170.000 textos de la Saint-Valentin ont été reçus avec neuf mois de retard aux USA



Il a dû avoir des malentendus, des surprises surprenantes pour tous ceux qui ont reçu des sms 9 mois après que l’auteur l’a envoyé.
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170.000 textos de la Saint-Valentin ont été reçus avec neuf mois de retard aux USA


Une bonne excuse pour ne pas répondre | Alex Ware via Unsplash 

Une bonne excuse pour ne pas répondre | Alex Ware via Unsplash

Repéré par Nina Pareja

Repéré sur NBC News

Ce n’est pas une histoire de fantômes.

La flèche de cupidon a été retenue pendant neuf mois avant de dégainer des textos en pleine nuit à des milliers de personnes aux États-Unis. Sur les réseaux sociaux, le phénomène a rapidement été qualifié de ghost texts, «textos fantômes». Certain.es ont reçu des messages de leur ancien crush à qui ils ou elles n’adressent plus la parole, d’autres de leurs parents, une jeune femme a reçu un texto de son père décédé des mois plus tôt.

Utilisant des opérateurs mobiles différents, beaucoup ont d’abord cru à un gigantesque hack ou à un vol de numéros. Finalement, il s’agit simplement d’un bug à retardement dû à un fournisseur de réseau tiers, Syniverse, l’un des nombreux intermédiaires du complexe réseau américain de téléphonie mobile chargés d’assurer la transmission dans les zones où la couverture réseau est défaillante.

Dans la nuit du 14 février 2019, l’un des serveurs utilisés par Syniverse s’est éteint et a gelé l’envoi de 168.000 messages. Quand le serveur a été réactivé dans la nuit du 6 novembre 2019, les anciens textos ont été envoyés automatiquement.

L’entreprise Syniverse est employée par des opérateurs équivalents à Orange ou Bouygues en France pour organiser et faciliter l’envoi des 18 milliards de SMS échangés quotidiennement aux États-Unis. Elle fonctionne donc avec un système de stockage des données mais, en principe, les messages ne sont pas conservés plus de 72 heures.

Ce bug de la Saint-Valentin est en fait un parfait révélateur de la complexité des réseaux de téléphonie dans le monde.

http://www.slate.fr/

Le Saviez-Vous ► 7 bugs informatiques catastrophiques.


Des bugs informatiques, c’est bien embêtant, mais quand cela fait un désastre financier ou des morts inutiles, c’est encore plus dramatique
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7 bugs informatiques catastrophiques.

Fin du monde : le business de l’apocalypse informatique


Vous vous souvenez du bug de l’an 2000 ?? Une belle arnaque qui a fait des affaires d’or a bien des compagnies .. comme dans le domaine informatiques .. car ceux qui avaient un ordinateur craignaient qu’il ne passe pas le nouveau siècles … mais ..attention ce n’est pas le dernier coup .. un autre s’en vient en janvier 20378
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Fin du monde : le business de l’apocalypse informatique

 

La fin du monde passe aussi par une apocalypse informatique (photo d'illustration).

La fin du monde passe aussi par une apocalypse informatique (photo d’illustration). © © Sebastian Widmann / MAXPPP

La grande peur du bug de la fin du XXe siècle a sans conteste été une arnaque. Qu’en sera-t-il du prochain, prévu en 2038 ?

Par GUERRIC PONCET

Le bug de l’an 2000 reste l’une des plus belles arnaques du XXe siècle. Exploitant la peur liée à la fin du millénaire, les entreprises informatiques du monde entier ont amplifié un problème de conception de certains logiciels : fondés sur une date ne comportant que deux chiffres pour compter les années, ceux-ci passaient du 31 décembre 99 au 1er janvier 00 (converti la plupart du temps en 1er janvier 1900 : un sacré problème !).

Même si les victimes potentielles du bug étaient peu nombreuses en comparaison avec le nombre de systèmes informatiques déployés dans le monde, des centaines de milliards de dollars ont été dépensés pour l’achat de « mises à jour » plus ou moins placebos. Certains évoquent le chiffre de mille milliards de dollars : un business devenu totalement fou au cours de l’année 1999…

Le bug de l’an 2038

Comme le disaient ironiquement Les Guignols de l’info dans une vidéo mémorable 

« le 1er janvier 2000, côté bug, il ne s’est rien passé… enfin, on a gagné plein de pognon, hein ».

Il n’y a pas eu de black-out mondial de l’informatique, les avions ne se sont pas écrasés, l’électricité n’a pas été coupée. Seuls quelques systèmes tels que des horloges de panneaux d’affichage ont subi des avaries : rien de bien méchant, en somme. Et on ne saura jamais si c’est la débauche de moyens pour acheter les mises à jour qui a permis de sauver le cours normal de cette fameuse journée…

Si nous survivons à la fin du monde le 21 décembre 2012, le prochain rendez-vous pour un bug potentiel est le 19 janvier 2038. À cette date, les ordinateurs utilisant la norme nommée POSIX, notamment utilisée par les serveurs, ne pourront plus compter le temps. Ceux-ci se fondent en effet sur un décompte des secondes à partir du 1er janvier 1970, et le nombre de chiffres disponibles pour compter les secondes arrivera à saturation. Mais un système plus moderne permettant de tenir encore 300 milliards d’années est en cours de développement. De quoi voir venir !

http://www.lepoint.fr