Attaques de requins : l’océan n’est pas une piscine


Il est triste que des personnes soient blessées parfois mortellement lors d’attaque de requin, mais l’océan n’appartient pas à l’être humain. Quand il visite la mer, il est un animal comme un autre. Le tourisme, cela rapporte, mais cependant la mort de grands nombres de requin est une catastrophe
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Attaques de requins : l’océan n’est pas une piscine

 

Crédits: Terry Goss

(Agence Science-Presse) Cette année encore, les requins font la manchette aux États-Unis. Normal : sept attaques recensées en trois semaines pour la seule Caroline du Nord. Pourtant, si vous avez l’âme d’un nageur océanique ou d’un vacancier en mal de sable, vous savez (pertinemment) que dans l’eau vous n’êtes qu’une espèce parmi tant d’autres.

Dans une entrevue donnée à NPR, Georges Burgess, directeur du programme de recherche sur les requins et éditeur de l’International Shark Attack File (ISAF – base de données mondiale) au Muséum d’histoire naturelle de Floride, rappelait que les attaques de requins sont plus conditionnées par le nombre de baigneurs que par le nombre de requins. La population de requins, contrairement à celle des hommes, est d’ailleurs au plus bas dans le monde.

Dans des zones touristiques populaires comme la Caroline du Nord, le nombre de rencontres homme-requin est donc inévitable, les morsures aussi. D’autres facteurs environnementaux ou océanographiques comme un été précoce, des températures des eaux plus chaudes et l’affluence de tortues de mer en période de ponte (proie des requins) pourraient en partie expliquer ces attaques.

Selon l’ISAF, 72 attaques, dont 3 mortelles, ont été recensées en 2014 dans le monde. Un chiffre à comparer avec les 100 millions de requins pêchés chaque année. On jase là!

À suivre sur Twitter : David Shiffman, biologiste marin spécialiste des requins et grand vulgarisateur.

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Le «boucher de Caroline», l’ancêtre des crocodiles, mesurait près de 3 mètres


Heureusement que ce cousin du crocodile qui a existé bien avant les dinosaures ont disparus, Ils se déplaçait sur la terre ferme probablement sur ses deux pattes. Éviter un crocodile sur le bord des marais est une chose, mais sur la terre ferme, cela ne devait pas être aussi évident
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Le «boucher de Caroline», l’ancêtre des crocodiles, mesurait près de 3 mètres

 

 

Reconstitution de Carnufex carolinensis / Jorge Gonzales

Reconstitution de Carnufex carolinensis / Jorge Gonzales

Repéré par Claire Levenson

Avant leRepéré par Claire Levensons dinosaures, Carnufex carolinensis chassait debout et se nourrissait de mammifères.

Des paléontologues viennent de découvrir un des plus anciens cousins des crocodiles.

Il y a environ 230 millions d’années dans l’actuelle Caroline du Nord aux Etats-Unis, on pouvait en effet rencontrer des reptiles de 2,75 mètres de long qui marchaient sur deux pattes et se nourrissaient de mammifères, rapporte The Verge. 

Les chercheurs, qui ont publié leurs résultats dans la revue Scientific Reports, ont affectueusement baptisé cette créature le «Boucher de Caroline», ou Carnufex carolinensis. Le fossile de l’animal avait été découvert il y a dix ans en Caroline du Nord, mais les os n’avaient pas été analysés jusqu’ici.

«C’est un des plus vieux et des plus gros membres des crocodylomorphes –le groupe auquel appartiennent aussi les crocodiles– que nous ayions jamais vu. Sa taille était vraiment surprenante», a expliqué au Washington Post la paléontologue Lindsay Zanno, de la North Carolina State University.

Ce crocodile géant a vécu pendant la période du Trias, avant l’ère des dinosaures, et était donc en son temps le prédateur dominant, avant de disparaître avec l’arrivée des dinosaures. Seuls ses cousins plus petits ont survécu: au temps des dinosaures, ils ont endossé le rôle de charognards.

http://www.slate.fr/

Des écharpes dispersées dans les rues pour aider les sans-abris


L’hiver est difficile surtout pour les sans-abris Probablement par les réseaux sociaux, on prend plus conscience qu’il y a des gens qui sont des sans-abris. Il faut parfois peu de choses pour leur venir en aide, même si ce n’est qu’un solution temporaire
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Des écharpes dispersées dans les rues pour aider les sans-abris

 

Photo : Chase the Chill in Winnipeg

 

SOLIDARITÉ – De l’autre côté de l’Atlantique, des bons samaritains accrochent des écharpes en laine au détour des rues, pour aider les sans-abris à résister au froid de l’hiver.

À Edmonton ou Winnipeg, au Canada, ou encore à Wilmington, en Caroline du Nord, les arbres et grilles de bâtiments paraissent avoir attrapé froid. Des écharpes en laine ont en effet recouvert une partie des villes.

Des petits mots accrochés à chaque vêtement explicitent cette situation inattendue :

« Je ne suis pas perdu. Si vous êtes bloqué dans le froid, s’il-vous-plaît, prenez cette écharpe pour avoir chaud ! »

ou

« Si vous avez besoin de rester au chaud, prenez-la. C’est à vous. Ayez chaud et faites quelque chose pour aider quelqu’un aujourd’hui, si vous pouvez ».

Servir la communauté

Les auteurs de ces notes sont des membres de l’association Scarves in the Port City, qui collectent des écharpes pour les SDF pendant l’hiver, avant de les mettre à disposition dans la rue.

« Notre mission est de promouvoir la gentillesse et de servir notre communauté », est-il indiqué sur leur page Facebook.

L’initiative a été expérimentée lors d’une tempête de neige, plus tôt cet hiver. Chacun s’est alors mobilisé en envoyant ses tricots.

La générosité de la population a poussé les membres à poursuivre cette mission pour le reste de l’année, tout en souhaitant apporter « des idées, de l’inspiration et de l’encouragement afin de donner aux autres ».

Propagation du mouvement

Mission en partie réussie pour Scarves in the Port City, puisque un second mouvement s’est créé, inspiré par leurs actions. Le groupe Chase the Chill prône un « yarn-bombing » (bombardement de laine), lancé en Pennsylvanie, puis dans d’autres villes d’Amérique du Nord.

« Les vêtements sont là et si on les veut, on peut les prendre, explique à metronews Wendy Grahl, fondateur. Si vous êtes SDF et qu’il fait -1 degré Celsius, une écharpe est la bienvenue. »

En France, depuis trois ans, l’association le Tricot Solidaire sollicite également la mobilisation des fous de l’aiguille pour récolter et redistribuer le maximum de vêtements chauds aux sans-abris.

« Les personnes préfèrent vraiment recevoir des ouvrages tricotés que des bonnets en polaire industriels : cela leur rappelle que des gens pensent à eux malgré tout », indiquent Knit Spirit et Larcenette, les deux fondatrices, sur leur site.

Vous pouvez leur envoyer vos dons douillets jusqu’à la fin du mois de janvier.

http://www.metronews.fr/

Il voit pour la première fois grâce à un oeil bionique


J’ai toute de suite pensé à la série  »L’homme à 6 millions de dollars » Encore une fois, le fictif rejoint la réalité. C’est une belle avancée en ophtalmologie.
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Il voit pour la première fois grâce à un oeil bionique

 

Il voit pour la première fois grâce à un oeil bionique

Capture Agence QMI

Un Américain aveugle depuis plus de 30 ans a recouvré la vue grâce à un œil bionique qui lui a été implanté il y a quelques semaines.

Dans une vidéo partagée sur YouTube, on peut voir Larry Hester, 66 ans, apercevoir sa femme Jerry qu’il n’avait pu observer depuis le début des années 1980.

M. Hester est en effet atteint d’une rétinite pigmentaire, une maladie ophtalmique dégénérative, qui l’a progressivement plongé dans le noir.

Mais grâce à une technologie avancée, il a pu recevoir un traitement des médecins de l’université Duke en Caroline du Nord, rapporte le quotidien anglais, «The Independent».

Les médecins lui ont implanté un œil bionique qu’ils ont ensuite activé à la plus grande joie de Larry et de sa conjointe, qui n’a pu contenir ses larmes pendant ce moment très touchant.

Le sexagénaire est le septième Américain à pouvoir profiter de cette technologie avancée connue sous le nom de système de prothèse rétinienne ARGUS II.

Ce système ne redonne pas entièrement la vue, mais aide les patients à distinguer les choses.

Ces implants fonctionnent grâce à des signaux lumineux envoyés par une caméra installée sur une paire de lunettes bien spéciale.

Durant sa visite à l’université Duke en début de semaine, Larry a expliqué qu’il «voyait» un canard blanc nager sur un étang, la pleine Lune et les chrysanthèmes jaunes de sa conjointe.

Jerry Hester a également expliqué aux médecins que son mari avait pu voir son visage pour la première fois depuis longtemps.

Larry devra se faire ausculter régulièrement pour que les médecins améliorent son traitement.

Mais l’homme se dit juste heureux de la chance qu’il a déjà eue d’avoir accès à ce dispositif.

http://fr.canoe.ca

MARIÉS DEPUIS 65 ANS, ILS MEURENT À NEUF HEURES D’INTERVALLE


C’est encore mieux qu’un conte d’enfant !! C’est une belle histoire de vie qui se termine malgré tout de la meilleur manière
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MARIÉS DEPUIS 65 ANS, ILS MEURENT À NEUF HEURES D’INTERVALLE

 

Le couple était uni depuis 65 ans

[CC / Firemedic 58]

Frank et Eleanor Turner étaient unis par le mariage depuis soixante-cinq ans. Mais la mort ne les a pas longtemps séparés puisqu’ils sont décédés à neuf heures d’intervalle.Une histoire bouleversante.

Le 29 novembre dernier, au terme d’une vie bien remplie, Eleanor Witt Turner s’est éteinte paisiblement à l’âge de 86 ans à l’hôpital de Monroe (Caroline du Nord, Etats-Unis) où elle avait été admise. Frank, son mari, né 26 jours avant elle le 1er juillet 1926, était alors en résidence médicalisée,ignorant la triste nouvelle.

Eleanor et Frank Turner (DR / Famille Turner)

Mais voici qu’il est soudainement pris par une gêne respiratoire aigüe. Suffoquant, il est alors pris en charge par les secours qui le conduisent à l’hôpital. Mais son vieil organisme ne résiste pas : il trépasse en route, ignorant jusqu’au bout qu’il allait suivre son épouse de neuf heures seulement.

Noces de palissandre

C’est donc un double et émouvant avis de décès qui a été publié dans le Charlotte Observer. Couchés côte à côte sur le papier, Frank et Eleanor ont chacun leur notice, illustrée par une seule et même photo. Une façon aussi funêbre que touchante de célébrer en avance des noces de palissandre qui auraient dû survenir le 24 décembre.

Le couple laisse derrière-lui deux enfants, trois petits-enfants et trois arrières-petits-enfants. Frank et Eleanor s’étaient rencontrés en 1948. Lui voulait acheter une voiture et elle était secrétaire chez le concessionnaire. Lorsque le vendeur lui avait demandé s’il voulait essayer un véhicule, Frank avait répondu : « Oui, à condition que votre secrétaire monte avec moi ! ».

Devenue incapable de marcher à la fin de sa vie, Eleanor avait été aidée de manière admirable par son mari en toutes circonstances, a confié leur fille Linda.

« Il faisait tout ce qu’elle désirait, tant il l’adorait. Et elle l’aimait immensément aussi » raconte t-elle.

http://www.directmatin.fr/

Changements climatiques → Le réchauffement tue les bébés phoques


Après cela les candidats républicains au USA vont dire que c’est de la manipulation des scientifiques alors que des bébés phoques risquent tant qu’a eux mourir du a ces changements climatique
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Changements climatiques → Le réchauffement tue les bébés phoques

Les bébés phoques vivant sur la côte est canadienne meurent dans une proportion alarmante en raison de la fonte des glaces, selon ce que rapporte mercredi une étude publiée par des chercheurs de l’Université Duke, en Caroline du Nord.

L’étude révèle que l’épaisseur de la glace recouvrant les régions de reproduction des phoques du Groenland, dans l’océan Atlantique, a diminué de 6 % par décennie depuis 1979, date où les données ont commencé à être répertoriées.

La fonte des glaces et la disparition de cet habitat naturel ont provoqué la mort de générations de bébés phoques, selon le document publié dans le journal PLos ONE .

« Cette mortalité que nous constatons dans le nord-est du Canada est dramatique. Des générations entières pourraient disparaître en raison de la fonte des glaces », explique l’un des auteurs de l’étude, David Johnston.

Pour recueillir les données les plus récentes, les scientifiques ont notamment utilisé les images satellites montrant la glace recouvrant le golfe du Saint-Laurent pendant les hivers de 1992 à 2010. Ils ont ensuite comparé ces données aux rapports répertoriant le nombre de décès annuels de bébés phoques dans cette région de reproduction.

Les scientifiques ont également comparé les variations d’un phénomène touchant le système climatique connu sous le nom de l’oscillation nord-atlantique (NAO), système qui contrôle l’intensité des vents, qui eux exercent une influence majeure sur la formation des glaces. Les chercheurs ont constaté que les années où le NAO et l’épaisseur de la glace étaient plus faibles, le taux de mortalité des bébés phoques était plus élevé.

Même si les phoques du Groenland se sont adaptés au dégel printanier de plus en plus précoce dans les dernières années, en développant notamment des périodes d’allaitement plus courtes, il est toutefois incertain que leur population réussisse à combattre la fonte des glaces à long terme.

« Ils se sont bien adaptés aux changements naturels du climat à court terme [comme les saisons], mais nos recherches laissent penser qu’ils ne sont peut-être pas faits pour absorber les effets à court terme combinés aux changements climatiques à long terme et aux autres effets causés par l’homme comme la chasse et les captures accidentelles », conclut le scientifique David Johnston.

Radio-Canada.ca avec Associated Press

http://actualites.ca.msn.com

États-Unis → Un billet de 1 million $ à la caisse


Me semble qu’il a pris un risque vraiment stupide en voulant passer un billet de 1 million de dollars américain. T’sais veux dire !!!! Faudrait vraiment être idiot de croire qu’un tel billet existe que ce soit ici au Canada qu’au USA
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États-Unis → Un billet de 1 million $ à la caisse

Un billet de 1 million $ à la caisse

Crédit photo : TVA Nouvelles

Par TVA Nouvelles | d’après l’Agence QMI

Un homme qui souhaitait acheter un aspirateur et un micro-onde dans un Wal-Mart de Caroline du Nord a tenté de payer ses achats avec un billet de 1 million de dollars.

Michael Anthony Fuller, 53 ans, souhaitait ainsi payer sa facture de 476$ avec ce billet, qui pourtant n’existe pas au pays de l’Oncle Sam.

L’homme a insisté pendant un long moment sur l’authenticité de son billet, mais les employés du magasin de Lexington ont choisi plutôt d’appeler les policiers.

Selon le Winston-Salem Journal, l’homme s’est contredit devant les forces de l’ordre en affirmant qu’il n’avait jamais été question d’un tel billet.

L’individu a tout même été accusé de tenter d’obtenir un bien au moyen de la contrefaçon.

En 1969, le gouvernement fédéral américain a retiré de la circulation les billets de 500$, 1000$, 5000$ et même ceux de 10 000$.

http://tvanouvelles.ca

Au royaume des chouchous


Aimer ses enfants de façon égale est-ce possible ? Pouvons nous admettre que nous avons des préférences parmi nos enfants ? Il est difficile d’apporter l’amour, l’affection en toute égalité envers nos enfants, nous les aimons, mais chaque caractères aident ou nuisent a l’interaction entre parent et enfant ..
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Au royaume des chouchous

Marie-Claude Malboeuf
La Presse

«C’est ma conviction que 95% des parents du monde ont un favori, et que les 5% restant mentent.»

Pour lancer pareille affirmation, le journaliste américain Jeffrey Kruger se base non seulement sur sa propre expérience, mais sur une vaste recension d’études, qu’il vient d’amalgamer dans un essai semi-autobiographique, The Sibling Effect.

«Le favoritisme découle de notre besoin de survie, de l’acte narcissique biologique de se reproduire à travers les générations», explique-t-il dans ce livre paru au début de l’automne. Loin d’être responsables de leur manque d’équité, les parents seraient donc «génétiquement prédisposés» à en faire preuve.

Très souvent, les parents préféreront leur enfant le plus grand, le plus en santé, le plus beau, précise Jeffrey Kluger. Ou tout simplement, l’enfant auquel ils auront consacré le plus de temps, d’argent et attention (plus souvent qu’autrement, l’aîné). Bref, ils tenteront de protéger leur investissement.

Dans certains cas, la vulnérabilité du benjamin les fera tout de même fondre, nuance-t-il, en soulignant que cela distingue très nettement les humains des autres êtres vivants. Dans la nature, illustre Kulger, certains oiseaux laissent l’oisillon le plus faible se faire dévorer par ses frères et soeur. Une espèce de pingouins pond pour sa part deux oeufs et en élimine un: le plus petit. Et les embryons du requin des sables se dévorent entre eux jusqu’à ce qu’il n’en reste plus qu’un, lequel sera ensuite régulièrement nourri de nouvelles rations d’oeufs.

Après avoir filmé les interactions de quelque 400 familles à 9 reprises pendant une période de 3 ans, la chercheuse californienne Katherine Conger a conclu que 65% des mères et 70% des pères avaient un enfant favori.

D’après une étude connexe réalisée à l’Université Redlands de Californie, par Catherine Salmon, la mère préfère généralement son fils aîné, et le père, sa benjamine. D’autres chercheurs ont conclu que les parents sont attirés par ce qu’ils retrouvent d’eux-mêmes en leur enfant du sexe opposé (certains pères adorant par exemple tout particulièrement leur fille sportive).

Moins souvent ciblés, les enfants du milieu sont plus souvent préférés lorsqu’ils sont le seule garçon ou la seule fille de la famille.

Il n’est donc pas surprenant, expose Jeffrey Krugger, que les enfants eux aussi soient génétiquement programmés. Dans leur cas, à lutter pour les ressources de leurs parents -temps, attention, revenus-, surtout lorsqu’ils sont proches en âge.

«Les enfants sont comme les feuilles dans les arbres, ils s’orientent de manière à pousser dans un rayon de lumière qui n’est pas bloqué par la feuille du dessus», écrit le journaliste, responsable des pages scientifiques au Time Magazine.

Pour se distinguer aux yeux de leurs parents, les frères et soeurs se cherchent une niche propre, que ce soit en terme de tempérament ou d’intérêt, dit-il. Et ce rôle peut nous suivre toute notre vie, et forger notre destin.

D’après les nombreuses études qui s’intéressent au rang familial, le fait d’être l’aîné, le cadet ou le benjamin est très souvent -mais pas toujours- associé à une série de traits de personnalité.

Les aînés seraient plus susceptibles de vouloir répondre aux attentes des parents et d’être conformistes, loyaux et sérieux. Les benjamins chercheraient à se différencier en jouant le rôle du clown, du rebelle, de l’artiste. Ils auraient moins peur du danger. Les enfants du milieu seraient pour leur part plus proches de leurs amis que de la famille.

L’hostilité diminue avec l’âge

> 75% des gens se disputaient fréquemment ou très fréquemment avec leur frères et soeurs dans leur jeunesse, selon une étude de l’Université d’Indianapolis. À l’âge adulte, 87% d’entre eux ne se disputent plus, ou presque plus.

> Quand des enfants de trois à sept ans jouent ensemble, une dispute « significative » éclate chaque dix-sept minutes, selon une étude de l’Université de l’Illinois.

> Entre les petits de deux, trois ou quatre ans, les batailles sont deux fois plus rapprochées (elles surviennent aux neuf minutes et demie), révèle une étude de l’Université de Toronto.

> À l’âge adulte, les relations fraternelles prennent typiquement cinq formes, identifiées par la psychologue Deborah Gold, de l’Université Duke, en Caroline du Nord :

– 17% des gens disent avoir une relation intime. Ils sont très proches de leurs frères et soeurs, qu’ils voient souvent et considèrent comme leur meilleur ami.

– 28% ont une relation agréable. Ils considèrent leur frère ou leur soeur comme un bon ami, qu’ils appellent régulièrement.

– 35% ont une relation loyale. Ils se voient aux grands événements et peuvent se fier l’un à l’autre, sans se fréquenter.

– 10% ont une relation apathique. Ils se sont éloignés et n’essaient pas d’y remédier.

– 10% ont une relation hostile et se détestent passionnément, même sans être en contact.

Source : The Sibling Effect

http://www.cyberpresse.ca