Une baleine échouée avec 100 kg de déchets plastique dans le ventre


Une autre victime des déchets humains. Une baleine s’est échouer avec 100 kg de déchets plastique. Bien que ce n’est peut-être pas la cause de la mort, avoir vécu plus longtemps, le plastique aurait sans doute eu raison de cette bête marine. C’est triste quand même, que nous avons tant profité de la terre sans prendre des précautions pour l’avenir
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Une baleine échouée avec 100 kg de déchets plastique dans le ventre

Un cachalot s'est échoué en Écosse avec une boule d'ordure de plus de 100 kilogrammes dans l'estomac. © Smass 2019

Un cachalot s’est échoué en Écosse avec une boule d’ordure de plus de 100 kilogrammes dans l’estomac. © Smass 2019

Julie Kern


Rédactrice scientifique

Des filets de pêche, des cordes, des sacs et des pailles en plastique, voilà quelques-uns des déchets qui composait la boule d’ordure de 100 kilogrammes retrouvée dans le ventre d’un cachalot.

Le cétacé s’est échoué jeudi dernier sur l’île de Harris dans la région des Hébrides en Écosse. Le samedi suivant, des scientifiques du Scottish Marine Animal Stranding Scheme (Smass) ont procédé à l’autopsie du cachalot pour déterminer les causes de sa mort. Ils ont déclaré que, pour le moment, le lien entre la boule de déchets et la mort du cachalot n’est pas clairement établi.

Parmi les déchets retrouvés dans le corps du cachalot, ce morceau de filet de pêche. © Smass

Parmi les déchets retrouvés dans le corps du cachalot, ce morceau de filet de pêche. © Smass

Sur leur page Facebook, l’association affirme que « l’animal n’était pas malade ou blessé donc les déchets ont probablement été un facteur déterminant dans sa mort, mais nous n’avons aucune preuve qu’ils ont obstrué les intestins. Néanmoins, la quantité de déchets retrouvée est terrifiante et a probablement altéré sa digestion ».

Le cachalot a été enterré sur la plage où il est mort. Le Smass a enregistré 930 échouages en 2018 contre 204 en 2009, rien qu’en Écosse. 

https://www.futura-sciences.com

Le Saviez-Vous ► À Quoi Ressemblerait un Voyage Dans la Fosse des Mariannes ?


La fosse Mariannes est vraiment très profonde et pour le moment, il est impossible d’explorer le fond. Par contre, nous savons qu’à de grandes profondeurs que même si la lumière du jour peine à percer les vagues, il y a encore des animaux marins. Plus on descend dans les profondeurs, plus la lumière est inexistante, et d’autres animaux plus étranges y vivent.
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À Quoi Ressemblerait un Voyage Dans la Fosse des Mariannes ?

La fosse des Mariannes commence à une profondeur d’environ 6 000 m. C’est à la fois le domaine le moins exploré et le plus fascinant pour les scientifiques et les aventuriers.

Le Challenger Deep est le fond de la fosse des Mariannes, et il se situe à 10 927 m. Peu de gens sont venus jusqu’ici, et on en sait encore très peu à ce sujet. Mais les scientifiques ne vont pas s’arrêter là, et il y a de l’espoir que nous découvrirons bientôt quels sont les secrets que cachent les profondeurs de l’océan.

Sommaire :



À 20 mètres, tu découvres un tout nouveau monde : des magnifiques récifs coralliens se trouvent tout près de la côte.


– A 40 mètres, c’est la profondeur à laquelle nous disons adieu à tous les plongeurs amateurs – c’est le maximum permis.


– A 70 m nous trouvons des requins baleines – c’est la plus grande espèce de poissons connues et ils peuvent peser jusqu’à 60 tonnes.


– Et maintenant, nous arrivons à la partie sombre de l’océan : à 150 m, seulement 1 % de la lumière de la surface nous arrive.


– On descend encore, et maintenant, à 500 mètres, on va voir les dernières Baleines bleues – non, ce ne sont pas vraiment les dernières, je veux dire, c’est la profondeur maximale à laquelle elles peuvent nager.


– A une profondeur de 830 m, nous avons atteint le point où l’on ne verrait même pas la pointe du Burj Khalifa, le bâtiment le plus haut du monde, s’il était immergé.


– Le calmar géant habite à une profondeur de 900 m. Imagine une créature avec des yeux de la taille d’un frisbee !


– La Zone de Minuit. La pression est tellement forte ici que si, pour une raison ou une autre, tu finissais par te retrouver là sans submersible, tu serais tout simplement écrasé en quelques secondes.


– À 1 280 m, nous tombons sur les féroces grands requins blancs : c’est à cette profondeur que ces prédateurs se sentent bien.


– Tu vois ces énormes filets ? C’est parce que nous sommes maintenant à une profondeur de 1 500 m, où l’on utilise une méthode de pêche intensive.


– A 1 830 m, si nous étions dans le Grand Canyon des Etats-Unis, nous serions assis au point le plus bas et le plus profond.


Maintenant, si nous faisons vraiment attention, à une profondeur de 2 000 m, nous pourrons voir le dragon abyssal – une créature cauchemardesque qui vit dans les parties profondes et sombres de l’océan.


– À 2250 m, nous pouvons dire au revoir aux cachalots – c’est le point le plus profond qu’ils peuvent atteindre.


À 4 500 m, les monstres qui sortent de tes pires cauchemars, commence à surgir.


– Le grand avaleur peut avaler des proies deux fois plus grosses qu’elle !


– Et maintenant on arrive à la partie la plus profonde et la plus sombre de l’océan : nous plongeons dans la fosse des Mariannes. Officiellement, elle commence à une profondeur d’environ 6 000 m.



Musique par Epidemic Sound
https://www.epidemicsound.com/

Horodatage :

Quelque chose d’intéressant à propos des orques 1:03

Qu’est-ce que la décompression 1:47 La partie sombre de l’océan 2:11

Pourquoi les baleines bleus sont si impressionnantes 3:14

La créature avec des yeux de la taille d’un frisbee 4:09

La zone de minuit 4:49

« Je ne te vois pas, mais je vais quand même te manger. » Brr ! 5:20

Le dragon abyssal (On dirait quelque chose d’un film d’horreur) 6:19

Il est temps de plonger dans l’abîme 7:24

Le poissons-pêcheurs (Maintenant j’ai peur) 8:01

L’épave la plus profonde 8:48 ⛵️ le poisson qui vit le plus bas dans l’océan 9:22

Les profondeurs de la Terre 9:53

Un cachalot femelle enceinte s’échoue en Sardaigne l’estomac saturé de plastique


Avant de mettre de l’argent pour aller sur Mars, ou de reconstruire des monuments, il serait temps de s’occuper de s’occuper de nos océans et de l’environnement en général. Cela n’a aucun sens qu’une baleine meurt a cause de plastique comme l’assiette de plastique, filet de pêche, des sacs de plastiques … et son bébé n’a jamais pu naitre.
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Un cachalot femelle enceinte s’échoue en Sardaigne l’estomac saturé de plastique

Illustration. © getty.

Par Maxime de Valensart

Source: National Geographic, Le Parisien

Un cachalot femelle a été retrouvée morte sur une plage près de Porto Cervo, une cité balnéaire de Sardaigne. Son estomac était rempli de 22 kilos de plastique, rapporte le National Geographic. Le bébé qu’elle portait est également décédé.

Dans son estomac, les scientifiques de l’ONG SEAME Sardinia ont retrouvé des filets et des lignes de pêche, des sacs plastiques (si récents qu’on pouvait lire les codes-barres), des tuyaux et des assiettes en plastique.

« C’est comme si toute notre vie quotidienne était là, mais dans son estomac », a déploré le biologiste marin Luca Bittau au magazine scientifique.

L’organe de la bête était rempli au deux tiers de plastique. Ses intestins étaient également encombrés.

Le cas de cet animal s’ajoute à la longue et sinistre liste des animaux marins « pollués » par le plastique. Ce dernier recouvre le fond des mers et des océans, là où viennent manger les cachalots à la recherche de calamars, dont le ballet ressemble à un sac plastique virevoltant au fond de l’eau. C’est donc souvent par erreur que les cachalots ingèrent cette pollution et remplissent leur estomac, parfois jusqu’au décès. Dans le cas de cette femelle enceinte, la cause exacte de sa mort n’a pas encore été établie avec précision par les scientifiques.

L’UE interdit le plastique à usage unique

Selon un rapport récent de Greenpeace, la majorité des 150.000 à 500.000 tonnes (!) de macro-déchets en plastique qui entrent chaque année en Europe par voie maritime finissent dans la mer Méditerrannée. L’UE a réagi à cette problématique en adoptant un texte qui interdit l’usage d’une dizaine de produits en plastique à usage unique à partir de 2021: les gobelets en polystyrène expansé, les cotons-tiges, les pailles, les couverts, les assiettes, les touillettes et les tiges de ballons. A eux seuls, ces catégories de produits représentent 70% des déchets présents dans les océans et sur les plages.

https://www.7sur7.be/

Les animaux ont-ils des liens avec leurs grands-parents ?


Nous grand-parent, nous sommes utile pour nos enfants et petits-enfants. Chez les animaux, seulement quelques espèces profitent de l’expérience. L’éléphant est un bel exemple, l’expérience des grands-mamans est vital pour les petits. Il y a aussi l’orque, le singe, le cachalot … À noter, que ce sont les grands-mères qui sont présente, alors que les grands-pères eux sont quasi inexistants
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Les animaux ont-ils des liens avec leurs grands-parents ?

 

par Brice Louvet, rédacteur scientifique

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Les grands-parents jouent un rôle primordial dans les sociétés humaines. Ils protègent, nourrissent et transmettent. Mais ces relations sont-elles propres à Homo sapiens, ou sont-elles également observées chez les animaux ?

Non, pas chez tous les animaux.

« Habituellement, les grands-parents ne vivent plus à la naissance d’un animal », explique en effet Mirkka Lahdenperä, biologiste à l’Université de Turku en Finlande.

Et même si la vie d’un animal chevauche celle de ses grands-parents, l’instinct de survie mène la plupart des espèces à se disperser pour éviter la compétition pour les ressources. Il existe en revanche quelques espèces, hautement sociales, qui font exception.

Le rôle protecteur des grands-mères

C’est notamment le cas de certains singes de la sous-famille des Colobinae, en Inde. Dans son livre Le comportement social des animaux plus âgés (Johns Hopkins University Press, 2009), la zoologiste canadienne Anne Innis Dagg décrit en effet la manière dont les grand-mères défendent les plus petits du groupe contre les attaques d’humains, de chiens et de singes rivaux. Il arrive également que les grands-mères interviennent pour réprimander leurs propres petits-enfants qui jouent trop brutalement avec d’autres jeunes.

Rapportons également le cas des baleines, et plus particulièrement des cachalots. Toujours selon Anne Innis Dagg, les femelles âgées auraient en effet pour mission de veiller sur les plus jeunes du groupe pendant que leurs mères plongent à plusieurs kilomètres sous la surface pour se nourrir. Les grand-mères orques semblent tout aussi essentielles. En 2015, une étude publiée dans le journal Current Biology avait notamment suggéré que les femelles âgées du groupe aidaient leurs descendants à survivre pendant les périodes difficiles, en se rappelant des zones abondantes en nourriture.

orques

Crédits : Pixabay

Sagesse et transmission du savoir

Et enfin les éléphants, bien entendu, sont connus pour former une structure sociale matriarcale. Les plus petits naissent généralement dans des groupes dirigés par leurs grands-mères, qui peuvent vivre jusqu’à 80 ans. Dans une étude de 2016 au sein de la revue Scientific Reports, la biologiste avait d’ailleurs tenté d’évaluer les avantages évolutifs de cette structure dominée par les femelles plus âgées.

Pour ce faire, la chercheuse avait analysé les comportements d’une population d’éléphants d’Asie semi-captive travaillant pour l’industrie du bois au Myanmar. Dans certains groupes, les grands-mères étaient encore présentes, mais plus dans d’autres. La biologiste s’est alors aperçue que les petits des jeunes mères avaient huit fois plus de chances de survivre si leurs grands-mères vivaient dans le même groupe. En revanche, lorsque les mères étaient plus âgées et plus habituées à leur rôle maternel, cet “effet de grand-mère” bénéfique avait disparu, et ce même si ces dernières étaient toujours présentes.

Vous l’avez sans doute remarqué, il n’est ici question que des grands-mères. Les animaux mâles, eux, se socialisent rarement avec leur propre progéniture. Les liens avec leurs petits-enfants sont donc pour la plupart totalement inexistants.

Source

https://sciencepost.fr/

Le Saviez-Vous ► Votre cerveau en 15 chiffres clés


Le cerveau est une vraie machine très perfectionné et qui fonctionne avec une étonnante capacité.
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Votre cerveau en 15 chiffres clés

 

Par Janlou Chaput, Futura

 

Êtes-vous incollable sur le cerveau ? Indispensable à la vie humaine, il fait partie des organes alimentés en priorité en oxygène. Le cerveau nous permet de percevoir notre environnement, de réfléchir, de commander des mouvements, de stocker des informations ou d’éprouver des émotions. Alors que la semaine du cerveau touche à sa fin, révisons ensemble ses caractéristiques : poids, nombre de neurones, vitesse de l’influx nerveux… Voici quelques-uns des secrets de notre encéphale.

La nature ne s’y est pas trompée. Derrière une boîte crânienne lourdement solidifiée se trouve le processeur de nombreux organismes animaux : le cerveau. D’aspect et de forme très différents selon les espèces, il joue le rôle de chef d’orchestre, recevant toutes les informations sensorielles, centralisant les souvenirs et générant les actions. On dit aussi de lui qu’il a fait l’Homme, qui est devenu l’espèce qui règne sur la planète grâce à son potentiel intellectuel. Voici en quelques chiffres l’étendue de ses caractéristiques.

302

Le cerveau ne se limite pas aux gros animaux. Exemple : le ver microscopique Caenorhabditis elegans, long d’environ un millimètre, possède également des neurones spécialisés dans les sensations, la rétention d’informations et l’action. Ils sont même très précisément 302 dans ce qui est inéluctablement l’un des plus petits cerveaux du monde. À titre comparatif, les insectes en ont approximativement un million.

7,8

À l’autre extrême : le grand cachalot. Figurant parmi les animaux les plus imposants de la planète, cette baleine à dents est dotée du plus gros cerveau du règne animal, dépassant même celui de la baleine bleue du fait de sa tête hypertrophiée. Il pèse environ 7,8 kg. Il est tellement gigantesque qu’on n’a pas encore pu estimer le nombre de neurones.

86 milliards

Parmi les têtes les plus remplies : celle de l’Homme moderne. Les premières estimations considéraient qu’il y avait approximativement 100 milliards de neurones dans le cerveau humain. Mais une étude plus récente semble trouver ce nombre un peu trop rond. Les effectifs ont été revus à la baisse. Nous disposerions en moyenne d’environ 86 milliards de neurones au meilleur de notre forme.

1,5

Tant de cellules, auxquelles il faut rajouter les cellules gliales (des cellules nourricières de soutien) qui représentent chez l’homme un poids moyen de 1,5 kg. Chez la femme, le cerveau est un peu plus léger : aux alentours de 1,3 kg. Ce qui ne le rend pas moins efficace : il se pourrait même que la machine tourne légèrement plus vite chez la gent féminine.

250.000

Ces milliards de neurones n’apparaissent pas spontanément. Il faut les fabriquer par des divisions cellulaires successives. Notre organisme fabrique son cerveau au taux le plus élevé entre le troisième et le septième mois de la grossesse. À plein régime, il génère environ 250.000 neurones par minute.

Les neurones sont interconnectés par des synapses, qui leur permettent d’échanger les informations. © Benedict Campbell, Wellcome Images, Flickr, cc by nc nd 2.0

Les neurones sont interconnectés par des synapses, qui leur permettent d’échanger les informations. © Benedict Campbell, Wellcome Images, Flickr, cc by nc nd 2.0

85.000

À titre de comparaison, on perd chaque jour environ 85.000 neurones du néocortex, soit l’équivalent de 31 millions par an. Ou de quasiment un par seconde.

70

Ce nombre très important de cellules neurales synthétisées est limité par le taux de disparition. Les neurones peuvent vivre des décennies, mais s’ils ne sont pas utilisés, ils disparaissent. Ce phénomène s’observe également avec l’âge. Ainsi, à 80 ans, le cerveau ne représente plus que 70 % de ce qu’il était aux alentours de 20 ou 25 ans.

10.000 milliards

Tous ces neurones forment un vaste réseau interconnecté. Dans 1 cm3 de cerveau humain, on dénombre pas moins de 10.000 milliards de synapses, ou connexions nerveuses.

120

L’information nerveuse doit transiter de neurones en neurones. Dans les fibres nerveuses les plus larges, elle circule jusqu’à 120 m/s, soit 430 km/h. Une vraie autoroute de l’information.

180.000

Pour gagner en vitesse, les fibres nerveuses sont recouvertes d’une gaine isolante appelée myéline. Si l’on mettait bout à bout toutes ces fibres myélinisées, on obtiendrait un segment long de 150.000 à 180.000 km selon les estimations. De quoi faire quatre fois le tour de la Terre

20

Le cerveau représente environ 2 % du poids total d’un Homme. Mais par le rôle central qu’il occupe, il consomme 20 % de l’énergie totale. Un véritable gourmand qui a un fort appétit de sang

41

Le cerveau se compose de quatre lobes au niveau de la couche supérieure appelée cortex. À lui tout seul, le lobe frontal représente 41 % de ce cortex. Les lobes temporaux, pariétaux et occipitaux comptent respectivement pour 22, 19 et 18 %.

12

Le système nerveux central au sens strict se compose de l’encéphale (cerveau, tronc cérébral et cervelet) et de la moelle épinière, desquels part un réseau de nerfs. Douze paires sont directement reliées au cerveau : les nerfs crâniens.

150

Le cerveau doit son volume à environ 1.400 cm3 de cerveau… et 300 ml de liquide : 150 ml de sang, et 150 ml de liquide cérébrospinal dans lequel cerveau et moelle épinière baignent.

7,33

Très majoritairement composé d’eau (99 %), le liquide cérébrospinal comporte aussi des protéines, du glucose, et des ions inorganiques, comme les ions sodium, potassium, calcium, magnésium ou chlorure. Le tout lui confère un pH de 7,33.

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Un cachalot échoué en Espagne avait 29 kilos de plastique dans son estomac


Les conséquences du plastique retrouvé dans les mers et océans peuvent être fatales pour les animaux marins. Dernièrement, les scientifiques alarmaient le monde avec 79 000 tonnes de débris de plastique dans une zone de l’océan Pacifique environ trois fois plus grandes que la France, ce qui équivaut a toute la province du Québec. Un exemple de conséquences est ce cachalot qui est morte après avoir 29 kg de plastique. Combien faut-il d’exemple pour agir face à cette pollution ?
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Un cachalot échoué en Espagne avait 29 kilos de plastique dans son estomac

 

Crédits : EspaciosNaturalesMur via Twitter

par Brice Louvet

Un cachalot retrouvé mort, échoué il y a quelques semaines sur une plage de Cabo de Palos, en Espagne, avait ingurgité 29 kg de plastique, ont révélé les autorités de la région.

Ce mâle de 10 mètres de long avait dans son estomac des sacs en plastique, un jerrican et plusieurs morceaux de corde et de filet. Après un examen complet, les experts expliquent avoir convenu que le cachalot était mort parce qu’il ne pouvait plus expulser le plastique qu’il avait avalé. Un blocage dans le système digestif de la baleine aurait alors provoqué une infection de l’abdomen, appelée péritonite, entraînant finalement la mort du mammifère.

« Il y avait des sacs poubelles, des sacs en raphia, des cordes, des morceaux de filet, un bidon », précise le communiqué. « Les experts estiment que ces matériaux ont pu provoquer la mort de l’animal, par péritonite ou par compactage de l’estomac », poursuivent-elles.

Depuis les résultats de l’autopsie, la mort de la baleine a poussé les autorités de Murcie (Espagne), à lancer une campagne de sensibilisation sur les dangers des plastiques à usage unique.

« La présence de plastiques dans les mers et les océans est l’une des plus grandes menaces pour la conservation de la faune à travers le monde, de nombreux animaux sont piégés dans les déchets ou ingèrent de grandes quantités de plastique qui finissent par les tuer », rappelle Consuelo Rosauro, directeur général de l’environnement naturel du gouvernement local. « La région de Murcie n’est pas étrangère à ce problème, auquel nous devons nous attaquer par des actions de nettoyage et, surtout, par la sensibilisation des citoyens ».

Rappelons qu’il y a à peine un mois, une équipe scientifique signalait que 79 000 tonnes de débris de plastique occupaient maintenant une zone de l’océan Pacifique environ trois fois plus grande que la France. D’ici 2050, on prévoit qu’il y aura plus de plastique que de poisson dans nos océans.

Source

http://sciencepost.fr/

Le Saviez-Vous ► Les étonnantes techniques des animaux pour dormir


Chacun a sa technique pour dormir, même les animaux. Chez les animaux sauvages, il est important de penser à sa sécurité avant tout, surtout ceux qui sont les plus susceptibles de tomber entre les pattes des prédateurs
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Les étonnantes techniques des animaux pour dormir

 

 

Suricate, cachalot, hippopotame, girafe, les animaux dorment aussi… mais en déployant parfois de surprenantes techniques.

Le suricate dort en meute

L’instinct de meute du suricate se retrouve aussi dans son sommeil. Le groupe forme une pile pour protéger la matriarche qui se trouve au centre, mais aussi pour conserver la chaleur pendant la nuit, car ils sont très sensibles au froid.

Le cachalot dort à la verticale

Les cachalots passent environ 7% de leur journée endormis à la verticale, sous la surface de l’eau. Ils restent ainsi pendant des périodes de dix à quinze minutes, sans jamais respirer. Ce comportement n’a été découvert qu’en 2008. On pense qu’il pourrait s’agir de l’animal qui dort le moins au monde.

L’hippopotame respire toutes les cinq minutes

Les hippopotames dorment immergés dans des eaux peu profondes, et remontent respirer à la surface toutes les cinq minutes tout en restant endormis. Ils dorment ainsi seize heures par jour.

La girafe ne dort que quelques minutes par jour

La girafe est l’animal terrestre qui dort le moins au monde. Elle ne peut pas se cacher quand elle dort et devient alors une proie facile. Pour cette raison, les girafes se recroquevillent pour dormir le temps de quelques minutes seulement. En tout, elle n’ont besoin que d’une demi-heure de sommeil par jour.

https://www.francetvinfo.fr/

Découverte d’une dent géante de cachalot de 5 millions d’années


Avec une telle dent, il était mieux de ne pas croiser son chemin. Cette dent appartenait à un cachalot qui mangeait autre chose que des calmars et de poissons.
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Découverte d’une dent géante de cachalot de 5 millions d’années

 

Erich Fitzgerald, paléontologue au musée Victoria, tient dans... (Photo Museum Victoria, AFP)

Erich Fitzgerald, paléontologue au musée Victoria, tient dans ses mains la dent du cachalot retrouvée.

PHOTO MUSEUM VICTORIA, AFP

Une énorme dent de cachalot datant de cinq millions d’années a été retrouvée sur une plage australienne, premier témoignage de la présence de cette espèce éteinte en dehors des Amériques.

La dent fossilisée, qui mesure 30 centimètres de long, a été retrouvée en février à Beaumaris Bay, près de Melbourne, par un passionné, qui en a fait don au Museum Victoria.

Ce musée des sciences et sciences humaines, qui se trouve à Melbourne, a dévoilé la découverte jeudi.

Il s’agit d’une dent d’un cachalot apparenté au Livyatan melvillei du Pérou, a expliqué le musée. Le mammifère aurait mesuré jusqu’à 18 mètres de long et pesé une quarantaine de tonnes.

C’est la seule trace de présence retrouvée en dehors des Amériques.

« Jusqu’à cette découverte à Beaumaris, tous les fossiles de cachalots géants ont été retrouvés sur les côtes ouest d’Amérique du Nord et d’Amérique du Sud », a déclaré à la Australian Broadcasting Corporation Erich Fitzgerald, paléontologue au musée.

La dent date de cinq millions d’années, de l’ère du Pliocène, et est plus grande que celles des cachalots modernes. À la différence des cachalots d’aujourd’hui, qui se nourrissent de calamars et de poissons, leurs cousins disparus chassaient des animaux beaucoup plus grands, y compris d’autres cétacés.

« Si nous n’avions que les cachalots d’aujourd’hui comme objet d’étude, nous n’aurions pas pu deviner qu’il y a cinq millions d’années, il existait des cachalots prédateurs géants dotés de dents immenses qui chassaient d’autres cétacés », a déclaré M. Fitzgerald.

« La plupart des cachalots des dernières 20 millions d’années tuaient d’autres cétacés. Ce fossile montre qu’en fait, le cachalot d’aujourd’hui représente la bizarrerie de l’espèce ».

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Le bruit humain bouleverse toute la chaîne de vie océanique


La pollution sonore causé par l’être humain sur l’océan Pacifique peut s’entendre jusqu’a 10,999 mètre de profond, cela affecte plus d’espèces marines que l’on croit, par exemple : des poulpe, calmar, coquillage, poissons etc .. Le bruit peut même être la cause de l’échouage de troupeau entier
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Le bruit humain bouleverse toute la chaîne de vie océanique

 

En 2002, un échouage de baleines-pilotes sur une plage du Massachusetts. © JOHN MOTTERN / AFP

En 2002, un échouage de baleines-pilotes sur une plage du Massachusetts. © JOHN MOTTERN / AFP

Par Sylvie Rouat

Des grands mammifères marins au zooplancton, toute la vie océanique est aujourd’hui affectée par la pollution sonore liée aux activités humaines.

CACOPHONIE. Le « Monde du silence » est de plus en plus cacophonique. Jusque dans le lieu océanique le plus profond du monde, le « Challenger Deep » à 10.900 mètres sous la surface de l’océan Pacifique dans la fosse des Mariannes, les capteurs enregistrent le vrombissement de bateaux croisant à plus de 10 km de là ! C’est l’expérience qu’a mené l’océanographe américain Robert Dziak, de la NOAA (US National Oceanic and Atmospheric Administration), en descendant un hydrophone de céramique inséré dans une coque de titane jusqu’au fin fond de la fosse la plus profonde du monde où s’exerce une pression de près de 1.114 fois la pression atmosphérique. Là, 23 jours durant, en juillet 2015, il a enregistré les sons qui résonnent jusque dans les endroits les plus reculés du globe.

Échouage massif de calmars géants

De fait, à mesure que les océans s’acidifient, le son se propage plus vite, plus loin. Et cette nouvelle pollution affecte directement la vie sous-marine. Le 10 mars 2016 étaient réunis à Paris divers acteurs du monde maritime pour débattre de ce  phénomène récemment découvert. C’est en 2001 en effet que, à la suite d’une étude géophysique réalisée au large des Asturies, en Espagne, s’est produit un échouage massif de calmars géants. L’étude du troupeau d’animaux morts a permis de découvrir une lésion de leur organe sensoriel, découverte qui a conforté l’hypothèse de cause à effet, entre l’utilisation des canons à air des géophysiciens et la désorientation des animaux.

« En 2008, nous avons recréé cette même situation en laboratoire, explique Michel André, directeur du Laboratoire d’Applications Bioacoustiques (LAB), en Catalogne. En utilisant des ondes acoustiques entre 50 et 400 hertz, nous avons mis en évidence que le bruit traumatise les organes d’équilibre des poissons. Mais il est difficile encore de déterminer les seuils de souffrance des espèces. La découverte des impacts de la pollution sonore sur les espèces est très récente. »

D’ores et déjà, les expériences ont montré qu’une baleine peut souffrir jusqu’à 2.000 mètres de la source d’émission !

© NOAA

Le problème du seuil acceptable des bruits en milieu marin est d’une incroyable complexité. Sur Terre, c’est simple : les sonomètres sont calibrés pour l’oreille humaine, notre espèce étant prise comme unique référence. Mais nos organes auditifs ne sont pas adaptés au monde sous-marin : ce que nous qualifions de « Monde du silence » est en réalité un brouhaha sonore permanent pour les cétacés et bien d’autres espèces. Quelles sont les espèces indicatives des niveaux de bruit acceptables ? Les baleines et dauphins – mammifères marins – se sont montrés depuis longtemps sensibles aux perturbations sonores qui entraînent des échouages d’individus isolés ou de troupeaux entiers.

« Le problème, note Michel André, c’est que le groupe des cétacés compte 80 espèces, qui communiquent avec des répertoires sonores variés et des comportements propres. De plus, au sein d’une même espèce ce répertoire est modulé en fonction de l’activité de l’animal – repos, chasse, reproduction… Il est difficile alors de comprendre leurs limites de sensibilité. »

Même les poissons dépourvus d’organe auditif souffrent

Parmi les poissons, certains communiquent également avec les sons, alors que d’autres n’en ont pas la possibilité, n’étant pas dotés d’organe auditif. Depuis 2011, le LAB suit ces espèces sourdes mais dotées d’organes sensoriels nécessaires à leur équilibre et leurs déplacements. Organes qui ont précisément des structures similaires aux organes auditifs. Le résultat des études montre qu’un traumatisme sonore affecte également ces organes. Dès lors, les animaux ne peuvent plus nager, se reproduire, etc. Ils deviennent des proies faciles et meurent en quelques jours. Au final, toute la chaîne alimentaire marine est en réalité touchée par la pollution sonore, des grands prédateurs au plancton :

« Notre travail sur les larves du zooplancton a montré des traumatismes similaires, alerte Michel André.Affectées par des niveaux sonores trop élevés, les larves ne grandissent plus… »

Au final, la pollution sonore affecte tout autant mammifères et poissons qu’invertébrés sourds, grands prédateurs comme minuscule plancton. La chaîne entière de la vie océanique souffre du tintamarre humain, qui empêche communications et sensations vitales.

Pour chaque espèce, il s’agit maintenant de comprendre quel est le niveau le plus dangereux à court et long terme » – Michel André, directeur du Laboratoire d’Applications Bioacoustiques.

Un véritable défi pour les biologistes marins. Car là encore, la diversité des organismes complique le travail : les coquillages, fixes, les seiches et les poulpes, lents, sont exposés plus longtemps au bruit – et souffrent donc plus fortement – que les crustacés véloces qui s’éloignent rapidement de la source de nuisance… Et puis il y a ceux qui s’adaptent. Les cachalots, par exemple, qui accompagnent de près les études géophysiques, au grand étonnement des prospecteurs. Ces expéditions utilisent des canons à air qui produisent un cône de bruit à l’intérieur duquel tout animal est condamné à mort. Toutefois, hors du faisceau le traumatisme n’est pas forcément mortel. Des prospecteurs s’étonnaient de voir de nombreux cachalots tourner autour de leur navire. En fait, ceux-ci guettent leurs proies naturelles, les calmars géants, affaiblis au sein du cône et devenus proies aisées. Cet exemple montre que l’activité humaine à déjà modifié certains comportements animaux.

Le bon équilibre écologique des mers est ainsi étroitement lié à une bonne gestion du bruit humain, tandis que se déploient de par le monde de grands champs d’éoliennes et que s’intensifie le trafic maritime même dans l’océan arctique. Dans cette perspective, le LAB installe dans tous les océans des stations acoustiques.

Une centaine de ces capteurs a déjà été positionnée, « mais c’est très insuffisant, note Michel André. Car le son est une donnée variable, se modulant différemment en fonction des conditions de température, salinité, pression, composition du milieu ».

Une source de bruit en Antarctique n’a de fait pas le même impact sur les espèces que dans les mers tropicales. La découverte de cette pollution sonore jusqu’à peu inconnue entraîne la création d’un nouveau domaine scientifique où tout reste à faire.

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Le Saviez-Vous ► L’or flottant


L’or flottant, vous connaissez ? Du vomi de plusieurs kilogrammes de sécrétion biliaire du cachalot, flottant pendant plusieurs années pour durcir et avoir une bonne odeur et utilisé pour le parfum de grande qualité.
Nuage

 

L’or flottant

L’ambre gris est essentiellement constitué d’une substance grasse qui protège les intestins des cachalots quand ils tombent sur de durs becs de calmars. On pourrait un peu comparer cela aux perles des huitres, bien que le processus biologique soit complètement différent, consistant en une succession de couches de carbonate de calcium qui vient entourer un objet étranger qui se retrouve à l’intérieur de leur coquille. Dans le cas du cachalot, se sont des sécrétions biliaires ainsi qu’une partie du bol alimentaire qui viennent entourés ces éléments trop durs à digérer, pour être ensuite rejeté par le cachalot. Pour rajouter a son caractère unique, seulement 1 % des 350000 cachalots sur Terre peuvent le faire.

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De temps en temps, les cachalots déversent en une seule fois des centaines de kilos de cette substance. A partir de là, l’ambre gris flotte dans l’océan pendant des décennies, où elle doit se durcir pour devenir précieuse, pour avoir la bonne odeur.

Son caractère précieux lui a été conféré par l’industrie des parfums haut de gamme. L’ambre gris était le principal ingrédient pour un parfum extrêmement onéreux, crée il y a 200 ans par Marie-Antoinette. Et aujourd’hui, les entreprises de parfumerie, comme Chanel et Lanvin, s’en servent pour pour fixer et rehausser le parfum sur la peau humaine. Quelques dizaines de grammes de la substance peuvent valoir quelques milliers de dollars, ce qui lui vaut le surnom “d’or flottant”.

Qu’est-ce que ça sent ?

Au départ, lorsqu’elle vient d’être relâchée, cela sent plutôt mauvais, c’est en vieillissant que la substance acquiert ses subtiles senteurs. Chaque morceau d’ambre gris est légèrement différent en terme d’odeur, car ils sont tous exposés à des quantités variables de soleil et d’eau de mer. Certains sont plus musqués tandis que d’autres sont un peu plus doux. Le nez des professionnelles, au sein des entreprises de parfum est chargé de déterminer la valeur de chaque pièce d’ambre gris en sachant qu’une goutte d’ambre gris peut modifier un parfum.

En 2008, deux beachcombers (ratisseurs de plage) se promenaient avec leur chien sur une plage dans le nord du Pays de Galles quand ils en ont trouvé un très gros morceau qui pesait 50 kg. Ils l’ont échangé contre $ 790,000 (630 000 euros).

La vente de cette substance a été interdite aux États-Unis en raison de la menace d’extinction qui plane sur ces cétacés, Aujourd’hui, la plupart des parfumeurs utilisent des produits de synthèse pour remplacer l’ambre gris.

http://www.gurumed.org/