Un virus transmis par un acarien tuerait des millions d’abeilles dans le monde


Nous savons tous que les abeilles domestiques sont en danger, les causes sont encore nébuleuses mais les chercheurs semblent avoir trouver non pas la cause mais une des causes des problèmes relié aux abeilles ..
Nuage

 

Un virus transmis par un acarien tuerait des millions d’abeilles dans le monde

 

Un apiculteur inspecte l'une de ses ruches

AFP/Archives

Un virus très contagieux transmis par l’acarien parasite « Varroa » contribuerait à la propagation et probablement à la mort de millions d’abeilles dans le monde, selon des chercheurs américains et britanniques dont les travaux ont été publiés jeudi aux Etats-Unis.

Cet acarien, qui se nourrit du sang des abeilles au stade larvaire ou adulte, perce leur peau et déforme leurs ailes.

Les abeilles jouent un rôle essentiel pour la pollinisation de plusieurs récoltes de fruits et légumes aux Etats-Unis estimés de 15 à 20 milliards de dollars annuellement.

Cette dernière recherche, qui paraît dans la revue américaine Science datée du 8 juin, a été menée à Hawaii par des chercheurs de l’Université de Sheffield (Grande-Bretagne), de la « Marine Biological Association » et de l’Université de Hawaii.

L’étude montre que ce pathogène viral a accru sa fréquence parmi les abeilles dans les ruches de 10% à 100%.

Ce changement s’est accompagné par une augmentation d’un million de fois du nombre de particules du virus infectant les abeilles entre elles, accompagné d’une énorme diminution de la diversité virale qui a conduit à l’émergence d’une seule souche très virulente de ce pathogène.

Un fois que cette nouvelle souche virale s’établira à Hawaii, longtemps épargnée, une nouvelle situation virale émergera qui reflétera ce qui se passe dans le reste du monde où le Varroa est déjà établie.

Et la capacité de cet acarien à bouleverser de façon permanente l’environnement viral des abeilles domestiques pourrait être un facteur dans le phénomène, aux origines toujours mystérieuses, dit de « colony collapse disorder » ou CCD observé depuis 2005, marqué par la disparition soudaine dans les ruches de millions d’abeilles adultes.

Ce phènomène s’est produit aux Etats-Unis et en Europe.

© 2012 AFP

http://actualites.ca.msn.com

Les mouches en manque de sexe sombrent dans l’alcool


Les mouches en manque d’amour  foncent tête baisser vers la nourriture alcoolisées .. Serais-ce un peu comme l’être humain qui pour certains problèmes préfèrent oublier dans l’alcool.  Cependant peut-être que cette compréhension des mouches en mal d’amour pourrait dans un proche avenir à  trouver des thérapies pour la dépendance a l’alcool et des drogues chez l’homme
Nuage

 

Les mouches en manque de sexe sombrent dans l’alcool

 

Les mouches en manque de sexe sombrent dans l'alcool

© Shutterstock

Chez les mouches drosophiles, les mâles repoussés sexuellement par les femelles sombrent dans l’alcool, comme certains hommes le font pour oublier, révèle jeudi une recherche parue dans la revue américaine Science.

 

Selon ces expériences réalisées en Californie, une substance dans le cerveau de ces insectes augmente avec la satisfaction et diminue si le sujet est insatisfait: ainsi, les drosophiles mâles en mesure de copuler consomment nettement moins de nourriture liquide alcoolisée et présentent des taux plus élevés de cette petite molécule, un neuropeptide F.

En revanche, ceux qui sont privés d’activité sexuelle choisissent des aliments comportant de l’alcool et en consomment de grandes quantités. Les chercheurs ont observé de bas niveaux de neuropeptide F chez ces mêmes insectes.

Neurotransmetteur similaire

Un neurotransmetteur cérébral similaire, appelé neuropeptide Y, est également présent chez les humains, ce qui pourrait ouvrir la voie à de nouveaux traitements contre la dépendance à l’alcool ou à d’autres drogues, juge Ulrike Heberlein, professeur d’anatomie et de neurologie à l’Université de Californie à San Francisco et principal auteur de ces travaux.

Ajuster les taux de ces neuropeptides chez les humains pourrait faire disparaître cette dépendance, pensent ces scientifiques, expliquant avoir fait exactement la même observation chez la mouche drosophile, encore appelée mouche du vinaigre, un sujet de recherche utilisé par la science depuis le XIXe siècle.

«Si les neuropeptides Y s’avèrent bien jouer un rôle déterminant dans l’état psychologique conduisant à abuser de l’alcool et des drogues, on pourrait alors mettre au point des thérapies neutralisant les récepteurs de cette molécule» pour en assurer un niveau suffisant constant dans le cerveau, estime Ulrike Heberlein.

Elle précise que des essais cliniques sont en cours pour tester la capacité des neuropeptides Y à soulager l’anxiété et d’autres troubles psychologiques aussi bien que l’obésité.

Pour cette expérience, les chercheurs ont commencé par mettre des drosophiles mâles dans une cage de verre où se trouvaient des femelles vierges prêtes à copuler. Ils ont ensuite placé d’autres mâles avec des mouches femelles qui s’étaient déjà accouplées, les conduisant à rejeter les avances de nouveaux mâles.

Après cela, les différents mâles ont été mis dans des boîtes contenant deux pailles, l’une avec de la nourriture liquide normale et l’autre avec 15% d’alcool. Ceux qui avaient été repoussés sexuellement se sont jetés sur les nutriments liquides alcoolisés, en absorbant de grandes quantités.

Par contre, les mâles comblés ont surtout consommé de la nourriture non-alcoolisée. Et ces comportements étaient totalement prévisibles en fonction des niveaux de neuropeptide F dans le cerveau des insectes, selon les chercheurs.

http://fr.canoe.ca/

Une mouche fait des ravages dans les ruches


Le  syndrome d’effondrement des colonies chez les abeilles inquiète tout les apiculteurs et avec raison, mais en trouver la cause n’est pas une sinécure, déjà plusieurs suspects sont mit sous études, un autre viens s’ajouter et serait peut-être responsable de l’abandon des ruches
Nuage

 

Une mouche fait des ravages dans les ruches

 

Une mouche fait des ravages dans les ruches

Archives La Tribune

Charles Côté
La Tribune

(MONTRÉAL) Une équipe de chercheurs croit avoir identifié la cause de la mystérieuse épidémie qui frappe les abeilles, particulièrement en Amérique du Nord.

La découverte est survenue par hasard. Un biologiste de la San Francisco State University a recueilli des abeilles mortes pour nourrir une mante religieuse qu’il venait de capturer. Mais il a oublié ce «lunch» dans une fiole sur son bureau. Quelques jours plus tard, des larves de mouches pullulaient dans la fiole.

Cette espèce de mouche, appelée Apocephalus borealis, était connue pour s’attaquer aux bourdons, mais pas aux abeilles domestiques.

Les scientifiques ont ensuite observé que la mouche infecte l’abeille en pondant des oeufs dans son abdomen. Quelques jours plus tard, l’abeille quitte la ruche, souvent la nuit et souvent aussi en se dirigeant vers une source de lumière, des comportements contre nature.

«Nous avons même trouvé sous les lampadaires de l’université des abeilles ayant quitté la ruche pendant des nuits froides et pluvieuses, alors qu’il n’y avait aucun autre insecte», notent les chercheurs dans leur article publié cette semaine dans la revue PLoS One.

Comportement modifié

«Peut-être que l’A. borealis manipule le comportement de l’abeille en changeant son rythme circadien, sa sensibilité à la lumière ou d’autres aspects de sa physiologie», spéculent les chercheurs.

Plusieurs parasites des insectes virus, champignons ou autres insectes modifient le comportement de leurs victimes.

L’abeille meurt dans la journée qui suit son excursion. Sept jours après la ponte, plusieurs larves, en moyenne 13, mais jusqu’à 25, émergent du cou de l’insecte. Elles deviennent adultes 25 jours plus tard.

 «Cela donne aux mouches un potentiel de multiplication rapide», affirment les scientifiques.

L’équipe a ensuite découvert que plus des trois quarts des ruches de la région de San Francisco ainsi que d’autres au Dakota du Sud étaient infestées.

Dans une ruche qu’ils ont observée en laboratoire, jusqu’à 38 % des abeilles étaient touchées.

De plus, les chercheurs se sont rendu compte que les mouches pourraient être porteuses de deux maladies qui touchent les abeilles.

Donc, tout cela porte à croire qu’il y a un nouveau suspect dans l’enquête scientifique sur le syndrome d’effondrement des colonies (colony collapse disorder ou CCD), constaté officiellement en 2007 par l’Académie nationale des sciences des États-Unis.

Ce mal frappe de nombreuses colonies d’abeilles. Les insectes meurent ou abandonnent leur ruche en masse. Il a été porté au compte d’une mite parasite (le varroa), de virus, de moisissures, de nouveaux pesticides ou d’une combinaison de ces facteurs.

Selon Jean-Pierre Chapleau, porte-parole de la Fédération des apiculteurs du Québec, cette découverte «soulève bien des questions». «Premièrement, est-ce qu’on a cet insecte au Québec?» demande-t-il.

Il n’a pas été possible de répondre à cette question hier. Toutefois, une carte publiée par les chercheurs américains indique que la mouche est répandue d’un bout à l’autre des États-Unis, y compris dans le Maine et l’État de New York.

Il ajoute que le Québec n’est pas encore touché par le syndrome d’effondrement des colonies, bien que les ruches vivent des difficultés ici aussi.

«On a des pertes hivernales qui sont documentées de façon statistique, dit-il. On a aussi des pertes en saison de production. Elles sont très difficiles à mesurer de façon scientifique, mais elles paraissent dans la production.»

 

http://www.cyberpresse.ca

Nouveau fléau chez les abeilles


Une découverte au USA qui peut-être expliquerait le problème de mortalité chez les abeilles .. Quoiqu’il en soit au Québec cela est a vérifier, car on ne sait pas si ces causes sont aussi présente chez nous
Nuage

Nouveau fléau chez les abeilles

Les scientifiques ont observé que la mouche Apocephalus borealis infecte l’abeille en pondant des oeufs dans son abdomen. Quelques jours plus tard, l’abeille quitte la ruche, souvent la nuit et souvent aussi en se dirigeant vers une source de lumière, des comportements contre nature.

Photo: fournie par la San Francisco State University

Charles Côté
La Presse

Une équipe de chercheurs croit avoir identifié la cause de la mystérieuse épidémie qui frappe les abeilles, particulièrement en Amérique du Nord.

La découverte est survenue par hasard. Un biologiste de la San Francisco State University a recueilli des abeilles mortes pour nourrir une mante religieuse qu’il venait de capturer. Mais il a oublié ce «lunch» dans une fiole sur son bureau. Quelques jours plus tard, des larves de mouches pullulaient dans la fiole.

Cette espèce de mouche, appelée Apocephalus borealis, était connue pour s’attaquer aux bourdons, mais pas aux abeilles domestiques.

Les scientifiques ont ensuite observé que la mouche infecte l’abeille en pondant des oeufs dans son abdomen. Quelques jours plus tard, l’abeille quitte la ruche, souvent la nuit et souvent aussi en se dirigeant vers une source de lumière, des comportements contre nature.

«Nous avons même trouvé sous les lampadaires de l’université des abeilles ayant quitté la ruche pendant des nuits froides et pluvieuses, alors qu’il n’y avait aucun autre insecte», notent les chercheurs dans leur article publié cette semaine dans la revue PLoS One.

Comportement modifié

«Peut-être que l’A. borealis manipule le comportement de l’abeille en changeant son rythme circadien, sa sensibilité à la lumière ou d’autres aspects de sa physiologie», spéculent les chercheurs.

Plusieurs parasites des insectes – virus, champignons ou autres insectes – modifient le comportement de leurs victimes.

L’abeille meurt dans la journée qui suit son excursion. Sept jours après la ponte, plusieurs larves, en moyenne 13, mais jusqu’à 25, émergent du cou de l’insecte. Elles deviennent adultes 25 jours plus tard.

«Cela donne aux mouches un potentiel de multiplication rapide», affirment les scientifiques.

L’équipe a ensuite découvert que plus des trois quarts des ruches de la région de San Francisco ainsi que d’autres au Dakota du Sud étaient infestées.

Dans une ruche qu’ils ont observée en laboratoire, jusqu’à 38% des abeilles étaient touchées.

De plus, les chercheurs se sont rendu compte que les mouches pourraient être porteuses de deux maladies qui touchent les abeilles.

Donc, tout cela porte à croire qu’il y a un nouveau suspect dans l’enquête scientifique sur le syndrome d’effondrement des colonies (colony collapse disorder ou CCD), constaté officiellement en 2007 par l’Académie nationale des sciences des États-Unis.

Ce mal frappe de nombreuses colonies d’abeilles. Les insectes meurent ou abandonnent leur ruche en masse. Il a été porté au compte d’une mite parasite (le varroa), de virus, de moisissures, de nouveaux pesticides ou d’une combinaison de ces facteurs.

La recherche du coupable est d’autant plus intensive que les abeilles jouent un rôle capital dans la nature et dans l’industrie alimentaire.

Selon Jean-Pierre Chapleau, porte-parole de la Fédération des apiculteurs du Québec, cette découverte «soulève bien des questions». «Premièrement, est-ce qu’on a cet insecte au Québec?» demande-t-il.

Il n’a pas été possible de répondre à cette question hier. Toutefois, une carte publiée par les chercheurs américains indique que la mouche est répandue d’un bout à l’autre des États-Unis, y compris dans le Maine et l’État de New York.

«Il y a une certaine logique à ce qu’on associe la mouche au CCD parce qu’elle cause une dépopulation de la ruche, dit M. Chapleau. Mais il faudrait savoir si cela peut se faire en quelques jours, comme certains apiculteurs l’ont observé.»

Il ajoute que le Québec n’est pas encore touché par le syndrome d’effondrement des colonies, bien que les ruches vivent des difficultés ici aussi.

«On a des pertes hivernales qui sont documentées de façon statistique, dit-il. On a aussi des pertes en saison de production. Elles sont très difficiles à mesurer de façon scientifique, mais elles paraissent dans la production.»

http://www.cyberpresse.ca