Le Saviez-Vous ► Il était une fois la maladie: le cancer du sein


Le cancer du sein est connu depuis des millénaires, d’ailleurs Hippocrate a donné le nom de cancer. Au début, il n’y avait pas de traitement, car les femmes étaient soignées, elles mouraient plus vite. Puis à travers les siècles, des traitements sont apparus, seulement cela était plus de la torture qu’autre chose et le taux de survie étaient plutôt très mince. Aujourd’hui, avec les traitements le taux de survie est encourageant. Mais, c’est quand même une dure épreuve pour toutes les femmes qui un jour sont diagnostiquée avec un cancer du sein
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Il était une fois la maladie: le cancer du sein

 

Jacques Beaulieu

Chroniqueur et communicateur scientifique

    Le traité chirurgical du papyrus Smith (du nom de l’égyptologue qui l’a découvert et déchiffré en 1862 à Thèbes) est le plus vieux papyrus médical jamais découvert. Le rouleau qui fait près de 5 mètres de longueur décrit 48 histoires de cas classées anatomiquement de la tête aux pieds. Pour chacune, il explique les lésions et les divers moyens disponibles de traitement. On y retrouve la description détaillée de 8 cas de tumeurs et ulcères aux seins. Le papyrus classe les maladies selon leur pronostic: favorable, incertain ou défavorable. Le cas numéro 45 traite des tumeurs saillantes du sein, le pronostic d’alors : défavorable et l’indication: ne pas traiter termine le tout. Il faudra plusieurs dizaines de siècles avant d’améliorer cette situation.

    Hippocrate : le père de la médecine et… du cancer

    On doit à Hippocrate le terme cancer dérivé d’un mot grec signifiant : crabe, peut-être à cause de la forme que la tumeur empruntait en se répandant ou encore parce qu’elle semblait s’accrocher fermement aux tissus sains telles les pinces d’un crabe. L’illustre médecin avait traité une patiente du nom d’Abdera qui présentait un cancer du sein avec écoulement sanguinolent du mamelon. Lorsque l’écoulement s’arrêta, la patiente mourut. Il avait aussi remarqué que ce cancer se produisait plus fréquemment après la cessation des menstruations. Il décrivit ainsi le cancer du sein : une tumeur apparait dans le sein puis se durcit rapidement. Elle ne contient pas de pus et peut se répandre dans d’autres parties du corps. Au fur et à mesure de la progression de la maladie, la patiente développe un goût amer, refuse de manger, se plaint de soif et maigrit considérablement. Arrivée à ce point, la mort est certaine. Il ne recommandait aucun traitement, car les patientes opérées mouraient plus rapidement.

    Celsus autour de l’an 30 après Jésus-Christ définit ainsi les quatre stades du cancer du sein : cacoèthe (tumeur maligne), carcinome sans ulcération cutanée, carcinome avec ulcération cutanée et thymium (la lésion devient exophytique (qui prolifère vers l’extérieur) souvent sanguinolente avec l’apparence qui rappelle celle d’une fleur de thym. Au premier stade, il suggérait l’ablation du sein. En cas de doute entre le premier stade ou le deuxième, il préconisait de brûler la tumeur avec des substances corrosives. Sa clientèle féminine devait se faire plutôt rare…

    À la même époque, Léonides de l’école d’Alexandrie décrivait la technique chirurgicale pour l’exérèse du sein. La chirurgie était complétée par l’application de cataplasmes pour favoriser la guérison qui, somme toute, ne devait pas arriver très souvent…

    Galien : un précurseur

    Un siècle et demi plus tard, le célèbre médecin Galien de Pergame reprit la thèse d’Hippocrate concernant l’origine du cancer du sein et ses méthodes de traitement. Selon lui, le cancer était une maladie systémique due à l’accumulation de la bile noire : la mélancolie. Ce n’est donc pas d’hier que certains ont fait des liens entre les humeurs et la survenue d’un cancer. C’est pourquoi il recommandait des saignées pour traiter le cancer. Il compara les veines dilatées qui irradiaient depuis la tumeur aux pattes d’un crabe, liant définitivement le mot cancer à celui du crabe. Dans son arsenal thérapeutique, on retrouve les purgations, les saignées, la diète et les cataplasmes composés de chlorure de zinc, de sulfure d’antimoine et de sang-dragon (plante du nom scientifique Sanguinaria canadensis, dont le rhizome est formé d’un latex rouge-orangé). Cette mixture demeurera en usage jusque vers les années 1950 dans certaines régions.

    Durant tout le Moyen-Âge, les chirurgies mammaires s’apparentaient plus aux tortures qu’à des actes médicaux.

    Les méthodes et les enseignements de Galien firent école pour les 1500 ans suivants. Même le réputé médecin Avicenne (980 – 1037 après Jésus Christ) et Maimonides (1135 – 1204 après Jésus Christ) dont les traités médicaux sont devenus célèbres prônaient les mêmes théories et traitements pour le cancer du sein que ceux de Galien. Durant tout le Moyen-Âge, les chirurgies mammaires s’apparentaient plus aux tortures qu’à des actes médicaux.

    La Renaissance

    L’arrivée de la Renaissance permit certains essors du côté des connaissances anatomiques, les médecins pouvant désormais disséquer des cadavres. Et les chirurgies devinrent plus invasives. Au début du 18e siècle, Jean-Louis Petit, un chirurgien parisien enlevait les deux seins et disséquait les ganglions axillaires pour stopper la maladie. Un autre chirurgien français, Bernard Peyrilhe enlevait même le muscle pectoral dès 1774. Ce dernier devint aussi célèbre pour avoir tenté de démontrer sans succès une origine virale du cancer du sein en injectant des cellules cancéreuses broyées à un chien qui mourut finalement… d’une infection. C’est le même Peyrilhe qui avait décrit un de ces patients qui après avoir embrassé le sein de sa femme atteinte d’un cancer mourut d’un cancer aux gencives. Parmi les autres perles de l’époque, on peut noter ce médecin du nom prédisposé Le Vacher qui prescrivait comme remède : l’usage de petit-lait, du lait d’ânesse, des crèmes de riz ou d’orge ou une diète exclusive au lait de vache.

    Les résultats des chirurgies demeuraient, quant à elles, toujours problématiques. Ainsi autour des années 1660, le docteur Richard Wiseman, chirurgien du roi Charles II, écrivit que sur les 12 mastectomies qu’il avait réalisées, deux patientes étaient mortes à cause de l’opération, 8 sont décédées peu de temps après de la récidive de leur cancer et deux furent déclarées guéries.

    Le 19e siècle

    L’arrivée au John Hopkins Hospital de Baltimore du chirurgien William S. Halsted allait ouvrir une nouvelle étape dans le traitement du cancer du sein. Son principe était d’enlever le sein au complet avec la peau qui le recouvre, les ganglions axillaires, au moins une partie du muscle pectoral et de nettoyer la région supra claviculaire. Il fallait extirper tout tissu suspect pour éviter le plus possible les récidives. Pendant les 80 années qui suivirent, nul ne contesta les théories de Halsted. Deux découvertes allaient ébranler ces convictions : les rayons X et la découverte que les cancers pouvaient être hormonaux-dépendants. Dans le premier cas, les rayons découverts par Conrad Roentgen permirent l’arrivée des mammographies et le radium découvert par Marie Curie ouvrit la voie à la radiothérapie. Quant aux phénomènes d’hormonaux-dépendances, deux médecins méritent d’être cités.

    Les précurseurs de l’hormonothérapie

    En 1899, le docteur Albert Schinzinger décida d’enlever les ovaires d’une de ses jeunes patientes atteintes d’un cancer fulgurant du sein, dans le but de la faire vieillir précocement et d’ainsi ralentir son cancer, ce qui s’avéra efficace. Sept ans plus tard, un autre chirurgien, Georges Thomas Beatson, avait remarqué que la castration ou l’accouplement des vaches qui venaient tout juste de vêler prolongeait la production laitière. Ces deux observations avaient en commun la suppression du travail des ovaires. Comme les cellules hyperplasiques se dissolvaient dans le lait, il crut que les cellules cancéreuses du sein en feraient de même. L’argumentaire était bien sûr faux, mais l’ovariectomie réussit quand même à améliorer grandement la condition de trois de ses patientes souffrant d’un cancer du sein avancé. Une dizaine d’années plus tard, l’hormonothérapie remplaça définitivement les ovariectomies.

    Le 20e siècle

    De plus en plus contestée, la thèse de Halsted, prenait du plomb dans l’aile. La physiologie du cancer devenait de mieux en mieux connue et l’approche de la mastectomie radicale pour tous les cas était mise en doute. Bernard Fisher, professeur de chirurgie à l’université de Pittsburg et chercheur, revint deux millénaires plus tard à la théorie de Galien à savoir que le cancer est une maladie systémique.
    Les avancées technologiques et pharmacologiques permirent au vingtième siècle une éclosion de thérapies beaucoup plus efficace contre le cancer. En 1975, le taux de survie au cancer était de 40 % et 30 ans plus tard, il est à plus de 60 %
    (
    Fondation québécoise du cancer). Malgré cet essor, il s’en trouve toujours pour dire et écrire que les chimiothérapies et autres thérapies anti-cancéreuses causent plus de tort que de bien. Heureusement, malgré quelques médias opportunistes qui leur donnent la parole, les statistiques, elles, affichent hors de tout doute les bienfaits de ces chimiothérapies.

    Personnellement, je recommanderais à toutes les personnes souffrant d’un cancer de se fier aux statistiques recueillies auprès de centaines de milliers de personnes plutôt qu’au témoignage d’un seul individu qui aurait échappé au cancer en refusant une chimiothérapie.

    http://quebec.huffingtonpost.ca/


12 trucs maison pour guérir les petits bobos


Personne n’est à l’abri des petits bobos et nous n’avons pas toujours le nécessaire dans notre pharmacie à la maison. Quelques petits trucs qui pourront peut-être vous servir
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12 trucs maison pour guérir les petits bobos

 

Les petits bobos font partie de notre quotidien. Heureusement, il existe plusieurs remèdes de grand-mère que vous pouvez essayer pour soulager les petits maux courants.

Par : Elise T. Turcotte

Guérir une ampoule

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Si vous sentez une ampoule se former et que vous n’avez pas de pansement sous la main, mettez un mouchoir et collez-le avec un ruban adhésif.

Pour guérir une ampoule déjà formée, appliquez un cataplasme de chou sur la blessure pendant plusieurs heures. Pour fabriquer un cataplasme, séparez les feuilles de chou et écrasez-les à l’aide d’un rouleau à pâtisserie ou d’une bouteille afin d’en extraire le suc.

Le chou a des propriétés antimicrobiennes et anti-inflammatoires qui favoriseront la guérison de l’ampoule.

Piqûre de moustique

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Appliquez une fine couche de dentifrice à la menthe sur la piqûre. Cela diminuera l’enflure et la sensation de brûlure.

Si la piqûre est causée par une guêpe ou une abeille, vous pouvez appliquer une tranche de pain trempée dans le lait pour soulager la douleur et l’enflure.

Combattre la mauvaise haleine

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La mauvaise haleine est très souvent causée par la déshydratation. Buvez donc deux grands verres d’eau. Si votre haleine est gâchée par un mets particulier, mangez un peu de persil. Cette herbe est un rafraîchisseur d’haleine naturel!

Combattre un mal de tête

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Lorsque vous sentez un mal de tête venir, prenez une cuillère de métal et trempez-la dans une eau glacée jusqu’à ce que l’ustensile devienne très froid. Appuyez ensuite le côté arrondi sur votre palais pendant quelques minutes. Cela retardera le mal de tête jusqu’à ce que vous trouviez une pharmacie.

Vous pouvez aussi appliquer des tranches de citron ou de l’huile essentielle de menthe sur vos tempes pour faire passer la migraine.

Chasser les poux

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Pour faire fuir les poux, massez le cuir chevelu avec une infusion de feuille de noyer, de lavande ou de thym frais. Passez ensuite un peigne très fin pour enlever les oeufs.

Répétez le shampoing pendant 5 jours.

Enlever une écharde

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Pour diminuer l’enflure et ramollir la peau, faites tremper l’endroit atteint dans du lait tiède.

Vous pouvez aussi appliquer une peau de banane (côté de la pulpe sur la peau) sur la zone où se trouve l’écharde. Les enzymes du fruit feront sortir le corps étranger

Combattre un rhume

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Buvez une infusion de sauge ou de thym frais chaque matin.

Vous pouvez aussi vous gargariser la gorge avec de l’eau salée matin et soir.

Pour dégager les voies nasales, vous pouvez aussi inhaler une solution saline tiédie de deux à trois fois par jour au besoin.

Diminuer l’apparence des varices

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Pour diminuer l’apparence des varices et pour limiter leur apparition, vous pouvez masser vos jambes avec de l’huile essentielle de lavande ou de menthe.

Il est aussi recommandé d’alterner l’eau chaude et l’eau froide lorsque vous êtes dans la douche.

Soulager une morsure de la joue

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Buvez une tisane de feuilles de framboisier. À chaque gorgée, conservez le liquide environ une minute dans votre bouche. Répétez l’expérience plusieurs fois dans la journée pour maximiser les vertus de la framboise.

Soulager une brûlure

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Vous pouvez appliquer une fine couche de miel sur la blessure. Le miel a des propriétés anti-inflammatoires et antibactériennes qui favoriseront la guérison.

Vous pouvez aussi passer la brûlure sous l’eau pour soulager la douleur. Il est important que l’eau soit plus tiède que froide afin de ne pas créer de choc thermique sur votre peau.

Soulager une engelure

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Pour soulager une engelure, trempez vos mains ou vos pieds dans une décoction d’écorce de chêne.

Vous pouvez aussi faire bouillir un céleri-rave avec ses feuilles pendant environ une heure. Plongez vos mains ou vos pieds dans le liquide le plus chaud possible pendant 45 minutes.

Soigner un mal de dents

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Pour calmer la douleur, déposez un clou de girofle sur la dent endolorie pendant quelques minutes. Cette épice a des propriétés analgésiques qui apaiseront la sensation désagréable.

Sur les gencives des bébés, vous pouvez appliquer une infusion de clou de girofle sur les zones douloureuses pour le soulager.

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