Greffe de matières fécales : toutes les selles ne se valent pas


Il y a des traitements qui ne sont vraiment pas ragoûtants, mais ils semblent efficaces. C’est le cas d’une greffe de matière fécale. Cette technique permet un succès sur certaines maladies de l’intestin et du système digestif. Des études plus poussées, montre que toutes matières fécales ne se valent pas. Il y a des super donneurs et qui dans un avenir rapproché, on croit qu’un traitement plus personnalisé pourrait soigner d’autres problèmes de santé.
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Greffe de matières fécales : toutes les selles ne se valent pas

 

Une micrographie d'une bactérie

La greffe de matière fécale est notamment utilisée pour traiter les infections à la bactérie « C. difficile », représentée sur cette photo. Photo: La Presse canadienne / AP Photo/Centers For Disease Control And Prevention, Lois S. Wiggs, Janice Carr

Renaud Manuguerra-Gagné

La greffe de matière fécale est une technique permettant de transférer des bactéries intestinales d’une personne en santé vers une personne malade. Bien que ce procédé soit prometteur pour traiter de nombreux problèmes liés à l’intestin, des chercheurs se rendent maintenant compte que tous les donneurs ne sont pas égaux, et que les selles de certains ont une valeur beaucoup plus grande que d’autres.

L’augmentation des connaissances sur le microbiote, ces milliards de bactéries qui colonisent notre système digestif et qui jouent un grand rôle dans notre santé, a mené à l’apparition d’une technique pour le moins surprenante : la transplantation de matière fécale.

Cette « greffe » permet de transférer les bactéries présentes dans le système digestif d’une personne en santé à une autre souffrant de certaines maladies digestives, dans le but de restaurer sa flore intestinale.

Or, en passant en revue les études parues sur le sujet dans les dernières années, un groupe de chercheurs néo-zélandais a découvert que tous les dons de matière fécale ne sont pas égaux(Nouvelle fenêtre) et que certaines personnes pourraient même être qualifiées de super-donneurs.

À la suite de leur analyse, ils proposent une liste de critères qui pourraient aider à concevoir de nouveaux traitements beaucoup plus ciblés, qui augmenteraient ainsi l’efficacité de cette technique.

Une migration microscopique

Décrite pour la première fois en 1958, la transplantation de matière fécale a beaucoup progressé au cours des trois dernières décennies. L’un des plus grands succès de la transplantation fécale est le traitement d’infections récurrentes à la bactérie C. difficile.

Ces bactéries sont généralement éliminées à l’aide d’antibiotiques, mais dans les cas d’infections récurrentes, la transplantation fécale est envisagée pour restaurer une flore intestinale normale.

Notre intestin abrite des centaines de milliards de bactéries de plusieurs dizaines de milliers d’espèces différentes. La composition de ces espèces est influencée par l’endroit où l’on se trouve dans le monde, par notre culture, notre alimentation et notre mode de vie.

Ces bonnes bactéries sont donc obtenues à partir d’échantillons de selles provenant de donneurs. Après avoir obtenu confirmation qu’elles ne contenaient pas de source potentielle d’infections, les selles sont suspendues dans des solutions liquides, puis implantées dans l’intestin de la personne malade, par colonoscopie, par endoscopie ou par ingestion de gélules.

On voit une bouteille transparente remplie au quart d'une solution brune, posée sur une surface. En arrière-plan, des contenants gradués de laboratoire.

Une bouteille contenant une solution de matière fécale, dans les laboratoires de OpenBiome, une banque de matière fécale située à Medford, au Massachusetts. Photo : La Presse canadienne / AP/Steven Senne

Dans le cas des infections à C. difficile, le taux de succès de ce type de traitement dépasse les 90 %. Des études ont montré que cette technique peut aussi traiter d’autres affections, telles que la colite ulcéreuse ou la maladie de Crohn, deux graves maladies inflammatoires de l’intestin qui entraînent aussi une baisse de la diversité de la flore intestinale.

Un super-donneur personnalisé

Contrairement au traitement contre C. difficile, le taux de succès des transplantations de matière fécale dans le cas de ces maladies inflammatoires était beaucoup plus bas.

Or, en analysant les données de plusieurs études, les chercheurs ont remarqué que le taux de rémission de patients atteints de colite ulcéreuse était deux fois plus élevé lorsqu’ils recevaient une transplantation d’un donneur bien précis, ce qui a donné naissance au terme « super-donneur ».

Selon les chercheurs, plusieurs facteurs permettent d’identifier un super-donneur, le plus important étant une plus grande diversité bactérienne que la moyenne.

Toutefois, cette diversité doit être combinée à la présence de bactéries spécifiques qui pourraient jouer des rôles dans le traitement de la maladie ciblée, comme la production de certaines molécules. À cela s’ajoutent d’autres facteurs, comme la diète du donneur et la compatibilité immunitaire entre le donneur et le receveur.

D’autres études ont aussi montré que les bactéries n’étaient pas les seuls éléments importants dans un transfert : certains virus ou molécules flottant librement dans l’intestin peuvent aussi avoir une influence majeure sur la rémission de certains patients, en assurant la survie ou le bon développement des bactéries transférées.

En somme, les travaux des chercheurs montrent qu’une approche personnalisée pourrait permettre une plus grande efficacité de ce traitement, et pourrait même étendre son utilisation au traitement de l’obésité, de cancers ou de maladies neurodégénératives.

https://ici.radio-canada.ca/

Le Saviez-Vous ► Microbes: 13 choses à savoir


Il y a les bons et les mauvais microbes. Il faut donc éviter de propager les mauvais, autant sur nous-même que sur les objets.
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Microbes: 13 choses à savoir

La meilleure défense contre les germes pathogènes

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La meilleure défense contre les germes pathogènes

Se laver les mains à l’eau et au savon au moins 20 secondes. Inutile de faire couler l’eau chaude, elle ne nettoie pas mieux que l’eau froide.

Ni eau ni savon?

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Ni eau ni savon?

Utilisez un désinfectant à l’alcool. Selon Jason Tetro, microbiologiste torontois et auteur du livre The Germ Code, un nettoyant qui contient de 62 % à 70 % d’alcool détruit presque tous les microbes sur la peau.

Certaines bactéries méritent d’être cultivées

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Certaines bactéries méritent d’être cultivées

M. Tetro recommande de manger des aliments riches en probiotiques comme la banane et l’asperge afin de nourrir les bactéries probiotiques de l’intestin, qui facilitent la digestion.

L’essentiel d’un réfrigérateur bien organisé

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L’essentiel d’un réfrigérateur bien organisé

Des bactéries nocives comme la salmonelle peuvent contaminer des aliments prêts à manger, des fruits ou des légumes prélavés, par exemple, s’ils sont en contact avec d’autres plus dangereux comme les viandes et leur jus. Owen Chong, porte-parole de la santé publique à Toronto, suggère de ranger les viandes crues au bas du frigo, les fruits et légumes non lavés au milieu et les aliments prêts à manger sur le dessus pour réduire le risque.

Ne lavez pas le poulet avant de le faire cuire

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Ne lavez pas le poulet avant de le faire cuire

Des germes pourraient être propagés par l’eau de rinçage. Pour éviter une éventuelle contamination, M. Chong recommande de découper et de préparer les volailles sur une planche et avec des ustensiles réservés à cet effet.

Privilégier les serviettes en papier dans les toilettes publiques

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Privilégier les serviettes en papier dans les toilettes publiques

S’ils sont bons pour l’environnement, les sèche-mains le sont moins pour la santé, car ils mettent des quantités de microbes en suspension. Dans le cadre d’une expérience menée en 2014 à l’Université de Leeds, des microbiologistes ont découvert que la concentration de bactéries dans l’air est 27 fois plus élevée autour des sèche-mains qu’aux environs des distributeurs d’essuie-mains.

Ce ne sont pas les sièges des toilettes publiques qui sont le plus à craindre

TYLER OLSON/SHUTTERSTOCK

Ce ne sont pas les sièges des toilettes publiques qui sont le plus à craindre

… mais bien les poignées et les éviers. M. Tetro conseille d’utiliser une serviette en papier pour ouvrir les portes.

Les microbes aiment particulièrement les brosses à dents

Les microbes aiment particulièrement les brosses à dents

Si vous ne vous rappelez plus quand vous avez changé de brosse à dents, il est temps de le faire. Lorsque la cuvette des toilettes reste ouverte, il peut se former une pellicule de coliformes fécaux sur la brosse, explique M. Tetro. Abaissez toujours le couvercle et rincez votre brosse à l’eau chaude pendant cinq secondes avant de vous en servir.

Utiliser les essuie-tout désinfectants de la bonne façon

IGOR NORMANN/SHUTTTERSTOCK

Utiliser les essuie-tout désinfectants de la bonne façon

Une étude effectuée à l’Université de Cardiff, au pays de Galles, en 2015 a démontré qu’ils peuvent propager des superbactéries comme le staphylocoque résistant à la méticilline et le C. difficile. En utilisant un essuie-tout par surface, vous éviterez de répandre des microbes.

Irradiez vos torchons

KOSTENKO MAXIM/SHUTTERSTOCK

Irradiez vos torchons

D’après un article publié en 2006 par le Journal of Environmental Health, il suffit d’une ou deux minutes dans un four à micro-ondes pour exterminer plus de 99 % des germes.

Enlever toujours vos chaussures

CHRISTOPHER HALLSHUTTERSTOCK

Enlever toujours vos chaussures

Des chercheurs ont déterminé qu’en moyenne 421 000 bactéries différentes recouvrent nos chaussures. Laissez-les donc à la porte.

Les avantages d’une brassée à l’eau chaude

WERAYUTH TES/SHUTTERSTOCK

Les avantages d’une brassée à l’eau chaude

« Un lave-linge rempli de sous-vêtements remue un million de bactéries E. coli », déclare le microbiologiste Charles Gerba.

Son équipe de recherche recommande de laver à l’eau chaude (au moins 60 °C) et au javellisant.

Les microbes aiment également les téléphones cellulaires

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Les microbes aiment également les téléphones cellulaires

Nos téléphones stockent plus que des données. En 2011, des chercheurs britanniques en ont examiné 390 et ont découvert que la surface d’un appareil sur six portait des traces de matière fécale. Jason Tetro suggère d’essuyer quotidiennement chaque téléphone avec une serviette désinfectante pour réduire le risque d’infection.

Tiré de RD.ca : 13 Things You Didn’t Know About Germs

http://selection.readersdigest.ca/

L’abus d’antibiotiques à l’origine d’une bactérie mortelle


Depuis quelques années, on entend parler de la bactérie C. difficile qui est très dangereuse et peut être même mortelle. Dans les hôpitaux, ce n’est pas l’hygiène et les désinfections qui sont en cause, quoique très importante dans ce milieu, mais plutôt l’abus des antibiotiques
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L’abus d’antibiotiques à l’origine d’une bactérie mortelle

 

L'abus d'antibiotiques à l'origine d'une bactérie mortelle

La bactérie résiste aux traitements.Photo Fotolia

La prescription inappropriée d’une famille d’antibiotiques et non le manque d’hygiène dans les hôpitaux, est à l’origine de la propagation d’une redoutable bactérie, selon une étude britannique publiée mercredi.

L’infection provoquée par la bactérie Clostridium difficile (C. difficile) est responsable de diarrhée et de colites dites «pseudomembraneuses» souvent accompagnées de fièvre et de douleurs, dont les complications peuvent être extrêmement sévères (par exemple une perforation du côlon), et même mortelles.

Selon l’étude publiée dans la revue spécialisée The Lancet Infectious Diseases, la restriction de l’utilisation d’antibiotiques de la famille des fluoroquinolones, comme la ciprofloxacine, a davantage réduit les infections aux souches résistantes de cette bactérie que les mesures d’hygiène et de nettoyage rigoureux dans les hôpitaux.

Elle a entraîné la disparition dans la grande majorité des cas d’infections causées par les souches C. difficile, résistantes aux traitements, avec une baisse d’environ 80 % du nombre de ces infections au Royaume-Uni.

Dans le comté d’Oxfordshire (sud-est de l’Angleterre), par exemple, environ 67 % des bactéries C. difficile étaient résistantes aux antibiotiques en septembre 2006, contre seulement 3 % environ en février 2013.

En revanche, les cas – moins nombreux – causés par des souches de la bactérie sensibles aux traitements est resté le même.

DES INFECTIONS QUI COÛTENT CHÈRES

Dans le même temps, le nombre de bactéries transmises d’une personne à une autre dans les hôpitaux n’a pas changé. Et ce, en dépit de la mise en oeuvre de mesures globales de prévention et de lutte contre les infections, telles que le lavage des mains et le coûteux nettoyage en profondeur au sein des hôpitaux.

L’étude a analysé les données sur les infections dues à cette bactérie et les quantités d’antibiotiques utilisées dans les hôpitaux et par les médecins généralistes au Royaume-Uni.

Plus de 4 000 prélèvements bactériens ont également subi une analyse génétique pour déterminer à quels antibiotiques chaque bactérie était résistante.

Ces résultats sont d’une portée internationale parce que d’autres régions du monde comme l’Amérique du Nord, où la prescription de fluoroquinolones n’est pas restreinte, ont encore beaucoup d’infections à C. difficile, souligne le professeur de microbiologie Derrick Crook (Université d’Oxford), co-auteur de l’étude .

Les infections provoquées par le C. difficile coûtent plus de quatre milliards de dollars par an aux États-Unis.

http://fr.canoe.ca/

Les ordinateurs ne contiennent pas que des virus informatiques


C’est quand la dernière fois que vous avez nettoyer votre ordinateur, clavier,souris,, pis tant qu’a être votre cellulaire, tablette etc…Dans les endroits publics mieux vaut ne pas savoir ce que les écrans tactiles, ordinateurs publics peuvent y cacher .. mais un bon savonnage de main … est une bonne idée
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Les ordinateurs ne contiennent pas que des virus informatiques

 

Il y a de bonnes et de moins bonnes nouvelles concernant ce qu'on  retrouve à... (Archives La Tribune, Jessica Garneau)

ARCHIVES LA TRIBUNE, JESSICA GARNEAU

MICHAEL OLIVEIRA
La Presse Canadienne
Toronto

Il y a de bonnes et de moins bonnes nouvelles concernant ce qu’on retrouve à la surface de votre ordinateur, clavier, souris, téléphone intelligent ou tablette électronique.

Les nouvelles moins intéressantes, tout d’abord: ces appareils sont selon toute vraisemblance complètement recouverts de germes, dont peut-être des bactéries et des virus comme le parainfluenza, l’E.coli, la C.difficile et le staphylococcus aureus résistant à la méthicilline (SARM). Si vous partagez votre appareil avec d’autres personnes, la probabilité d’y retrouver des germes potentiellement dangereux est encore plus élevée.

Les bonnes nouvelles, maintenant: il n’y a pas lieu de s’inquiéter, surtout si vous vous lavez fréquemment les mains. Le risque d’être infecté par les virus et bactéries qui traînent sur les bidules électroniques – même ceux qui sont manipulés par de multiples mains – est aussi minuscule que le germe lui-même, affirme la docteure Alison McGeer, spécialiste des maladies infectieuses à l’hôpital Mount Sinai de Toronto.

«Zéro, pratiquement inexistant», dit-elle au sujet du risque de tomber malade après l’utilisation d’un clavier d’ordinateur dans une bibliothèque publique.

Il est quand même stressant d’en apprendre un peu plus au sujet de ces organismes qui infestent nos jouets et appareils numériques. Une étude réalisée en 2008 par Charles Gerba, de l’université de l’Arizona, démontrait ainsi qu’on retrouve habituellement de grandes quantités de virus et bactéries sur l’équipement informatique, même si les utilisateurs sont habitués de le désinfecter fréquemment à l’aide de lingettes et de vaporisateurs.

Les ordinateurs à la maison étaient d’ailleurs plus infectés que ceux du boulot.

«Les touches de clavier qu’on utilise le plus – les lettres E, S, T – étaient les plus contaminées, et bien évidemment la touche «Entrée» et la barre d’espacement», a dit M. Gerba.

L’an dernier, la London School of Hygiene rapportait que 92 pour cent des téléphones analysés pour une expérience présentaient des bactéries, dont 18 pour cent des bactéries fécales.

M. Gerba a réalisé une étude similaire sur les écrans tactiles numériques des hôpitaux et des caisses libre-service des supermarchés. En dépit de la présence d’autant de gens malades, les hôpitaux s’en tiraient plutôt bien, surtout en raison de mesures strictes de contrôle des infections. Les écrans de supermarchés étaient, en revanche, dégoûtants.

«On dirait que personne ne désinfecte vraiment les écrans tactiles des supermarchés – parce qu’on ramasserait moins de bactéries en plongeant la main dans une cuvette de toilette», a affirmé M. Gerba.

Il ne serait toutefois pas justifié de commencer à éviter complètement les caisses libre-service, selon la docteure McGeer. On n’a rien à craindre d’un contact avec ces surfaces souillées – en autant qu’on se lave soigneusement les mains après.

Les bactéries et virus sont omniprésents, toujours à portée de main, et il est donc impossible de les éviter complètement. Et la présence de germes sur les mains n’est pas nécessairement problématique, tant qu’ils ne réussissent pas à pénétrer à l’intérieur de l’organisme.

«Les bactéries ou virus sur vos doigts ne sont pas dangereux, c’est seulement s’ils se retrouvent dans votre bouche ou autour de vos yeux ou dans une blessure qu’ils posent un problème. Le risque de transmission provenant de l’environnement autour de vous est vraiment faible. Le risque principal de transmission, ce sont les gens autour de vous», a ajouté la docteure McGeer, qui précise qu’on devrait concentrer nos efforts à éviter la toux et les éternuements des autres.

«Au fond, la plupart des infections, des pathogènes proviennent de quelqu’un d’autre», a-t-elle dit.

Son conseil s’applique même aux surfaces que les gens craignent depuis longtemps, comme les boutons dans les ascenseurs.

«Si j’avais reçu 5 cents chaque fois que quelqu’un m’a dit qu’on pourrait régler le problème des infections dans les hôpitaux en nettoyant les boutons des ascenseurs, je serais une femme riche – les boutons d’ascenseurs ne constituent pas le problème, a expliqué Mme McGeer.

«Ce n’est pas le fait de toucher le bouton d’ascenseur ou le clavier ou le poteau du métro. Si vous vous lavez régulièrement les mains, si vous ne portez pas les mains à votre bouche, c’est nettement plus important que de s’inquiéter de nettoyer l’environnement.»

Même si ces germes ne sont pas de manière inhérente dangereux pour votre santé, il demeure sensé de nettoyer les surfaces que l’on touche fréquemment. Les claviers et souris d’ordinateurs peuvent être désinfectés avec des lingettes, tandis que les fabricants de tablettes électroniques et de téléphones intelligents recommandent de nettoyer la vitre avec un linge non pelucheux.

On devrait aussi secouer vigoureusement le clavier d’ordinateur.

«Retournez votre clavier à l’envers de temps en temps, vous allez être stupéfaits de ce qui en tombe, a dit M. Gerba. Si on renverse un clavier à New York, on obtient une tempête de neige de miettes de bagel.»

http://www.lapresse.ca