On a imprimé du cartilage


Bientôt, nous allons avoir des remises à neuf du corps humain, que ce soit un membre, un organe, un os, un cartilage grâce à l’imprimante 3D
Nuage

 

 

On a imprimé du cartilage

 

 


 

L’arthrose est une maladie douloureuse dans laquelle le cartilage est détruit. Et si l’impression 3D pouvait le régénérer ? © Puwadol Jaturawutthichai, ShutterstockL’arthrose C’est une maladie douloureuse dans laquelle le cartilage est détruit. Et si l’impression 3D pouvait le régénérer ? © Puwadol Jaturawutthichai, Shutterstock

Des chercheurs américains ont imprimé en 3D du cartilage à partir de cellules de vache. La technique développée pourrait, à l’avenir, aider à traiter des articulations abîmées, offrant ainsi une alternative aux traitements existants pour l’arthrose.

Marie-Céline Jacquier

L’impression 3D offre la possibilité d’imprimer des tissus et des organes, permettant de nombreuses applications médicales, par exemple en fabriquant des implants sur mesure pour la chirurgie. Elle pourrait aussi servir à la médecine régénérative et réparer des tissus endommagés.

Alors, pourquoi ne pas l’utiliser pour remplacer un cartilage abîmé par l’arthrose ? Le cartilage est un tissu qui se prête bien à l’impression 3D car il ne contient qu’un seul type de cellules et n’a pas de vaisseaux sanguins. Par ailleurs, il ne peut pas se réparer seul quand il est endommagé.

Des expériences précédentes ont déjà essayé de créer du cartilage avec des cellules, mais en utilisant une matrice d’hydrogel.

Or, pour Ibrahim Ozbolat, de l’université d’État de Pennsylvanie, aux États-Unis, « les hydrogels ne permettent pas aux cellules de croître normalement. L’hydrogel confine les cellules et ne leur permet pas de communiquer comme elles le font dans les tissus natifs ».

De plus, sa dégradation peut produire des composés toxiques.

C’est pourquoi les chercheurs ont développé une méthode produisant des tissus sans utiliser d’hydrogel, qu’ils décrivent dans un article paru dans Scientific Reports.

Le cartilage imprimé est placé dans un milieu nutritif
Le cartilage imprimé en 3D est placé dans un milieu nutritif. © Ozbolat, Penn State

Le produit obtenu est proche du cartilage naturel

Pour cette impression 3D, l’encre est formée par des cellules de cartilage (chondrocytes) de vache. Les chercheurs ont fait pousser les cellules dans des tubes fins formés d’alginate (extrait d’algues). Les cellules de cartilage se développent pendant environ une semaine et adhèrent les unes aux autres. Comme elles ne collent pas à l’alginate, elles peuvent être récupérées en une chaîne de cartilage qui, poussé dans une buse spéciale, sert d’encre pour l’impression. Le cartilage est imprimé en formant des rangées et reste ainsi 30 mn, puis il peut être déplacé dans une boîte de Petri ou un milieu nutritif, avant d’être intégré dans un tissu.

Un des intérêts de cette technique est de pouvoir imprimer du cartilage de différentes formes :

« Nous pouvons fabriquer les brins dans toute la longueur que nous voulons. Parce qu’il n’y a pas d’échafaudage, le processus d’impression du cartilage est évolutif ».

Les chercheurs peuvent mimer du cartilage articulaire en imprimant les brins verticalement, puis horizontalement pour imiter l’architecture naturelle.

Le cartilage artificiel ainsi produit est proche du cartilage naturel de vache, mais ses propriétés mécaniques ne sont pas aussi bonnes. En effet, le cartilage naturel se forme avec la pression des articulations. D’après le chercheur, une pression mécanique sur le cartilage artificiel pourrait améliorer ses propriétés mécaniques.

Lors de ces expériences, il y avait peu de dommages cellulaires au cours de la fabrication, et les chondrocytes conservaient leur activité métabolique. À l’avenir, si cette technique est appliquée à l’Homme, les patients devront fournir leur propre source de cellules cartilagineuses : soit des cellules provenant d’un cartilage existant, soit des cellules souches différenciées en cellules de cartilage

.

http://www.futura-sciences.com/

Le saviez-vous ► Dangereuses, les saucisses ?


Si nous savions tout ce qu’il y a dans les aliments transformées peut-être qu’on y penserait deux fois avant d’y mordre a belle dent ..  Peut-être que c’est une assez bonne raison pour changer un peu nos habitudes alimentaires, car il semble que les aliments transformés, c’est de nous faire manger n’importe quoi
Nuage

 

Dangereuses, les saucisses ?

 

Les Nord-Américains consomment des millards de hot-dogs chaque année, mais que contiennent leurs saucisses?

 

Sur  l’étiquette, on trouve généralement la viande comme ingrédients principal

En 2009, une étude publiée dans Annals of Diagnostic Pathology a évalué la teneur réelle en viande de plusieurs marques de saucisses à hot dog,

Avec la microscopie optique électronique, on a déterminé que les saucisses étaient en moyenne, composées d’eau à 57 % et de viande à seulement 5,7%. D’autres tissus ont été trouvés, y compris des os, du collagène, des vaisseaux sanguins, des nerfs périphéries, du tissus adipeux, du cartilage et de la peau. Notons que les saucisses augmentent les risques de plusieurs cancers.

Une étude canadienne publiée en 2008  dans Nutrition And Cancer a examiné le lien entre la consommation de viande et le cancer. Cette étude a conclu que la viande et la viande transformées (comme la saucisse a hot dog) étaient directement liées à l’augmentation du risque de plusieurs cancers, notamment ceux de l’estomac, du côlon, du pancréas, du sein et de la prostate.

Les saucisses végétariennes, qui sont désormais en vente partout, sont une bonne  solution pour rendre votre hot dog un peu plus santé

La Semaine/Santé Prévenir/Anne-Marie Roy Nutritionniste/Février 2012