une leçon au monde entier – que tous les enfants méritent le respect et que leurs intérêts devraient être prioritaires.

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Les enfants voient 25 Millions de pubs d’aliments par année


Avec la publicité numérique, les enfants de 2 a 11 ans voit en 1 an 25 millions des publicités ciblées pour eux et 90 % concernent la malbouffe. Ils sont visés partout, sur les sites pour enfants, les jeux vidéos, film … Il est temps que la publicité ciblée pour nos jeunes soient réglementé plus sévèrement
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Les enfants voient 25 Millions de pubs d’aliments par année

 

FUSE

L’utilisation des jeux vidéo promotionnels étant répandue, les enfants sont exposés à la publicité pendant des heures sans que ni eux ni leurs parents ne s’en rendent compte.

Il est clair que les taux d’obésité sont influencés par la masse de publicité à laquelle sont exposés les enfants

 

Chers parents,

Vous ignorez peut-être la masse de publicité que voient vos jeunes sur des aliments et boissons à faible valeur nutritive.

Ce n’est pas de votre faute. C’est le monde dans lequel nous vivons. Nous devons nous rendre à l’évidence : les entreprises de produits alimentaires et de boissons exercent leur emprise sur nos enfants.

Il y a vingt-cinq ans, les parents pouvaient s’attendre à voir et contrôler la plupart des publicités auxquelles leurs enfants étaient exposés. Aujourd’hui, même les parents les plus consciencieux ne sont pas en mesure de le faire.

Les enfants sont ciblés par la publicité d’aliments et de boissons à faible valeur nutritive à la télévision, à la radio, dans les magazines, les jeux vidéo et les films, sur les panneaux publicitaires, par le placement de produits, et par le parrainage d’événements et d’équipes. L’industrie fait régulièrement appel aux célébrités et aux personnages pour capter leur attention. Des publicités les attendent aussi où ils se rassemblent, comme dans les arénas, les centres récréatifs et les écoles.

La situation a empiré au fil des ans.

Les nouvelles formes de publicité numérique permettent aux entreprises de cibler à bas prix les jeunes avec leurs propres sites Web, ainsi que par des bandeaux, fenêtres et vidéos publicitaires sur d’autres sites, ou encore au moyen d’applications, d’alertes ou d’annonces commerciales et de textos. La publicité alimentaire est aussi intégrée aux publications des blogueurs sur YouTube.

L’utilisation des jeux vidéo promotionnels étant répandue, les enfants sont exposés à la publicité pendant des heures sans que ni eux ni leurs parents ne s’en rendent compte.

La plupart de ces entreprises sont très présentes sur les médias sociaux, ce qui leur permet d’interagir avec vos jeunes. L’utilisation des jeux vidéo promotionnels étant répandue, les enfants sont exposés à la publicité pendant des heures sans que ni eux ni leurs parents ne s’en rendent compte. En transmettant le lien à leurs amis, ils deviennent annonceurs à leur tour.

Les techniques publicitaires ont bien évolué.

Le marketing en ligne est très différent du traditionnel. Dans bien des cas, il permet aux enfants d’interagir avec le produit, et fait appel au ciblage publicitaire basé sur leur comportement et au ciblage géographique.

 

Le Code de la publicité radiotélévisée destinée aux enfants limite cette dernière à quatre minutes par émission de 30 minutes pour enfants. Toutefois, la publicité d’aliments et de boissons sous forme numérique ne fait l’objet d’aucune restriction.

En un an, à l’échelle du pays, les enfants de 2 à 11 ans ont vu 25 millions de ces publicités – dont 90 % concernent des produits à faible valeur nutritive – sur leurs dix sites Web préférés.

Plus tôt cette année, mon équipe de recherche et moi-même avons entrepris de mesurer l’ampleur de la publicité numérique d’aliments et de boissons destinée aux enfants. Nous nous attendions à de gros chiffres, mais les résultats nous ont renversés. En un an, à l’échelle du pays, les enfants de 2 à 11 ans ont vu 25 millions de ces publicités – dont 90 % concernent des produits à faible valeur nutritive – sur leurs dix sites Web préférés.

Ce marketing est bon pour la santé des entreprises, mais pas pour celle de nos jeunes.

Il est clair que les taux d’obésité sont influencés par la masse de publicité à laquelle sont exposés les enfants. L’obésité expose ces derniers à un risque beaucoup plus élevé d’en souffrir à l’âge adulte, de même qu’à de nombreux problèmes de santé susceptibles de raccourcir leur vie, dont les maladies du cœur, l’AVC et le diabète.

L’industrie alimentaire s’est dotée d’un système volontaire censé limiter la publicité destinée aux enfants sur des aliments et boissons à faible valeur nutritive. Ce système ne fonctionne pas. J’ai mené plusieurs études pour évaluer l’influence de l’autorégulation en matière de publicité alimentaire, et les résultats indiquent de manière convaincante qu’il s’agit d’un échec.

Heureusement, nous avons un modèle qui fonctionne au pays. Depuis 1980, le Québec interdit la publicité commerciale de tous biens et services destinée aux enfants de moins de 13 ans. Il est temps que le reste du Canada emboîte le pas. Par ailleurs, la restriction devrait aussi englober les adolescents, et la loi devrait encadrer toute l’étendue de la publicité.

Tous les parents veulent que leurs enfants soient élevés dans la santé, mais ils ont besoin d’aide pour y arriver. Une réglementation fédérale de la publicité d’aliments et de boissons serait un bon moyen de les épauler. Les preuves à cet effet ne manquent pas.

Donnons aux parents le coup de main dont ils ont besoin pour que leurs enfants grandissent en santé.

http://quebec.huffingtonpost.ca/

Le Saviez-Vous ► La diaspora québécoise ou l’incroyable histoire des Tremblay d’Amérique


Qu’on en commun Hilary Clinton, Angélina Jolie, Madona, Tiger Wood, Tom Landry, ils ont tous des racines au Québec que ce soit par leur naissance ou parents. Au Québec, on sait que la poutine, le Cirque du Soleil, certaines recherches scientifiques ont la côte en Amérique, et même ailleurs dans le monde. Pourtant, peu savent que dans divers domaines que ce soit artistique, politique, sportif nous ne savons pas grande chose .. Il m’arrive parfois de faire des recherches sur des personnes vues a la télé surtout sur le côté américains et il est surprenant de voir que beaucoup ont un lien de parenté ou sont carrément né dans notre province
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La diaspora québécoise ou l’incroyable histoire des Tremblay d’Amérique

 

Jacques Noël

 

« Chaque Québécois devrait savoir qu’une partie importante de son histoire s’est déroulée ailleurs sur le continent, voire au milieu du Kansas.» (Dean Louder)

La reine de la pop s’appelle Madonna en mémoire de sa mère, Madonna Fortin; c’est assez connu (chez les Fortin d’Amérique du moins…).

Le père de la Beat Generation parlait joual, sa langue maternelle, celle de ses parents nés dans le Bas-Saint-Laurent. C’est assez connu (et pas seulement chez les Kirouac d’Amérique…).

Mais qui sait que la plus belle femme au monde (2009) s’appelle Angelina en mémoire de son arrière-grand-mère, Angélina Leduc, née à Sainte-Anne-de-la-Pérade? Que le père des Grammys  est né à Valleyfield? Le père de la «Kalachnikov américaine», à St-Rémi-de-Napierville? La reine du burlesque, dans les Cantons de l’Est?

Combien de fois avons-nous entendu parler des Prix Nobel juifs? Des sprinteurs jamaïcains? Des chefs français? Des peintres hollandais? Des designers italiens? Des musiciens allemands? Des écrivains russes? Des joueurs de soccer brésiliens? Des hommes d’affaires américains?

Mais rarement des célébrités québécoises. Notre petit peuple sans nom (on le change à chaque génération!), et sans histoire(s) ajouterait Durham, a produit toute une gamme d’artistes, d’écrivains, de sportifs, de pionniers, de politiciens, de découvreurs et de patenteux de génie sur ce continent qui l’a enfanté. La diaspora de ce peuple sans nom (appelons-le Les Tremblay d’Amérique du nom de la plus grosse famille) est d’une richesse et d’une variété inouïes. Mais inconnue et surtout ignorée des Québécois, pourtant si ouverts sur le monde, mais pas sur leur monde!

Le père du golf américain -l’ancêtre de Tiger Wood- s’appelait Ouimet; sa famille venait de Terrebonne. Disney a fait un film sur son histoire en 2005.

La mère des cowboys gays de Brokeback Mountain s’appelle Proulx. Hollywood a fait un film qui fait encore jaser (parlez-en à Dédé Boisclair…)

L’un des plus influents journalistes américains s’appelle Dionne. Il prie en français avec ses enfants. Et l’un des plus brillants caricaturistes au monde s’appelle Trudeau, cousin lointain de notre poteux de Papineau.

Le meilleur écrivain voyageur au monde s’appelle Theroux. Et parle français aussi.

Le génie derrière l’élection du premier président noir est un Plouffe et le recordman de la course à la présidence américaine est un Larouche. Huit fois mon père!

Napoléon Lajoie détient le record de la plus haute moyenne au bâton de l’histoire du baseball: .426 Rodger! Sa famille venait de Saint-Pie-de-Bagot.

Tom Landry est considéré comme l’un des plus grands coachs de l’histoire de la NFL. C’est un descendant d’Acadiens, qui sont passés par le Québec et l’Illinois, avant d’atterrir au Texas.

La liste est longue, le parcours de notre diaspora impressionnant. Elle brille dans les arts, les sports, la science, la politique, l’économie. Pourtant, elle est à peu près inconnue des Québécois. Elle est surtout absente de notre univers socio-politico-culturel, centré sur le «Nous» de la Vallée du Saint-Laurent. Exit l’autre moitié de notre «Nous» familial, exit quatre siècles d’histoire commune.

L’histoire des mastectomies d’Angelina Jolie est fort éloquente et témoigne de l’absence totale de la diaspora dans notre représentation collective. On a rappelé, des jours durant, la mort de sa mère, Marcheline Bertrand, terrassée prématurément par un cancer des ovaires. Mais on est complètement passé à côté de ses origines québécoises. De la famille Bertrand, originaire de St-Jacques-de-Montcalm. De sa grand-mère Leduc, de Sainte-Anne-de-la-Pérade.

Liza Minelli est en spectacle à Montréal. On lui parle de tout sauf de sa grand-mère, Émilie Odile Lebeau, fille de Flavien Charles Lalouette dit Lebeau, originaire de St-Benoît des Deux-Montagnes.


Hillary Clinton fait une conférence à Montréal. Pas un mot sur ses ancêtres Nicolas Godé et Françoise Gadois, première famille montréalaise mon Rozon.

Certes, la réussite des Québécois à l’étranger, de la Croisette au Red Carpet, est largement médiatisée (et parfois passablement gonflée par nos Herby en herbes…). C’est même devenu notre carte de visite à l’étranger, notre grande fierté. Céline, c’est NOTRE Céline. Le Cirque, c’est NOTRE cirque (avant la vente aux Ricains). Et la poutine -en pleine expansion dans les snacks branchés de la planète- NOTRE poutine évidemment. Mais la diaspora? La diaspora des Tremblay d’Amérique? Cette immense diaspora que notre peuple a produite sur ce continent, et même au-delà? Rien. Nada. Nothing. Niente. Elle n’existe tout simplement pas dans notre représentation collective.

Comme les Juifs, les Grecs, les Chinois, les Italiens et les Irlandais, notre histoire a façonné une immense diaspora de quelque 13 millions de personnes en Amérique du Nord et même au-delà. Cette diaspora atteint aujourd’hui les plus hauts sommets de la réussite dans le monde des arts, des sports et de la politique. Hélas nous en sommes coupés.

Jacques Noël est l’auteur du livre La Diaspora québécoise (Édition GID).

http://quebec.huffingtonpost.ca/

Le Saviez-Vous ►Les nouveaux mots du dictionnaire 2016 dévoilés par Le Petit Larousse et Le Petit Robert


Des mots nouveaux dans divers domaines ont été édités dans les dictionnaires du Petit Robert et du Petit Larousse. Certains mots sont déjà très utilisés comme par exemple « selfie » ou des mots déjà reconnu dans la langue française, mais de nouvelles définitions sont ajoutées
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Les nouveaux mots du dictionnaire 2016 dévoilés par Le Petit Larousse et Le Petit Robert

 

JGI/Jamie Grill via Getty Images

Comme chaque année, le moment est arrivé pour les dictionnaires d’accueillir de nouveaux mots dans leurs pages. Lundi 18 mai, Le Petit Robert et Le Petit Larousse ont chacun dévoilé les 150 définitions inédites qu’ils allaient intégrer à partir de 2016.

Chaque nouvelle entrée a dû respecter, comme pour les éditions précédentes, l’un des deux critères suivants: être populaire et souvent repris dans les médias mais aussi être en rapport avec l’actualité sans risquer de disparaître rapidement.

De « goji » à « zadiste » en passant par « particule fine »

De nombreux thèmes ont fait place aux petits nouveaux. Les tendances culinaire et morale dans le Larousse avec par exemple « goji », baie rouge comestible riche en vitamine C très à la mode, ou « vegan », relatif aux adeptes du veganisme, principe selon lequel les animaux ne sont pas la propriété des humains et ne peuvent donc pas légitimement être utilisés.

L’environnement accueille pour sa part la « circulation alternée » et la « particule fine », polluante et suspendue dans l’air, d’un diamètre inférieur à 2,5 micromètres.

Dans le Robert 2016, la porte s’ouvre au « zadiste », qui s’oppose à un projet d’aménagement qui porterait préjudice à l’environnement, ou au « faucheur volontaire », qui détruit les parcelles de maïs transgéniques.

Côté technologie, on découvrira aussi le « gyropode », véhicule électrique sur deux roues que le conducteur, débout, manœuvre à l’aide d’un guidon. Le Larousse laisse part ailleurs un peu de place aux anglicismes avec « open data », données numériques accessibles par tous ou le fameux « selfie ».

BHL, Pixar et Rosetta

« Selfie » qui fait aussi son apparition dans les régionalismes sous sa forme québécoise « égoportrait ». On apprendra aussi en feuilletant le Larousse 2016 que le terme « amarrer » signifie à la Réunion « séduire quelqu’un » et que « fouiner » se dit « chneuquer » en Suisse.

Autres termes à refléter l’époque, ceux directement issus du vocabulaire familier comme « bolos », « lose » ou « partir en cacahouète ». Le Robert installe de son côté les expressions: « tendu comme un string » ou « maquillée comme un camion volé ».

Côté noms propres , le Larousse 2016 va par ailleurs accueillir le philosophe Bernard-Henri Lévy, le patissier Pierre Hermé, l’acteur Michael Caine ou l’artiste britannique Banksy mais aussi la sonde Rosetta et les studios Pixar.

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Des chats d’exception en vedette


Un dictionnaire qui regroupe environ 400 chats qui ont appartenu à des gens très connu au cours des siècles ou que leur présence a été fortement remarquée
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Des chats d’exception en vedette

 

Dans le Dictionnaire des chats illustres, les trois auteures... (PHOTO GETTY IMAGES)

Dans le Dictionnaire des chats illustres, les trois auteures montrent l’importance des chats dans l’histoire et dans la société.

PHOTO GETTY IMAGES

Stéphanie Vallet
La Presse

Après qu’on eut découvert les chiens qui ont marqué l’histoire et ceux ayant appartenu à des personnalités mythiques, c’est au tour des chats de s’illustrer dans un dictionnaire «à l’usage des maîtres cultivés». Entrevue avec Brigitte Bulard-Cordeau, une des trois auteures amoureuses des félins derrière le Dictionnaire des chats illustres.

Ils s’appellent Amourette, Apache, Bébert, Brillant, Chanoine, Choupette, etc. Ils ont tous appartenu à un personnage célèbre de l’histoire, de l’art, de la littérature ou encore ils ont défrayé la chronique en s’illustrant par leur intelligence, leurs 400 coups, leur originalité, sans oublier les records battus.

Brigitte Bulard-Cordeau, journaliste-écrivaine, a décidé de s’associer à Bérangère Bienfait, historienne, et à Valérie Parent, historienne de l’art et journaliste, pour répertorier 400 de ces chats d’exception dans un ouvrage écrit à six mains de velours.

«On collaborait toutes les trois à un magazine qui s’appelait Atout Chat et Valérie a proposé qu’on fasse ce dictionnaire. On s’est lancées dans cette aventure, qui a été tout un défi. On ne pensait jamais trouver 400 chats! Valérie s’est chargée de l’actualité, Bérangère, de l’histoire, et moi, de la littérature», explique Brigitte Bulard-Cordeau.

À travers leur dictionnaire, les trois femmes désirent avant tout montrer l’importance des chats dans l’histoire et dans la société, surtout qu’en France, aujourd’hui, on compte maintenant plus de félins (11,4 millions) que de chiens (8,7 millions), alors qu’il y a quelques années, la tendance était encore inversée.

Propriétaire de Luhna, une chatte de gouttière qui figure bien sûr dans le dictionnaire, Brigitte Bulard-Cordeau se dit particulièrement inspirée par son compagnon à quatre pattes, tout comme de très nombreux autres écrivains.

«Ils dégagent quelque chose. Avec eux, on est dans une aptitude à la concentration extraordinaire», explique-t-elle.

Il est vrai qu’à travers l’histoire littéraire, nombreux sont les exemples démontrant cette affirmation.

«Frédéric Vitoux, de l’Académie française, nous parle notamment de sa chatte noire Zelda. Il a d’ailleurs écrit un livre sur Bébert, le chat de Ferdinand Céline. Un jour, un astronaute a appelé Frédéric Vitoux, car il voulait donner à une étoile le nom de Bébert. Ne pouvant finalement le faire, l’astronaute a finalement choisi d’appeler son étoile Vitoux, du nom de l’auteur, biographe du chat de Céline!», s’exclame Brigitte Bulard-Cordeau.

De Colette et ses nombreux chats à George Sand, qui vouait une véritable adoration à sa chatte Minou, avec qui elle prenait son petit déjeuner dans la même assiette, multiples sont les exemples des auteurs fous de leur félin.

«Paul Léautaud promenait ses chats dans un landau. Il en a eu 300 au cours de sa vie! raconte Brigitte Bulard-Cordeau. Il y a aussi Chateaubriand et son chat Micetto, qui lui a été confié par le pape Léon XXII à sa mort. Chateaubriand était ambassadeur au Vatican à l’époque et le pape a insisté pour que son chat aille chez lui», ajoute-t-elle.

Sans oublier, bien sûr, Edgar Allan Poe, qui n’avait d’yeux que pour Katarina, qui aurait inspiré Pluton dans Le chat noir.

Les auteurs ne sont pas les seuls à avoir donné à leur chat une place de choix dans leur destin d’exception. C’est aussi le cas d’hommes politiques, comme Charles de Gaulle et son chat Ringo (qu’il appelait plus intimement Gris-Gris) ou encore Winston Churchill et son Nelson, dont il était totalement fou.

«Un jour, lors d’une rencontre entre hommes politiques dans un hôtel d’Angleterre, on avait réservé pour 13 convives, un chiffre qui déplaisait aux superstitieux. On a donc décrété qu’il fallait 14 invités. Ne voulant pas de la présence d’un inconnu, Winston Churchill a dit qu’il vaudrait mieux qu’il s’agisse d’un chat, car il ne trahirait jamais les secrets. Ils ont finalement choisi de mettre un portrait de chat, et son couvert a même été ajouté à table», explique Brigitte Bulard-Cordeau.

Même à la cour de France, les rois se sont laissé charmer par leur petit compagnon. C’est le cas de Brillant, le premier chat de l’histoire a avoir été accepté à la cour du roi. Ce félin appartenant à Louis XV tenait une place de choix aux côtés du souverain.

«Pendant le Conseil des ministres, on dit d’ailleurs qu’il s’intéressait plus à son chat qu’aux discussions. Si son chat n’aimait pas une personne de la cour, cette dernière était renvoyée sur-le-champ!», s’amuse l’auteure du Dictionnaire des chats illustres, qui s’intéresse également aux chats ayant défrayé la chronique, comme Snowball, qui a permis de confondre un assassin au cours d’un procès, ou encore Tommy, aux États-Unis, qui a appelé le 9-1-1 pour sauver son maître paralysé tombé de son fauteuil roulant.

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Dictionnaire des chats illustres – À l’usage des maîtres cultivés, aux éditions Honoré Champion, 35,95 $

http://www.lapresse.ca/v

Les créatifs plus sensibles à la dépression et aux addictions


Cela prend des drames comme la mort de l’acteur Robin Williams pour parler de suicide, dépression et addiction. Certains sont étonnés, lui qui avait tout, richesse et célébrité et l’affection du public, décide une voie de sans retour..
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Les créatifs plus sensibles à la dépression et aux addictions

 

Une étude du Journal of Phenomenological Psychology en... (Photo Digital/Thinkstock)

Une étude du Journal of Phenomenological Psychology en 2009 assurait que si la célébrité apportait richesse, privilège et «immortalité symbolique», il y avait un prix mental à payer pour un statut qui isole les personnes, les rend méfiantes vis-à-vis des autres, et peut conduire à une scission entre «personne célèbre» et «personne privée».

Photo Digital/Thinkstock

Dominique AGEORGES, Mariette LE ROUX
Agence France-Presse
PARIS

La célébrité et la richesse n’y font rien: acteurs, musiciens ou écrivains sont plus exposés à la dépression et aux dépendances que le commun des mortels, selon des experts interrogés par l’AFP.

Des artistes comme Jim Carrey, Catherine Zeta-Jones, Mel Gibson ou Benoît Poelvoorde ont évoqué publiquement leur dépression associée ou pas à la prise d’alcool ou la drogue.

Selon l’Organisation mondiale de la santé, plus de 350 millions de personnes de tous âges souffrent de dépression dans le monde.

«Dans sa forme la plus sévère, elle peut conduire au suicide», souligne l’OMS, qui parle d’une estimation de «un million de morts chaque année».

L’attachée de presse de Robin Williams, Mara Buxbaum, a expliqué que le héros de Good morning Vietnam, Mrs Doubtfire, Will Hunting ou Le cercle des poètes disparus souffrait ces derniers temps d’une «sévère dépression».

Selon la police, la cause probable de son décès est «un suicide par asphyxie».

Pour le professeur Michel Reynaud, chef du département de psychiatrie et d’addictologie à l’hôtel Paul Brousse à Villejuif près de Paris, le lien existe entre talent créatif, dépression et dépendance.

«Les artistes sont souvent des gens plus sensibles, ressentant plus fortement les émotions. Ça fait en général des écrivains, des poètes, des musiciens, des acteurs de grande qualité, mais derrière des êtres souvent anxieux, déprimés, angoissés, bipolaires», relève-t-il.

Les produits (alcool, drogue), généralement disponibles dans leur environnement – «milieu de plaisir, de fête, d’argent» -, sont vus comme facilitant l’expression artistique.

Il faut ajouter selon lui une pression à la réussite et des acteurs qui vivent «dans une espèce d’exaltation narcissique»

«Ils disent bien qu’ils jouent leur vie et leur narcissisme sur chaque film ou chaque pièce».

«Sans motif clairement identifié»

«Il y a des études précédentes liant talent créatif et problèmes de santé mentale, même si le mécanisme exact demeure un mystère», signale le professeur Vikram Patel, directeur du Centre britannique de santé mentale mondiale (Global Mental Health).

Cela dit, «les circuits du cerveau qui sont à l’origine de la créativité sont les mêmes que ceux de la maladie mentale, donc être créatif peut accroître le risque de maladie mentale», dit-il.

Le lien entre dépression, bipolarité et dépendance est également avéré, car, selon le Pr Reynaud, «entre un tiers et 50% des toxicomanes sont déprimés et la moitié des bipolaires ont des problèmes de dépendance».

«Et les dépendances par elles-mêmes entraînent des syndromes dépressifs, souvent graves, pendant lesquels les gens peuvent se tuer», poursuit-il.

Une étude du Journal of Phenomenological Psychology en 2009 assurait que si la célébrité apportait richesse, privilège et «immortalité symbolique», il y avait un prix mental à payer pour un statut qui isole les personnes, les rend méfiantes vis-à-vis des autres, et peut conduire à une scission entre «personne célèbre» et «personne privée».

Pour Jeffrey Borenstein, président du Brain and Behaviour Research de New York, «les gens ont du mal à comprendre pourquoi quelqu’un qui semble tout avoir peut être dépressif».

«On pense souvent que la dépression survient à l’occasion d’une difficulté de la vie, et parfois cela arrive, mais souvent la dépression arrive sans motif clairement identifié», souligne-t-il.

Les milieux artistiques ne sont pas les seuls concernés, relève encore le Pr Reynaud, en citant les courtiers.

«Des professions sont plus exposées que d’autres quand le mode de vie est déréglé, la pression forte et l’accès facile aux produits», résume-t-il.

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SOYEZ HEUREUX, C’EST BON POUR VOS GÈNES


Peut-être que les chercheurs vont enfin finir par trouver les ingrédients au bonheur véritable qui sait ? Mais bon, on peut comprendre que mieux vaut agir a faire le bien que se sentir bien … car notre corps réagit différemment entre les deux
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SOYEZ HEUREUX, C’EST BON POUR VOS GÈNES

 

Fiesta de la espuma de Dani_vr, sur Flickr

Mais attention, pas n’importe quel bonheur… Mieux vaut être le trouver dans la générosité que dans la célébrité.

 

Le sentiment de bien-être agit non seulement sur notre santé, ce que l’on savait, mais aussi directement sur le fonctionnement de nos gènes. Les chercheurs de l’équipe de Steven Cole, professeur de médecine à l’université de Californie Los Angeles (UCLA) et ceux de l’université de Caroline du nord, ont même découvert qu’il existe en fait deux types de bonheur. Pire encore: leurs effets sur l’organisme sont différents et mêmes opposés.

Les personnes qui ressentent de hauts niveaux de bien-être eudémonique montrent un profil très favorable d’expression de leurs gènes dans les cellules du système immunitaire. Elles bénéficient d’un bas niveau d’expression des gènes inflammatoires et d’un fort niveau d’expression des gènes antiviraux et des anticorps. En somme, elles sont particulièrement protégées contre les agressions extérieures.

En revanche, les personnes qui ressentent un niveau relativement élevé de bien-être hédonique affichent un profil génétique opposé: forte expression des gènes de la réaction inflammatoire, bas niveau d’expression des gènes antiviraux et des anticorps. On peut donc se sentir bien tout en étant vulnérable. Etonnant, non?

Bien entendu, tout réside dans la différence entre bonheur eudémonique et bonheur hédonique.

Le premier correspond à une sensation profonde d’un but et d’un sens dans la vie, dans le style de l’image que l’on peut se faire de Mère Teresa (nous avons vu que la réalité est peut-être un peu différente). Le bonheur hédonique, lui, est fourni par le plaisir des sensations d’autosatisfaction qui culmine chez les stars et les célébrités.

Ce résultat troublant, surtout pour les vedettes et ceux qui rêvent de bénéficier de marques publiques de reconnaissance, est issu de l’étude publiée par Sten Cole et ses collègues dans les Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS) du 29 juillet 2013. Les chercheurs ont observé comment le génome humain répond à un état psychologique positif. Sa réaction est-elle simplement l’opposé de celle qui correspond à un sentiment de stress et d’adversité ou bien le bonheur active-t-il des gènes différents parmi les 21.000 qui ont été sélectionnés par l’évolution pour nous aider à vivre?

Des études précédentes avaient répondu en partie à la question en établissant un lien entre le stress, l’inquiétude et la peur et un profil d’expression génétique… qui correspond à celui du bonheur hédonique.

La nouvelle étude, réalisée à partir de l’étude de prélèvements sanguins sur 80 adultes en bonne santé chez lesquels le bien-être eudémonique ou hédonique avait été évalué, montre qu’une sensation consciente identique de bien-être peut avoir des effets opposés sur le fonctionnement du génome.

Steven Cole conclut:

«Ce que cette étude nous dit, c’est que faire bien et se sentir bien ont des effets très différents sur le génome. Même s’ils génèrent des niveaux similaires d’émotion positive. Il semble que le génome humain est beaucoup plus sensible aux moyens utilisés pour atteindre le bonheur que ne l’est notre esprit conscient.»

Bonne nouvelle pour la morale.

http://www.slate.fr