Trop de pluie, c’est trop!, tonne un quotidien britannique


Pendant qu’ici nous crevons de chaleur et que nous manquons cruellement de pluie .. ailleurs des pluies torrentielles, d’inondations se poursuivent .. et au Royaume Uni on s’inquiète de l’augmentation des … frites!!!
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«Trop de pluie, c’est trop!», tonne un quotidien britannique

 

Depuis plusieurs semaines, pluies torrentielles et inondations se succèdent presque quotidiennement au Royaume-Uni, avec 75 bulletins d’alerte pour la seule journée de samedi.

PHOTO: AFP

Raphael Satter
Associated Press
Londres

«Trop c’est trop». Le vénérable quotidien londonien The Times publie ce samedi un éditorial inhabituel pour dénoncer… le mauvais temps qui empoisonne depuis des semaines la vie des Britanniques.

«Notre position est claire comme de l’eau de roche. Nous sommes contre cette météo. Il doit s’arrêter de pleuvoir, et vite», affirme The Times.

Depuis plusieurs semaines, pluies torrentielles et inondations se succèdent presque quotidiennement au Royaume-Uni, avec 75 bulletins d’alerte pour la seule journée de samedi.

D’après l’Office national de météorologie, le courant-jet pourrait être en partie responsable de la situation. Appelé également jet-stream, c’est un flux d’air de quelques centaines de kilomètres de large circulant d’ouest en est, à grande vitesse, et haute altitude.

Habituellement, ce courant-jet est situé durant les mois d’été au nord de la Grande-Bretagne, déviant les perturbations du pays. Cette année, cependant, le jet-stream ne bouge pas de sa position au sud du Royaume-Uni, «ce qui rabat droit sur nous» les dépressions, avec un record de précipitations en juin, selon le Met Office.

Pis, se lamente The Times, les récoltes de pommes de terre souffrent du mauvais temps, ce qui fait grimper le prix des frites, base du «fish and chips» (poisson et frites), plat traditionnel de la cuisine britannique. Et «quand la modicité légendaire du prix des frites est en jeu, le Times dit, « trop c’est trop» », tonne le journal.

Sarah Holland, porte-parole du Met Office, convient que la météo est décevante, même si «malheureusement nous n’y pouvons pas grand-chose». D’après les prévisions, dit-elle, le temps devrait être plus clément pour les Jeux olympiques, du 27 juillet au 12 août.

http://www.lapresse.ca

La météo des méduses arrive sur les plages


Les vacances, certains chanceux iront vers la mer … baignade, coups de soleil .. mais aussi des mauvaises rencontre comme des méduses laissant quelques blessures et de mauvais souvenirs .. Normalement la météo sert au bon et mauvais temps .. mais pourquoi pas pour certaines régions du globes a des bulletins d’alertes pour les méduses
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La météo des méduses arrive sur les plages

 

Pelagia noctiluca © Fabien Lombard - 2012 Observatoire d'Océanographie de Villefranche-sur-Mer

Pelagia noctiluca © Fabien Lombard – 2012 Observatoire d’Océanographie de Villefranche-sur-Mer

Grâce au nouveau  dispositif Medazur“, il est désormais possible de prévoir l’arrivée des méduses le long de la Côte d’Azur. Une initiative qui devrait rassurer les touristes.

Elle répond au doux nom de “Pelagia noctiluca“. Redoutée par les vacanciers du littoral, cette méduse méditerranéenne est un véritable calvaire qui sévit le long de la côte. Pour faire face à ce fléau, le LOV  (Laboratoire d’Océanographie de Villefranche-sur-Mer) a mit en place le projet “Medazur“. Son objectif : localiser les déplacements des mollusques urticants et annoncer gratuitement les prévisions d’échouage. Consultables sur le site internet, ces bulletins d’alerte sont publiés chaque jour avec une échelle de couleur : rouge pour un risque élevé, vert pour un risque modéré et bleu pour une menace quasi nulle.

« Le jour, les méduses descendent dans les profondeurs pour se protéger du soleil. Elles remontent à la surface la nuit. Nous utilisons ensuite des calculs mathématiques pour parvenir à des prévisions » indique Gabriel Gorsky,  directeur de l’Observatoire océanologique de Villefranche-Sur-Mer.

Pour arriver à ces résultats, les équipes du LOV mènent des expéditions en mer afin de localiser les amas de méduses et déterminer leurs conditions de pullulation. Une bouée munie d’une caméra a aussi été placée dans la rade de Villefranche. Située à l’entrée des courants, elle permet de quantifier le passage des méduses dans sa zone. En combinant ces données aux résultats des études de courantologie et de salinité, les scientifiques peuvent ainsi comprendre les déplacements des Pelagia et les anticiper.

Cette méthode révolutionnaire pourrait bien permettre de limiter les risques de brûlures. L’année dernière, prés de 5000 interventions de pompiers ont été nécessaires pour soigner les vacanciers, ou secourir des plaisanciers cernés par les méduses.

Pour l’instant, la zone de documentation est restreinte à une zone située entre Menton et Antibes, mais devrait être élargie d’ici la fin de l’année. Un soulagement pour les estivants.

Sylvia Guirand

http://www.nationalgeographic.fr