Les casques de ski ne protègent pas autant qu’on peut le penser


Il y aurait moins de blessures à la tête et à la nuque grâce au casque pour les sports d’hiver comme le ski et la planche à neige grâce au casque. Cependant, d’autres blessures augmentent comme des hémorragies cérébrales ou encore un traumatique à la poitrine. Probablement, cette fausse assurance de protection, les sportifs seraient plus aventureux et donc plus susceptibles aux accidents graves.
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Les casques de ski ne protègent pas autant qu’on peut le penser

PHOTO LISA RATHKE, ASSOCIATED PRESS

Les chercheurs croient que les skieurs et planchistes qui portent un casque sont peut-être plus téméraires.

(Concord) La protection conférée par les casques de ski et de planche à neige n’est pas aussi complète qu’on pourrait le penser, prévient une nouvelle étude américaine.

MICHAEL CASEY
ASSOCIATED PRESS

Deux traumatologues ont examiné les dossiers des blessés graves transportés vers le Centre médical Dartmouth-Hitchcock, au New Hampshire, pendant une période de huit ans.

Ils ont constaté que les skieurs et les planchistes qui portaient un casque étaient moins susceptibles de subir une fracture du crâne ou d’être blessés à la nuque, mais plus susceptibles d’être victimes de blessures graves, notamment une hémorragie cérébrale ou un traumatisme à la poitrine.

Les chercheurs croient que les skieurs et planchistes qui portent un casque sont peut-être plus téméraires. Il pourrait aussi s’agir de skieurs et planchistes plus expérimentés, qui se trouvaient donc sur des pentes plus difficiles au moment de leur accident. Les victimes étaient ainsi plus à risque d’être tombées de haut ou d’être entrées en collision avec un arbre ou un autre objet.

Les chercheurs ont étudié les dossiers de plus de 700 patients blessés principalement sur les pentes du Vermont et du New Hampshire.

Les auteurs de l’étude ont décidé de s’intéresser à cette question puisque les blessures à la tête n’ont pas diminué depuis dix ans, même si deux fois plus de skieurs et planchistes portent maintenant un casque.

Des experts précisent que le casque n’est qu’un des éléments qui assurent la sécurité des skieurs et des planchistes, et que ces derniers doivent également tenir compte de leurs habiletés et des conditions du moment.

Les conclusions de cette étude sont publiées par le Journal of Trauma and Acute Care Surgery.

https://www.lapresse.ca

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Un casque en papier pour pédaler en toute sécurité


Le casque de vélo n’est pas vraiment porté par tous. Peut-être à cause de son coût ou comme les vélos libre-service, n’est pas nécessairement obligatoire. Une jeune américaine à imaginée un casque en papier recycler qui a passer les tests de robustesse à Londres et son casque remplis les conditions
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Un casque en papier pour pédaler en toute sécurité

 

Isis Schiffer a conçu un casque en papier, dont la structure alvéolaire répartit les chocs sur l'ensemble de la tête. ©Kimberly Mufferi

Isis Schiffer a conçu un casque en papier, dont la structure alvéolaire répartit les chocs sur l’ensemble de la tête. ©Kimberly Mufferi

À vélo, seriez-vous prêt à confier la protection de votre tête à un… casque en papier ? Cette solution peu onéreuse et légère a été imaginée pour les utilisateurs de vélo en libre-service.

L’idée semble risquée. Elle vient pourtant d’être récompensée du James Dyson Award 2016, un prix très sérieux en matière de design industriel. Lors d’un semestre passé à Londres, l’Américaine Isis Schiffer, étudiante à l’institut Pratt de New York, a constaté que les utilisateurs de vélo en libre-service ne portaient presque jamais de casque,

« peut-être parce qu’ils n’avaient pas prévu d’utiliser un vélo, ou parce que le prix d’un casque pour un usage occasionnel est élevé (ndlr : environ 30 euros) ».

Or, selon l’Institut français de veille sanitaire, le port du casque diminuerait de 71 % le risque de blessure sérieuse à la tête.

La jeune femme de 29 ans se lance alors un défi : concevoir un modèle peu onéreux, léger, recyclable, pliable – donc facilement transportable – et conforme aux normes européennes. Les modèles classiques sont composés d’une plaque de PVC pour la coque extérieure et de polystyrène pour la coque interne. Isis Schiffer, elle, imagine donner une structure alvéolaire à du papier recyclé. Elle teste la robustesse de son prototype dans les laboratoires de l’Imperial College de Londres… Et ça marche !

« La structure en nid-d’abeilles répartit uniformément les chocs autour du crâne de l’utilisateur et elle protège des courants d’air, explique-t-elle. Un revêtement biodégradable rend aussi le casque imperméable à la pluie pendant trois heures. » EcoHelmet est né.

 

Rentrée à New York, la jeune entrepreneuse fonde sa société, Spitfire Industry, spécialisée dans le transport et le design urbains. Grâce à la dotation de 40 000 euros de Dyson, elle va développer son concept et le commercialiser, à moins de 5 euros l’unité. Déjà, de nombreuses villes sont intéressées : São Paulo, Vancouver et Melbourne réfléchissent à le vendre en distributeur, dans leurs stations de vélo en libre-service.

Par Céline Lison

Le saviez-vous ► Expression : Clouer le bec


Normalement quand je cherche l’origine d’une expression, c’est a peu près les mêmes sources mais cette fois ci, il semble que non … un parle d’une déformation d’un verbe et l’autre de l’artillerie de guerre .. Alors, peut importe l’origine le résultat reste le meme c’est de fermer son clapet, sa bouche,
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« Clouer le bec  »

Réduire quelqu’un au silence, le faire taire.

 
Le bec, comme dans beaucoup d’autres expressions, désigne la « bouche ».

On imagine alors quelqu’un amenant la tête d’un bavard à proximité d’un plan en bois (table, établi…), lui saisissant et tirant les deux lèvres et lui plantant un clou à travers jusque dans le bois.

Ce très ‘sympathique’ moyen de contraindre au silence ne doit pourtant pas être si efficace que ça, car on arrive probablement quand même à faire entendre sa douleur quand on est maltraité de la sorte. Sauf quand le tortionnaire entame enfin la deuxième dizaine de clous…

Heureusement, il ne s’agit ici en aucun cas d’une torture de ce genre et il n’y a aucun lien avec un clou quelconque, ni celui en métal, ni celui du spectacle.

Clouer est tout simplement une transformation du verbe ‘clore’ (fermer) devenu nettement moins utilisé de nos jours.

Si l’expression s’est ainsi modifiée avec ‘clouer’ au lieu de ‘fermer’, c’est sans doute à cause de la puissance évocatrice du ‘gentil’ traitement évoqué plus haut.

http://www.expressio.fr

Expression française qui puise ses origines dans l’ancienne artillerie où le bec serait le petit orifice par lequel on enflammait la poudre. Par ailleurs et en période de guerre, les assaillants pour neutraliser les canons d’un bâteau y plantaient en force un clou de charpentier et il serait fort probable que clouer le bec de quelqu’un signifiant le rende muet viendrait de là.

Selon d’autres interprétations, clouer le bec renverrait aux casques que portaient jadis les guerriers dont la visière de protection ressemblait fortement à un bec d’oiseau et donc dire de quelqu’un qu’on allait lui clouer le bec  signifie le tuer, l’anéantir.

http://www.expressions-francaises.fr