Une étudiante américaine pose avec un fusil d’assaut pour sa cérémonie de diplôme


C’est triste de voir la jeunesse qui grandit avec une mentalité pareille. Comme si des armes étaient LA solution. Pourtant, il y a plus de fusillades dans les écoles aux États-Unis que partout ailleurs en Occident. Même si elle renie les accusations de privilèges blancs, si cela aurait été une personne noire, il est plus que probable que les autorités auraient réagit
Nuage

 

Une étudiante américaine pose avec un fusil d’assaut pour sa cérémonie de diplôme

 

Capture d’écran du compte Twitter de Kaitlin Marie | @KaitMarieox

Repéré par Claire Levenson

Repéré sur Washington Post

Cette jeune conservatrice de 22 ans voulait protester contre une mesure en vigueur sur son campus, dans l’Ohio.

Comme des milliers de jeunes Américains et Américaines, Kaitlin Bennett a immortalisé l’obtention de son diplôme universitaire avec quelques photos. Pour faire passer un message qui lui tenait à coeur, elle a choisi de personnaliser sa tenue avec un fusil d’assaut AR 10, une arme semi-automatique utilisée pendant la guerre du Vietnam et la guerre civile soudanaise. Quant à son chapeau de diplômée, elle l’a décoré avec un dessin de fusil et un défi lancé aux autorités: «Viens me le prendre».

Elle a posté la photo sur Twitter, et elle est vite devenue virale. Depuis plusieurs années, Bennett se bat pour que les étudiants, étudiantes et le personnel de l’université Kent State soient autorisés à porter des armes sur le campus. Elle explique sur Twitter:

«Maintenant que je suis diplômée de @KentState, je peux enfin venir armée sur le campus. J’aurais dû pouvoir le faire en tant qu’étudiante – particulièrement parce que quatre étudiants non armés ont été tués par le gouvernement sur ce campus.»

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Elle fait référence à la fusillade qui a eu lieu en mai 1970 à Kent State, lorsque la garde nationale a ouvert le feu et tué quatre manifestants anti-Vietnam non violents.

Il y a quelques semaines, elle avait invité des propriétaires d’armes à feu à venir armé sur le campus (la loi de l’État autorise les personnes armées dans les parties extérieures du campus, mais l’université interdit le port d’arme pour les étudiants et le personnel). Ce n’est pas le cas de l’Ohio, mais de nombreux États américains autorisent le port d’armes dans les universités.

Un privilège blanc?

Plusieurs militants anti-armes ont noté sur Twitter que si Bennett n’avait pas été une jeune femme blanche, son arme aurait probablement posé problème. En effet, dans le même État de l’Ohio, Tamir Rice et John Crawford, tous les deux Afro-Américains, ont été tués par la police parce qu’ils portaient de faux pistolets.

«Tu es toujours vivante…même pas arrêtée – après avoir amené un fusil semi-automatique à l’école. C’est le privilège blanc», a écrit Shannon Watts, la directrice de Moms Demand Action, une association pour le contrôle des armes.

Bennett n’a pas apprécié la référence au «privilège blanc»et lors de son passage sur Fox & Friends, l’émission préférée du président Donald Trump, elle a crié au racisme anti-blanc.

Bennett dit avoir reçu des menaces de mort, mais aussi plusieurs demandes en mariage et une offre d’emploi. Elle a répondu aux demandes en mariage en postant une photo de son petit-ami, également armé d’un fusil automatique.

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De nombreux Américains oublient leurs armes chargées dans les WC publics


Aux États-Unis, les armes si chères au coeur de beaucoup d’Américains semble manqué de responsabilité face à leurs joujoux. Oublier quelques choses dans les toilettes ca nous arrive, mais une arme, c’est inadmissible. Cela peut être dans n’importe quel endroit comme une école, un avion, … Parait-il qu’il n’a pas vraiment eu d’incident grave, enfin pour l’instant …
Nuage.

 

De nombreux Américains oublient leurs armes chargées dans les WC publics

 

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Une foire aux armes à Miami en février 2018. MICHELE EVE SANDBERG/AFP

Repéré sur Washington Post, Splinter

Repéré par Claire Levenson

Que ce soit à l’école, au parlement ou dans un avion, les propriétaires d’armes, y compris de nombreux policiers, oublient souvent leurs pistolets aux toilettes.

Après la fusillade qui a fait dix-sept morts dans un lycée de Parkland en Floride, un des professeurs de l’établissement s’était porté volontaire pour venir armé en cours. Ce même enseignant vient d’être arrêté à Miami après avoir oublié son revolver chargé dans des toilettes publiques (il a été relâché après avoir payé une caution). L’arme a été retrouvée par un sans-abri ivre qui a appuyé sur la gâchette sans blesser personne.

Ce genre d’incidents est assez commun aux États-Unis. Dans les campus universitaires où les armes sont autorisées, il arrive que des pistolets soient retrouvés dans les toilettes. En février 2018, les étudiants et le personnel de l’University of Texas à Austin ont deux fois été alertés que des armes avaient été oubliées dans les WC.

Le site Splinter a recensé treize cas similaires dans des écoles ou des universités depuis 2014. La plupart du temps, un adulte retrouve rapidement l’arme mais ce n’est pas toujours le cas: en 2016, une enseignante d’une école primaire chrétienne de Pennsylvanie a laissé une arme chargée dans les toilettes et quatre enfants sont allés aux WC avant que quelqu’un ne retire le pistolet.

Ces oublis arrivent aussi souvent à des professionnels de la sécurité. En avril 2017, un Air Marshal, soit un agent de sécurité censé protéger les passagers dans un avion, a oublié son arme chargée aux WC. Et en 2015, le chef de la police du Congrès a annoncé que les policiers chargés de la sécurité des parlementaires américains suivraient une formation spéciale pour leur rappeler de ne pas oublier leurs armes aux toilettes. La même année, trois policiers avaient en effet laissé des pistolets traîner dans les WC du Capitole, et une des armes avait été retrouvée par un enfant qui visitait le bâtiment.

Comme les pistolets sont souvent portés dans un holster à la ceinture, il peut être compliqué de baisser son pantalon et de s’asseoir sur la cuvette des toilettes quand on est armé. Beaucoup de gens préfèrent donc retirer leur pistolet avant de baisser leur pantalon. En 2017, le magazine de la NRA, le lobby des armes, avait même publié un article avec des conseils pour aller aux toilettes armé (ils recommendaient de garder son arme sur soi).

Les oublis dans les toilettes publiques n’ont pour l’instant pas causé de décès, mais presque chaque semaine aux États-Unis, un enfant de moins de douze ans meurt après avoir trouvé une armé chargée qui traînait à la maison.

 

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Fusillade à Parkland: de nouvelles règles imposées aux élèves


C’est pitoyable que des jeunes vont à l’école qui est maintenant une forteresse. Bien sûr, les mesures de sécurité sont nécessaires, mais tant que les armes soient si facilement accessible, ces mesures comme souligne un étudiant, c’est une illusion de sécurité.
Nuage

 

Fusillade à Parkland: de nouvelles règles imposées aux élèves

 

Les élèves de l'école secondaire Marjory Stoneman Douglas... (PHOTO JOHN MCCALL, SOUTH FLORIDA SUN-SENTINEL VIA AP)

 

Les élèves de l’école secondaire Marjory Stoneman Douglas transportent maintenant leurs effets scolaires dans des sacs à dos transparents,

PHOTO JOHN MCCALL, SOUTH FLORIDA SUN-SENTINEL VIA AP

Associated Press
PARKLAND, Floride

 

Les élèves d’une école secondaire de la Floride qui a été la cible d’une fusillade il y a quelques semaines transportent maintenant leurs effets scolaires dans des sacs à dos transparents, une mesure visant à empêcher les élèves d’apporter des armes sur le campus.

Les sacs à dos ont commencé lundi à... (PHOTO JOHN MCCALL, SOUTH FLORIDA SUN-SENTINEL VIA AP) - image 1.0

Les sacs à dos ont commencé lundi à être offerts aux quelque 3200 élèves.

PHOTO JOHN MCCALL, SOUTH FLORIDA SUN-SENTINEL VIA AP

Les autorités de l’école secondaire Marjory Stoneman Douglas ont commencé à offrir les sacs à dos aux quelque 3200 élèves lundi, selon le quotidien local The Sun Sentinel.

Depuis la réouverture de l’école, les élèves doivent passer à travers les nombreuses barrières surveillées qui sont établies sur le campus. Le district scolaire prévoit bientôt installer des détecteurs de métal à ces points de contrôle. Les sacs de sport et les instruments de musique sont également fouillés.

Les autorités ont resserré les mesures de sécurité depuis le drame. Huit policiers qui surveillaient les autoroutes ont été réaffectés à l’école, après qu’un élève eut apporté un couteau en classe, et qu’un autre eut fait des menaces en ligne. Le frère du tireur présumé, Nikolas Cruz, avait également été aperçu en train de faire de la planche à roulettes sur le campus.

Le directeur de l’école, Ty Thompson, a expliqué dans une note aux parents qu’il s’agissait d’un processus semblable aux contrôles dans les événements sportifs et les concerts.

Il a ajouté qu’il ferait de son mieux pour assurer un équilibre entre sécurité et vie privée.

Les élèves ont accueilli cette décision avec scepticisme et dérision.

« Je crois que c’est une illusion de sécurité, et ça ne fera rien, sauf de faire sentir aux étudiants qu’on viole leur vie privée », a déclaré Kyrah Simon.

« Je crois que si des gens veulent apporter des armes à l’école, ils trouveront un moyen, et des sacs à dos transparents ne changeront rien », a renchéri Kenya Warner.

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À 25 ans, il a déjà survécu à deux fusillades à Roseburg, dans l’Oregon


Aux États-Unis, il y a eu en seulement 3 ans 143 fusillades dans des écoles et ce ne sont pas des musulmans qui sont derrière les armes, mais des américains. Le droit de tout citoyen américain de porter une arme est-il vraiment légitime ? Car, l’impression que cela donne, c’est qu’il est plus facile de peser sur la gâchette pour n’importe quelles raisons
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À 25 ans, il a déjà survécu à deux fusillades à Roseburg, dans l’Oregon

 

Veillée aux chandelles en mémoires des victimes de la fusillade sur le campus de l’Umpqua Community College, à Roseburg, dans l’Oregon, le 1er octobre 2015 | REUTERS/Steve Dipaola

Veillée aux chandelles en mémoires des victimes de la fusillade sur le campus de l’Umpqua Community College, à Roseburg, dans l’Oregon, le 1er octobre 2015 | REUTERS/Steve Dipaola

Repéré par Claire Levenson

Kenny Ungerman est devenu le symbole de la fréquence des tueries de masse aux États-Unis: il a, en moins de dix ans, survécu à deux fusillades survenues dans la même ville.

Depuis 2012 aux États-Unis, il y a eu 143 fusillades dans des écoles, dont 35 mortelles, la plus récente étant le massacre de 9 personnes dans une université de l’Oregon le 1er octobre. Le meurtier de 26 ans, Chris Harper, a été tué par la police.

Un des survivants de cette tuerie sur le campus de l’Umpqua Community College, à Roseburg, est devenu le symbole de la terrible fréquence des fusillades aux États-Unis. Interviewé par la chaîne MSNBC, Kenny Ungerman expliquait en effet à l’antenne que, dans sa ville natale de Roseburg, il avait ainsi survécu à deux fusillades en moins de dix ans.

«J’étais aussi au lycée de Roseburg quand il y a eu la fusillade en 2006. Donc c’est fou de penser que j’étais sur le campus quand il y a eu une autre fusillade», expliquait Ungerman, un ancien soldat de 25 ans qui commence ses études dans cette université.

En février 2006, dans le lycée de Roseburg, un jeune de 14 ans avait tiré quatre fois et blessé un camarade de classe au pistolet semi-automatique.

Une fusillade tous les 64 jours

Les tueries de masse sont de plus en plus fréquentes aux États-Unis: une étude de Harvard publiée en 2014 montrait notamment que, de 1982 a 2011, il y avait eu une fusillade tous les 200 jours environ, alors que, depuis 2011, le taux était d’une fusillade tous les 64 jours.

Après la fusillade dans l’Oregon, le président Barack Obama a critiqué la façon dont le Congrès bloquait toutes les réformes concernant les armes à feu:

«Demandez aux médias de compter le nombre d’Américains tués par des attaques terroristes ces dix dernières années et le nombre d’Américains tués par des armes à feu. Publiez les côte à côte dans vos articles. Ces informations ne viendront pas de moi, mais de vous. Nous dépensons plus d’un billion de dollars, nous votons d’innombrables lois et nous avons des agences entièrement consacrées à la prévention d’attaques terroristes sur notre sol, et c’est tout à fait légitime. Pourtant, nous avons un Congrès qui nous empêche même de recueillir des données sur la façon dont nous pourrions réduire les morts par armes à feu. Comment est-ce possible?»

http://www.slate.fr/