Un livre pour vivre mieux en singeant le chat


Réapprendre à vivre grâce au chat ? Ceux amoureux des gens vont surement approuver. Moi si je fais comme mon chat, je passerai du temps à dormir
Nuage

 

Un livre pour vivre mieux en singeant le chat

 

Il est libre, calme, observateur, prudent, élégant, charismatique, indépendant, fier ? Et si on singeait le chat pour vivre mieux ? C’est ce que propose « Agir et penser comme un chat », le nouveau livre de Stéphane Garnier.

C’est son chat Ziggy, un tigré de 14 ans, qui a inspiré l’auteur pour réaliser ce guide pratique paru en mars.

Il se veut « un manuel de développement personnel pas comme les autres » où « le chat est notre meilleur coach ».

« Je vis depuis 14 ans avec mon chat Ziggy. J’ai toujours été fasciné par son sens du détachement, du lâcher prise », a-t-il confié mardi à l’AFP.

« Le moteur de vie du chat, c’est son bien-être. Il ne fait rien qui ne réponde à ça », affirme-t-il. « C’est le coeur de tout le livre: comment retrouver et cultiver son bien-être en copiant le chat ».

Cet amoureux des greffiers a observé Ziggy pour comprendre comment il agissait au quotidien.

« J’ai détaché une quarantaine de traits du caractère du chat que l’on peut copier pour vivre mieux », a-t-il dit.

« Au lieu de sauter de notre lit le matin, on peut comme le chat bailler longuement et s’étirer pour passer une bonne journée », cite-t-il en exemple.

On peut également « se faire confiance et suivre son instinct ». « S’il n’aime pas une personne, le chat n’ira pas vers elle. C’est aussi une chose que l’on peut reprendre à notre compte dans notre société où on a tendance à écouter les conseils d’autrui ».

Penser à soi avant tout, s’aimer sans complexe, être tenace… autant de traits du caractère de minou dont on peut s’inspirer dans notre vie personnelle comme professionnelle.

« Nous avons tout à apprendre de ce vieux sage, toujours prudent, qui sait s’amuser de tout qui, s’il n’est pas heureux, n’hésitera pas à partir ».

(« Agir et penser comme un chat » – Stéphane Garnier – Editions de l’Opportun – 160 pages ? 9,90 euros).

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Rester calme


Même les personnes positives savent bien qu’il y a des moments plus difficiles, des moments qu’on laisse le stress nous envahir. Cependant, on sait aussi, qu’une solution viendra, ou si on ne peut rien y changer que demain viendra quand même
Nuage

 

Rester calme

 

Rester calme en toute occasion une utopie peut-être, mais on peut toujours essayer …

Hervé Desbois

La retraite


On ne peut pas toujours aller dans un endroit propice a se ressourcer, la vie étant ce qu’elle est nous sommes peut-être pris dans un tourbillon et une pause devient urgent pour ne pas perdre le contrôle de nous-même
Nuage

 

La retraite

 

« Le Maître dit à l’homme d’affaires:
 
Tout comme le poisson sur la terre ferme ,
celui qui finit par se laisser entraîner par le monde finit par périr.
Le poisson doit retourner à l’eau et toi, à la  solitude.
 
L’homme d’affaires est estomaqué.
 
Dois-je abandonner mon entreprise et aller dans un monastère?
 
Non, non. Garde ton entreprise et va dans ton coeur. »

 
Anthony de Mello

 

Le meilleur lieu de retraite qui soit est effectivement un lieu de solitude. Un espace où l’on puisse se reconnecter à son essence, s’écouter et s’entendre dans ses besoins, affirmer ses aspirations pour vivre mieux.
 
.C’est oublier un rythme artificiel pour suivre le mouvement du soleil.
 
.C’est retourner à sa source, y entendre son chant, reprendre son souffle.
 
.C’est rentrer dans le calme, y puiser sa force vive.
 
.C’est cesser de se mentir à soi-même, par dérobade, par peur, ou pour se faire aimer.
 
.C’est se détoxiquer de tout ce qui n’est pas soi, de tout ce qui ne nous correspond pas.
 
Dans ce rendez-vous avec soi-même, loin du bavardage insipide de la société et de son bruit de fond, monte la petite voix qui sait quelle étoile vous éclaire.
 
En un mot, c’est se clarifier.

L’éléphant qui perdit son oeil


Un autre petit conte qui exprime bien l’agitation en cas de problème et ce même si la situation est très grave ne donne pas grand chose .. sauf qu’empirer la situation et nous avançons a l’aveuglette sans repère clair …
Mais si on prend de bonne respiration, laisse le temps de se remettre de nos émotions qui je sais n’ai pas facile … la vue devient moins trouble
Nuage

 

L’éléphant qui perdit son oeil

 

 

L’éléphant se trouvait au bord d’un ruisseau.

L’eau coulait, claire et transparente.
Il eut envie de boire.
Il se pencha au-dessus de l’eau, trempa sa trompe et… plouf !

« Quoi ! Que ?… mais qu’est-ce que… AAAaaaarrrrggggghh j’ai
perdu mon oeil ! »
s’écria l’éléphant au comble de la panique.

Effectivement, son oeil droit s’était détaché de son orbite et
était tombé au fond du ruisseau.
 

Le mastodonte chercha à retrouver son précieux globe.
Il ne vit rien. Très inquiet, il agita sa trompe dans tous les
sens, cherchant à saisir son oeil dans le lit du ruisseau.
Il remua tant et si bien que l’eau devint trouble. Plus il
agitait sa trompe et plus le sable remontait, compromettant ses
chances de retrouver une vue complète.

Soudain, l’éléphant entendit rire à gorge déployée.
Furieux, il releva la tête et vit, sur un rocher au bord de
l’eau, une petite grenouille verte. Elle riait, elle riait…,
la bouche grande ouverte :


– coaAH ! coAH ! coAH ! coAH !…
– Tu trouves ça drôle. J’ai perdu mon oeil et ça te fait rire ?!
– Ce qui est drôle, c’est de voir à quel point tu t’agites.
Calme-toi, tout ira mieux !

L’éléphant, un peu honteux, suivit le conseil de la
grenouille. Il se calma et cessa d’agiter sa trompe.
L’eau redevint calme, peu à peu le sable retomba.

Tout au fond du ruisseau, l’éléphant vit son oeil, intacte.
Il le saisit avec sa trompe, le remit dans son orbite, à sa place.
Sans oublier de remercier la grenouille verte.

Le thé contre l’épée


Il y a des évènements qui sont difficile a affronter, on se sent dépourvu de force et d’énergie, mais le calme et la concentration sont les meilleurs armes  pour régler les problèmes. De plus paraitre serein comme ce domestique permet de faire baisser la pression des autres
Nuage

 

Le thé contre l’épée

 

 

Un domestique, dans l’antique Chine,  laissa accidentellement tomber une goutte de thé sur le soldat qu’il servait.

Confus, il s’excusa, mais le soldat était
vexé : « Demain, chien, tu viendras te mesurer à moi.
je te donnerai une arme et l’on verra bien si tu es aussi
doué avec l’épée qu’avec le thé ! »

Le domestique n’avait bien sûr aucune expérience du
combat. Il alla donc demander conseil à un ami,
le maître Ketaïo.

Ce dernier l’observait alors qu’il servait le thé.
Il remarqua le front du domestique, parfaitement lisse,
et l’intense concentration qui se dégageait de tous les traits
de son visage alors qu’il faisait couler un mince filet de thé
dans les bols, sans qu’aucune goutte ne tombe à côté.

« Demain, lui dit Ketaïo, tu devras tenir ton sabre au dessus
de ta tête, comme si tu étais prêt à frapper le soldat.
Regarde-le bien en face, avec cette détermination et ce calme
que tu atteins lorsque tu me sers le thé. »

Le lendemain, au petit matin, le domestique suivit les
conseils du maître. Le soldat était prêt à combattre mais il
se tint sur ses gardes : il observait le domestique, stable
sur ses appuis, serein. Il vissa son regard dans le sien et,
après un long moment, le soldat abaissa son arme, s’excusa
pour son arrogance et quitta les lieux sans se retourner.