Sydney est enva­hie par une fumée toxique apoca­lyp­tique


L’Australie goûte de plein fouet aux changements climatiques. À cause de la sécheresse, c’est l’est du pays qui brûle depuis 3 mois. À Sydney, la fumée est si dense qu’elle déclenche les détecteurs de fumée dans les maisons.
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Sydney est enva­hie par une fumée toxique apoca­lyp­tique

par  Malaurie Chokoualé Datou

L’Est de l’Aus­tra­lie suffoque. Encer­clée par des feux qui n’en finissent plus de brûler, la région s’est couverte d’un épais brouillard âcre et la ville de Sydney est enva­hie par une brume apoca­lyp­tique. Il faut dire que des feux de forêt ont fusionné au nord-ouest de la ville, créant un brasier monu­men­tal, de la taille de la ville elle-même.

 D’après Vice, la fumée toxique est si dense qu’elle a même déclen­ché des détec­teurs de fumée.

Sous la brume, le ciel de la capi­tale de Nouvelle-Galles du Sud a pris une teinte orange. Une centaine de feux de brousse font rage depuis plus de trois mois dans l’est de l’Aus­tra­lie, à cause de la séche­resse.

D’après le ministre de l’En­vi­ron­ne­ment de l’État, Matt Kean, « personne ne peut nier » que le chan­ge­ment clima­tique est à blâmer. Il a expliqué au Sydney Morning Herald que tout ceci « n’est pas normal et [que] ne rien faire n’est pas une solu­tion ».

Pendant ce temps-là, la pollu­tion bat des records. À cause de cette brume vicieuse, haïe des asth­ma­tiques, des écoles sont obli­gées de garder leurs élèves constam­ment à l’in­té­rieur des bâti­ments, des chan­tiers sont mis en suspens jusqu’à nouvel ordre, et les services d’ur­gence, qui croulent sous les demandes, observent déjà une augmen­ta­tion des problèmes respi­ra­toires.

Sources : Vice/Sydney Morning Herald

https://www.ulyces.co/

Le Saviez-Vous ► Un mystère de la Seconde Guerre mondiale résolu grâce aux arbres


Les arbres ont des informations sur l’Histoire. Pendant la Deuxième Guerre Mondiale un cuirassé Allemand, il a réussi à s’échapper aux bombardiers. C’est la dendrochronologie, une science qui étudie les cernes des arbres qui va élucider cet évènement.
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Un mystère de la Seconde Guerre mondiale résolu grâce aux arbres

 

Quand des arbres révèlent l'Histoire

Une étudiante en géographie réalise, en juillet 2017, des prélèvements sur un pin de la région du Kafjord, en Norvège, pour des analyses de dendrochronologie.

© CLAUDIA HARTL / INSTITUTE OF GEOSCIENCES UNIVERSITY MAINZ / AFP

Par Sciences et Avenir avec AFP

Des chercheurs ont éclairé une part de l’Histoire en étudiant les cernes d’arbres situés à proximité d’un terrain de combat, en Norvège.

Comment le Tirpitz, le plus gros cuirassé allemand, a-t-il réussi à échapper aux bombardiers alliés lors de la Seconde Guerre mondiale ? Des chercheurs ont trouvé la réponse « dans les cernes des arbres » !

 

L’Histoire dans les cernes des arbres

Lors du conflit de 39-45, les alliés tentèrent à plusieurs reprises de couler le Tirpitz que le chef de guerre britannique Winston Churchill surnommait « la bête ». Le navire fut finalement envoyé par le fond, en novembre 1944, lors d’une attaque aérienne de la Royal Air Force. Bien plus tard, en 2016, lors d’un voyage organisé avec ses élèves dans les forêts bordant le Kafjord, un fjord du nord de la Norvège, Claudia Hartl, chercheuse, est tombée sur des traces plutôt inattendues de ces combats.

« Nous avons mesuré les cernes des arbres et constaté qu’ils étaient très étroits, dans certains cas presque absents, pour l’année 1945 », a expliqué Claudia Hartl à l’AFP lors de la réunion annuelle de l’Union européenne des géosciences organisée à Vienne. « Bien sûr, nous nous sommes demandé pourquoi ? ».

Les premiers soupçons se sont portés sur les insectes, qui peuvent se répandre très rapidement et causer de gros dégâts, en particulier dans les forêts boréales de haute latitude. Les dendroctones du pin ponderosa, des coléoptères brunâtres pas plus gros qu’un grain de riz, ont récemment dévasté de très grandes étendues de forêts au Canada. Mais aucun insecte de ce genre n’a sévi dans le nord de la Scandinavie au milieu du XXe siècle.

« Ce n’est qu’en parlant avec un scientifique de Tromsø (une ville au nord de la Norvège près de laquelle fut coulé le navire, NDLR) que nous avons fait le lien avec le Tirpitz », a expliqué Scott St. George, géographe de l’Institut sur l’environnement de l’Université du Minnesota.

Brouillard artificiel

Le Tirpitz et ses 2.500 membres d’équipage s’étaient, à l’époque, cachés dans le labyrinthe aquatique du nord de la Norvège. A l’ère « pré-satellite », un monstre de 250 mètres pouvait y être difficile à repérer. Mais une fois la « bête » trouvée, les bombardiers alliés sont entrés en action. Pour se protéger, les Allemands ont alors répandu une grande quantité de brouillard artificiel.

« Le smog a envahi les forêts bordant le fjord laissant derrière lui « une empreinte digitale » particulière et inhabituelle », a commenté Scott St. George.

L’étude des anneaux de croissance des troncs d’arbres, appelée dendrochronologie, permet aux climatologues d’examiner les changements de température, de précipitations ou des cours d’eau en remontant des centaines, voire des milliers d’années. Pour poursuivre son enquête, Claudia Hartl est retournée l’été dernier sur les lieux de la bataille.

La chercheuse a pu établir que là où se trouvait le navire, plus de 60% des arbres avaient arrêté leur croissance et donc leur production de feuilles. A quatre kilomètres des combats, encore plus de la moitié des arbres montraient des signes de souffrance. Ils leur a fallu environ huit ans pour s’en remettre. Claudia Hartl a également découvert des zones où les arbres dataient des années 1950, suggérant que le brouillard chimique avait détruit ceux qui étaient là avant. Le brouillard chimique employé par le Tirpitz était probablement composé d’acide chlorosulfurique qui, mélangé à de l’eau, produit une vapeur blanche et épaisse.

https://www.sciencesetavenir.fr/

 

Le «cocktail à l’oxygène», remède mongol contre la pollution


Dans une ville de Mongolie, l’air, y est tellement pollué que les gens essaient tant bien que mal de se préserver des méfaits de la pollution de l’air. Malheureusement, certains y voient la bonne affaire et font la publicité d’un cocktail d’oxygène, qui est en fait un jus. On dit que boire cette boisson équivaut a marcher 3 heures dans une forêt. C’est pitoyable comme publicité pour vendre un produit qui ne peut pas donner ce qu’ils prétendent.
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Le «cocktail à l’oxygène», remède mongol contre la pollution

 

Dans les rayons d'un grand magasin d'Etat, les... (BYAMBASUREN BYAMBA-OCHIR, AFP)

Dans les rayons d’un grand magasin d’Etat, les consommateurs peuvent acheter pour 1,65 euro (environ 2,50 $CAD) des bombes d’oxygène en aérosol bleues estampillées « L’air c’est la vie ». Chaque bombe permet, à l’aide d’une paille spéciale, de transformer un jus de fruits en cocktail oxygéné à la mousse onctueuse et sucrée. Dans les rues, des publicités promettent que « boire un seul cocktail oxygéné équivaut à une marche de trois heures dans une forêt verdoyante ».

BYAMBASUREN BYAMBA-OCHIR, AFP

 

ANAND TUMURTOGOO
Agence France-Presse
OULAN-BATOR, Mongolie

Tisanes purifiantes pour soulager les poumons et « cocktails à l’oxygène » : face à l’épais brouillard gris-brun qui recouvre Oulan-Bator, capitale la plus froide et la plus polluée au monde, un juteux business se développe, promettant aux Mongols de lutter contre les effets du « smog » sur la santé.

Avec ses bidonvilles de yourtes chauffées au poêle à charbon pour affronter le rigoureux hiver mongol, Oulan-Bator a dépassé en 2016 New Delhi et Pékin au rang des capitales les plus polluées, selon un rapport de l’Unicef.

Le 30 janvier, la pollution de l’air était ainsi 133 fois plus importante que la limite fixée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). La pneumonie est maintenant la deuxième cause de mortalité chez les enfants de moins de cinq ans, selon l’Unicef.

Tandis que des parents inquiets pressent le gouvernement d’agir, des industriels exploitent le filon des boissons anti-smog bonnes pour la santé, même si l’OMS met en garde contre la réalité de leurs bénéfices.

Dans les rayons d’un grand magasin d’Etat, les consommateurs peuvent acheter pour 1,65 euro (environ 2,50 $CAD) des bombes d’oxygène en aérosol bleues estampillées « L’air c’est la vie ». Chaque bombe permet, à l’aide d’une paille spéciale, de transformer un jus de fruits en cocktail oxygéné à la mousse onctueuse et sucrée.

D’autres commerces et pharmacies proposent à leurs clients de transformer leur jus de fruits en cocktail mousseux grâce à un appareil ressemblant à une machine à café. Coût de l’opération: 0,80 euro (environ 1,25 $CAD).

Dans les rues, des publicités promettent que « boire un seul cocktail oxygéné équivaut à une marche de trois heures dans une forêt verdoyante ».

Cocktails « miracle »

Les femmes enceintes figurent parmi les principaux consommateurs de cette boisson venue de Russie voisine, certaines affirmant suivre les prescriptions de leur médecin.

Munguntuul Batbayar, une comptable de 34 ans mère de trois enfants, a bu ces cocktails « miracle » lorsqu’elle était enceinte. Pour finir par dépenser bien plus en médicaments.

« Chaque hiver, nous n’arrêtons pas d’avaler des médicaments », explique-t-elle à l’AFP. « Au point qu’ils sont devenus des produits de consommation courante qu’on achète régulièrement ».

Comme beaucoup de Mongols, elle a dû s’équiper en purificateurs pour protéger sa famille à la maison. Ses trois machines, qui filtrent les particules présentes dans l’air, lui ont coûté 245 euros (environ 380 $CAD), et à chaque fois qu’elle change les filtres, elle est horrifiée de constater ce qui s’y est déposé.

Le niveau moyen de particules fines (PM 2,5), très dangereuses, car elles pénètrent dans les poumons, était en moyenne de 75 microgrammes par mètre cube l’an passé à Oulan-Bator. C’est trois fois le niveau recommandé par l’OMS pour une exposition de 24 heures.

La pollution atmosphérique peut entraîner ou aggraver l’asthme, la bronchite et d’autres maladies respiratoires chroniques.

« Aucune preuve scientifique »

Outre les cocktails, certains Mongols s’en remettent à des tisanes spéciales aux vertus présentées comme purifiantes.

Chantsaldulam Baatar, PDG de Dr. Baatar, l’une des entreprises productrices, explique que ses ventes bondissent de 20 à 30 % chaque hiver.

« Cette infusion permet tout d’abord d’éliminer les toxines présentes dans le sang. Ensuite, elle transforme les toxines des poumons en mucus. Et les plantes aident à renforcer le système immunitaire », assure-t-il à l’AFP.

Mais Maria Neira, directrice du département santé publique à l’OMS, juge que la « vraie solution » serait de réduire la pollution atmosphérique et d’éviter d’y être exposé.

« Les entreprises proposeront toujours de nombreuses solutions de ce genre », déclare-t-elle en référence aux cocktails à oxygène et aux tisanes purifiantes. « Mais nous n’avons aucune preuve scientifique démontrant une quelconque efficacité ».

Pour l’association « Parents contre le smog », qui a organisé un sit-in de protestation en début d’année, les autorités ne font pas assez pour réduire la pollution de l’air et les Mongols ne devraient pas à avoir à payer autant pour protéger leur santé.

« La seule manière dont les députés abordent le problème, c’est en parlant de distribuer des réchauds et du charbon propres », se désole Mandakhjargal Tumur, le coordinateur de l’association.

« Aucun effet »

Le gouvernement a dépensé 98 millions d’euros (environ 150 millions de dollars canadiens) entre 2008 et 2016 pour lutter contre la pollution, la moitié des fonds provenant de l’aide internationale.

Une partie de l’argent a servi à distribuer dans les bidonvilles de la capitale des réchauds plus modernes, à faible niveau d’émissions de particules.

En 2017, le Parlement a par ailleurs voté une exonération fiscale pour les entreprises productrices de purificateurs d’air. Et le premier ministre Ukhnaa Khurelsukh a publié un décret en ordonnant la distribution de tels appareils dans les écoles, pour un coût de 1,3 million d’euros (environ 2 millions de dollars canadiens).

De leur côté, les ONG distribuent elles aussi des purificateurs et des masques antipollution dans les écoles, les maternelles et les hôpitaux. L’association Smog and Kids a ainsi donné un système sud-coréen de ventilation d’air à une maternelle située dans l’un des quartiers les plus pollués d’Oulan-Bator et la qualité de l’air à l’intérieur s’en est ressentie.

Mais de tels systèmes coûtent 2000 euros (environ 3100 $CAD), auxquels s’ajoutent 400 euros (environ 615 $CAD) d’installation.

Pour Davaadalai Tumendalai, représentant de l’association « Smog et enfants », tous ces appareils ne sont de toute façon pas la solution et le fait que le gouvernement en distribue est « une très mauvaise décision ».

« Cela ne fait que subventionner des entreprises. Et il n’y a aucun effet positif », dit-il. « Car les purificateurs ne produisent pas d’oxygène, ce ne sont pas des plantes ».

http://www.lapresse.ca

Puise le bonheur


Il ne suffit d’un petit rien pour changer les choses dans sa propre vie et d’ensoleiller une journée de d’autres personnes
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Puise le bonheur

 

Puise le bonheur en toi-même du simple fait d’avoir effectué une bonne journée de travail, d’avoir illuminé le brouillard qui nous entoure.

Henri Matisse

Le brouillard meurtrier de Londres de 1952 enfin expliqué


Une énigme vieille de 64 ans d’un brouillard meurtrier à Londres a été résolue grâce au smog de la Chine
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Le brouillard meurtrier de Londres de 1952 enfin expliqué

 

Un épais brouillard sur la place Piccadilly Circus

Un épais brouillard s’étend sur la place Piccadilly Circus, à Londres, le 6 décembre 1952. Photo : Getty Images

Le 5 décembre 1952, un épais brouillard recouvre la ville de Londres. Jusque là, rien d’extraordinaire : Londres et le brouillard, ça va de pair. Le problème, c’est que lors des semaines qui ont suivi, des milliers de personnes sont mortes de problèmes respiratoires. Pourquoi?

Un texte d’Ève Christian

Cet épisode de pollution, le plus meurtrier de l’histoire européenne, n’a été expliqué que tout récemment, à la suite de recherches sur le smog en Chine.

Il était une fois…

Le 4 décembre, un vaste anticyclone recouvre la capitale du Royaume-Uni. Avec lui, une situation d’inversion de températures se produit; c’est-à-dire que la masse d’air chaud surplombe celle d’air froid, alors que la majorité du temps, c’est le contraire qui arrive.

Les températures chutent; il fait froid. Très froid. Les Londoniens utilisent alors grandement leur poêle à charbon pour se chauffer. La pollution qui s’en dégage s’ajoute à celle déjà omniprésente des usines et des centrales électriques alentour. Le ciel devient sombre.

Le vent étant léger, la fumée n’arrive pas à se dissiper et en raison de l’inversion thermique, l’air froid et la pollution sont cloués au sol.

Le phénomène dure cinq jours pendant lesquels les transports sont interdits tant la visibilité est réduite. La fumée pénètre même dans les édifices, causant l’annulation de plusieurs activités (cinéma, spectacles…)

Les hôpitaux se remplissent de dizaines de milliers de personnes qui éprouvent des difficultés respiratoires. Plusieurs semaines après, on dénombre plus de 12 000 morts de tous âges, certains présentant un haut niveau d’acide sulfurique dans le corps. Des milliers d’animaux aussi perdent la vie.

Un brouillard pollué

Que s’est-il passé cette fois-là? Londres est pourtant habituée aux brouillards; pourquoi celui-là a-t-il été aussi meurtrier?

D’abord, il a duré plusieurs jours et, puisqu’il faisait très froid, le chauffage au charbon a été utilisé en grande quantité. Mais pourquoi ce brouillard a-t-il été si nocif?

Jusqu’à tout récemment, les scientifiques n’avaient pas la réponse. Bien sûr, on savait que les émissions créées par la combustion du charbon étaient la cause de la plupart des décès. Mais le processus chimique exact qui a mené au mélange meurtrier de brouillard et de pollution n’a été découvert qu’en octobre dernier.

Le brouillard de Londres expliqué par le smog de Chine

Une rue de Pékin sous le smog et un soleil obscurci

Le smog obscurcit le jour à Pékin le 17 mars 2016. Photo : Getty Images

Ce sont des relevés pris dans l’atmosphère de deux grandes mégapoles parmi les plus polluées de Chine (Pékin et Xi’an) couplés à des expériences de laboratoire et analysés par une équipe de chimistes internationaux qui ont permis de trouver le coupable : le dioxyde d’azote.

Voici les explications chimiques

Données connues : Le sulfate contribue grandement au brouillard et des particules d’acide sulfurique se forment à partir du dioxyde de soufre libéré par la combustion du charbon.

Donnée inconnue : La façon dont le dioxyde de soufre se transforme en acide sulfurique.

À partir des recherches, on apprend que cette transformation est facilitée par le dioxyde d’azote, un autre sous-produit de la combustion du charbon, et qu’il se forme initialement sur le brouillard naturel. Ce dernier étant constitué de gouttelettes d’eau, ses particules sont plus grandes de plusieurs dizaines de micromètres et l’acide formé est donc suffisamment dilué.

Mais quand le brouillard s’est évaporé, à Londres en 1952, ce qui est resté au-dessus de la ville, était une brume constituée de fines particules acides. Un peu comme si une pluie acide sèche avait recouvert la ville.

Après le charbon, le diesel

À l’époque, les conséquences de ce brouillard funeste ont démontré qu’il était important et urgent de se préoccuper de la qualité de l’air. Quatre ans plus tard, afin d’améliorer la qualité du charbon de chauffage et de contrôler les sources domestiques de pollution, le Parlement britannique adopte une loi, le Clean Air Act.

Des mesures pour réduire la pollution ont été mises en place : comme le remplacement du charbon par du gaz naturel et l’éloignement des usines et des centrales électriques du centre-ville.

Évidemment, cela a aidé. Un temps. Mais Londres demeure l’une des villes les plus polluées d’Europe. En grande partie en raison du nombre croissant des voitures fonctionnant au diesel. Au début des années 2000, 18 % des véhicules fonctionnaient au diesel, alors qu’en 2013, c’était 42 % des véhicules qui roulaient avec ce carburant; sans pour autant que la technologie en matière de pollution ait évolué

http://ici.radio-canada.ca/

Un photographe immortalise un arc-en-ciel blanc


Pour un photographe de métier, c’est un cliché qui permet d’être propulsé vers l’avant. C’est vraiment exceptionnel comme phénomène naturel, un bel arc-en-ciel de brouillard. C’est d’être vraiment là au bon moment, au bon endroit
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Un photographe immortalise un arc-en-ciel blanc

 

Un

L’arc de brouillard.Photo Gentside

Voici une scène d’une incroyable délicatesse et beauté. Capturée ce dimanche 20 novembre par le photographe britannique Melvin Nicholson, celle-ci dévoile la splendeur d’un arc-en-ciel blanc au-dessus de la lande de Rannoch, en Ecosse.

L’image a été publiée sur la page Facebook du professionnel, accompagnée d’une petite explication:

«C’est un arc-en-ciel sans couleur créé par les minuscules gouttes de pluie du brouillard».

Un arc de brouillard

Compte tenu de sa nature, le phénomène météorologique et optique est appelé par les Britanniques «fog bow», un terme qui signifie littéralement «arc de brouillard». Ce genre de manifestation n’apparait que très rarement. Pouvoir en observer un dans de telles conditions est une occasion extraordinaire.

«Je n’avais jamais vu d’arc de brouillard auparavant et je comprends que ce soit très rare», confirme le photographe dans sa publication.

Comme son nom l’indique, l’arc de brouillard se forme d’une façon similaire à  l’arc-en-ciel mais avec du brouillard plutôt que de la pluie.

La lumière solaire réagit avec les gouttelettes contenues dans le brouillard mais comme celles-ci sont bien plus petites que dans la pluie, la lumière est très peu décomposée et il n’y a pas ou très peu de couleur. Toutefois, l’arc de brouillard peut être aussi grand voire même plus étendu qu’un arc-en-ciel.

«C’est quelque chose d’exceptionnel à  voir, généralement, cela ne peut être observé que si le soleil se trouve derrière vous», explique le photographe. «Dès que j’ai vu ce bel arbre solitaire et balayé par le vent au milieu de la neige fraiche, j’ai su qu’il devait être encadré par l’arc-en-ciel pour la photo».

Un remarquable succès

Le résultat est tout à fait sensationnel. De nombreux internautes ont été sensibles au charme du tableau et ont partagé le cliché en grand nombre sur les réseaux sociaux. En peu de temps, celui-ci a fait le tour de la toile.

«La photo a fait parler d’elle dans le monde entier et s’est retrouvée en une nuit dans plusieurs médias de la presse international», confie avec enthousiasme Melvin Nicholson.

Ce dernier ne s’attendait pas à  autant de succès.

Il souligne avec humilité:

«Je suis simplement très content que les gens découvrent l’existence des arcs de brouillard».

Quant à son ressenti face à la scène, le professionnel affirme:

«C’était plus que magique. Je m’en souviendrai pour longtemps.»

http://fr.canoe.ca/

La Chine est tellement polluée que cela se voit depuis l’espace


La Chine se serait pas le meilleur endroit à visité présentement Si la pollution peut se faire de l’espace, on peut s’imaginer la difficulté des personnes fragiles de simplement respirer
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La Chine est tellement polluée que cela se voit depuis l’espace

 

Le smog s'étend sur tout l'est de la Chine.

Le smog s’étend sur tout l’est de la Chine.

Photo: NASA

ENVIRONNEMENT – La NASA a publié une photo satellite du smog qui plane au-dessus de Pékin. La densité du nuage alerte sur sa nocivité.

Une couverture épaisse et dangereuse recouvre Pékin et l’est de la Chine. Le smog, brouillard provenant de la pollution, est visible depuis l’espace. En atteste une image satellite du 30 novembre diffusée par la NASA.

« L’image montre un immense nuage, des nuages bas et du brouillard sur la région », légende-t-elle sur son site internet.

Les nuances de gris révèlent leur nocivité. Face à cette météo, les autorités ont levé l’alerte orange, deuxième plus haut niveau de l’échelle de la pollution, graduée sur quatre. Les Chinois doivent ainsi rester chez eux et fermer leurs usines pour se protéger de telles conditions climatiques.

Fumées de charbon en cause

Selon la NASA, la plupart des particules dans la brume sont des aérosols sulfatés, produits par la combustion de charbon. Charbon utilisé pour alimenter les deux tiers de l’énergie du pays. Les émissions de CO2, également produites par ces fumées de charbon, devraient en théorie être régulée par des accords conclus pendant la COP21, organisée jusqu’au 11 décembre à Paris.

JUSTINE KNAPP

http://www.metronews.fr/

Le Saviez-Vous ► Un arc-en-ciel peut être blanc


Pour ma part, je n’ai jamais vu ce phénomène qui est très rare. Les conditions météorologiques étaient réunies pour cet arc-en-ciel unique
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Un arc-en-ciel peut être blanc

Très rare, un arc-en-ciel blanc a été observé la semaine dernière à Dumfries, au sud-ouest de l'Écosse.

Très rare, un arc-en-ciel blanc a été observé à Dumfries, au sud-ouest de l’Écosse. – Richard Tulson

Un arc-en-ciel sans couleurs, c’est possible. Ce phénomène météorologique rare a été observé le 15.10.2015 à Dumfries, au sud-ouest de l’Écosse. Richard Tulson, un promeneur qui passait par là avec son appareil photo a immortalisé la scène et depuis cet arc blanc laiteux traversant le ciel fait le «buzz» sur le web.

Le brouillard, cet élément fondamental

Un élément fondamental importe pour apercevoir ce phénomène : le brouillard.

« J’ai remarqué qu’il y avait une épaisse brume dans la vallée », a expliqué au Daily Mail le photographe amateur qui a vite dégaîné son appareil photo.

Si lors d’un classique arc-en-ciel, le soleil se reflète sur les gouttes d’eau et fait apparaître le spectre de la lumière, dans ce cas écossais les gouttes de pluie étant trop petites et fines, la lumière n’a pas pu être décomposée du rouge au violet. L’arc est donc apparu blanc.

http://www.20minutes.fr/

Brume d’automne


Malgré que l’automne annonce la venue de la saison froide, cette saison est particulière par sa fraicheur, sa couleur et même ses mystères inquiétant lors des nuits ou des matin brumeux
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Brume d’automne

 

Ce qu’il y a parfois de beau avec l’automne, c’est lorsque le matin se lève après une semaine de pluie, de vent et brouillard et que tout l’espace, brutalement, semble se gorger de soleil.

Victor-Lévy Beaulieu

L’automne


Le temps change, les nuits sont plus fraiches, les matins humides et quelques fois le brouillard cachent les maisons ,.. mais quand le soleil tassent les nuages c’est une journée riche en couleur qui s’offrent a nous
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L’automne

 

 

Ce qu’il y a parfois de beau avec l’automne,
c’est lorsque le matin se lève
après une semaine de pluie,
de vent et brouillard
et que tout l’espace, brutalement, semble se gorger de soleil.
 
Victor-Levy Beaulieu