Un nouveau chocolat "entier" et écolo, 100% fruit du cacaoyer


Le chocolat est fait avec des fèves de cacao, alors que le fruit est jeter. Un vrai gaspillage. Mais cela va changer, car sur le marché, il sera offert du chocolat fait aussi avec le fruit. Ce qui pourrait être plus intéressant point de vue nutritionnelle avec ses 90% de fibres et 25% de protéines en plus que les produits standard et sans sucre ajouté
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Un nouveau chocolat « entier » et écolo, 100% fruit du cacaoyer


Un nouveau chocolat "entier" et écolo, 100% fruit du cacaoyerLe nouveau type de chocolat Barry Callebaut, fait à partir de la totalité de la fève de cacao© Barry CALLEBAUT/AFP/Handout

San Francisco (AFP)

Comment innover dans le chocolat sans ajouter toutes sortes d’arômes ou d’ingrédients? En utilisant le fruit du cacaoyer, et rien d’autre. Le leader mondial du cacao Barry Callebaut a présenté vendredi une nouvelle façon de fabriquer du chocolat pour répondre aux défis d’une industrie qui cherche à se renouveler.

« Le chocolat est fait à partir des fèves de cacao, qui sont les pépins d’un fruit. Mais pourquoi n’utiliser que les pépins et jeter le reste du fruit ? Ca ne fait aucun sens d’un point de vue écologique ou économique », explique Antoine de Saint-Affrique, patron du groupe suisse.

Actuellement, la plupart des fabricants de chocolat, industriels ou artisanaux, n’achètent aux plantations que les fèves de cacao, et tout le reste – 70% du fruit – est jeté. Comme si on ne consommait que les pépins d’une orange.

Pour son nouveau chocolat, et d’autres produits alimentaires (y compris des boissons), Barry Callebaut va se servir de quasiment toute la cabosse, y compris la pulpe, selon un processus de transformation qui intervient dans les deux heures après la récolte. Pas de sucre ajouté, la douceur vient du jus naturellement sucré.

Le résultat : un chocolat au fruit entier (« WholeFruit chocolate ») qui a bien le goût de chocolat, avec 90% de fibres et 25% de protéines en plus que les produits standard, et 40% de sucre en moins.

– Palais français –

Barry Callebaut fournit du cacao et des préparations à base de chocolat aux grands groupes alimentaires tels que Nestlé, Hershey’s, Mondelez ou Unilever mais aussi aux professionnels de la pâtisserie.

Avec cette innovation, l’entreprise plus que centenaire espère s’adresser aux jeunes adultes, qui, selon elle, recherchent des « plaisirs sains et honnêtes », bons en termes de goût mais aussi respectueux de l’environnement.

« Le marché français aime les chocolats de caractère, riches en cacao, avec des notes de fruits, donc c’est un chocolat qui correspond très bien au palais français », analyse Martin Diez, chef chez Barry Callebaut, tout déposant délicatemment de la poudre de pitaya (fruit du dragon) sur des étoiles croquantes en chocolat au fruit entier.

Il estime que cette nouvelle variété a tout autant de chances de plaire aux Américains, au palais pourtant réputé plus sucré, notamment car « ils aiment les produits enrichis en protéines et en nutriments ».

Les Californiens seront d’ailleurs les premiers à goûter au chocolat « entier », sous forme de snacks commercialisés par le groupe américain Mondelez.

« Il nous semblait naturel de lancer une innovation fondamentale, à San Francisco, la ville de l’innovation », commente Antoine de Saint-Affrique.

Le groupe helvétique, qui réalise près de 7 milliards de francs suisses de chiffre d’affaires annuel, a pris le parti de se renforcer sur les produits à plus forte valeur ajoutée, alors que la consommation de chocolat stagne dans les marchés développés (Europe et Amérique du Nord).

– Jus de cabosse –

La nouvelle gamme présentée vendredi comportera deux catégories, un chocolat noir baptisé « Bold » (« audacieux »), fabriqué 100% à partir du fruit du cacaoyer, très riche, et le « Velvety » (« velouté »), un chocolat au lait, plus léger en bouche.

Ils seront vendus aux artisans dans le monde à partir de mai 2020, mais d’ici là 30 chefs vont pouvoir les découvrir et créer de nouvelles confections.

L’année dernière, Barry Callebaut avait déjà innové avec un chocolat rose, fabriqué à partir de la fève dite « rubis », censé devenir la quatrième catégorie de chocolat (noir, lait, blanc et rose).

Son client Nestlé en avait recouvert des KitKat, sa marque phare de gaufrettes chocolatées, d’abord pour les consommateurs japonais et sud-coréens.

« Avec +Ruby+, ils posaient la question: +Pourquoi le chocolat devrait-il toujours être brun?+ Cette fois-ci ils demandent: +pourquoi n’utiliser que la fève de cacao? Pourquoi ignorer la pulpe?+ », commente Clay Gordon, consultant et expert de l’industrie du chocolat, entre deux gorgées de cocktails à base de jus de cabosse.

Une question fondamentale quand l’industrie doit se préoccuper aussi bien de protection de l’environnement que d’épidémie d’obésité.

Signe qu’il n’y a pas de temps à perdre, le géant agroalimentaire Nestlé a lui-même sorti en juillet un chocolat noir 70% entièrement fabriqué à partir du fruit du cacaoyer.

Mais le chocolat « entier » n’est pas prêt de remplacer le chocolat issu uniquement des fèves, dont Barry Callebaut vend 2 millions de tonnes par an.

« Ce nouveau produit est plus onéreux, parce que vous devez capturer les divers éléments du fruit quand il est frais, à la récolte », raconte Antoine de Saint-Affrique. « Cela demande une logistique très diférente et une transformation beaucoup plus compliquée. C’est pour cela qu’on le lance d’abord avec les artisans ».

© 2019 AFP

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Nestlé invente un chocolat sans sucre avec des déchets de cacao


Un chocolat comme des KitKat fait par Nestlé s’est sucré. Il maintenant possible que ce chocolat soit sans sucre simplement avec la pulpe qui recouvre les fèves de cacao. Cette pulpe était considérée comme un déchet, une fois réduit en poudre, elle est sucrée naturellement, ce qui aidera à se sentir peut-être moins coupable. Pour le moment, c’est au Japon que ce chocolat sera vendu.
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Nestlé invente un chocolat sans sucre avec des déchets de cacao


Nestlé a mis au point un chocolat sans sucre ajouté à partir de l’enveloppe blanche entourant les fèves de cacao. © volff - Fotolia

Nestlé a mis au point un chocolat sans sucre ajouté à partir de l’enveloppe blanche entourant les fèves de cacao. © volff – Fotolia

Céline Deluzarche
Journaliste

Cet automne, Nestlé va commercialiser une barre KitKat au Japon élaborée à partir d’un tout nouveau chocolat.

Le géant suisse de l’agroalimentaire a en effet mis au point un procédé de fabrication pour du chocolat noir sans sucre ajouté, préparé à partir de la pulpe blanche qui recouvre les fèves de cacao. Habituellement considérée comme un déchet, celle-ci confère au chocolat un goût naturellement sucré une fois réduite en poudre. En utilisant un sous-produit du cacao, l’entreprise répond ainsi au double défi de l’environnement et de la santé.

Les nouvelles barres KitKat, fabriquées avec 70 % de ce chocolat noir, contiendront ainsi 40 % de sucre en moins que les barres classiques, qui en comptabilisent aujourd’hui 9,6 grammes (pour deux barres). Paradoxalement, ce produit sera vendu plus cher, car le sucre est un ingrédient tellement bon marché qu’il est plus rentable d’en acheter que de récupérer la pulpe de fève de cacao. Nestlé compte cependant utiliser ce nouvel édulcorant dans d’autres produits comme le chocolat blanc ou le lait. Ce chocolat nouvelle version devrait bénéficier aux différentes marques de confiserie du groupe et seront vendues dès l’an prochain dans de nouveaux pays.

https://www.futura-sciences.com/

Le Saviez-Vous ► Le chocolat : 5 choses que vous ignorez à son sujet


La plupart des gens aiment le chocolat, malheureusement la demande va devenir plus forte que l’offre et risque de devenir de plus en plus cher. Le chocolat a des propriétés bénéfiques pour nous, en autant qu’on ne va pas jusqu’à une overdose.
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Le chocolat : 5 choses que vous ignorez à son sujet

 

choco

Crédits photo (creative commons) : Tim Sackton

    Ah, le chocolat… Rien que d’entendre son nom, vous avez déjà l’eau à la bouche et le ventre qui gargouille ! Mais le délicieux nectar maya nous cache quelques secrets… En effet, si la graine de cacao est consommée depuis très longtemps, c’est qu’il y a bien une ou deux  bonnes raisons, et il est temps de se les remémorer. 

    Qu’est-ce que le chocolat ?

    Malheureusement, impossible d’en trouver dans la nature. Un arbre à tablettes, ça n’existe pas. Pour arriver à fabriquer ce délice en barre, il y a tout un processus à suivre. Dans un premier temps, les trois ingrédients principaux sont les suivants :

  • le sucre

  • le cacao en poudre (nature)

  • et enfin le beurre de cacao

Sans cela, pas de chocolat (ou presque). Ce qui fait qu’il sera noir, au lait ou blanc, c’est la proportion de chacun de ces éléments, ainsi que l’ajout d’autres ingrédients comme du lait.

Pour la recette, il s’agit ensuite d’une préparation simple qui consiste à faire fondre le beurre et y ajouter tous les éléments que vous souhaitez. Pourtant, le cacao utilisé a quelques secrets…

1/ Le chocolat, une espèce en voie de disparition

D’après l’Organisation Internationale du Cacao, la demande mondiale devrait dépasser l’offre disponible d’ici 5 ans. Face à la demande des pays d’Europe et d’Amérique, et celle grandissante des pays émergents, il devient difficile de tenir le rythme… Pour notre plus grand malheur, puisque le prix de la tablette serait amené à augmenter.

2/ Le chocolat, un médicament naturel 

Vous connaissez déjà ses vertus aphrodisiaques, mais saviez-vous qu’il était aussi un excellent antidépresseur, qu’il freinait la perte de mémoire et éviterait les risques de caries (le cacao contient des tanins, du fluor et des phosphates) ?

chocolat fondu dessert

Crédits : Pixabay

3/ Le micro-ondes aurait été inventé grâce au chocolat

On doit l’invention du micro-ondes au scientifique Percy Spencer. En effet, celui-ci avait dans poche une barre chocolatée. Après avoir travaillé à côté d’un magnétron en activité, il a constaté que son goûter avait fondu.

4/ Un chocolat blanc sans cacao

Il n’y aurait aucune trace de poudre de cacao dans le chocolat blanc. Pourquoi donc vous duperait-on avec cette appellation ? Car la recette utilise malgré tout, du beurre de cacao.

5/ On peut faire une overdose de chocolat

La dose fatale est de 10 kg par personne, soit 50 tablettes de 200 grammes. Vous en êtes bien loin ? Gare aux quantités si la dépression vous guette, il semblerait que les personnes dépressives consomment en moyenne 55 % de chocolat en plus que les autres. Mourir d’une overdose de chocolat, en voilà une belle façon d’être nommé pour un Darwin Award !

Sources : BfmTopitoIcco.org

https://lesavaistu.fr/

Le cacao était apparemment utilisé il y a 5400 ans


Des archéologues ont trouvés des preuves que le cacao était utilisé il y a 4 500 ans en Équateur. Les espagnols ont témoignés que le cacao était utilisé comme boisson et s’il était sucré, c’était du miel.
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Le cacao était apparemment utilisé il y a 5400 ans

 

L’ancienne civilisation sud-américaine n’utilisait probablement pas de cacao pour fabriquer du chocolat, car il n’y a pas d’histoire établie des populations autochtones de la région l’utilisant de cette manière, indiquent les chercheurs de l’Université de la Colombie-Britannique.

PHOTO THIERRY GOUEGNON, ARCHIVES REUTERS

CANDICE CHOI
Associated Press
New York

 

Une étude menée par une université canadienne semble démontrer que le cacao était utilisé il y a 5400 ans en Amérique du Sud, soulignant la transformation radicale qu’a subie cette fève pour donner naissance aux friandises chocolatées que l’on connaît aujourd’hui.

Les chercheurs ont détecté des traces de cacao sur des artefacts provenant d’un site archéologique en Équateur, affirme l’étude publiée lundi, menée par des chercheurs dirigés par l’Université de la Colombie-Britannique. Cette découverte laisse penser que la domestication du cacao a eu lieu dans cette région environ 1500 ans plus tôt qu’en Amérique centrale.

« C’est le site le plus ancien qui contient actuellement du cacao domestiqué », souligne Cameron McNeil du Collège Lehman à New York, qui n’a pas participé à la recherche.

L’ancienne civilisation sud-américaine n’utilisait probablement pas de cacao pour fabriquer du chocolat, car il n’y a pas d’histoire établie des populations autochtones de la région l’utilisant de cette manière, indiquent les chercheurs de l’Université de la Colombie-Britannique.

Mais leurs recherches montrent que cette civilisation en Équateur a utilisé la graine de cacao, et pas seulement la pulpe. Les graines sont la partie de la gousse de cacao utilisée pour faire du chocolat.

Les populations autochtones de la haute Amazonie utilisent aujourd’hui le cacao pour leurs boissons et jus fermentés, et c’est probablement ainsi qu’il a été utilisé il y a des milliers d’années, estiment les chercheurs.

Les scientifiques s’accordent généralement pour dire que le cacao a d’abord été domestiqué en Amérique du Sud plutôt qu’en Amérique centrale, comme on le croyait auparavant. L’étude publiée par le journal scientifique « Nature Ecology & Evolution » en fournit de nouvelles preuves.

Trois types de tests ont été réalisés avec des artefacts du site de Santa Ana-La Florida, en Équateur. L’un d’eux a testé la présence de théobromine, un composé clé du cacao ; un autre a mesuré la présence de particules préservées qui aident les archéologues à identifier l’utilisation de plantes anciennes ; un troisième a utilisé des tests ADN pour identifier le cacao.

Les trois méthodes ont détecté du cacao sur un artefact de céramique vieux de 5310 à 5440 ans. Du cacao a aussi été décelé sur d’autres artefacts, mais qui n’étaient pas aussi vieux.

D’abord une boisson

On ne sait pas exactement comment l’utilisation du cacao s’est propagée entre l’Amérique du Sud et l’Amérique centrale. Mais lorsque les explorateurs espagnols sont arrivés en Amérique centrale à la fin des années 1400, ils ont découvert que des gens l’utilisaient pour faire des boissons au chocolat chaudes et froides avec des épices, souvent avec une couronne de mousse.

« Pendant la majeure partie de la période moderne, c’était une boisson », affirme Marcy Norton, historienne à l’Université de Pennsylvanie et auteure de « Sacred Gifts, Profane Pleasures : A History of Tobacco and Chocolate in the Atlantic World ».

Les boissons au chocolat en Amérique centrale contenaient souvent du maïs et différaient du chocolat chaud vendu aux États-Unis. Elles ne contenaient pas de lait, souligne Mme Norton, et lorsqu’elles étaient sucrées, c’était au miel.

Dans les années 1580, le cacao était régulièrement importé en Espagne et se répandait dans d’autres pays européens avec l’ajout de lait en cours de route. Aux États-Unis, les progrès de la fabrication ont transformé le chocolat en un produit solide, ajoute Mme Norton.

Michael Laiskonis, qui donne des cours consacrés au chocolat à l’Institute of Culinary Education, a constaté un intérêt croissant pour les arômes de cacao, indiquant un retour à l’époque où le chocolat n’était pas seulement un ingrédient ajouté aux friandises.

Il a précisé qu’il tentait d’intégrer l’histoire du chocolat à ses cours, notamment une recette de 1644 associant des versions mayas et aztèques de boissons à des influences européennes.

Le cacao « est une chose qui ne cesse de se transformer », a-t-il souligné.

https://www.lapresse.ca/

Le Saviez-Vous ► Noir, lait ou blanc : il y a chocolat et… chocolat !


Quelle différence entre le chocolat blanc, au lait et noir ? Ils ont tous des propriétés intéressantes, mais un seul se démarque.
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Noir, lait ou blanc : il y a chocolat et… chocolat !

 

Le chocolat blanc et le chocolat au lait contiennent plus du double de sucres simples que le chocolat noir.

Le chocolat blanc et le chocolat au lait contiennent plus du double de sucres simples que le chocolat noir. © LUKA / CULTURA CREATIVE / AFP

L’un possède des atouts nutritionnels indéniables. Les autres devraient être réservés aux plaisirs occasionnels.

Chocolat noir, lait ou blanc, quelles différences ?

A chaque type de chocolat une composition nutritionnelle différente, et donc un impact potentiel sur la santé différent.

A chaque chocolat sa définition

C’est grâce aux différentes définitions du Codex Alimentarius qu’apparaissent les nuances entre tous les chocolats existants. Les exigences de composition varient selon le nom donné au produit commercialisé.

• Le chocolat blanc ne contient pas de cacao, mais est fabriqué exclusivement à partir de beurre de cacao. Il comprend par ailleurs du lait, du sucre et parfois des arômes.

• Le chocolat au lait doit contenir sur la matière sèche (c’est-à-dire sur ce qu’il reste une fois l’eau évaporée par chauffage) au moins 25% de composants secs de cacao. Il est moins gras que le chocolat noir mais plus sucré.

• Le chocolat noir, également nommé chocolat amer sucré ou chocolat demi-sucré, doit contenir au moins 35% de composants secs de cacao et au moins 18% de beurre de cacao et 14% de composants secs dégraissés de cacao.

Des caractéristiques nutritionnelles différentes

Le chocolat blanc et le chocolat au lait contiennent plus du double de sucres simples que le chocolat noir.

Source : Ciqual 2013

Quant à elles, les teneurs en protéines des trois types de chocolat varient légèrement, de 8 g (chocolat blanc et chocolat au lait) à 9,3 g (chocolat noir). Enfin, le chocolat noir est le seul des trois types de chocolat à être considéré comme riche en fibres. Il apporte 12,7 g de fibres pou 100 g, soit pour 1,3 g de fibres pour 10 g consommés.

Source : Ciqual 2013

La valeur calorique pour 100 g de chocolat,
qu’il soit blanc, au lait ou noir s’approche en moyenne de 550 kcal, soit 55 kcal pour 1 carré de 10 g.

POLYPHÉNOLS. Composés présents naturellement dans le cacao, les polyphénols ont des propriétés antioxydantes qui permettent de lutter contre le stress oxydatif des cellules de l’organisme et, à terme, contribuent à limiter le développement de maladies cardiovasculaires et de cancers. On en trouve dans d’autres aliments tels que le thé vert, la grenade ou encore le vin rouge.

Les protéines du lait contenues dans le chocolat au lait piègeraient une partie des polyphénols du cacao. L’action de prévention des maladies cardio-vasculaires serait ainsi moindre. En revanche le chocolat noir est très intéressant : plus un chocolat noir est riche en pâte de cacao plus il contient de polyphénols.

MAGNÉSIUM. Le chocolat noir est riche en magnésium, un oligo-élément essentiel à l’organisme car il joue un rôle d’intermédiaire métabolique et participe à la réplication et à la réparation de l’ADN. La valeur nutritionnelle de référence (VNR) du magnésium s’élève à 375 mg/jour. Un carré de chocolat noir de 10 g couvre ainsi 5,5% des VNR en magnésium.

https://www.sciencesetavenir.fr/

Le Saviez-Vous ► 7 nouvelles passées sous le radar


    On fait un peu du coq à l’âne. 7 faits dans différents domaines, allant de l’archéologie du cacao chez les Mayas à la canicule en Australie.
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    7 nouvelles passées sous le radar

      Les Mayas mangeaient-ils leurs économies? Quelle musique donne la chair de poule aux festivaliers? Et pourquoi une autoroute fond en Australie?

      Voici des nouvelles qui sont passées sous le radar dans l’actualité de la semaine.

      Un texte d’Alain Labelle

      Quoi? Du chocolat

      Du chocolat présentant un glyphe Maya.

      Les fèves de cacao servaient de monnaie chez les Mayas. Photo : iStock/Arina Habich

      Une barre de chocolat valait son pesant d’or au temps des Mayas. Des archéologues américains affirment que le cacao était utilisé comme monnaie dans cette civilisation d’Amérique centrale dominante à l’époque précolombienne, un peu à la façon des pièces d’argent actuelles. Les Mayas n’auraient jamais utilisé de réelles pièces d’argent, pense Joanne Baron, du Bard Early College de New York.

      Selon la scientifique, les Mayas échangeaient plutôt des fèves de cacao contre des biens et services, au même titre que le tabac, le maïs et le tissu. Cette forme de troc permettait de traverser les barrières ethniques et linguistiques.

      L’archéologue va même jusqu’à avancer qu’une pénurie de chocolat aurait pu contribuer à la chute de cette civilisation.

      Qui? Les amateurs de concerts de musique

      Des dizaines de personnes dansent.

      Des festivaliers lors de l’édition 2017 d’Osheaga  Photo : Osheaga

      Des chercheurs américains ont établi ce qui donne la chair de poule aux amateurs de concerts de musique. Le chercheur Matthew Sachs et ses collègues de l’université Harvard affirment que la signification des paroles et le volume du son sont en grande partie responsables du phénomène cutané.

      Pour arriver à l’établir, l’équipe a suivi la fréquence cardiaque et l’activité électrodermale de sujets qui écoutaient en direct trois de leurs morceaux de musique préférés.

      D’autres facteurs clés pour donner la chair de poule : la présence d’amis, une foule en délire qui chante en chœur et l’admiration portée à un artiste.

      Quel est le genre de musique dont l’écoute est le plus susceptible de hérisser vos follicules pileux? Le rock arrive en tête (31 %), suivi de la musique pop (29 %), de l’indie (7 %) du house (6 %) et des symphonies de musique classique (5 %).

      Combien? 44 %

      Carte mondiale montrant les rivières.

      Seulement deux autres études avaient tenté de quantifier la surface totale des rivières.  Photo : UNC-Chapel Hill

      Les rivières de la Terre couvrent pas moins de 44 % plus de territoire que les précédentes études le laissaient penser. Une estimation basée sur l’analyse d’images satellites réalisée par les géologues George Allen et Tamlin Pavelsky de l’Université de la Caroline du Nord à Chapel Hill montre que l’ensemble des rivières du globe coulent sur environ 773 000 kilomètres carrés, soit un peu plus que 0,5 % de la surface terrestre non glaciaire. À titre comparatif, toutes les rivières couvrent une plus grande superficie que l’État américain du Texas.

      À ce jour, seulement deux autres études avaient tenté de quantifier la surface totale des rivières, mais elles se fondaient sur des données limitées.

      Ces informations détaillées permettront de mieux comprendre le rôle des rivières sur le climat mondial. En effet, une plus grande surface de rivières signifie un plus grand contact entre l’eau et l’air, de sorte que ces cours d’eau échangent probablement plus de dioxyde de carbone avec l’atmosphère qu’on ne l’estimait actuellement.

      Comment? Avec de la fibre optique

      Un câble de communication à fibre optique permet d'évaluer l'activité sismique.

      Un câble de communication à fibre optique permet d’évaluer l’activité sismique.  Photo : P. Jousset/GFZ

      Des sismologues allemands affirment avoir mis au point une méthode révolutionnaire, mais plutôt simple, de détecter les tremblements de terre. Philippe Jousset et Thomas Reinsch du Centre allemand de recherche en géosciences ont envoyé des impulsions de lumière dans un câble de communication à fibre optique existant pour évaluer l’activité sismique dans une région d’Islande. Ce type de câble est présent sous terre partout dans le monde et est utilisé pour fournir des services Internet et de télévision.

      La technique a permis de confirmer la présence de failles documentées, mais aussi d’autres qui étaient inconnues à ce jour. De petits séismes régionaux, des vagues provenant d’importants séismes lointains et des microséismes survenus dans le fond de l’océan ont également été enregistrés grâce aux câbles à fibres optiques. Des coups de marteau et le passage de voitures ont même été détectés.

      Quand? Il y a 13 millions d’années

      Représentation artistique des espèces Theosodon arozquetai et Llullataruca shockeyi.

      Les espèces « Theosodon arozquetai » (à gauche) et « Llullataruca shockeyi »  Photo : Velizar Simeonovski.

      Une équipe internationale de paléontologues a mis au jour les restes fossilisés de deux espèces de mammifères ongulés, des animaux à sabots, qui vivaient il y a 13 millions d’années sur le territoire de l’actuelle Bolivie.

      Ces espèces, Theosodon arozquetai et Llullataruca shockeyi, étaient des bêtes litopternes, c’est-à-dire que l’extrémité de leurs membres se terminait par trois doigts. Elles étaient des brouteuses de feuilles et d’herbe.

      Comme l’Amérique du Sud a été géographiquement isolée pendant la majeure partie des 66 derniers millions d’années, la richesse de ses fossiles en fait l’endroit idéal pour étudier des sujets tels que l’adaptation des mammifères à l’environnement et peut aider à comprendre comment ils ont évolué ailleurs sur la planète.

      Pourquoi? À cause de la canicule

      Des pneus endommagés par une route australienne.

      La surface de la route fondait et détruisait littéralement les pneus des véhicules qui la parcouraient.  Photo : Facebook/Tablelander/David Anthony

      Vous avez eu chaud la semaine dernière, mais ce n’est rien par rapport à ce qu’ont eu à endurer les pneus des voitures et camions qui ont emprunté la route Millaa Millaa-Malanda, en Australie. Les autorités ont dû la fermer parce que sa surface fondait et détruisait littéralement les pneus des véhicules qui la parcouraient. Le journal Tablelancer explique que la route avait été réaménagée quelques jours auparavant, mais que les chaleurs intenses avoisinant les 40 degrés Celsius observées dans le Queensland cette semaine ont empêché le gravier présent dans l’asphalte de s’y agréger correctement.

      Où? Au Royaume-Uni

      Une archiviste observe avec une loupe le parchemin de la Déclaration d'indépendance des États-Unis découvert au Royaume-Uni.

      Une archiviste observe le parchemin de la Déclaration d’indépendance des États-Unis découvert au Royaume-Uni. Photo : Reuters/Hannah Mckay

      Une découverte bien particulière a été faite dans les archives du comté du Sussex, dans le sud du Royaume-Uni : un parchemin de la Déclaration d’indépendance des États-Unis. Si le document datant des années 1780 a été retrouvé l’an dernier par deux professeurs de l’Université de Harvard, ce n’est que cette semaine qu’une équipe de scientifiques a confirmé l’authenticité de ce manuscrit. Il n’existe qu’une autre copie parchemin de ce texte politique par lequel les treize colonies britanniques d’Amérique du Nord ont fait sécession le 4 juillet 1776. Elle est conservée dans les Archives nationales américaines à Washington.

      Le parchemin aurait appartenu à Charles Lennox, le troisième duc de Richmond, connu pour son soutien aux révolutionnaires américains. Les chercheurs veulent maintenant établir comment le document s’est retrouvé en Angleterre.

      https://ici.radio-canada.ca/

      Les dangers du chocolat pour le chien


      Qu’importe l’occasion, les animaux ne doivent avoir accès au chocolat. Sachant que les chiens sont généralement vorace, imaginé la quantité de chocolat qu’ils peuvent ingérer. Plus grand est la quantité, plus grand est la concentration de cacao, plus sa vie est en danger
      Nuage

       

      Les dangers du chocolat pour le chien

       

      chiens mangent chocolat

      A l’approche de Noël, il est fréquent d’avoir en quantité un aliment que tout le monde adore, y compris nos amis à quatre pattes : le chocolat. Or, il s’avère que les chiens ne tolèrent pas le cacao comme nous, et ils risquent une intoxication pouvant être dangereuse pour leur vie !

      Pourquoi le chocolat est toxique pour les chiens ?

      Le chocolat contient (entre autre) une molécule active, la théobromine, dont la concentration dépend des chocolats : plus le chocolat est noir, plus il en contient. Le chien ne la métabolise pas comme nous, et est très sensible à ses effets ;  il y a danger pour sa santé même pour des quantités très faibles de chocolat !

      Quelle est la dose à partir de laquelle je dois m’inquiéter ?

      La dose toxique correspond à 20g de chocolat noir par tranche de 10kg de poids, soit environ une tablette (pour un chien de 20kg, cela fait 40g soit deux tablettes, etc). Pour le chocolat au lait, le seuil de toxicité est inférieur, environ 100g pour 10kg. Enfin, le chocolat blanc ne provoque pas d’intoxication. Le seuil de toxicité dépend vraiment de la concentration en cacao.

      Si, à l’égard d’un instant d’inattention, vous constatez que votre chien a avalé une quantité supérieure à celles données-ci-dessus, il faut immédiatement intervenir et appeler le service d’urgence de votre vétérinaire, il s’agit d’une urgence véritable.

      Quels sont les traitements ?

      Au niveau des symptômes à surveiller, 2 à 4 heures après l’ingestion, l’animal peut présenter de l’agitation, des vomissements et de la diarrhée. Il urine souvent, respire plus rapidement, son cœur bat plus vite et il peut présenter de la fièvre. Quelques heures plus tard, des convulsions et des troubles du rythme cardiaque peuvent survenir, pouvant conduire jusqu’au coma. L’intoxication peut être mortelle, si la dose ingérée est importante.

      Il n’y a pas d’antidote, et si l’ingestion est récente (moins de 2 heures), il faut faire vomir votre chien afin qu’il évacue le chocolat avant de le digérer ! C’est une opération qui ne peut s’effectuer que sous le contrôle d’un vétérinaire, en clinique.

      Si l’ingestion a eu lieu il y a longtemps, et que des symptômes d’intoxication ont déjà commencé à apparaître, seul un traitement symptomatique et une perfusion pourront aider votre chien.

      Dans tous les cas, si la dose ingérée est inconnue ou s’approche des seuils toxiques, il ne faut pas hésiter à se mettre immédiatement en contact avec votre vétérinaire ou son service d’urgence. C’est un motif de consultation très fréquent à l’approche des fêtes et il saura vous conseiller à distance ou vous faire intervenir en fonction de la gravité de la situation.

      Pour de plus amples informations, n’hésitez pas à vous référez aux données du centre anti-poison : Article scientifique du centre anti-poison

      Stéphane Tardif
      Docteur Vétérinaire

      https://wamiz.com

      Cette variété de cacao pourrait être dangereuse pour votre santé


      C’est en Équateur qui est le plus grand producteur de cacao, qui comme on le sait est vraiment un ingrédient important du chocolat. Le problème pour les fèves de cacao contiennent une haute teneur de cadmium qui peuvent être néfaste pour la santé.
      Nuage

       

      Cette variété de cacao pourrait être dangereuse pour votre santé

       

      Des fèves de cacao «Fino de aroma» | Agencia de Noticias ANDES via Flickr CC License by

      Des fèves de cacao «Fino de aroma» | Agencia de Noticias ANDES via Flickr CC License by

      Fiorella Barraza et Ev Schrecke Laurence Maurice

       

      L’un des meilleurs cacaos au monde, produit principalement en Équateur, est menacé par des teneurs élevées en cadmium.

       

      Des études récentes menées par une équipe du laboratoire «Géosciences Environnement Toulouse» ont mis en évidence dans les fèves de cacao de variétés cultivées en Amérique latine –et tout particulièrement en Équateur– des teneurs importantes de cadmium (Cd).

      Ce métal lourd est connu pour ses effets négatifs sur la santé, notamment des effets toxiques sur les reins, le squelette ou l’appareil respiratoire, et son potentiel cancérigène est internationalement reconnu.

      Une variété recherchée par les plus fameux chocolatiers

      Cette situation concerne notamment la variété fino de aroma. Très réputée pour son profil aromatique et ses qualités organoleptiques, elle est recherchée et appréciée des plus fameux chocolatiers et des grandes compagnies internationales de fabrication de chocolat et autres produits dérivés.

      L’Équateur est le premier producteur de cette variété de cacao, devant le Pérou et la Colombie. La filière est essentiellement tournée vers l’exportation de fèves brutes, juste fermentées et séchées; compte tenu du prix élevé de ce produit, elle fait vivre de nombreuses petites exploitations familiales. La culture du cacao représente en effet 34% des terres agricoles du pays, selon les données 2015 de l’Instituto Nacional de Estadística y Censos.

      Pour ce cacao, l’accès au marché européen pourrait se trouver compromis à cause de ce taux important de cadmium dans les fèves, et cela d’autant plus qu’une nouvelle norme, fixant à 0,8 mg de Cd pour un kilogramme de chocolat à plus de 70% de cacao, doit entrer en vigueur en Europe au1er janvier 2019.

      Petite exploitation de cacaoyers fino de aroma en Amazonie équatorienne | Laurence Maurice.

      Un seuil en cadmium dépassé dans la moitié des fèves

      Des analyses de sols et de plantes cultivées ont été réalisées dans le cadre du programme de recherche franco-équatorien Monoil dans des régions affectées par les activités pétrolières (extraction et raffinage); ces analyses ont été comparées à des régions témoins, toujours en Amazonie, au sud du pays.

      Les résultats obtenus entre 2014 et 2017 indiquent que non seulement les feuilles de cacaoyer fino de aroma et CCN-51 –les deux variétés les plus cultivées en Équateur– accumulent plus de cadmium que les fèves ou les cabosses, mais que 50% des fèves échantillonnées ont une teneur en Cd supérieure à la valeur seuil de 0,8 mg pour un kilogramme.

      Le transfert racinaire du cadmium présent dans le sol vers la plante, et son accumulation au niveau des feuilles et des fruits, explique ces fortes teneurs. L’acidité des sols, couplée aux pratiques agricoles locales (épandages d’engrais, de pesticides, utilisation des cabosses et des feuilles comme source d’humus, etc.) semblent favoriser ce processus.

      Les sources d’origine pétrolière ont été mises hors de cause; en revanche, les sources naturelles issues de l’intense activité volcanique du pays ne sont pas écartées dans l’enrichissement en métaux lourds de certains sols.

      Les teneurs en cadmium dans les premiers centimètres du sol étant particulièrement élevées, les chercheuses travaillent actuellement avec les petits producteurs et d’autres acteurs de la filière cacao en Équateur pour tenter de réduire l’enrichissement en cadmium des fèves, classées parmi les meilleures du monde.

      Des expérimentations de nettoyage des sols –consistant à enlever les feuilles et cabosses habituellement utilisées comme engrais naturel– sont actuellement réalisées avec des coopératives de petits producteurs en agriculture biologique. Des amendements, permettant d’augmenter un peu le pH des sols et donc de réduire la mise en solution dans l’eau du sol du cadmium issu de la dégradation de la matière organique, viendront compléter l’amélioration des pratiques agricoles en cours.

      Cabosse de cacao fino de aroma réputé pour ses qualités aromatiques, cultivé ici en Amazonie équatorienne | Laurence Maurice.

      Quels risques pour la santé?

      Des mesures de la «bio-accessibilité» du cadmium, c’est-à-dire la fraction de cet élément susceptible de rejoindre la circulation sanguine via le système digestif, dans les fèves et dans la pâte de cacao ont révélé que plus de 90% est bio-accessible pour le système digestif humain; cela signifie que plus de 90% du cadmium ingéré via le cacao peut passer directement dans le système sanguin.

      Les différentes recommandations, évoquées plus haut, sont en discussion à la fois avec les producteurs comme avec le ministère de l’Agriculture pour réduire ce risque tout en conservant les propriétés aromatiques du cacao équatorien.

      Le risque pour la santé, calculé à partir des formules d’exposition aux métaux lourds proposées par l’Agence de protection environnementale des États-Unis et sur la base de la consommation d’une tablette de 100g de chocolat équatorien par semaine, varie de «faible» à «modéré» en fonction de l’origine des fèves.

      Si la consommation de chocolat reste bonne pour la santé et le moral grâce aux fortes teneurs en magnésium du cacao, il est toutefois important de connaître l’origine des cacaos.

      Le consommateur devra également varier sa consommation de chocolat en fonction des origines, des modes de production, des teneurs en cacao des produits consommés, etc. La consommation d’un chocolat à 80% ou plus devra ainsi être plus modérée que celle d’un chocolat au lait par exemple. De quoi rassurer les amateurs de chocolat… qui pourront s’adonner à leur plaisir favori, mais avec modération!

      La version originale de cet article a été publiée sur The Conversation.

      http://www.slate.fr

      Le chocolat est-il vraiment bon pour la santé ?


      Ceux qui adorent le chocolat seront contents qu’il y a beaucoup de positif sur la santé. En autant que ce n’est à outrance,.
      Nuage

       

      Le chocolat est-il vraiment bon pour la santé ?

      Chocolat noir, lait ou blanc, quelles différences ?

      Chocolat noir, lait ou blanc, quelles différences ?

      © CREATIVE COMMONS

      Par Rédacteur l

      « Star » des fêtes de fin d’année et de Pâques – mais pas seulement –, le chocolat séduit plus de 80 % des Français.Et tous les prétextes semblent bons pour céder à un petit carré. « Manger du chocolat, c’est bon pour la mémoire ». « Manger du chocolat, c’est bon pour le cœur ». Un petit coup de blues ? « Mange du chocolat, ça remonte le moral ! » Ces idées reçues, largement répandues, sont-elles scientifiquement vraies ?

      Réponses dans les articles de Sciences et Avenir, à (re)découvrir ci-dessous.

      Le chocolat, un bon stimulant cérébral ?

      Pour la première fois, des chercheurs ont observé l’influence d’une consommation de chocolat sur notre activité cérébrale. De quoi ravir les gourmands.

      Le cacao serait bon pour la mémoire

      Consommer en grande quantité des flavanols, substances naturellement présentes dans les fèves de cacao, pourrait freiner le déclin cognitif.

      Chocolat : un petit carré est un allié pour le cœur

      Grâce aux puissants antioxydants qu’il renferme, le chocolat peut s’avérer intéressant pour se prémunir des maladies cardiovasculaires. À quelques conditions…

      Chocolat et réconfort : le mythe s’effondre-t-il ?

      On attribue aux composants du chocolat de bons effets sur le psychisme. En effet, ils amélioreraient l’humeur, diminueraient l’anxiété, contribuant à une sensation d’apaisement et de bien-être. Toutefois, des chercheurs de l’université du Minnesota (États-Unis) remettent en cause la capacité du chocolat à remonter le moral en cas de blues.

      Le chocolat noir est un antioxydant notoire

      Le cacao, composant du chocolat noir fait de cet aliment l’un des plus riches en flavonoïdes. Ces derniers sont des antioxydants appartenant à la famille des polyphénols, connus pour leurs propriétés anti-inflammatoires dans l’organisme. Ils contribuent ainsi à lutter contre le vieillissement prématuré des cellules.

      Noir, lait ou blanc : il y a chocolat et… chocolat !

      L’un possède des atouts nutritionnels indéniables. Les autres devraient être réservés aux plaisirs occasionnels. Chocolat noir, lait ou blanc, quelles différences ?

      Le meilleur moment pour le déguster ?

      À la fin d’un repas ou avec le café pour terminer sur une note sucrée, ce qui contribue à la satiété.

      Recette nutrition : une mousse au chocolat légère

      Cette recette, sans matières grasses ajoutées, offre un dessert délicieux pour un minimum de préparation.

      Le blanchiment du chocolat enfin expliqué

      En étudiant aux rayons X la structure interne du chocolat, des chercheurs allemands ont découvert comment se forme la pellicule blanche qui recouvre parfois les tablettes.

      https://www.sciencesetavenir.fr

      Après les chocolats noir, au lait et blanc, place au chocolat rubis


      On connait le chocolat noir, au lait et le chocolat blanc, et voilà qu’un chocolatier annonce un nouveau venu, le chocolat rubis du même nom que la fève de cacao. Il parait que ce chocolat aurait un gout fruité et doux … Serait-il capable de monter en grande au même titre que les autres chocolats ?
      Nuage

       

      Après les chocolats noir, au lait et blanc, place au chocolat rubis

       

      Repéré par Thomas Messias

      Repéré sur The Independent

      Ni sucré, ni amer, il est à la fois doux et fruité, vantent les experts.

      C’est peut-être une révolution dans le monde des amateurs et amatrices de chocolat. Si vous commenciez à vous lasser du chocolat au lait, du chocolat noir et du chocolat blanc, réjouissez-vous, le chocolatier suisse Barry Callebaut vient d’annoncer la création d’un quatrième type de chocolat, rapporte The Independent. Une première depuis les années 1930.

      Baptisé «rubis» –du nom de la fève de cacao du même nom–, ce chocolat aura nécessité treize années de travail, menées conjointement par l’équipe recherche et développement du chocolatier et par l’université Jacob de Brême en Allemagne.

      «C’est un chocolat très différent, décrit Angus Kennedy, expert en chocolat. Il est à la fois rafraîchissant, léger, crémeux, avec un goût fruité.» 

      La phrase qui suit est à la fois très excitante et un peu effrayante:

      «Comme on n’a pas vraiment l’impression de grignoter du chocolat, on peut en manger davantage.»

      Mystère et boule de gomme

      Il n’est pas impossible que ce nouveau produit soit largement déceptif, même si la réputation du chocolatier et les excellents premiers retours qu’aurait reçu le chocolat rubis donnent très envie d’en croquer.

      Barry Callebaut insiste sur la singularité de sa nouvelle star:

      «Mon chocolat n’est ni amer, ni sucré, ni lacté. En revanche, il est à la fois fruité et délicieusement doux».

      Le Willy Wonka suisse a en tout cas réussi son coup, donnant forcément envie à une bonne partie de la planète de goûter son nouveau produit afin de décider si le rubis a sa place à côté des autres chocolats historiques.

      http://www.slate.fr