Certaines caractéristiques des taches du girafon sont transmises par sa mère


Les girafes sont facilement identifiables avec leur long coup et leurs taches. Ce que les scientifiques ont pu constater est la forme, la couleur et la circularité des taches sont transmises par la mère. Cela pourrait être un moyen d’identifier les girafes d’une même famille étant donné qu’ils ne changent pas avec l’âge
Nuage


Certaines caractéristiques des taches du girafon sont transmises par sa mère

Taches d'une girafe

Certaines caractéristiques des taches des girafes seraient transmises par la mère à ses girafons.

© XAVIER ORTEGA/SOLENT/SIPA

Par Anne-Sophie Tassart

A quoi servent les taches des girafes ? Ces motifs sont-ils héréditaires ? Une équipe de chercheurs a apporté des éléments de réponse à ces questions dans une nouvelle étude parue dans le journal scientifique PeerJ.

Un long cou, des taches dispersées sur le corps : il n’en faut souvent pas plus pour distinguer une girafe d’un autre animal. Mais à l’instar des rayures du zèbre, il reste difficile d’expliquer les variations de ces motifs ainsi que leur utilité. Selon une étude parue le 2 octobre 2018 dansPeerJ, ces taches seraient particulièrement importantes pour la survie et certaines de leurs caractéristiques seraient génétiques.

Une survie accrue grâce à des motifs spécifiques

Les motifs présents sur le corps des animaux et notamment des mammifères, peuvent jouer plusieurs rôles : la régulation de la chaleur corporelle, le camouflage ou encore la reconnaissance entre congénères. Bien souvent, ils influencent la survie de l’animal et/ ou sa reproduction. Soutenus par l’Université de Pennsylvanie, trois chercheurs ont photographié des girafons Masaï (Giraffa camelopardalis tippelskirchii) en Afrique et ont évalué leur survie. Première constatation : la forme des taches et leur taille joue un rôle dans la survie de l’animal. Les girafons arborant des taches plus larges (et donc moins nombreuses) et dont les contours sont moins lisses ont plus de chances de survivre durant les premiers mois de leur vie.

« Il est possible que ces caractéristiques favorisent le camouflage de ces girafons dans la végétation », supposent les chercheurs.

Sur 11 caractéristiques, 2 sont transmises par la mère

Cette étude a également permis de valider une hypothèse vieille de 50 ans.

 « Le Dr Anne Innis Dagg – la pionnière des recherches de terrain sur les girafes en Afrique – a montré en 1968 que la forme, le nombre, les zones et la couleur des taches des girafes peuvent être hérités mais son analyse provenait une petite population vivant dans un zoo, explique dans un communiqué Monica Bond, co-auteure de l’étude. Nous avons utilisé sur des girafes sauvages des moyens modernes d’imagerie et des techniques d’analyse pour confirmer ses conclusions ».

En photographiant les robes des girafes et en comparant celles des petits à celles de leur mère grâce à un logiciel, les chercheurs ont noté que deux caractéristiques sur 11 semblent héritées : la circularité (taches sphériques ou plus elliptiques) et la forme des contours (lisses ou dentelés). Cependant, il leur a été impossible de confirmer la transmission de la couleur à cause des variations de luminosité entre les photos.

Comparaison de la forme des taches des mères (à gauche) avec celle des girafons (à droite) © PeerJ / DE Lee

Ces motifs ne changeant pas avec l’âge, ils pourraient être d’excellent moyen d’identification des animaux et pourquoi pas, permettre de supposer des liens de parenté entre eux. En outre, étudier ces taches permettra peut être un jour de comprendre pourquoi et comment ces formes complexes ont évolué sur leur corps.

https://www.sciencesetavenir.fr

Le Saviez-Vous ► Comment font les paresseux pour survivre face aux prédateurs alors qu’ils sont si lents ?


Le paresseux est reconnu par sa lenteur. Avec raison, car il se déplace environ à une vitesse de 0,15 km/h. Par contre dans l’eau, il est un peu plus rapide, mais il est plus s’exposer au danger que s’il est dans les arbres.
Nuage


Comment font les paresseux pour survivre face aux prédateurs alors qu’ils sont si lents ?


Matthieu Dražić, Etudiant chez Polytech Nantes
Traducteur ·


Serge Elia, Amoureux d’animaux
Auteur original


Cette réponse peut ne pas être une traduction fidèle de la réponse de Serge Elia à Quora en anglais : Being so slow, how do sloths survive predators?

Le paresseux est peut-être le mammifère le plus lent de la planète (environ 0,15 km/h), mais sa lenteur s’avère être l’arme ultime de survie dans une jungle inhospitalière remplie de prédateurs.

Voyez-vous, lorsque des algues et des champignons se développent sur la fourrure d’un paresseux, l’animal devient pratiquement invisible – ainsi, grâce au pouvoir de camouflage des champignons et des algues, il se fond dans le feuillage tropical -, et un chasseur affamé passe sans même l’apercevoir. De plus, les algues et les champignons sont bio-actifs contre les souches de parasites qui peuvent causer le paludisme et d’autres maladies tropicales.

Vous devez aussi savoir que le paresseux est tout sauf paresseux, car il compte sur l’invisibilité et l’indolence pour survivre dans son habitat et échapper à la prédation.

Au besoin, un paresseux peut aller nager dans la rivière – ce faisant, les paresseux sont des nageurs très puissants, capables d’atteindre des vitesses allant jusqu’à 13,5 mètres par minute (plus vite que dans les arbres), tout en restant prudent et chanceux….

C’est ainsi que les paresseux, malgré leur lenteur, survivent dans les environnements les plus hostiles, comme les jungles d’Amérique centrale et du Sud.

https://fr.quora.com/Com

Pieuvre géante du Pacifique : une nouvelle espèce découverte


Une nouvelle pieuvre géante du Pacifique a été trouver, en fait probablement qu’elle a été vue par plusieurs biologistes et n’avaient pas remarquer les différences avec les autres. Grâce à l’ADN, cette pieuvre montre qu’elle forme une espèce distincte aux pieuvres géantes connues
Nuage

 

Pieuvre géante du Pacifique : une nouvelle espèce découverte

 

Marie-Céline Ray
Journaliste

 

Une nouvelle pieuvre géante du Pacifique a été découverte. Il a fallu y regarder de plus près et utiliser la génétique pour prouver qu’il s’agissait bien d’une nouvelle espèce. Il est vrai que certaines pieuvres sont douées en camouflage…

Il n’existerait pas une mais bien deux espèces de pieuvres géantes du Pacifique. Depuis plusieurs années déjà, les scientifiques se doutaient que sous cette appellation, se cachaient en fait plusieurs espèces. En 2012, des chercheurs de l’université Alaska Pacific et de l’institut d’études géologiques des États-Unis ont identifié un groupe de pieuvres géantes distinctes des autres dans la baie du Prince-William, en Alaska. Sur 21 pieuvres pêchées, un tiers différait de la pieuvre géante du Pacifique  (Enteroctopus dofleini).

La nouvelle pieuvre présente des différences morphologiques avec Enteroctopus dofleini. En particulier, elle possède une sorte de collerette (ou jabot) latérale formée par une ligne semi-continue de papilles. Cette caractéristique a poussé les chercheurs à la qualifier de « pieuvre géante à collerette du Pacifique » (frilled giant Pacific octopus). Les pieuvres à collerette ont aussi de longues papilles près des yeux.

Une pieuvre géante « à collerette » jusque-là passée inaperçue

Les chercheurs ont analysé l’ADN de la nouvelle pieuvre et montré qu’elle formait une espèce distincte de la pieuvre géante Enteroctopus dofleini. Pour l’instant, la nouvelle pieuvre n’a pas reçu de nom officiel latin ; elle sera probablement classée dans le genre Enteroctopus. Ces résultats paraissent dans la revue American Malacological Bulletin.

Pourtant, cette pieuvre géante était probablement sous les yeux des biologistes depuis bien longtemps, comme l’explique dans Earther David Sheel, auteur de ces travaux :

« Vraisemblablement, les gens ont attrapé ces pieuvres pendant des années et personne n’a jamais rien remarqué ».

https://www.futura-sciences.com

Marcher comme des fourmis permettrait aux araignées d’échapper aux prédateurs


Une araignée sauteuse bien particulière ! Pour se protéger des prédateurs, il peut se déguiser en fourmi.
Nuage

 

Marcher comme des fourmis permettrait aux araignées d’échapper aux prédateurs

 

L'araignée sauteuse myrmarachne formicaria

L’araignée sauteuse qui imite les fourmis pour éloigner les prédateurs

WIKIMEDIA COMMONS

Lison Gevers

 

Le mimétisme existe aussi chez les insectes. En effet, pour échapper aux prédateurs, une espèce d’araignée sauteuse se déguise en fourmi…

Pour éviter d’être mangées, des araignées sauteuses (Myrmarachne formicaria) font semblant d’être des fourmis, selon une étude de l’ Université Cornell publiée dans Proceedings of the Royal Society B. Ainsi, les scientifiques ont constaté une attitude assez incroyable : l’araignée se déplace sur ses 8 pattes mais s’arrête à plusieurs reprises pour soulever ses deux pattes avant, imitant ainsi les antennes des fourmis. Les prédateurs potentiels ne remarqueraient pas ces arrêts mais constateraient seulement la présence des « antennes » et confondraient ces araignées avec des fourmis. Elles tracent aussi des trajectoires sinueuses, ce qui les feraient ressembler à des fourmis qui suivraient des pistes de phéromones.

Les expériences ont montré que les araignées prédatrices étaient environ trois fois plus susceptibles de s’attaquer aux araignées sauteuses ordinaires que de s’en prendre aux fourmis ou aux araignées prétendant être des fourmis. Un déguisement qui se révèle donc être plutôt efficace…

Un modèle bien choisi

Le modèle n’a pas été choisi par hasard par les araignées, les fourmis étant réputées pour leur agressivité en matière de défense. En effet, elle sont capables de piqûres, morsures et de jets d’acide formique. Résultat, les prédateurs préfèrent généralement les araignées aux fourmis. Cette stratégie leur confère donc une « couverture » importante.

Mais nous ne pouvons jamais nous faire passer très longtemps pour ce que nous ne sommes pas… En effet, le mimétisme a ses limites puisque les araignées ne peuvent faire autrement que de se déplacer sur leurs 8 pattes lorsqu’elles sont attaquées.

Un exemple remarquable d’évolution adaptative : le mimétisme protecteur

Généralement, les études de mimétisme se concentrent sur les couleurs et les formes. Cette étude a l’originalité de s’être penchée sur le comportement à l’aide de multiples caméras à grande vitesse et d’expériences comportementales pour déterminer comment les mouvements de l’araignée imitent les fourmis. Ces araignées sont donc de très bonnes actrices, maitrisant à la perfection (ou presque) l’art de la supercherie.

Mais cet arachnide n’est pas le seul animal a employer des stratégies de survie de ce type. Cette maîtrise du camouflage et de l’imitation se révèle aussi chez des insectes qui se font passer pour des brindilles ou des feuilles afin de se confondre dans leur environnement ou en adoptant les couleurs de leur milieu de vie. Les dessins dissuasifs pour impressionner les prédateurs sont aussi connus, avec de faux yeux menaçants (comme les papillons par exemple), des couleurs vives ou encore un goût repoussant qui peuvent mettre le doute sur la toxicité de l’insecte. Dans le monde des insectes, être un usurpateur est parfois la clef de sa survie…

Merci à Jack

https://www.sciencesetavenir.fr

15 chats sont bien cachés.


Des chats qui se cachent parmi les photos, certains sont vraiment bien camouflés
Nuage

 

15 chats sont bien cachés.

 

Les chats ? Ce sont les rois du camouflage. Prédateurs dans l’âme, ils aiment voir sans être vus.

1. Indice : regardez à droite des fougères

chats cachés, les rois du camouflages

© Instagram – @warren_spectoor

2. Indice : le félin ne se trouve pas sous le sapin

chats cachés, les rois du camouflages

© Bored Panda

3. Indice : il est le seul à être vrai

chats cachés, les rois du camouflages

© Bored Panda

4. Indice : regardez attentivement la couverture

chats cachés, les rois du camouflages

© Instagram – @he1d1kay

5. Indice : il joue à chat perché

chats cachés, les rois du camouflages

© Flickr

6. Indice : son pelage se mêle parfaitement aux bûches

chats cachés, les rois du camouflages

© Reddit – jmankruse

7. Indice : il forme une tâche un peu particulière

chats cachés, les rois du camouflages

© Bored Panda

8. Indice : tout est dans le regard

chats cachés, les rois du camouflages

© Bored Panda

9. Indice : le chat à trouver est ici le plus doux de tous

chats cachés, les rois du camouflages

© Imgur

10. Indice : il s’apprête à faire tomber une pile de linge

chats cachés, les rois du camouflages

© Bored Panda

11. Indice : il monte la garde aussi bien qu’un chien. Il est simplement plus discret !

chats cachés, les rois du camouflages

© Bored Panda

12. Indice : il est plus efficace qu’une couverture

chats cachés, les rois du camouflages

© Imgur – BootieMcGee

13. Indice : il se prend pour une fleur

chats cachés, les rois du camouflages

© Imgur – kinderthanmost

14. Indice : il est blanc comme neige

chats cachés, les rois du camouflages

© Bored Panda

15. Indice : non, ce chat n’est pas une marche !

chats cachés, les rois du camouflages

© Bored Panda

 

http://wamiz.com/

Un as du camouflage


Un oiseau vraiment spécial, il a un camouflage vraiment parfait
Nuage

 

Un as du camouflage

La nuit, l’ibijau gris vole dans les forêts d’Amérique Centrale et d’Amérique du Sud en quête d’insectes. Le jour, il se fond littéralement dans le décor! Posé à la verticale, les yeux entrouverts, il ressemble à une branche coupée.

This tree branch is actually a camouflaged bird standing really still

http://www.canald.com/

Il existe un plan pour cacher les humains des extraterrestres


Pour ma part, j’aurais plus peur des effets négatifs que nous aurions si nous découvrons une vie intelligente ailleurs à force de voir comment l’homme se comporte avec ses semblables. Ceci dit, même si ce qui est proposé pour se camoufler devant des envahisseurs potentiels, rien ne dit qu’ils ne viendrait pas étudier la terre même en la croyant morte, vue que nous le faisons avec les planètes environnantes comme présentement sur Mars
Nuage

 

Il existe un plan pour cacher les humains des extraterrestres

 

Orion / NASA/JPL-Caltech/T. Megeath (University of Toledo, Ohio).

Orion / NASA/JPL-Caltech/T. Megeath (University of Toledo, Ohio).

Repéré par Vincent Manilève

Attention, cette démarche scientifique est très sérieuse.

«Il suffit de nous regarder pour voir qu’une vie intelligente pourrait se développer et devenir quelque chose que nous ne voudrions pas rencontrer. Je les imagine dans des vaisseaux massifs… ayant utilisé toutes les ressources de leur planète. Des extraterrestres aussi avancés pourraient devenir nomades, et chercher à conquérir et coloniser n’importe quelle planète ils pourraient atteindre.»

Cette prédiction ne vient pas d’un scénariste hollywoodien mais du célèbre physicien Stephen Hawking qui s’exprimait dans un documentaire réalisé il y a près de six ans. Et effectivement, qui a envie de vivre une rencontre façon extraterrestre façonIndependence Day, Mars Attack, ou même Transformers? Bien sûr, les scientifiques les plus rationnels (ou les plus cyniques, c’est selon) vous diront qu’il paraît improbable que des petits êtres verts parcourent de millions d’années-lumière de distance à bord de vaisseaux technologiques très puissants simplement pour nous voir nous, qui peinons à imposer la voiture électrique.

Et pourtant, s’il existe une infime chance que cela se produise, certains chercheurs veulent que l’homme soit prêt. Discover Magazine relaie sur son site une étude menée par David Kipping et Alex Teachey, de l’université de Columbia, et publiée dans le Monthly Notices of the Royal Astronomical Society. Intitulé «Un appareil pour se cacher dans le cadre de transition astronomique», cet article repose sur la capacité des instruments d’observation comme le télescope Kepler à détecter la présence d’exoplanètes quand elles passent devant leur étoile.

«Cette technique pourrait marcher depuis n’importe quelle planète dans notre galaxie, écrit le journal. Un scientifique de la Nasa a estimé que, en utilisant une technologie similaire à Kepler, des astronomes extraterrestres pourraient détecter la planète Terre depuis une distance équivalente à 1.300 années-lumière.»

Se faire passer pour une planète morte

Il est donc envisageable que d’autres êtres suffisamment développés puissent nous détecter, si cela n’est pas déjà fait. Pour éviter cela, Kipping et Teachey expliquent que l’on pourrait émettre, une fois par an pendant 10 heures, un laser de 30 mégawatts qui bloquerait notre fameux signal de transition. Ainsi, quand la Terre s’alignerait pile entre le Soleil et une potentielle planète habitée, toute détection serait rendue impossible.

Mais il faut s’assurer que toutes les ondes lumineuses soient indétectables.

Pour cela, plutôt qu’un rayon trop puissant, les deux chercheurs proposent d’utiliser des technologies existantes pour «masquer des marqueurs atmosphériques spécifiques comme l’oxygène, ce qui laisserait croire à des extraterrestres hostiles que la Terre est une planète morte».

«Nous avons calculé que les panneaux solaires de la Station spatiale internationale rassemblent assez d’énergie durant l’année pour fournir le champ laser», explique Teachey, qui a également proposé l’idée d’un laser terrestre, mais bien plus coûteux.

Mais rassurez-vous, l’option inverse d’un camouflage est aussi envisagé. Ce laser pourrait servir à envoyer des messages aux observateurs extérieurs à la Terre. Tout dépendra alors de la confiance que l’Homme voudra bien accorder à ces être d’un nouveau genre.

http://www.slate.fr/

COLOMBIE. Découverte d’une grenouille "aux sourcils jaunes"


Une nouvelle grenouille vient grossir la famille. Elle est assez particulière par sa couleur et donne l’impression qu’elle a des beaux sourcils
Nuage

 

COLOMBIE. Découverte d’une grenouille « aux sourcils jaunes »

Pristimantis macrummendozai est une grenouille terrestre dotée de "sourcils jaunes" qui vit dans la lande humide de la Cordillère des Andes, en Colombie. ©HO / INSTITUTO HUMBOLDT / AFP

Pristimantis macrummendozai est une grenouille terrestre dotée de « sourcils jaunes » qui vit dans la lande humide de la Cordillère des Andes, en Colombie. ©HO / INSTITUTO HUMBOLDT / AFP

Des chercheurs colombiens ont découvert une nouvelle espèce de grenouille dans les Andes. Sa peau est si particulière qu’elle forme des plis marron et lui dessine des sourcils en jaune.

DÉCOUVERTE. Une nouvelle espèce de grenouille terrestre, aux sourcils jaunes, a été découverte dans la cordillère andine orientale de Colombie, a annoncé mardi 8 mars 2016 l’Institut Humboldt, qui travaille en collaboration avec le ministère de l’Environnement. 

« Une nouvelle grenouille terrestre, la Pristimantis macrummendozai, vit dans les paramos du complexe Iguaque Merchán, au nord de la municipalité d’Arcabuco (département de Boyaca, centre) », a précisé l’institut dans un communiqué.

Les paramos sont une sorte de lande humide de montagnes que l’on trouve dans la Cordillère des Andes, à la limite des forêts et des neiges éternelles.

Un maquillage parfait

Selon les chercheurs qui l’ont découvert, ce batracien présente une peau à plis qui retiennent l’humidité et une couleur foncée qui lui permet de se confondre avec le sol rocheux de cette zone montagneuse.

« À la différence d’autres espèces, laPristimantis macrummendozai profite de l’humidité des paramos pour déposer ses œufs dans la terre et ainsi se reproduire », ajoute le communiqué.

Il précise que les pattes avant de cette grenouille sont en outre munies de coussins similaires à du velcro qui permettent au mâle de retenir la femelle au moment de l’accouplement. L’Institut Humboldt précise qu’avec cette découverte, il y a désormais 10 espèces de grenouilles répertoriées dans les zones de haute montagne de la cordillère orientale, qui compte 16 complexes de paramos tels que Chingaza, Santurban, Almorzadero, Cundinamarca, Guantiva–La Rusia, Tota–Bijagual–Mapamacha, Pisba, Cruz Verde–Sumapaz, entre autres.

« Au niveau mondial, ce type de découverte situe la Colombie parmi les cinq pays les plus bio-diversifiés« , a déclaré Andrés Acosta, curateur des Collections biologiques de l’Intitut Humboldt, cité dans le communiqué.

Cette grenouille aux sourcils jaunes présente une peau foncée qui lui permet de se confondre avec le sol rocheux de son habitat montagneux. ©HO / INSTITUTO HUMBOLDT / AFP

http://www.sciencesetavenir.fr/

Découverte d’une nouvelle espèce de requin : le "requin ninja bioluminescent"


La famille de requin viennent d’ajouter un « nouveau » membre à leur rang. Un requin ninja qui vit au fond des mers.
Nuage

 

Découverte d’une nouvelle espèce de requin : le « requin ninja bioluminescent »

 

Le « requin ninja » est bioluminescent et vit dans les profondeurs du Pacifique oriental. ©Dave Ebert

Par Morgane Kergoat

Des chercheurs américains viennent d’identifier une nouvelle espèce de requin des profondeurs du Pacifique est. Son nom scientifique est aussi curieux que son surnom de ninja.

 

DÉCOUVERTE. « Requin-lanterne ninja », tel est le surnom donné à la nouvelle espèce de requin que viennent de mettre à jour des scientifiques américains.

Entièrement noir, ce squale a également la particularité d’être bioluminescent : il possède sur son ventre des photophores, de petits organes qui produisent de la lumière. Une apparence qui a rappelé le costume des ninjas japonais aux jeunes cousins de Vicky Vasquez, une chercheuse ayant participé à l’étude, d’où son surnom. C’est en examinant des requins pêchés en 2010 dans les eaux profondes d’Amérique Centrale (du Nicaragua au Panama) queVicky Vasquez et deux autres scientifiques du Pacific Shark Research Center, en Californie, se sont aperçus qu’ils avaient devant eux une nouvelle espèce de squale. Selon le Journal of the ocean science foundation, elle a reçu le nom scientifique de Etmopterus benchleyi, en l’honneur de Peter Benchley, l’auteur du livreJaws, célèbre pour son adaptation cinématographique Les Dents de la Merpar Steven Spielberg.

De la famille des Etmopteridae (également appelés sagres en français, ou requin-lanterne en anglais), qui regroupait jusqu’alors 37 espèces, le requin ninja vit en eau profonde : entre 800 et 1.400 mètres (dans ce que l’on appelle la zone mésopélagique). Sa peau est noire pour mieux le dissimuler aux yeux de ses prédateurs dans les eaux sombres des profondeurs. Et sa face ventrale dispose de photophores pour empêcher que, lorsque le petit squale de 30 à 50 centimètre passe au-dessus d’une proie, sa silhouette ne se détache sur le fond légèrement bleu que représente alors la surface de la mer. Cette technique de camouflage est contrôlée par les hormones, comme cela a été mis en évidence en 2010 chez un de ses plus proches cousins, Etmopterus spinax, par Julien Claes (université catholique de Louvain) et son équipe. Mais la bioluminescence des Etmopteridae pourrait également avoir une fonction de communication entre les individus d’une même espèce, ou encore jouer un rôle dans la reproduction.

http://www.sciencesetavenir.fr/