Les Mayas à l’origine d’une catastrophe écologique durable?


L’histoire humaine devrait nous apprendre sur nos erreurs pour éviter de refaire les mêmes et pourtant …. Au Mexique, la déforestation a commencé par les Mayas et même 1000 après, même si les forêts ont repris de terrains, les conséquences continuent à se faire sentir. Imaginez dans 1 000 ans avec toutes ces forêts qui sont décimées.
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Les Mayas à l’origine d’une catastrophe écologique durable?

 

La civilisation maya apparaît à la base de... (Photo fournie par Peter Douglas)

La civilisation maya apparaît à la base de la péninsule du Yucatán 2000 ans avant Jésus-Christ. Moins de 1000 ans plus tard, les forêts sont décimées.

PHOTO FOURNIE PAR PETER DOUGLAS

 

MATHIEU PERREAULT
La Presse

Les Mayas ont appauvri les sols du Mexique en procédant à une vaste déforestation bien avant l’arrivée des Européens, selon une étude montréalaise. Cet impact négatif sur les sols se ferait d’ailleurs toujours sentir près de 1000 ans après la disparition de cette culture précolombienne. C’est une mauvaise nouvelle pour les changements climatiques.

DÉFORESTATION

La civilisation maya apparaît à la base de la péninsule du Yucatán 2000 ans avant Jésus-Christ. Moins de 1000 ans plus tard, les forêts sont décimées.

« Dans les sédiments des lacs, on passe d’une concentration de 90 % de pollen de forêt à 40 % », explique Peter Douglas, biogéochimiste à l’Université McGill et auteur principal de l’étude publiée hier dans la revue Nature Geoscience. « C’est comme passer du nord des Laurentides à la Montérégie, en termes de couverture végétale. La forêt tropicale commençait à l’époque à seulement 100 km au sud de Cancún, et s’étendait sur tout le Guatemala, le territoire des Mayas. »

Les chercheurs ont analysé les sédiments de trois lacs, un au Mexique et deux au Guatemala.

CARBONE

Outre l’absence d’ombre et d’absorption du CO2 de l’atmosphère par les arbres par l’entremise de la photosynthèse, la déforestation a comme conséquence de diminuer la capacité des sols à emmagasiner du carbone.

« Avec la déforestation, il y a une perte de minéraux comme le fer et l’aluminium, qui se lient au carbone et empêchent les microbes de le manger, dit M. Douglas. De plus, le sol devient plus meuble, il n’y a plus de mottes de terre qui protègent aussi le carbone des microbes. Ces microbes, éventuellement, évacuent le carbone dans l’atmosphère sous forme de CO2. Nous avons découvert que 1000 ans après la disparition des Mayas, les terres qu’ils habitaient n’ont toujours pas regagné la capacité d’emmagasiner beaucoup de carbone, même si les forêts sont revenues. C’est une mauvaise nouvelle pour la déforestation qui sévit actuellement en Amazonie et en Asie du Sud-Est, qui aura des impacts à très long terme sur les changements climatiques. »

La quantité de carbone dans les sols est très importante dans l’équilibre du climat, parce que le CO2 est un gaz à effet de serre.

« Les sols contiennent deux fois plus de carbone que l’atmosphère, dit le biogéochimiste montréalais. La déforestation est la deuxième contribution humaine au réchauffement de la planète. C’est beaucoup moins que la combustion de carburants fossiles, qui produit des gaz à effet de serre, mais c’est très important. »

SÉCHERESSE

Peter Douglas a commencé à travailler sur le sujet durant son doctorat à l’Université Yale.

« J’ai travaillé sur l’impact des sécheresses sur les Mayas. Nous nous sommes rendu compte que les molécules qui sont emmagasinées pendant longtemps dans les sols déformaient nos résultats. Je me suis intéressé à ces molécules et j’ai réalisé qu’elles étaient importantes pour le stockage du carbone. »

POPULATION

La prochaine étape des recherches de M. Douglas est l’évolution de la population maya.

« On estimait généralement qu’au maximum, on parlait d’une population de 1 ou 2 millions, de 10 à 20 villes de 100 000 habitants, mais les nouveaux relevés radars permettent de voir les traces d’un nombre beaucoup plus grand de villes, et certains arrivent à 20 millions. Je veux utiliser des techniques géochimiques pour mesurer une molécule produite par les intestins humains, qui se retrouve dans les sédiments des lacs. On voit là aussi une population plus grande qu’avec les techniques classiques de l’archéologie. »

L’étude du stockage de carbone est donc périphérique au principal domaine de recherche de M. Douglas.

« Pour ces recherches, j’ai besoin de technologies assez avancées auxquelles je n’ai pas accès ici », dit-il.

PERGÉLISOL, ANGKOR ET AMAZONIE

L’impact à long terme de la déforestation sur la capacité des sols à stocker du carbone pourrait être étudié au Cambodge avec la civilisation khmère d’Angkor, qui a existé du IXe au XVIe siècle, et en Amazonie, où des relevés radars montrent que des réseaux de villes importantes ont existé à l’époque précolombienne, selon M. Douglas.

« Je fais aussi des recherches sur la capacité du pergélisol à stocker le carbone dans le Grand Nord canadien. »

QUELQUES DATES CLÉS

2600 avant Jésus-Christ

Premières traces de la civilisation maya dans la péninsule du Yucatán

2000 avant Jésus-Christ

Premières villes mayas

800

Début de la disparition des cités mayas

1200

Fin de la civilisation maya, dont les héritiers seront des micro-États et villes souvent en guerre les uns contre les autres

1300

Les Aztèques s’imposent dans le centre du Mexique

1519

Hernán Cortés conquiert l’empire aztèque

Sources : Université McGill, Smithsonian

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La marée noire en Mer de Chine a triplé de taille


Une catastrophe écologique pour la Chine avec le naufrage d’un pétrolier et dont la marée noire a triplé en 4 jours seulement. En plus de cette marée, noir la mer est déjà très polluer que même les pêcheurs vont plus loin pour gagner leur vie. Nettoyer cette catastrophe en plus de la pollution de cette mer sera quelques choses vraiment difficile pour eux
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La marée noire en Mer de Chine a triplé de taille

 

Le Sanchi, qui transportait 136 000 tonnes de condensats,... (PHOTO AP)

Le Sanchi, qui transportait 136 000 tonnes de condensats, des hydrocarbures légers, a sombré le 14 janvier après avoir brûlé pendant une semaine.

PHOTO AP

 

PATRICK BAERT
Agence France-Presse
Pékin

La marée noire provoquée par le naufrage d’un pétrolier iranien entre Chine et Japon s’étend rapidement, polluant encore une mer de Chine orientale déjà souillée par des décennies de rejets.

La nappe d’hydrocarbures a triplé de taille en l’espace de quatre jours, selon des chiffres du gouvernement chinois.

Des images prises par satellite ont permis de détecter trois nappes s’étalant au total sur 332 km2, a indiqué dimanche soir dans un communiqué l’Administration nationale des océans, qui mercredi avait fait état d’une marée noire de 101 km2.

Trois navires des garde-côtes étaient sur place dimanche soir pour évaluer la catastrophe écologique, selon ce même organisme.

Le Sanchi qui transportait des condensats, des hydrocarbures légers, a sombré le 14 janvier après avoir brûlé pendant une semaine à la suite d’une collision avec un cargo à environ 300 kilomètres à l’est de Shanghai.

Trente-deux marins, dont 30 Iraniens et deux Bangladais, ont péri dans la catastrophe. Seuls trois corps ont été récupérés.

Le Sanchi gît à présent par 115 mètres de profondeur. La quantité de polluants encore éventuellement présents dans le bateau n’est pas connue.

Le navire transportait au moment de la collision 111 000 tonnes de condensats, selon le ministère des Transports, qui avait initialement évoqué le chiffre de 136 000 tonnes.

En plus de sa cargaison, le Sanchi, qui battait pavillon panaméen, pouvait transporter environ 1000 tonnes de diesel lourd pour faire tourner ses machines.

La marée noire se déplace vers le nord en raison des vents et des courants marins, avait annoncé la semaine dernière l’administration océanique, menaçant potentiellement les côtes sud-coréennes et japonaises.

Cétacés migrateurs

La zone touchée est considérée comme importante pour la reproduction de certaines espèces de poissons, de crustacés et de calamars, selon Greenpeace. Elle se trouve aussi sur le passage de nombreux cétacés migrateurs comme la baleine grise ou la baleine à bosse.

Mais les pêcheurs chinois les plus proches du lieu de l’accident semblent résignés… « vu qu’il n’y a plus beaucoup de poisson dans la région de toute façon », comme l’explique à l’AFP Wang Junding, un pêcheur de l’île de Zhoushan, au sud-est de Shanghai.

« Notre ressource est déjà en cours d’assèchement », observe-t-il, ajoutant que les pêcheurs de sa région ont pris l’habitude de jeter leurs filets plus au nord, vers la Corée.

Pour Richard Steiner, un spécialiste des marées noires basé en Alaska, le niveau de pollution de la mer de Chine est tel que le naufrage du bateau iranien ne change malheureusement guère la donne.

« À chaque jour qui passe, beaucoup plus de pollution arrive en mer de Chine orientale en provenance du Yangtsé (le plus long fleuve de Chine) et des autres fleuves que ce que ne représente la marée noire du Sanchi », explique-t-il à l’AFP.

« À plus long terme, la vraie question pour la Chine est d’arriver à nettoyer cet environnement horriblement pollué », affirme M. Steiner.

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Des oiseaux pyromanes mettent le feu en Australie


Qu’est-ce qui cause les incendies à part l’homme et les phénomènes naturels ? Les oiseaux ? Quelle drôle d’idée !!! Pourtant, en Australie, certaines espèces d’oiseaux sont la 3 ème cause d’incendie. Ils le font pour se nourrir. En prenant un bâton fumant, ils le jettent dans une zone susceptible d’avoir des reptiles, grenouilles, insectes qu’ils puissent attraper au moment de la fuite.
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Des oiseaux pyromanes mettent le feu en Australie

 

Marie-Céline Ray

Journaliste

 

Dans le bush australien, des incendies se déclarent parfois. Outre la chaleur, les éclairs et des bêtises humaines, une famille inattendue de pyromanes a été débusquée : certaines espèces d’oiseaux.

 La rumeur sur leur culpabilité couraient depuis longtemps et les aborigènes rapportent des témoignages accablants. Leur compilation ne laisse plus planer le doute…

Un incendie est une catastrophe écologique qui peut détruire la vie, la faune, la flore, sur des milliers d’hectares. Or, parfois, ce sont bel et bien des oiseaux qui mettent le feu Ce comportement pyromane a été décrit en Australie par différentes personnes dont les témoignages ont été compilés dans une nouvelle étude parue dans The Journal of Ethnobiology.

Les oiseaux en cause étaient le milan noir Milvus migrans, le milan siffleur Haliastur sphenurus et le faucon bérigora Falco berigora. D’après LiveScience, les auteurs ont identifié 12 groupes d’aborigènes dans lesquels des personnes disaient avoir vu des rapaces mettre le feu. Les oiseaux agissaient soit seuls soit en groupe.

Par exemple, un aborigène appelé Waipuldanya a expliqué en 1962 dans une autobiographie :

« J’ai vu un faucon ramasser un bâton fumant dans ses griffes et le laisser tomber dans une nouvelle parcelle d’herbe sèche à un demi-mile [800 m], puis attendre avec ses compagnons l’exode fou de rongeurs et de reptiles brûlés et effrayés ».

 

Les rapaces mettent délibérément le feu pour se nourrir des animaux qui en seront les victimes. © ssmalomuzh, Fotolia

Les rapaces mettent délibérément le feu pour se nourrir des animaux qui en seront les victimes. © ssmalomuzh, Fotolia

    Les rapaces se nourrissent des victimes des incendies

    Deux des auteurs ont aussi décrit leurs propres observations. Ainsi, en 2016, l’un d’eux, Robert Gosford, expliquait sur le site IFLScience :

    « Les reptiles, les grenouilles et les insectes sortent du feu, et il y a des oiseaux qui attendent devant, juste au pied du feu, en attendant de les attraper ».Mark Bonta, un autre auteur, a expliqué que « certains rapaces relancent des feux éteints ou déplacent des feux à travers des barrières qui pourraient autrement entraver la propagation du feu ».

    Certains rapaces relancent des feux éteints ou déplacent des feux

    Le scenario est donc souvent celui-ci : les oiseaux récupèrent des bâtons, des herbes dans une végétation en feu, voire dans des feux de cuisine allumés par des humains, s’enfuient avec et les relâchent plus loin, dans des zones intactes.

    Une personne a ainsi expliqué que les oiseaux « sortaient de nulle part » lorsque l’on allumait un feu.

    Cette technique incendiaire permet aux rapaces opportunistes d’attraper des animaux qui fuient les lieux de  l’incendie ou de se nourrir des restes de ceux qui sont morts dans le feu. Si les feux attirent beaucoup d’oiseaux et qu’il n’y a pas assez de proies pour tout le monde, un rapace a tout intérêt à mettre le feu un peu plus loin…

    Après l’Homme et les éclairs, les oiseaux pourraient être la troisième cause d’incendies dans le bush australien. Le risque que les rapaces font peser sur les incendies devrait donc être sérieusement pris en compte.

    CE QU’IL FAUT RETENIR

  • Des rapaces du bush australien récupèrent des brindilles en feu.

  • Ils les transportent plus loin et sont à l’origine de nouveaux incendies.

  • Les oiseaux se nourrissent des animaux qui fuient l’incendie

    .

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Neige au Sahara, grand froid aux États-Unis : la météo devient-elle folle ?


On a fini l’année et commencé la nouvelle année par des froids extrême d’une part, et des chaleur extrême à d’autres endroits dans le monde. Neige au Sahara, froid aux États-Unis, tempête en Europe, chaleur extrême en Australie avec des incendies incontrôlables. Au Québec, nous avons connu des froids polaires et un redoux avec des averses de pluies et on prévoit un froid extrême par la suite. Si ce n’est pas les changements climatiques qui cause ces désordres météorologiques, alors ce serait quoi ?
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Neige au Sahara, grand froid aux États-Unis : la météo devient-elle folle ?

 

 

 

Xavier Demeersman
Journaliste

2018 vient à peine de commencer et l’année est déjà marquée par plusieurs épisodes météorologiques extrêmes dans divers endroits du monde.

Que ce soit dans l’hémisphère nord, où l’hiver qui vient de commencer sévit durement en Amérique du Nord ; ou dans l’hémisphère sud, particulièrement en Australie où l’été commence sous une chaleur écrasante (47,3 °C près de Sydney). Caprices de la météo ou conséquences du dérèglement climatique ?

La France a essuyé une redoutable tempête les premiers jours de 2018. Eleanor a fait au moins sept victimes et laissé dans son sillage des inondations et d’importants dégâts matériels causés par des rafales de vent à plus de 100 km/h. Plusieurs de nos voisins européens ont aussi été frappés.

Ces derniers jours, il est tombé dans les Alpes jusqu’à 1,90 mètre de neige fraîche en quelques heures près de la frontière italienne. En Savoie, la neige arrivait jusqu’aux épaules, avec une couche atteignant 1,60 mètre. Les photos et les vidéos partagées sur les réseaux sociaux sont impressionnantes.

La neige est tombée dans la région de Aïn Sefra, dans le Sahara algérien, à 1.500 mètres d’altitude. © Météo-France

La neige est tombée dans la région de Aïn Sefra, dans le Sahara algérien, à 1.500 mètres d’altitude. © Météo-France

La neige du Sahara

De la neige, il en est tombé dans un endroit où l’on n’a pas l’habitude d’en voir…, un environnement connu pour son aridité : le Sahara. Bien sûr, il n’a pas neigé partout dans le plus grand désert de sable du monde, ce weekend, mais en particulier dans le Sahara algérien. C’est toujours avec étonnement et un certain émerveillement que l’on découvre ces images de dunes de sable rouge orangé qui ondulent à perte de vue, et recouvertes, une fois n’est pas coutume, d’un léger manteau blanc.

Quoique ce ne serait pas si exceptionnel dans cette région située au pied de l’Atlas. La neige n’y aurait tenu qu’une journée. La dernière fois que les habitants de la région ont vu de la neige, c’était il y a un peu plus d’un an, en décembre 2016. Faut-il s’attendre à davantage de précipitations et de neige dans le Sahara avec le changement climatique ? Ce ne serait pas impossible selon une étude de 2016. Le désert pourrait reverdir.

La vague de froid descendant de l’Arctique sur l’Amérique du Nord. Des études suggèrent que le changement climatique affaiblit le jet-stream ce qui fait plonger l’air arctique vers le sud. © NOAA

La vague de froid descendant de l’Arctique sur l’Amérique du Nord. Des études suggèrent que le changement climatique affaiblit le jet-stream ce qui fait plonger l’air arctique vers le sud. © NOAA

Un froid extrême dans l’est de l’Amérique du Nord

Ce début d’hiver 2017-2018 se montre féroce et même meurtrier dans la moitié est de l’Amérique du Nord où une vague de grand froid sévit depuis le 28 décembre dernier. Le Canada a plusieurs fois lancé des alertes au froid extrême. Aux États-Unis, le Minnesota a enregistré des -45 °C ! Le 2 janvier, à Sioux City dans l’Iowa, la température est descendue jusqu’à -33 °C. New York a battu des records : -15 °C ; Chicago aussi pour le Nouvel An : -17 °C. Heureusement, un redoux est annoncé dans les prochains jours.

Le froid a touché aussi la Floride où il a neigé pour la première fois depuis 30 ans. Des iguanes sont tombés des arbres, gelés. D’autres animaux ont souffert, comme des requins retrouvés sur des plages de Cape Cod, dans le Massachusetts, saisis par le froid. Des scientifiques ont pu sauver des tortues marines, également surprises par les basses températures dans cette région. Une vidéo devenue virale montre comment des alligators survivent dans les eaux gelées d’un étang en Caroline du Nord. Ils ne sont pas morts mais dans un état de « brumation ».

Les équipes du Shallotte River Swamp Park craignaient que les alligators soient morts. Mais non, ils respirent à travers la glace et se sont mis en mode hibernation. © Swamp Park, Youtube

Une énorme tempête hivernale surnommée bomb cyclone par les Américains s’est abattue sur l’est des États-Unis le 4 janvier. Sur le littoral, des vagues géantes ont provoqué des inondations historiques dans la région de Boston où le froid n’a rien arrangé à la situation. Le froid fut ressenti jusque dans les Caraïbes. Certes pas avec la même intensité qu’au Québec.

Pendant ce temps, l’Arizona, au contraire, connaissait son plus doux début d’année. La Californie, qui a fait face en décembre 2017 au plus terrible incendie de son histoire, vient d’être frappée par des coulées de boue dévastatrices qui ont fait 17 morts et détruit des centaines de maisons.

Plusieurs centaines de chauve-souris sont tombées du ciel, mourantes, en Australie le 7 janvier alors que les températures à l’ombre étaient supérieures à 44 °C. © Help Save the Wildlife and Bushlands

Plusieurs centaines de chauve-souris sont tombées du ciel, mourantes, en Australie le 7 janvier alors que les températures à l’ombre étaient supérieures à 44 °C. © Help Save the Wildlife and Bushlands

    Une chaleur extrême en Australie

    Dans l’hémisphère sud, c’est plutôt l’été qui fait parler de lui et fait des victimes. En particulier en Australie où le 7 janvier, des records historiques ont été enregistrés près de Sidney : 47,3 °C. Une vague de chaleur brutale qui a déjà provoqué la mort par hyperthermie de centaines de chauves-souris. 

    « Leur cerveau frit et elles deviennent incohérentes » a déclaré Cate Ryan, présente sur place dans le parc de Saint Helens et interrogée par la presse locale.

    De nombreux volontaires ont avec elle essayé d’en sauver en les hydratant. 90 % des victimes recensées étaient de jeunes sujets.

    Une catastrophe écologique à laquelle s’ajoutent des incendies. Malheureusement, ce n’est pas la première fois qu’une canicule frappe l’Australie. Le 10 janvier, on apprenait que 2017 fut sa troisième année la plus chaude jamais recensée. Et ce n’est pas près de s’arrêter car les températures continuent d’augmenter. Les animaux et aussi les plantes sont en première ligne du dérèglement climatique en cours.

    CE QU’IL FAUT RETENIR

  • Plusieurs évènements météorologiques extrêmes se sont produits entre décembre 2017 et début janvier 2018.

  • Ils concernent les deux hémisphères, avec des niveaux exceptionnels de chaleur, de froid et de précipitations.

 

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ARCTIQUE. Oslo ouvre de nouvelles zones à la prospection pétrolière


Je trouve décevant qu’on veuille explorer l’Arctique dans le but de trouver du pétrole alors que l’environnement de cette partie du monde est si fragile
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ARCTIQUE. Oslo ouvre de nouvelles zones à la prospection pétrolière

 

"Pour la première fois depuis plus de 20 ans, nous ouvrons de nouvelles zones à l'exploration", s'est félicité le ministre du Pétrole et de l'Énergie, Tord Lien, dans un communiqué (c) Afp« 

Pour la première fois depuis plus de 20 ans, nous ouvrons de nouvelles zones à l’exploration », s’est félicité le ministre du Pétrole et de l’Énergie, Tord Lien, dans un communiqué (c) Afp

Ces exploitations seront situées dans l’océan Arctique, dans des zones auparavant inaccessibles du fait des glaciers. C’est aussi un sanctuaire écologique.

EXPLOITATION. La Norvège a attribué mercredi 18 mai 2016 des licences à 13 compagnies pétrolières dans l’Arctique, y compris dans une nouvelle région de la mer de Barents jusque-là totalement inexplorée, au grand dam des défenseurs de l’environnement. Alors que sa production pétrolière a été divisée de moitié depuis 2000 et que la faiblesse du cours du baril ampute les revenus de l’État, c’est la première fois depuis 1994 que le pays scandinave ouvre une nouvelle contrée à l’industrie pétrolière. Trois des dix licences couvrant au total 40 blocs sont situées à proximité immédiate de la frontière maritime de la Russie, dans une zone que les deux pays se sont longtemps disputée jusqu’à la conclusion d’un accord en 2010. L’exploitation de deux d’entre elles a été offerte au géant pétrolier national Statoil, la troisième à son compatriote Det norske avec une participation notable du russe Lukoil.

« Aujourd’hui s’ouvre un nouveau chapitre dans l’histoire de l’industrie pétrolière norvégienne. Pour la première fois depuis plus de 20 ans, nous ouvrons de nouvelles zones à l’exploration« , s’est félicité le ministre du Pétrole et de l’Énergie,

Tord Lien, dans un communiqué. « Cela contribuera à l’emploi, à la croissance et à la création de valeur en Norvège. C’est maintenant au tour du nord de la Norvège d’écrire les nouveaux chapitres de l’aventure pétrolière norvégienne », a-t-il ajouté.

Libres de glace grâce au Gulf Stream, les eaux ouvertes à la prospection, en particulier celles proches de la Russie, sont jugées prometteuses mais la décision a ulcéré les ONG de défense de l’environnement.

Le risque de nouvelles catastrophes écologiques

« Nous ne pouvons risquer un Deepwater Horizon en mer de Barents », une région à l’écosystème riche mais fragile, a critiqué Truls Gulowsen, responsable de la branche norvégienne de Greenpeace. 

En 2010, un accident qui s’était produit sur cette plateforme exploitée pour le compte de BP avait provoqué la mort de 11 personnes et une gigantesque marée noire dans le Golfe du Mexique. 

« A Paris (lors de la COP21 de décembre dernier, ndlr), les dirigeants du monde entier se sont engagés à maintenir la hausse des températures sous 1,5 degré« , a aussi souligné M. Gulowsen. « Si l’on veut atteindre cet objectif, on ne peut chercher du pétrole et du gaz naturel dans l’Arctique ».

Parmi les autres groupes s’étant vu attribuer des parts figurent le suédois Lundin (représenté dans cinq des dix licences), les américains Chevron et ConocoPhillips ou encore le britannique Centrica.

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Quand un nuisible crapaud-buffle devient une «fashion victim»


On comprend que les Australiens sont aux prises avec le crapaud-buffle, qu’ils sont obligé de les tués a tout prix. Alors que faire avec tout ces crapauds.. j’avais vu dans un documentaire qu’ils en faisaient de l’engrais mais maintenant ces crapaud rentre dans la mode … Cependant, je ne suis pas sur que je serais porté sur la chose et encore moins m’en faire un fétiche
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Quand un nuisible crapaud-buffle devient une «fashion victim»

 

Les crapauds sont teints à Millau, à la... (Photo REMY GABALDA, AFP)

Les crapauds sont teints à Millau, à la mégisserie (tannerie de petites peaux) Alric, spécialisée dans la coloration des peaux d’agneau.

PHOTO REMY GABALDA, AFP

SANDRA LACUT
Agence France-Presse
PARIS

Il était une fois un crapaud-buffle, déclaré catastrophe écologique en Australie, qu’une bonne fée polonaise décida de métamorphoser en précieux accessoire de mode vendu aux quatre coins de la planète.

Cette histoire, qui a tout d’un conte de fées moderne écrit à plusieurs mains, entre Cairns (nord-est de l’Australie), Paris et Millau (Aveyron), suscite autant l’engouement des hommes que celui des femmes qui portent la peau du batracien teinté en fuchsia, bleu turquoise, jaune curry ou vert vif, en bracelet, ceinture, sautoir, porte-monnaie, sac ou minaudière.

Même les plus classiques ont troqué l’or et les perles pour cet hypnotique grigri des temps modernes, au cuir fragile et dont les yeux sont remplacés par des cristaux ou des pierres semi-précieuses.

Tout commence à Paris il y a près de trois ans.

«Un ami m’avait offert une petite grenouille néozélandaise porte-bonheur empaillée qui me dégoûtait, mais a fini par me fasciner», raconte l’instigatrice de cette métamorphose, Monika Jarosz, 35 ans, installée dans une ancienne laiterie de Belleville.

Arrivée en France il y a 12 ans, d’Ostrowiec Swietokrzyskie en Pologne, cette jeune femme brune au teint pâle a débuté dans le mannequinat avant de faire ses débuts comme styliste.

La designer, Monika Jarosz.

PHOTO FRANCOIS GUILLOT, AFP

 

PHOTO FRANCOIS GUILLOT, AFP

«Sorcellerie»

«Plus je touchais la grenouille et plus l’idée de créer quelque chose de très fort comme un bijou a pris forme. Mais j’adore les animaux et il fallait que ce soit de la récupération», ajoute-t-elle.

Monika s’adresse alors à des restaurants cuisinant des cuisses de grenouille… en vain. Puis elle découvre l’existence d’un crapaud-buffle venimeux provenant d’Amérique du Sud, introduit en Océanie il y a plusieurs décennies pour y détruire les coléoptères. Il a tellement proliféré et muté que les défenseurs de l’environnement se joignent aujourd’hui à l’armée australienne pour capturer et tuer le batracien devenu nuisible à l’écosystème.

Avec l’aide d’un taxidermiste de Cairns, la créatrice récupère les dépouilles «dont le traitement nécessite 14 étapes avant de pouvoir les teindre et les travailler».

C’est dans un atelier de maroquinerie de luxe de Romainville, en banlieue parisienne, qu’entre les mains d’Hacen, de Fafa et de Béja, les crapauds deviennent sacs, porte-monnaie ou ceinture de luxe, fabriqués à la main et «made in France».

Auparavant, ils sont teints à Millau, à la mégisserie (tannerie de petites peaux) Alric, spécialisée dans la coloration des peaux d’agneau.

«Lorsque j’ai appelé Jean-Charles Duchêne (patron de la mégisserie) pour un devis, il a cru à une blague», raconte Monika.

M. Duchêne, qui travaille avec les maisons de luxe françaises et européennes, comprend qu’il va devoir «apprivoiser la bête».

«J’ai été surpris, mais ses créations ont plu et j’ai voulu l’aider. C’était un challenge à relever, car on a dû s’adapter à la matière», explique-t-il. «Le crapaud est plus dense que l’agneau, le colorant se fixe plus vite et il en faut moins».

Symbole de fertilité et de prospérité, «le crapaud est aussi lié à la sorcellerie», rappelle Monika en triant une centaine de crapauds desséchés et tannés qui viennent d’arriver d’Australie.

Elle réexpédiera à Millau ces sortes de mini-carpettes de 10 à 20 cm de long, gris pâle, où trônent les têtes comme celles de tigres.

«Je ne mise pas sur le gothique, ce qui m’intéresse c’est le conte de fées, le crapaud qui se transforme en prince charmant…», assure-t-elle en embrassant l’un des batraciens turquoise, transformé en porte-monnaie.

Celui-ci coûte entre 220 et 250 euros selon le pays où il est vendu (Japon, États-Unis, Chine, France, Allemagne), un grand sac, 1200 euros.

Après un galop d’e

ssai dans une galerie d’art, Monika a lancé sa marque, Kobja (verlan de l’affectueux  »petite grenouille » polonais).

Vendus dans des boutiques de luxe ou concept stores à Tokyo, Pékin, New York, Paris et Berlin, les crapauds buffle ont acquis un statut «d’objets fétiches».

Certains de leurs propriétaires, parmi lesquels des célébrités donnent régulièrement à Monika des nouvelles de leurs «Sacha» et «Rosa».

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Lac-Mégantic : un train explose et provoque au moins 1 mort.


Tôt ce matin, la nouvelle était le déraillement d’un train dans une petite ville au Québec, La vidéo montre bien l’incendie monstre causé par le pétrole qui était logé dans les wagons. Les enquêteurs ne savent pas encore comment cette catastrophe a pu se produire, car sans opérateur, le train était supposé être en arrêt pour quelques heures
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UN TRAIN EXPLOSE | 1000 ÉVACUÉS

Lac-Mégantic : un train explose et provoque au moins 1 mort.

 

LAC-MÉGANTIC – La Sûreté du Québec a confirmé qu’une personne a perdu la vie dans l’incendie survenu au centre-ville de Lac-Mégantic, samedi, à la suite de l’explosion d’un wagon de train rempli de pétrole.

C’est ce qui a été révélé lors d’un point de presse des autorités, en après-midi.

La SQ a refusé de s’avancer davantage concernant le nombre de personnes disparues.

«Il y a eu plusieurs signalements», s’est contenté d’admettre le lieutenant Michel Brunet, lors d’un point de presse, en fin d’après-midi.

Toutefois, selon des citoyens rencontrés sur place par TVA Nouvelles, il pourrait y avoir de 40 à 60 personnes disparues.

Les policiers invitaient toutes les personnes qui se trouvaient à Lac-Mégantic, vendredi soir, à se rapporter à l’école Montignac afin de faire le décompte des disparus.

Les pompiers étaient toujours à pied d’œuvre, en fin d’après-midi. L’incendie était toutefois sous contrôle, mais pas éteint.

«On a encore des réservoirs qui contiennent du pétrole brut qui brûle. Il y a cinq réservoirs qui sont toujours très dangereux. Nous les arrosons parce que nous voulons les refroidir», a affirmé Denis Lauzon, chef des pompiers locaux.

Aussitôt que l’incendie sera éteint, le Bureau de la sécurité des transports (BST) enverra ses enquêteurs sur les lieux.

«Nous débuterons notre collecte de données. Nous commencerons par chercher les boîtes noires des locomotives pour obtenir de l’information sur les paramètres du train, comme la vitesse et les freins», a précisé Glen Pilon, coordonnateur technique pour le BST.

Wagons remplis de pétrole

Vers 1 h, samedi, un train de 72 wagons remplis de pétrole de la compagnie Montreal Maine & Atlantic Railway (MMA) a déraillé, pour une raison inconnue. Il n’y avait aucun conducteur dans le train. L’un des wagons a ensuite explosé.

«Les wagons transportaient une centaine de tonnes chacun de pétrole brut, a expliqué Christian Blanchet, de la Direction de l’environnement de l’Estrie. Il y aurait un wagon détruit par l’explosion et trois autres qui auraient pris en feu», a-t-il spécifié.

Un incendie majeur s’est ensuite déclaré au cœur de la localité estrienne. Un épais panache de fumée duquel émanait une forte odeur a recouvert le ciel. Des témoins ont rapporté que six déflagrations au total ont été entendues.

«En 25 ans de carrière, c’est la première fois que je vois cela», a déclaré le lieutenant Michel Brunet, de la SQ, en matinée.

Trop vite

Plusieurs témoins ont indiqué que le train circulait à une vitesse anormalement élevée dans les instants précédant l’accident.

«Il arrivait trop vite, a raconté l’un d’eux à TVA Nouvelles. Les roues ont décollé et c’était juste des wagons noirs de gaz, il y en avait de 40 à 60 en ligne. Ça a pété, ça a fait une boule de feu au moins trois fois la hauteur des bâtisses du centre-ville.»

De nombreux bâtiments de la localité de 6000 habitants ont été soufflés, dont un bar, le Musi-Café, où se trouvaient de nombreux clients. Des dizaines de personnes étaient sans nouvelles de leurs proches, samedi matin.

«C’est une nappe de pétrole en feu qui a arrivé, a poursuivi le témoin. Nous, on était dehors. Le monde dans le bar… il ne doit pas y en avoir beaucoup qui sont sortis de là. Il y a plein de bâtisses à deux ou trois étages. On connaît du monde qui a sauté du troisième étage pour sauver leur peau.»

«La nappe a glissé jusqu’au lac, 300-400 pieds de large, tout en feu», a-t-il ajouté, visiblement perturbé.

La mairesse Colette Roy-Laroche était particulièrement ébranlée par la tragédie.

«Comme maire, quand on voit son centre-ville détruit en grande partie, nous nous posons des questions. On se demande comment on va survivre», a-t-elle laissé tomber.

Aucun conducteur à l’intérieur

Le vice-président de MMA, Joseph R. McGonigle, a confirmé en matinée qu’il n’y avait aucun opérateur à l’intérieur du train lorsque le drame est survenu. Il a également précisé que selon des témoins, le train circulait à très grande vitesse.

Le responsable des communications de la compagnie ferroviaire, Christophe Journet, a affirmé que «le convoi était en provenance de l’Ouest canadien et qu’il transportait le pétrole vers les raffineries Irving de l’Est du Québec.»

Selon ce qu’a appris TVA Nouvelles, les opérateurs du train avaient quitté celui-ci vers 23 h 30. Le train était immobilisé et ne devait pas bouger, mais pour des raisons qui demeurent à éclaircir, le convoi s’est remis en marche.

Évacuations

Au départ, près de 1000 résidents ont été évacués et un périmètre de sécurité d’environ un kilomètre a été mis en place. Au cours de l’après-midi, un autre groupe de 1000 personnes, du secteur de Fatima, a également dû être évacué en raison de particules présentes dans l’air.

Les travailleurs sociaux du CLSC se sont rendus disponibles pour aider les sinistrés. La Croix-Rouge était également sur place pour venir en aide aux résidents.


Déversement de pétrole

LAC-MÉGANTIC – L’explosion d’un wagon de train gorgé de pétrole n’est pas sans causer des dommages environnementaux à Lac-Mégantic et au plan d’eau du même nom.

«Il y a des flammes de 10 ou 15 pieds qui s’élèvent des trous d’homme du réseau d’égouts et il y a du feu qui se jette dans le lac à la sortie du réseau», a expliqué Christian Blanchet, de la direction de l’environnement de l’Estrie, samedi matin.

«Le vent pousse les hydrocarbures sur la berge, a poursuivi M. Blanchet. On va avoir plusieurs centaines de mètres de berge souillée, mais le feu aidant, actuellement, il brûle les hydrocarbures qui se jettent à l’eau.»

Un laboratoire mobile d’évaluation de la qualité de l’air a été dépêché au centre-ville vers 7 h 30. Un groupe de chimistes devait circuler sur un parcours précis dans les rues pour recueillir des données transmises en temps réels aux services de santé de la région, afin de décider des mesures à prendre.

Selon l’importance des contaminants dans l’air, le périmètre de sécurité pourrait être agrandi.

Le lieutenant Michel Brunet, de la SQ, a rappelé que la ville est à éviter, afin de laisser toute la place aux pompiers et aux policiers. Une interdiction de navigation était également en vigueur pour tout le secteur est, qui fait partie du périmètre de sécurité établi par les autorités.

(….)


Les médias sociaux pris d’assaut

LAC-MÉGANTIC – Dans les heures qui ont suivi l’explosion, les gens à la recherche de proches habitant Lac-Mégantic ont pris d’assaut les médias sociaux dans l’espoir de prendre contact avec eux et d’avoir de leurs nouvelles.

Une page de support a notamment été créée sur Facebook, tôt samedi. Les messages de gens inquiets abondaient. Ils étaient des centaines à rechercher un parent, un cousin ou un ami qui n’a pas donné signe de vie depuis la tragédie qui a secoué la petite municipalité de l’Estrie.

«Quelqu’un a vu Patrick Cloutier et Annie Trépanier? J’essaie de les rejoindre, mais je ne suis pas capable à cause du téléphone cellulaire qui ne pogne pas à Frontenac», a notamment écrit Mélanie Isabelle.

«Je cherche ma maman, Natacha Gaudreau (qui) était au Musi-Café (un bar situé à proximité d’où l’explosion a eu lieu)», a pour sa part publié Estel Blanchet.

Certains internautes, plus chanceux, ont reçu l’assurance que les personnes qu’ils recherchaient étaient saines et sauves.

Une ligne téléphonique été mise en service pour rapporter une personne manquante. Il s’agit du 819-832-4953 poste 6005.

Les citoyens de Lac-Mégantic qui auraient des questions peuvent quant à eux appeler au 819 583-2441 ou envoyer un courriel au info@ville.lac-megantic.qc.ca.

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À la conquête du «continent de plastique»


Un 7 ème continent fait de débris de plastique qui pour le moment n’intéresse que les scientifiques et écologiste, car cela n’entraine pas encore de problème pour le tourisme ou le commerce navale. Pourtant, ce problème risque d’empirer si rien n’est fait sans compter que pour les poissons, baleines et tout ce qui vit dans la mer peut subir de graves conséquences d’une pollution créer par l’homme
Nuage

 

À la conquête du «continent de plastique»

 

Au total, des millions de tonnes de déchets... (Photo archives Reuters)

Au total, des millions de tonnes de déchets venus des côtes et des fleuves flottent dans les cinq principaux gyres répartis dans tous les océans, la force centripète aspirant lentement les détritus vers le centre.

PHOTO ARCHIVES REUTERS

LAURENT BANGUET
Agence France-Presse
Paris, France

Un an après une tentative avortée, une expédition va repartir fin mai à l’assaut du «7e continent», une gigantesque plaque de déchets plastiques flottant sur l’océan Pacifique, plus grande que l’Inde mais encore largement méconnue.

À l’origine de l’expédition «7e continent», l’explorateur français Patrick Deixonne, 48 ans, avait découvert en 2009 le phénomène lors de sa participation à une course en solitaire à l’aviron.

«Je voyais tous ces déchets plastiques qui dérivaient autour de moi. Ca m’étonnait et je me suis demandé:  »mais ça va où tout ça? »», explique à l’AFP M. Deixonne à l’occasion d’un passage à Paris pour préparer son aventure.

Revenu à terre, l’ancien sapeur-pompier de Guyane (territoire français en Amérique du Sud) se documente et trouve la réponse: ces déchets plastiques s’amalgament au point de rencontre de courants marins qui s’enroulent sous l’effet de la rotation de la Terre et forment un immense vortex appelé «gyre».

Au total, des millions de tonnes de déchets venus des côtes et des fleuves flottent dans les cinq principaux gyres répartis dans tous les océans, la force centripète aspirant lentement les détritus vers le centre.

Problème pour les scientifiques, cette «soupe» est essentiellement composée de microdéchets de plastique décomposé en suspension sous la surface de l’eau, parfois sur 30 mètres de profondeur. Très difficilement détectable par les observations satellites, elle est seulement visible depuis des bateaux.

Selon le CNES, l’agence spatiale française qui parraine la mission «7e continent», le vortex du Pacifique nord, entre la Californie et Hawaï, est l’un des plus importants de la planète, avec une surface d’environ 3,4 millions de km2.

Mais la plaque de déchets qui y flotte est «située dans des eaux peu concernées par la navigation marchande et le tourisme, le problème n’intéresse que les écologistes et les scientifiques», déplore Patrick Deixonne.

Cartographier les zones polluées

Depuis sa découverte fortuite par l’océanographe américain Charles Moore en 1997, cette nappe de débris plastiques n’a fait l’objet que de quelques études visant à étudier l’impact de la pollution sur les océans et leur faune.

Membre de la Société des explorateurs français, Patrick Deixonne souhaite donc médiatiser cette «catastrophe écologique» en se rendant sur place pour en rapporter observations scientifiques et images.

L’expédition doit partir le 20 mai d’Oceanside (sud de la Californie) pour mettre le cap sur le gyre «en effectuant tout le long du parcours des mesures pour comparer la concentration et la nature des déchets», explique-t-il.

Grâce au guidage satellitaire fourni par ses partenaires, il compte rallier en six à sept jours la zone ayant la plus forte concentration de déchets, à environ un millier de milles nautiques des côtes.

Un capteur réalisé par des élèves ingénieurs de Toulouse avec le CNES sera également testé dans une bouée dérivante. Il doit permettre de distinguer dans l’eau les plastiques des planctons et autres particules vivantes, puis à terme de cartographier les zones polluées grâce à l’imagerie satellite, ce qui serait une première mondiale.

Ironie du sort, l’expédition programmée en mai 2012 avait capoté en raison d’incidents en série impliquant notamment des déchets plastiques.

Avant même le départ de Californie, un sac plastique avait bloqué la pompe à eau de la goélette de 1938 affrétée par Patrick Deixonne. Puis des débris d’un filet de pêche en nylon avaient brisé son gouvernail dans le Golfe du Mexique.

«Des problèmes de plus en plus courants dans cette partie du monde, et qui touchent de façon récurrente les plaisanciers californiens», assure le Guyanais.

Sensibles à cette pollution plastique et aux déboires de Patrick Deixonne en 2012, le Yacht Club d’Oceanside a décidé cette année de s’associer à l’expédition en mettant gracieusement à sa disposition un puissant bateau à moteur et trois membres d’équipage.

http://www.lapresse.ca