L’Amérique du Nord a perdu trois milliards d’oiseaux depuis 1970


Depuis 1970, 3 milliards d’oiseaux ont disparus et c’est surtout des oiseaux de la campagne, les migrateurs qui paient le prix. Les causes sont multiples. Il semble clair que la perte d’habitat au profit de terres agricoles et de pesticides avec la diminution d’insectes sont les causes. On ajoute les fenêtres, les chats et les collisions. Ces grandes pertes ne sont pas justes au Canada, c’est partout dans le monde. Un monde sans oiseau, est un monde bien triste.
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L’Amérique du Nord a perdu trois milliards d’oiseaux depuis 1970


L'Amérique du Nord a perdu trois milliards d'oiseaux depuis 1970Une paruline des prés, l’une des nombreuses espèces d’oiseaux en déclin en Amérique du Nord, à New York le 7 mai 2014© GETTY IMAGES NORTH AMERICA/AFP/SPENCER PLATT

Par AFP –

Washington (AFP)

La population d’oiseaux d’Amérique du Nord s’est effondrée d’un quart depuis 1970, soit près de trois milliards de volatiles en moins dans la nature, estiment des chercheurs dans une étude d’ampleur publiée jeudi par la revue Science.

Les oiseaux des campagnes sont les plus touchés, sans doute en raison de la réduction des prés et prairies et de l’extension des terres agricoles, ainsi que de l’utilisation de pesticides qui en tuant les insectes affectent toute la chaîne alimentaire. Mais les oiseaux des forêts et les généralistes sont aussi en déclin.

90% des pertes concernent 12 familles d’oiseaux, dont des moineaux et bruants, des parulines, des merles ou encore le chardonneret jaune (les espèces qui vivent aux Etats-Unis et au Canada ne sont pas les mêmes que dans d’autres régions du globe).

Ces chiffres correspondent au déclin observé ailleurs et notamment en France, où l’Observatoire national de la biodiversité a estimé à 30% le déclin des oiseaux des champs entre 1989 et 2017.

L’étude américaine combine deux sources de données.

La première vient des relevés annuels réalisés chaque printemps, au moment de la saison de reproduction, par des milliers de bénévoles, selon une méthode identique, depuis 1970. Sur un itinéraire de route de campagne de 25 miles (40 kilomètres), ces observateurs s’arrêtent tous les demi-miles pendant trois minutes et comptent tous les oiseaux qu’ils voient. Les chercheurs compilent et analysent ensuite ces données.

La seconde source vient des relevés de 143 stations radars qui détectent assez finement les masses d’oiseaux pendant leur migration, la nuit. Plus de la moitié des oiseaux d’Amérique du Nord migre, soit vers le sud des Etats-Unis, soit vers l’Amérique centrale ou du Sud.

Ces données radar sont moins précises mais montrent aussi une diminution de 13,6% entre 2007 et 2017, avec une marge d’erreur importante de 9 points.

Les canards et oies sont la grande exception: leurs populations, après avoir été menacées, ont augmenté depuis 1970. C’est grâce à la prise de conscience des chasseurs qui ont soutenu des mesures de protection, explique à l’AFP un coauteur principal de l’étude, l’ornithologue Ken Rosenberg, de l’université Cornell et de l’American Bird Conservancy.

« On observe la même chose partout dans le monde, l’intensification de l’agriculture et les modifications du paysage font pression sur ces populations d’oiseaux », dit Ken Rosenberg. « Désormais, on voit des champs de maïs ou d’autres cultures jusqu’à l’horizon, tout est propre et mécanisé, il n’y a plus de place pour les oiseaux, la faune et la nature ».

Les causes sont mal comprises, mais les ornithologues évoquent d’autres facteurs, comme les chats laissés dehors, ainsi que les fenêtres des maisons dans lesquelles les oiseaux se fracassent, une cause de mortalité loin d’être anodine: le nombre d’oiseaux tués dans ces collisions a été estimé en 2014 entre 365 millions et 1 milliard par an aux Etats-Unis.

© 2019 AFP

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De la poussière de la campagne contre l’asthme


D’après une étude que les enfants vivant dans des maisons rurales seraient moins susceptibles d’avoir l’asthme que ceux qui habitent dans les maisons urbaines. Pourquoi pas !! La pollution n’est pas la même à la campagne que dans la ville.
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De la poussière de la campagne contre l’asthme

Des chercheurs finlandais ont montré qu'en saupoudrant de... (PHOTO DAVID BOILY, ARCHIVES LA PRESSE)


Des chercheurs finlandais ont montré qu’en saupoudrant de la poussière de maisons rurales dans un appartement urbain, on peut prévenir l’asthme.

PHOTO DAVID BOILY, ARCHIVES LA PRESSE

MATHIEU PERREAULT
La Presse

On savait déjà que les enfants des campagnes souffrent moins souvent de l’asthme que ceux des villes. Des chercheurs finlandais sont allés plus loin : ils ont montré qu’en saupoudrant de la poussière de maisons rurales dans un appartement urbain, on peut prévenir l’asthme.

Explications.

La théorie de l’hygiène

À partir des années 70, les pneumologues occidentaux ont observé une montée en flèche de l’asthme. La théorie de l’hygiène, théorie selon laquelle un excès d’hygiène est associé à une augmentation des pathologies, a été proposée dans les années 90 quand on a observé après la réunification que les Allemands de l’Est avaient beaucoup moins d’asthme que ceux de l’Ouest. Certains épidémiologistes ont fait un lien avec la pollution plus importante à l’Est. D’autres études ont montré que les enfants grandissant sur les fermes aux États-Unis avaient moins d’asthme que ceux des villes. Mais l’étude de Pirkka Kirjavainen, de l’Institut national de la santé de Finlande, est la première à mener ces observations à leur conclusion logique.

« Il y a encore des études qui ne voient pas plus d’asthme en ville qu’à la campagne », souligne le Dr Kirjavainen, qui est l’auteur principal de l’étude publiée à la mi-juin dans la revue Nature Medicine. « Alors, nous avons décidé de faire des études plus poussées sur les biomarqueurs de l’asthme chez les enfants des campagnes et des villes, et surtout de voir si reproduire l’environnement microbien rural dans un appartement urbain protégeait les petits citadins de l’asthme. Dans les deux cas, nous avons des résultats qui appuient clairement la théorie de l’hygiène. »

Le paradoxe de l’air pur

N’est-il pas paradoxal que l’« air pur » des campagnes soit bénéfique justement par ses contaminants ?

« En effet, on peut voir ça de cette façon », dit le Dr Kirjavainen, qui a collaboré avec des collègues d’une dizaine d’universités allemandes et américaines. « Mais personnellement, je ne vois pas les microbes comme des contaminants. L’air des campagnes a plus de microbes animaux et végétaux, mais moins de microbes d’origine humaine. »

N’y a-t-il pas davantage de risque de tomber malade à cause de microbes d’animaux de ferme ?

« Nous n’avons pas examiné spécifiquement les autres maladies, mais tous les enfants étaient généralement en bonne forme, mis à part l’asthme de certains, dit l’épidémiologiste finlandais. L’air des fermes a d’autres bénéfices, de toute façon. »

Peut-on déjà penser à des administrations préventives de microbes ruraux pour les bébés citadins ?

« Il faut encore faire d’autres études, dit le Dr Kirjavainen. Nous faisons une étude pour voir si les microbes du plancher, qui sont plus susceptibles d’être en contact avec un bébé qui rampe, sont plus importants que ceux des meubles. Et nous testons la possibilité d’un vaporisateur nasal contenant des microbes ruraux. »

Planchers et matelas

L’étude, qui portait sur les maisons de 1500 enfants finlandais et 1000 enfants allemands suivis depuis leur naissance, a analysé les microbes de la poussière du salon des maisons. Pourquoi pas le matelas ou les meubles ?

« Dans la portion allemande de l’étude, il y avait également une analyse des microbes des matelas, dit le Dr Kirjavainen. Mais les matelas contenaient beaucoup des microbes de l’enfant, alors l’exposition aux nouveaux microbes se faisait surtout ailleurs, et principalement près du plancher. »

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Stressé ? Prenez un comprimé de nature de 20 minutes par jour


Le stress est un mal qui cause beaucoup d’ennui de santé. De plus en plus, des chercheurs démontrent que la nature est un médicament naturel et gratuit qui peut profiter à tous. Ils semble en effet, que 20 minutes par jour, dans la nature, sans téléphone, ni livre, et si possible sans parler est un excellent anti-stress. En Écosse, des médecins vont même prescrire à sortir, observer les oiseaux, les plantes pour se soigner …
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Stressé ? Prenez un comprimé de nature de 20 minutes par jour

 

nature

Prêt·e pour une pause nature ? Crédits : Pixabay

par Brice Louvet, rédacteur scientifique

Passer 20 ou 30 minutes au quotidien dans un milieu naturel peut réduire efficacement votre niveau de cortisol, l’hormone du stress. Vous prendriez bien une petite “pilule de nature” ?

Vous vous sentez stressé·e ? La vie semble aller trop vite, les problèmes s’amoncellent, vous n’avez plus de temps pour vous… Bref, vous avez besoin d’une pause. Mais sachez qu’il n’est pas nécessaire de prendre quelques jours de congé et de s’échapper à la campagne pour vous sentir un peu mieux. Consacrer quelques minutes de sa journée pour se promener ou s’asseoir au contact de la nature peut en effet réduire considérablement vos niveaux d’hormones de stress. C’est du moins la conclusion d’une étude publiée dans Frontiers in Psychology.

20 à 30 minutes par jour

Dans le cadre de ces recherches, les chercheurs ont demandé à 36 participants habitués aux milieux urbains de passer 10 minutes ou plus – au moins trois fois par semaine – immergés dans un milieu naturel. Et ce pendant huit semaines. Les niveaux de cortisol de chacun ont été mesurés à partir d’échantillons de salive prélevés avant et après les “pauses nature”, une fois toutes les deux semaines.

« Les participants étaient libres de choisir l’heure de la journée, la durée et le lieu de leur expérience », notent les chercheurs.

En revanche, ils avaient interdiction d’utiliser leur smartphone, de faire de l’exercice, de lire ou même d’avoir une conversation.

Les données ont alors révélé qu’une expérience de 20 minutes suffit pour réduire de manière significative les niveaux de cortisol. Les effets les plus importants se sont fait ressentir au terme de “pauses nature” de 20 à 30 minutes. Au-delà, les effets anti-stress continuent de s’additionner, mais à un rythme plus lent.

« Nous savions que le fait de passer du temps dans la nature réduisait le stress, mais jusqu’à présent, certaines données demeuraient incertaines : combien de temps ? À quelle fréquence ? Quel type d’expérience dans la nature peut réellement nous profiter ?, explique MaryCarol Hunter, de l’Université du Michigan (États-Unis). Notre étude montre que pour baisser efficacement les niveaux de cortisol (hormone du stress), vous devez passer 20 à 30 minutes assis ou à marcher dans un endroit qui vous procure un aperçu de la nature ».

Un remède naturel et gratuit

Nous aurions donc en effet à portée de main une solution permettant de réduire le stress, à moindre coût. À terme, les chercheurs tenteront d’évaluer l’influence de l’âge, du sexe, de la saisonnalité, des capacités physiques et de la culture sur l’efficacité de ces expériences de la nature sur le bien-être. L’idée serait de pouvoir, un jour, prescrire des “pilules de nature” sur mesure, et pourquoi pas de repenser nos villes dans le but de maximiser leur effet anti-stress.

On rappelle que depuis quelques mois, certains médecins écossais encouragent leurs patients à se rendre à l’extérieur pour se soigner. Sont prescrites l’observation des oiseaux, la plantation de semences ou encore la contemplation de telle ou telle plante. L’idée : explorer la nature dans le cadre d’une stratégie de traitement globale.

Source

https://sciencepost.fr/

Sols contaminés: pas d’accusations contre les pollueurs


C’est honteux ! Des organisations criminelles s’en tirent à bon compte malgré une longue enquête sur la contamination criminelle des sols en campagne, surtout des zones agricoles au Québec.
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Sols contaminés: pas d’accusations contre les pollueurs

 

Selon nos informations, plusieurs policiers et enquêteurs du... (PHOTO PATRICK SANFAÇON, ARCHIVES LA PRESSE)

Selon nos informations, plusieurs policiers et enquêteurs du ministère de l’Environnement sont révoltés par la tournure des événements.

PHOTO PATRICK SANFAÇON, ARCHIVES LA PRESSE

 

VINCENT LAROUCHE
La Presse

Ce sont deux ans et demi de travail qui finissent à la poubelle. La grande enquête policière qui a mis au jour un système de déversements massifs de sols contaminés dans la nature se termine en queue de poisson, a appris La Presse. La Couronne ne veut même pas s’essayer à porter des accusations tellement la tâche de faire condamner ceux qui saccagent les campagnes lui semble insurmontable, dans le contexte actuel.

Il y a eu un mort, des petits propriétaires qui se sont retrouvés pris à la gorge, des milieux naturels gravement pollués et une industrie bouleversée de fond en comble, mais personne ne sera traduit en justice.

«Dommage. J’en ai vu beaucoup, des enquêtes, et je peux dire que cette fois, les gars avaient vraiment mis le paquet. Ils avaient tout mis», s’insurgeait hier un cadre retraité de la Sûreté du Québec (SQ) qui a personnellement travaillé sur le phénomène et qui a demandé à ne pas être identifié, vu son devoir de réserve.

Selon nos informations, plusieurs policiers et enquêteurs du ministère de l’Environnement sont révoltés par la tournure des événements et se questionnent sur la pertinence de mener d’autres enquêtes du genre à l’avenir. Or, plusieurs sources au sein de l’industrie et des agences d’application de la loi confirment que les déversements illégaux de sols contaminés se poursuivent sans signe de ralentissement.

Depuis 2015

Le projet Naphtalène a été amorcé le 14 décembre 2015 par la division des enquêtes sur l’infiltration de l’économie de la SQ, selon une déclaration sous serment déposée à la cour et rendue publique grâce aux démarches des avocats de La Presse.

Une dizaine d’enquêteurs ont été mobilisés sur le dossier, selon nos informations. Rapidement, des gens du ministère de l’Environnement se sont ajoutés. La cible : 

une organisation criminelle qui tentait de «prendre le contrôle de la gestion et du transport des sols contaminés au Québec».

Grâce à des entreprises en apparence légales, l’organisation soumissionnait à très bas prix et remportait des contrats de décontamination sur d’importants chantiers de construction du Grand Montréal.

Au lieu de payer un prix élevé pour les envoyer dans un site accrédité, elle les faisait disparaître discrètement.

«Les sols récupérés ne sont pas décontaminés, mais rapidement disposés dans des zones vierges, des terres agricoles ou des sites illégaux, causant ainsi des méfaits importants à l’environnement», peut-on lire dans un document policier.

Depuis 2016, La Presse a interviewé plus d’une quinzaine de sources reliées de près ou de loin au projet Naphtalène. Selon nos informations, quatre personnes qui sont apparues sur l’écran radar des enquêteurs au fil des ans ont des liens avec le milieu du crime organisé, surtout les motards.

Celui qu’on soupçonne d’être la tête dirigeante du stratagème est un ancien partenaire d’affaires bien connu des Hells Angels. Son avocat a obtenu une ordonnance de non-publication qui nous interdit désormais de dévoiler les noms cités dans les mandats de perquisition de la SQ.

Plus de 80 sites

Selon nos sources, la police a connaissance de plus de 80 sites, surtout en milieu agricole, qui ont ainsi été saccagés au cours des dernières années à coups de déversements sauvages de sols bourrés de contaminants, qu’il s’agisse d’essence, de plomb, d’arsenic, de xylène ou de résidus de combustion de charbon.

Dans un des cas, un propriétaire de terre agricole à Sainte-Sophie a avoué aux enquêteurs que le gang venait déverser chez lui. Des analyses du ministère de l’Environnement ont révélé que sa terre était maintenant «hautement contaminée», selon un document judiciaire. Le terrain est situé au bord de la rivière de l’Achigan, où vivent près d’une quarantaine d’espèces de poissons, dont l’anguille d’Amérique et le chat-fou des rapides, qui sont classées comme «susceptibles d’être désignées menacées ou vulnérables».

Dans un autre cas, Philippe Genty, un propriétaire de la même municipalité qui croyait faire affaire avec une entreprise légale de remblais, a découvert qu’on avait inondé son terrain de sols contaminés.

«Je venais de scrapper ma propriété», a-t-il confié à La Presse.

«La maison n’est pas vendable, elle est entachée», a-t-il laissé tomber.

Les policiers disent avoir découvert plusieurs grands chantiers où les sols contaminés ont été pris en charge par l’organisation et jetés illégalement à la campagne, qu’il s’agisse de l’estacade du pont Champlain, du centre communautaire d’Outremont ou du site de l’ancienne aciérie Dominion Structural Steel à Côte-Saint-Luc.

Des milliers de faux documents

Les enquêteurs ont saisi de fausses pièces justificatives qui donnaient un air de légalité aux opérations, notamment 4711 faux bons de pesée pour les camions de terre. Ils ont trouvé l’homme qui avait vendu le logiciel pour les fabriquer. Ils ont suivi des camionneurs à la trace. Ils sont entrés de nuit dans des bureaux pour fouiller les dossiers de l’organisation. Ils ont pris des échantillons de sols. Ils ont obtenu des témoignages très instructifs, notamment d’un suspect qui s’est suicidé à la fin de son interrogatoire, en 2016.

La police a vu l’organisation tenter d’accroître son influence, notamment en recrutant des personnalités proches des milieux politiques.

Jean-René Gagnon, ancien chef de cabinet du ministre libéral Pierre Laporte, a été embauché comme lobbyiste. Marcel Tessier, vétéran de la politique municipale à Longueuil, a été pressenti pour développer des projets. Alain Matuszewski, dont la conjointe est présidente de la Commission des femmes du Parti libéral du Canada au Québec, a travaillé sur des chantiers pour le groupe.

Tous trois ont par la suite rompu leurs liens avec les entreprises impliquées et ne faisaient pas partie des suspects qui devaient être arrêtés.

Quatre mois sur le bureau des procureurs

Au cours de leur enquête, les policiers ont travaillé avec six procureurs différents du Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP), au gré des changements d’affectations ou d’emplois.

En février dernier, les enquêteurs ont remis au DPCP la totalité de la preuve amassée, en recommandant des accusations criminelles contre cinq suspects directement impliqués dans le stratagème, selon eux.

Le dossier est resté à l’étude pendant quatre mois. La semaine dernière, les procureurs ont annoncé qu’aucune accusation ne serait portée.

«À la suite de l’examen de la preuve soumise au DPCP par les policiers, les procureurs ont conclu à l’insuffisance de preuve afin de pouvoir établir la culpabilité des suspects», a affirmé à La Presse Me Jean-Pascal Boucher, porte-parole du DPCP.

«Pour qu’une poursuite soit autorisée dans cette affaire, le DPCP devait d’abord avoir la conviction d’être en mesure de prouver la présence de contaminants dans les sols déposés sur certains terrains. Ensuite, il devait être aussi convaincu que ces terrains ont été détériorés par le dépôt des sols contaminés. Or, l’échantillonnage effectué dans le dossier ne permet pas à l’expert de conclure du niveau de contamination des terrains et de la présence même de contaminants dans le sol», affirme Me Boucher.

La ministre Melançon espérait un succès

Selon nos informations, certains intervenants craignaient que l’absence d’analyse des terres agricoles avant qu’on y déverse des sols rende difficile la preuve d’une «détérioration».

Les procureurs craignaient aussi que certains sols classés comme «contaminés» et ciblés par l’enquête aient pu être lavés par la pluie et l’érosion et qu’ils soient devenus moins contaminés au moment d’en faire l’analyse.

Me Boucher, de son côté, souligne que «tout écart» par rapport au strict protocole d’expertise scientifique des sols peut «affecter la validité des résultats».

À la SQ, l’inspecteur Guy Lapointe a précisé que l’absence d’accusations ne signifie pas que les enquêteurs ont failli de quelque façon que ce soit à leur tâche.

«On est satisfaits du travail de nos enquêteurs dans ce dossier. Ultimement, c’est la prérogative du DPCP de décider s’ils vont porter des accusations ou pas», a-t-il dit.

L’absence d’accusations est un revers pour la ministre de l’Environnement, Isabelle Melançon, qui souhaite implanter un jour un système panquébécois de traçabilité des sols, mais qui s’en remettait d’ici là aux policiers pour faire cesser le saccage.

«Quand vous parlez de groupes criminalisés, ce sont des groupes qui sont organisés. Il y a des enquêtes qui sont encore en cours, et c’est tant mieux ainsi», avait-elle déclaré en commission parlementaire au mois d’avril, pendant que le dossier Naphtalène était à l’étude.

En chiffres

 

1 million de tonnes métriques

Volume annuel de sols contaminés excavés au Québec, selon une estimation de l’industrie

80

Plus de 80 sites de déversements illégaux ont été recensés.

4711

Nombre de faux bons de pesée pour camions saisis par la SQ

5

Nombre de suspects que les policiers voulaient voir accusés au criminel

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Dordogne : un couple condamné à faire taire les grenouilles


Quand tu restes à la campagne et que tu ne tolères pas les bruits naturels des animaux, mieux vaut déménger en ville. Franchement ! L’être humain empiète sur le terrain des animaux et rien donner en retour ? Quand on est rendu à ne plus tolérer des cris d’enfants qui s’amusent dehors, les chants des oiseaux à l’aube, ou encore les croassements des grenouilles, c’est qu’on est atteint d’une grande intolérance
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Dordogne : un couple condamné à faire taire les grenouilles

 

PAR CHLOÉ DURAND-PARENTI

Le coassement des grenouilles installées dans leur mare indispose leurs voisins. La justice ordonne la mise à mort du plan d’eau.

 

Nul n’est censé ignorer la loi, alors sachez-le : le coassement des grenouilles peut être considéré comme du tapage nocturne ! Ces bruyants batraciens peuvent ainsi, s’ils ont élu domicile chez vous, vous valoir une condamnation devant un tribunal. Cette mésaventure vient de survenir à Annie et Michel Pecheras, un couple vivant à Grignols, un petit hameau situé en Dordogne, non loin de Périgueux.

Leurs voisins, exaspérés par les quelques dizaines de grenouilles installées dans leur mare, ont porté plainte il y a maintenant plusieurs années, exigeant la mise à mort du plan d’eau de 300 mètres carrés. En 2012, statuant en première instance, le tribunal de Périgueux les a déboutés de leur demande, donnant raison aux Pecheras. Seulement voilà : saisie à son tour, la cour d’appel de Bordeaux, elle, n’a pas suivi. Elle a considéré que le chant des rainettes à la saison des amours (qui dure environ deux mois), évalué à 63 décibels par un expert, constituait une réelle nuisance sonore. Elle a condamné Annie et Michel Pécheras à combler leur mare.

Une mare plus que centenaire

Le couple est dans l’incompréhension.

« C’est un endroit très paisible. Moi, je viens me reposer ici une demi-heure tous les soirs », raconte Annie, citée par France Bleu Périgord, les larmes aux yeux à l’idée que ce « petit paradis » puisse disparaître. « On est à la campagne, c’est malheureux de ne pas pouvoir supporter le bruit des animaux », renchérit son mari.

Selon eux, la mare est inscrite au cadastre du village depuis plus d’un siècle. Aussi le couple envisage-t-il de se pourvoir en cassation, en dépit des importants frais de justice qu’ils ont déjà été contraints d’engager. Tous deux espèrent parvenir à faire reconnaître l’utilité de leur mare.

« Si les pompiers doivent venir éteindre un feu, c’est le point d’eau le plus proche », argue Michel, qui a également contacté l’association de défense des animaux sauvages pour l’aider à défendre cette « zone humide » menacée.

http://www.lepoint.fr/

Les oiseaux, plus intelligents en ville qu’en campagne?


Il semble que la ville soit un endroit positif pour les oiseaux, ils ouvrent des portes sur la créativité et leur système immunitaire s’en porte mieux à comparer des oiseaux de la campagne .. Étrange non ?
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Les oiseaux, plus intelligents en ville qu’en campagne?

 

Les oiseaux, plus intelligents en ville qu'en campagne?

Photo Fotolia

Les oiseaux des villes sont plus intelligents et ont un meilleur système immunitaire que les oiseaux de la campagne, affirment des chercheurs de l’université McGill.

Selon une nouvelle étude mettant en lumière les différences cognitives entre les oiseaux des zones urbaines et rurales, les oiseaux de la ville sont meilleurs dans la résolution de problèmes – par exemple, certains savent ouvrir un tiroir pour se procurer de la nourriture – et ont un caractère plus téméraire.

Les auteurs estiment que l’adaptation à l’habitat urbain requiert des changements considérables sur le plan cognitif, comportemental et même physiologique. Ils ont d’ailleurs été surpris d’observer qu’en plus d’être plus créatifs, les oiseaux urbains possédaient un meilleur système immunitaire.

«Comme les spécimens urbains étaient plus habiles dans la résolution de problèmes, nous nous attendions à ce que, pour compenser, ils aient un moins bon système immunitaire, tout simplement parce que, comme on dit, on ne peut pas tout avoir, a expliqué l’auteur principal et doctorant en biologie Jean-Nicolas Audet. Il semble que dans ce cas-ci, les oiseaux urbains gagnent sur tous les plans.»

Les recherches ont été effectuées en 2013 à l’Institut Bellairs de McGill, qui se trouve à la Barbade, sur des sporophiles capturés dans diverses régions de cette île. Les scientifiques ont étudié deux groupes d’oiseaux comparant leurs facultés d’apprentissage par association et leur créativité dans la résolution de problèmes.

L’article The town bird and the country bird: problem solving and immunocompetence vary with urbanization, a été publié dans l’édition de mars-avril 2016 de la revue Behavioral Ecology.

http://fr.canoe.ca/

En Finlande, les animaux sauvages squattent les habitations abandonnées


En Finlande, les animaux sauvages squattent les habitations abandonnées

 

C’est leur aspect désolé qui a poussé Kai Fagerström vers quelques habitations décrépites, près de la maison d’été familiale, dans la campagne finlandaise, à Suomusjärvi. Il lui a suffi de jeter un œil par les carreaux brisés et les portes fendues pour relever des traces de vie ténues : souris, blaireaux et autres intrus s’étaient installés là après le déménagement ou la mort des occupants. 

Photographies de Kai Fagerström


Photographies de Kai Fagerström

Photographies de Kai Fagerström

Photographies de Kai Fagerström

Photographies de Kai Fagerström

Photographies de Kai Fagerström

Photographies de Kai Fagerström

Photographies de Kai Fagerström

http://photo.nationalgeographic.fr/

Le retour des tiques : comment protéger vos animaux ?


La belle saison est a nos portes .. ballades en campagne, dans les parcs en ville .. de quoi a prendre un bon bol d’air. Alors les tiques affamées vont vouloir se payer un repas aux frais de nos animaux … qu’ils soient invités ou non .. alors mieux vaut prévenir …
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Le retour des tiques : comment protéger vos animaux ?

 

 Un vétérinaire nous en dit plus sur ces vilains acariens incriminés dans bon nombre de pathologies animales et humaines, et la façon dont s’en débarrasser.

Où les trouve-t-on ?

Et bien partout sous nos latitudes. Quand on pense aux tiques on croit souvent que l’on va uniquement exposer son chien au risque de se faire mordre lors de balades en forêt ou dans les champs, mais sachez qu’en ville le risque est aussi élevé.

En effet, la tique ne vit pas sur l’animal, elle n’y effectue que ses repas sanguins. Imaginez le cas classique : un propriétaire citadin part le week-end à la campagne avec son chien non protégé, le chien attrapera des tiques qu’il ramènera en ville au retour du week end.

Voilà pourquoi il est nécessaire de protéger son animal contre ces parasites, que l’on soit citadin ou rural !

Les maladies liées aux tiques

Au niveau mondial, la tique est le second vecteur de maladies pour l’homme et le premier pour les animaux !

Il existe environ une quinzaine de maladies que les animaux sont susceptibles de développer après une piqûre de tique. Et 7 d’entre elles sont des zoonoses. C’est à dire qu’elles sont transmissibles à l’homme. On comprend donc bien pourquoi il est nécessaire de lutter contre ce parasite.

Parmi les pathologies les plus connues on citera la maladie de Lyme et la piroplasmose, qui sont excessivement graves.

Comment lutter contre les tiques?

La prévention encore et toujours ! Appliquer tous les mois entre fin mars et fin novembre des produits anti-tiques à l’efficacité reconnue et prouvée ! Encore une fois, on ne trouve pas ces produits en grande surface, seul votre vétérinaire pourra convenablement vous renseigner.

Il existe aussi un vaccin contre la piroplasmose. Et même s’il n’est pas efficace à 100%, la protection qu’il apporte est clairement intéressante. Je le recommande donc pour tous les animaux fréquemment exposés au risque de tiques, en complément du spot-on.

Et si mon animal a déjà une tique, que faire docteur ?

Vous pourrez généralement très facilement reconnaître une tique sur votre animal. Souvent les propriétaires les confondent avec des verrues tant l’aspect est proche, mais approchez vous de plus près et vous verrez relativement bien les petites pattes de l’acarien.

Pas de panique ! Sachez que si vous enlevez rapidement le parasite, votre animal ne risque pas grand chose…normalement. D’après des études, il faut au moins 24h pour qu’une contamination soit effective, donc…pas de stress, vérifiez le pelage de votre animal après chaque balade.

Pour enlever une tique : le nec plus ultra sont  les petits crochets spécifiques. Ils sont vraiment très efficaces.

Quoi qu’il en soit le principe est toujours le même, on n’arrache pas la tique comme un sauvage ou la tête va rester plantée dans la peau de votre animal et le risque de contamination sera toujours très élevé. Au contraire, on tourne délicatement la tique et le rostre finit par se détacher facilement de la peau.

Attention aux remèdes de grands-mères à base d’éther ou d’alcool ou de la flamme d’un briquet…vous risquez de tuer le parasite, mais encore une fois de laisser sa tête plantée dans votre animal ce qui est donc tout à fait inutile.

Une petite réaction inflammatoire locale peut se produire a l’endroit de la piqûre

Alors de la douceur, du doigté et en cas de doute…véto !

Dr François
Vétérinaire

http://wamiz.com

Le Saviez-vous ► Expression : Faire l’école buissonnière


 

 

Avez-vous déjà fait l’école buissonnière ? Qui ne l’a pas fait ? Que ce soit a la campagne ou en ville .. il y avait des choses plus intéssantes que les cours d’après midi …
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Faire l’école buissonnière

 


Se promener au lieu d’aller en classe

Les explications de cette expression sont multiples :

Pour certains, elle vient du Concile de Pavie, en 1423, auquel les prélats refusèrent de se rendre en raison de la peste qui sévissait dans cette ville, épisode décrit par Marot : « Vray est qu’elle fust buissonnière, l’escolle de ceux de Pavie ».

Pour d’autres, datant aussi du XVe siècle, l’expression viendrait des chemins creux et buissons qui cachaient les fuyards (ou ceux qui s’abstiennent d’aller à l’école).

Pour d’autres encore, elle pourrait venir des écoles secrètes, nommées ‘buissonnières’ créées dans les campagnes par les adeptes du protestantisme lorsqu’ils étaient réprimés au commencement du luthérianisme.

Enfin, au XVIIe siècle, certains auteurs disaient que l’école était buissonnière lorsqu’on la fréquentait si peu, que les ronces et les buissons y naissaient.

http://www.expressio.fr

Pour en finir avec la discrimination… des chats noirs


Il y a des préjugés et des superstitions qui donne du fil a retordre. Des légendes ont perdurés au long des siècles donnant aux chats et chiens noirs une survie difficile. Ce qui est aberrant qu’en 2012 ont croient encore qu’un chat noir porte malheur
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Pour en finir avec la discrimination… des chats noirs

 

Campagne - Pour en finir avec la discrimination… des chats noirs

©Didier Debusschere/Archives Agence QMI

OTTAWA – La Société protectrice des animaux d’Ottawa pourrait mettre sur pied une campagne encourageant les gens à adopter les chats noirs qui, selon elle, languissent souvent plus longtemps dans les refuges.

«Les animaux de couleur foncée ont tendance à rester plus longtemps au refuge, a affirmé Eileen Barak, de la Société protectrice des animaux d’Ottawa. Ce ne sont certainement pas ceux qui attirent le plus l’attention.»

Les gens sont nerveux, superstitieux ou ont des préjugés envers les chats et les chiens noirs, selon l’organisation. À tel point que le refuge a organisé une remise de prix, les «Acatemy Awards», pour encourager l’adoption des chats noirs et considère également d’autres options afin de briser les préjugés quant aux animaux de couleur foncée.

La Société protectrice des animaux d’Ottawa estime qu’environ la moitié de ses quelque 50 chats offerts en adoption sont entièrement ou presque entièrement noirs.

La Société protectrice des animaux de Winnipeg a quant à elle lancé «le club des chiens noirs» pour mettre fin à la «discrimination» des chiens noirs, perçus à tort comme plus agressifs par les familles adoptives. Cette initiative offre des rabais sur la marchandise aux gens qui adoptent des chiens noirs.

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