Des agriculteurs ciblés par des activistes véganes


Quelle lâcheté de la part des activistes vegane d’intimider les agriculteurs sur les réseaux sociaux allant jusqu’à des menaces. Qu’on soit vegan, végétarien, végétalien, et autres régimes, c’est un choix personnel. Depuis des lustres que l’être humain est omnivore, sauf quelques exceptions. Va-t-on intimider les lions qui mangent des gazelles ? Les animaux au Québec, peuvent aisément se promener en liberté car les terrains sont grands, ils ne sont pas dans des petits enclos. Je suis d’accord pour une sensibilisation de diminuer la viande au profit des protéines végétales, mais de là à vouloir que tout le monde soit vegan est complètement stupide, surtout qu’il faut avoir une certaine connaissance pour ne pas manquer d’éléments importants pour se maintenir en santé, sans parler des coûts que cela occasionnent
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Des agriculteurs ciblés par des activistes véganes

Nombre d'internautes s'en prennent à l'agricultrice Mylène Bégin,... (PHOTO DARRYL DYCK, ARCHIVES LA PRESSE CANADIENNE)

Nombre d’internautes s’en prennent à l’agricultrice Mylène Bégin, comparent l’insémination artificielle des vaches au viol et utilisent les mots « meurtre » et « kidnapping » pour décrire le travail des éleveurs de bovins.

PHOTO DARRYL DYCK, ARCHIVES LA PRESSE CANADIENNE


STÉPHANE BLAIS
La Presse Canadienne
Montréal

La cyberintimidation de la part d’activistes véganes est un facteur de stress et de détresse de plus en plus important pour les agriculteurs, selon une psychologue qui travaille dans le milieu agricole. Un comité de la Chambre des communes se penche d’ailleurs sur des stratégies pour contrer le problème.

L’agricultrice Mylène Bégin, copropriétaire de la ferme Princy en Abitibi-Témiscamingue, a créé, il y a quelques années, un compte Instagram pour « raconter le quotidien à la ferme », mais aussi pour lutter contre « la désinformation et l’image parfois négative » de l’agriculture. Aujourd’hui, la jeune femme qui est suivie par 14 000 abonnées doit constamment se défendre contre ce qu’elle qualifie d’intimidation de la part de militants véganes.

« J’ai récemment modifié les paramètres de mon compte, parce que je recevais plus d’une centaine de messages négatifs quotidiennement, je devais me lever chaque jour une heure plus tôt, seulement pour effacer des commentaires ».

Plusieurs des internautes qui s’en prennent à elle comparent l’insémination artificielle des vaches au viol et utilisent les mots « meurtre » et « kidnapping » pour décrire le travail des éleveurs de bovins.

Certains messages qu’elle reçoit lui font craindre pour sa sécurité.

« Il y en a un qui a pris des captures d’écran de mes photos, il les a partagés sur son compte en ajoutant des couteaux dans mon visage et en écrivant le mot psychopathe dans le front, il m’a tellement fait peur », a relaté l’agricultrice âgée de 26 ans.

En entrevue à La Presse canadienne, elle a déploré que « des gens de la ville » qui ne connaissent pas l’agriculture jugent aussi sévèrement les éleveurs.

« Ça affecte psychologiquement, c’est très lourd même si on essaie de ne pas les lire. La population devient déconnectée de l’agriculture, on a tous un grand-père qui a fait de l’agriculture, mais aujourd’hui, aux yeux de plusieurs personnes, on est des violeurs et des empoisonneurs, c’est ce qui me fait le plus de peine ».

Source de stress

Pierrette Desrosiers, psychologue dans le milieu agricole, affirme que l’intimidation de la part de militants véganes sur les réseaux sociaux est « une source de stress » avec laquelle doivent composer de plus en plus d’agriculteurs.

« À l’école, des enfants d’agriculteurs commencent à subir de l’intimidation en se faisant traiter d’enfants de pollueurs ou alors des enfants répètent ce qu’ils ont vu sur les réseaux sociaux et disent que les agriculteurs violent les vaches (en référence à l’insémination artificielle). C’est maintenant un facteur de stress important pour les producteurs, ça n’existait pas il y a un an ou deux ».

La psychologue, qui est aussi fille et femme d’agriculteurs, a précisé que certains éleveurs craignent que leurs enfants refusent de prendre la relève en raison de « ces débats ».

Pierrette Desrosiers dénonce ce qu’elle qualifie de stratégie de communication de certains groupes de protections des animaux et d’associations véganes.

« On cherche à toucher les émotions, à marquer très fort l’imaginaire, on prend des mots comme viol et meurtre pour frapper l’imaginaire. C’est de l’anthropomorphisme ».

L’anthropomorphisme est l’attribution aux animaux des réactions et des sentiments propres à l’espèce humaine.

Au printemps dernier, le Comité permanent de l’agriculture et de l’agroalimentaire de la Chambre des communes a présenté un rapport sur la détresse que vivent plusieurs agriculteurs.

Les députés qui composent ce comité demandent au gouvernement d’élaborer « des campagnes et des stratégies de sensibilisation du public ayant pour but de lutter contre le problème croissant de la cyberintimidation, de l’intimidation et des menaces touchant les travailleurs agricoles du Canada ».

Le comité recommande également qu’Ottawa envisage « d’inclure dans le Code criminel les formes d’intimidation ou de cyberintimidation ciblant des groupes de Canadiens en fonction de leur métier ou de leur lieu de résidence. »

Une tactique contre-productive

Le conférencier Frédéric Côté-Boudreau, docteur en philosophie et auxiliaire d’enseignement à l’Université Queen’s, s’intéresse aux questions éthiques liées au mode de vie végane.

Il est lui-même végane et souhaiterait qu’on reconnaisse les animaux en tant qu’égaux des humains.

Il est toutefois d’avis que le langage utilisé par certains défenseurs des droits des animaux sur les réseaux sociaux n’aide pas la cause.

« C’est contre-productif pour les véganes. J’ai rarement vu quelqu’un être convaincu avec ce genre d’approche qui divise. Quand on se fait dire qu’on est cruel, on est moins réceptif à ce que l’autre dit. »

Cependant, il soutient du même souffle qu’il partage les préoccupations des militants les plus durs.

« En même temps, je comprends l’énergie et la passion des activistes qui sont dans cette position, je partage en partie ce qu’ils ressentent envers les éleveurs, envers l’exploitation, envers notre société qui ne prend pas au sérieux les violences que subissent les animaux, mais pour que le mouvement grandisse, il faut un discours beaucoup plus pacifique ».

Sa thèse de doctorat défend notamment l’idée que les animaux devraient avoir le droit de faire des choix, par exemple « de déterminer où vivre, avec qui développer des relations et quoi faire de leurs journées ».

« On a amplement de preuves scientifiques sur la vie émotionnelle et sur la capacité à souffrir des animaux, c’est très bien démontré que de se faire mutiler à froid, se faire entasser, de ne pas pouvoir bouger normalement, de ne pas pouvoir développer des relations sociales saines, on sait que ça a d’énormes impacts psychologiques et physiques sur les animaux ».

https://www.lapresse.ca/

Cette ancienne vache avait un visage de “bouledogue”


Les scientifiques ont étudié la vache Niata qui a existé en Argentine, que même Charles Darwin a décrit en 1845. La particularité de cette vache était la forme de son crâne qui ressemblait un peu au chien Bouledogue. Auparavant, on croyait que c’était une maladie qui affecte la croissance des os. Alors qu’aujourd’hui avec l’ADN et la technologie, assure que ces vaches n’étaient pas anormales, mais bien une race bien distincte.
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Cette ancienne vache avait un visage de “bouledogue”

 

vache Niata

Crédits : Journal Proceedings of the Zoological Society of London

par Brice Louvet

Des chercheurs ont récemment effectué la première analyse de l’anatomie et de la génétique de la vache Niata, afin de déterminer si la mâchoire et le crâne raccourcis de l’animal affectaient sa capacité à manger et à respirer, contribuant ainsi à l’extinction de la race.

La vache « au nez retroussé », connue sous le nom de Niata, est une race de bovins domestiquée désormais éteinte en Amérique du Sud. Son profil raccourci et large, unique chez les vaches, rappelait plus un bouledogue qu’un bovin : Niata avait un visage largement aplati et une sous-occlusion significative, tout comme les races de chiens contemporains tels que les carlins, les bouledogues et les boxers. Le naturaliste Charles Darwin avait décrit l’espèce en 1845, après les avoir vues pour la première fois en Argentine. Bien que leur forme de tête bizarre ait suscité beaucoup de discussions dans les décennies qui ont suivi, leur biologie n’était en revanche pas bien comprise.

Ces formes de crâne chez le chien ont été associées à de graves problèmes de santé. Les chercheurs se sont ainsi demandé si les crânes extrêmement aplatis des vaches Niata avaient entraîné des problèmes similaires.

« De nombreux changements apportés par la domestication ne sont pas nécessairement avantageux », note le co-auteur de l’étude, Marcelo Sánchez-Villagra, professeur agrégé à l’Université de Zurich (Suisse).

Les chercheurs ont pour cette étude examiné des squelettes de vaches Niata dans des collections de musées, s’appuyant sur des méthodes qui n’étaient pas disponibles pour les naturalistes du 19e siècle, comme l’imagerie non invasive et l’analyse ADN. Ils ont également étudié la fonction du crâne à l’aide de la biomécanique, une approche inspirée de l’ingénierie qui examine la structure mécanique et la fonction des systèmes biologiques.

Comparaisons morphologiques d’un crâne ancien “classique” et de celui d’une vache Niata. Crédits : K. Veitschegger / Tímea Bodogán

Des recherches antérieures ont suggéré que la forme aplatie du crâne de Niata était causée par une maladie appelée chondrodysplasie, qui affecte la croissance des os et du cartilage et produit des membres et des visages raccourcis. Mais quand les chercheurs ont examiné les squelettes de Niata, ils ont constaté que les pattes des vaches n’étaient pas courtes par rapport à leur taille. Les preuves génétiques ont indiqué aux chercheurs qu’il s’agissait donc d’une véritable race. Leurs crânes raccourcis n’étaient pas le résultat d’une maladie, mais bien un trait persistant qui les distinguait des autres races.

Par ailleurs, les vaches ne semblaient pas souffrir de troubles respiratoires comme certains types de chiens au museau court. L’imagerie par rayons X a en effet révélé que la forme de la tête n’affectait pas les orifices nasaux. Les modèles informatiques numériques des mâchoires en mouvements ont également montré que le crâne de ces anciennes vaches subissait moins de tensions pendant la mastication que les autres espèces.

Il est donc « peu probable que la forme du crâne si particulier de cette espèce soit à l’origine de son extinction », notent les chercheurs.

Niata a disparu de l’Argentine à une époque où l’élevage bovin prenait de l’ampleur.

« Il est probable que les races les plus ésotériques aient été abandonnées au profit d’une “race optimale”, poursuivent-ils. Cela signifie que moins de races ont été exploitées et que beaucoup ont disparu ».

Vous retrouverez tous les détails de cette étude dans la revue Scientific Reports.

Source

https://sciencepost.fr/

Le Saviez-Vous ► Connaissez-vous le Kuru ?


Le Kuru attaquait surtout des femmes d’une tribut de la Nouvelle-Guinée qui consommaient le cerveau d’un guerrier qui s’est distingué. Puis il eut la tremblante chez le mouton et la maladie de la vache folle que plusieurs d’entre nous ont entendu parler ainsi que le prion. C’est quatre maladies ont des points communs que grâce à la recherche, elles sont maintenant rarement présente dans le monde
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Connaissez-vous le Kuru ?

 

JOHN CRUX PHOTOGRAPHY VIA GETTY IMAGES

Jacques Beaulieu

Chroniqueur et communicateur scientifique

Connaissez-vous le Kuru ?

Jusqu’au milieu des années 1950 existait un rituel funèbre dans une tribu de la Nouvelle-Guinée. Pour conserver l’intelligence et la force d’un guerrier qui s’était particulièrement distingué, lorsque ce dernier mourait, les femmes mangeaient son cerveau qu’elles apprêtaient sous forme d’une soupe grisâtre et donnaient les muscles du héros aux hommes. Ainsi espérait-on léguer ces vertus aux autres membres de la tribu. Autre particularité de cette tribu, une maladie unique en son genre qui affectait surtout les femmes : le kuru. En quelques mois, des signes de paralysie apparaissaient puis suivaient une démence et finalement la mort.

En 1954, la Grande-Bretagne adopte une loi interdisant toute forme de cannibalisme sur ses territoires et le kuru disparaît. Pendant les 30 années qui suivirent, on n’entendit plus parler du Kuru.

L’encéphalite spongiforme

Puis, en 1982, un chercheur américain, Stanley Prusiner, qui étudiait certaines maladies du cerveau, établit un lien entre une maladie du mouton, une autre du bœuf et le kuru. En fait, dans les trois cas, si on observait le cerveau d’un sujet décédé de ces affections, celui-ci était fortement endommagé. En fait, le cerveau ressemblait alors à une éponge, d’où le nom d’encéphalite (inflammation du cerveau) spongiforme (forme d’une éponge). Or des encéphalites spongiformes, on en retrouve chez le mouton atteint d’une maladie appelée : la tremblante du mouton, chez les bovins, dans les cas de la maladie de la vache folle, et chez les humains dans une maladie rare décrite par deux chercheurs allemands dans les années 1920: la maladie de Creutzfeldt-Jacob. Prusiner découvrit même l’agent infectieux responsable de la transmission de la maladie. Il le baptisa Prionpour : Protéine Infectieuse. Ses travaux sur des hamsters l’amènent à prouver qu’il ne s’agit ni d’une bactérie, ni d’un virus, mais plutôt d’une protéine qui est à la source de l’infection. C’est une première dans le monde médical et en 1997, il se voit attribuer le prix Nobel de médecine pour sa découverte. Mais qu’est-ce donc que ce fameux prion ?

Un nouvel ennemi : le prion

Supposons que vous disposez d’une boule de plasticine et que vous la façonnez sous la forme d’un carré. Vous avez toujours la même substance, mais dans une forme différente. Si votre boule s’insérait dans un trou rond, sa nouvelle forme ne pourra plus entrer dans le même orifice. La protéine infectieuse du prion est en fait une protéine que l’on retrouve à la surface des cellules nerveuses, mais cette protéine a adopté une nouvelle forme qui fait qu’elle ne peut plus occuper la place qu’elle avait. Elle s’accumule donc sous forme de plaques à la surface des cellules nerveuses et entraîne ainsi la mort de ces cellules. La PrP (pour Protéine du Prion), transmet sa capacité de prendre une nouvelle forme aux protéines normales du sujet atteint. Mais comment se transmet-elle ? C’est ici que notre histoire du Kuru devient palpitante : elle peut se transmettre en mangeant des substances cérébrales atteintes et même par simple contact avec ces substances.

Le mode de transmission

La transmission chez les animaux trouvait donc une explication. Pour des besoins de production rapide, on avait pris l’habitude d’incorporer aux moulées que l’on servait aux animaux des restes d’autres animaux morts. Tous les abats non utilisables pour la consommation étaient broyés, desséchés et incorporés aux céréales. Ainsi, les moutons contractaient la tremblante du mouton et les bœufs, la vache folle. Chez les humains, une hormone de croissance était administrée dans certains cas. Cette hormone provenait d’une glande située dans le cerveau, la glande hypophyse. Dans d’autres cas, la maladie de Creutzfeldt-Jacob survenait après une greffe de cornée transmise par des instruments contaminés. Maintenant que l’on sait comment désinfecter adéquatement ces instruments et que les hormones de croissance sont synthétiques (elles ne sont plus fabriquées à partir des hypophyses), ces types de contamination n’ont plus cours. La maladie de Creutzfeldt-Jacob est très rare (1 cas sur 1 000 000) et affecte généralement des personnes âgées. Mais durant l’épidémie de la vache folle en Angleterre, des jeunes adultes (20-30 ans) décédèrent de cette maladie, laissant présager une transmission potentielle de l’animal infecté à l’homme.

Et l’élimination

En réalité, une série de mesures mirent cette maladie en échec: cessation de toute forme de cannibalisme, surveillance ce qui est incorporé dans les moulées animales, administration d’hormones de croissance synthétiques, désinfection adéquate des instruments utilisés lors d’une greffe de cornée et élimination toutes les bêtes atteintes dans le bétail destiné à la consommation. Comme quoi, la recherche scientifique permet de belles réalisations.

http://quebec.huffingtonpost.ca

Le Saviez-Vous ► Dix histoires étonnantes d’animaux en 2016


 

De l’autre côté de l’océan, les animaux aussi ont fait la manchette en 2016. Certains pour une bonne cause alors que d’autre non
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Dix histoires étonnantes d’animaux en 2016


 

Couverture de "MusicforCats", un album de musique conçu pour les chats.

Couverture de « MusicforCats », un album de musique conçu pour les chats. © DR

Kangourous agresseurs, vaches accidentogènes, et grenouilles condamnées… Retour sur les animaux qui ont participé à l’actu de l’année 2016.

 

PAR ALIX RATOUIS ET MACIRÉ YANSANÉ

1. La brigade routière du district de Balaghat, dans le centre de l’Inde, a enduit de peinture phosphorescente les cornes de 300 vaches errantes, ce qui a permis de réduire le nombre des accidents qu’elles causaient durant la nuit.

2. Fin mai, un kangourou a rebondi sur une cycliste de 45 ans mesurant 1,63 m qui randonnait sur le Riesling Trail, en Australie. Bilan de la rencontre : trois côtes cassées et des implants mammaires explosés.

3. L’armée de l’air française a dressé 4 aigles royaux à chasser des drones. Capables de les repérer à plusieurs milliers de mètres et de les neutraliser, ils seront équipés d’un traceur GPS et d’une caméra pour repérer leurs pilotes.

4. L’association de protection animale L214 a dévoilé, en février, des vidéos accablantes sur l’abattoir du Vigan, dans le Gard. En mars, l’Assemblée a validé la création d’une commission d’enquête sur les conditions d’abattage des animaux de boucherie en France.

5. Universal Music a sorti, le 28 octobre, un album pour chats , MusicforCats, mêlant ronronnements et musique classique. Il serait très efficace pour calmer les minets agités, au point que le label réfléchit à une version pour chiens et à une autre pour chevaux.

Méthane © DR

6. Des chercheurs danois de l’université d’Aarhus cherchent à créer une herbe non grasse qui faciliterait le transit des bovins et limiterait leurs pets, donc les rejets de méthane, gaz à effet de serre très polluant.

7. Constatant que son pays ne figurait pas sur Google Street View, une habitante des îles Féroé a équipé un mouton d’une caméra filmant à 360 degrés, dont elle a mis les images en ligne sur visitfaroeislands.com. Elle a lancé un appel aux 50 000 autres habitants pour qu’ils appareillent quelques-uns des 80 000 ovins que compte le territoire.

8. En Nouvelle-Galles-du-Sud, en Australie, faute de main-d’œuvre, des robots gardent des troupeaux de vaches. Alimentés par l’énergie solaire, ils peuvent prendre à distance la température des bêtes, les compter et mesurer la qualité du pâturage selon sa couleur. Il faut compter 1 robot pour 150 ruminants.

9. Les collégiens peuvent continuer à disséquer des souris en classe, au soulagement des professeurs de SVT. Le Conseil d’État a annulé, le 6 avril, une décision du ministère de l’Éducation nationale qui avait mal interprété le droit européen en interdisant cette pratique.

10. La cour d’appel de Bordeaux a condamné un couple à combler la mare de son jardin de Grignols, en Dordogne, inscrite au cadastre depuis un siècle. Leurs voisins étaient excédés par les nuisances sonores de la quarantaine de grenouilles qui y avaient élu domicile. Selon l’expert dépêché sur place, les coassements s’élevaient à 60 décibels, le bruit d’une machine à laver.

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En Australie, des insectes français pour se débarrasser des mouches envahissantes


Il me semble qu’à chaque fois que l’Australie essaie d’enrayer ou de diminuer une espèce envahissante avec des animaux, insectes ou autres étrangers, le pays se retrouvent avec un autre problème. Déjà que les bovins ne sont pas issus de ce pays est déjà un problème avec les mouches alors les bousiers pourront-ils vraiment aider ?
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En Australie, des insectes français pour se débarrasser des mouches envahissantes

 

L’Australie importe de France des insectes coprophages, plus connus sous le nom de bousiers, afin de se débarrasser à terme des mouches très envahissantes dans les régions méridionales de l’île-continent au printemps et à l’été, a-t-on appris vendredi.

Le problème posé par ces mouches remonte à l’introduction des premiers bovins en Australie par des colons, il y a plus de deux siècles. Aujourd’hui, le pays compte près de 30 millions de têtes.

« Dans les centaines de millions de bouses fraiches déposées chaque jour, des milliards de mouches ont pu se développer », explique Jean-Pierre Lumaret, professeur émérite à l’Université Paul-Valéry Montpellier III, acteur clé de cette collaboration franco-australienne.

Ces parasites sont présents en si grand nombre dans certaines zones de l’Australie qu’il est nécessaire de se couvrir la tête de filets, similaires à des moustiquaires.

« Les mouches recherchent l’humidité dans la transpiration, la salive, les sécrétions des yeux, les blessures etc. Quand plusieurs centaines tournent autour d’une personne, elles sont sérieusement gênantes », décrit Bernard Doube, qui a des élevages de bousiers près d’Adelaïde en Australie méridionale.

Deux espèces d’insectes coprophages ont été collectées, testées et élevées à Montpellier, où l’agence nationale australienne pour la recherche, le CSIRO, dispose d’un laboratoire.

« Nous avons fait venir de France plusieurs centaines de bousiers. Ils sont restés en quarantaine pendant neuf mois environ », explique Bernard Doube.

Ces introductions sont « difficiles à réaliser », encadrées par « des processus très sévères de mise en quarantaine afin d’éviter d’introduire en Australie des maladies du bétail ou autres parasites », souligne Jean-Pierre Lumaret.

Les bousiers « concurrencent » les mouches: ils perturbent leur ponte, assèchent la matière fécale des bovins ce qui est défavorable aux mouches, et recyclent les déjections du bétail, « privant les mouches de leur pitance », explique ce professeur. « Mais pour cela il faut énormément de bousiers actifs dans la même bouse », ajoute-t-il.

Des essais ont démarré en Australie occidentale et d’autres auront lieu au printemps 2017, entre septembre et décembre.

« D’ici 2 à 5 ans, des dizaines de milliers de bousiers seront relâchés dans des élevages dans le sud de l’Australie », explique Bernard Doube. « Dans une décennie, ils devraient se trouver en grande quantité dans plusieurs régions et ainsi résoudre le problème posé par les mouches », espère-t-il.

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La vache propre n’existe pas, mais la science y travaille


Tout le long de l’article, je me disais qu’il serait nettement mieux de diminuer notre consommation de viande … Mais bon !! Les rots des vaches semblent très polluants et pour y remédier, certaines solutions sont proposées. Tant que ce soit des solutions naturelles, pas de problème, mais sinon, nous serions vraiment mieux de diminuer drastiquement notre propre pollution que nous avons créée artificiellement
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La vache propre n’existe pas, mais la science y travaille

 

Les industriels, comme Danone ou McKey - le fournisseur en steak haché de McDonald's - se montrent très intéressés à l'idée de "verdir" lait et viande rouge.

Les industriels, comme Danone ou McKey – le fournisseur en steak haché de McDonald’s – se montrent très intéressés à l’idée de « verdir » lait et viande rouge. © STEPHANE FRANCES / Only France

Par JASON WIELS

Alors que le gouvernement américain veut créer la vache du futur, moins polluante, les chercheurs français ont déjà une longueur d’avance sur le sujet.

Du pot d’échappement des voitures au panache grisâtre des cheminées d’usine, les sources de la pollution sont bien connues. Mais elles ne sont pas toutes aussi visibles. Par exemple, quand les vaches éructent. Oui, ça compte et même pour beaucoup, puisque nos amis les ruminants produisent entre 250 et 300 litres de méthane par jour, un gaz à l’effet radiatif vingt fois plus puissant que le CO2.

Contrairement à une idée reçue, ce ne sont pas les flatulences des bovins qui sont en cause, mais bien leurs renvois :

« Les vaches ont toujours roté, mais elles font ça discrètement, à la différence de certains d’entre nous », s’amuse Michel Doreau, chercheur à l’Inra et spécialiste en nutrition animale. Si côté humain, « les gaz sortent par derrière », pour les ruminants, « un processus de fermentation produit le méthane dans le rumen, qui est directement relié à l’oesophage. Du coup, ça sort par le haut », explique le scientifique.

En cause, la flore microbienne des vaches, qui dégrade les glucides de la cellulose et de l’amidon – contenus dans le foin et les céréales – en créant du méthane. Ce gaz est donc a priori un sous-produit inévitable de leur processus de digestion.

En 2011, les 19 millions de bovins que compte le cheptel français pesaient pour 75 % de nos émissions de méthane : deux tiers à cause de cette « fermentation entérique », et un tiers pour les déjections. Si on commence à retraiter les bouses dans des méthaniseurs pour produire du biogaz, les rots, eux, restent un problème inextricable. À tel point que les États-Unis, champions du boeuf aux hormones, ont décidé le mois dernier d’accélérer les recherches sur la « vache du futur ». Un plan d’action qui prévoit, entre autres, des compléments alimentaires, des tests ADN voire des poches de gaz en bandoulière pour réduire autant que possible les émissions des ruminants…

Tiens, voilà du bon foin

De notre côté de l’Atlantique, les Français ont déjà une petite longueur d’avance sur le sujet, tout comme les Australiens et les Néo-Zélandais, qui rencontrent les mêmes problèmes avec leurs moutons. Et les industriels, comme Danone ou McKey – le fournisseur en steaks hachés de McDonald’s -, se montrent très intéressés à l’idée de « verdir » lait et viande rouge.

Pour Michel Doreau, une des clés de la vache propre passe par son alimentation. Il suffit de substituer dans leur régime une partie des glucides – source du méthane – par des lipides :

« Ça marche avec des sources de graisse insaturée, comme les graines de lin, de colza ou de tournesol », expose le chercheur.

Selon lui, si tous les éleveurs nourrissaient leurs bêtes avec une part de ces plantes, les rejets en méthane pourraient chuter de 10 à 15 %. Il faudrait certes augmenter la production alimentaire nationale en fonction, mais comme les vaches sont souvent nourries avec du soja brésilien, au bilan carbone calamiteux à cause de la déforestation, l’agriculture française y gagnerait sur les deux plans.

Autre solution, les additifs alimentaires de type nitrate.

« On n’ose pas trop le recommander, car ce n’est pas politiquement correct. On connaît la pollution des sols par les nitrates, donc le donner à manger aux vaches, ça peut sembler… aberrant », confesse Michel Doreau.

Mais combinés à l’hydrogène dans le rumen, les nitrates pourraient prévenir la formation de méthane, en créant du CO2 – un « moindre mal » – et de l’ammoniac en petite quantité. « Ce qui n’est pas toxique, à condition de bien maîtriser les doses », conclut-il.

La génétique au secours du rot ?

Il n’y a pas que dans l’assiette que la science fait des progrès : la sélection génétique pourrait ouvrir des voies jusque-là laissées de côté. Gilles Renand, chercheur en génétique animale à l’Inra, planche sur le sujet depuis plusieurs années.

 « On sait qu’une partie des rejets est liée au génome de l’animal », constate-t-il.

 Grâce à une subvention de la région Centre, il va pouvoir analyser avec son équipe la « qualité » des émanations gastriques de 300 bovins pour les quatre prochaines années. But de l’opération : identifier dans l’ADN des bêtes des groupes de marqueurs génétiques qui influencent, à la baisse, le caractère « production de méthane ».

Si l’opération est un succès, alors des taureaux porteurs des bons gènes pourraient être privilégiés comme reproducteurs.

« Les effets seraient alors cumulatifs d’une génération à l’autre », précise le généticien, sans toutefois se livrer à un pronostic chiffré.

De plus, les agriculteurs cherchant avant tout des vaches robustes et productives, le critère « moins polluante » n’est pas forcément leur priorité.

« Le but, ce n’est pas non plus d’avoir des vaches identiques, ce serait triste et, de toute façon, il y a toujours une part d’aléatoire », relativise-t-il.

Le mythe de la vache pure et parfaite

Gilles Renand comme Michel Doreau sont d’ailleurs sceptiques sur les déclarations de certains de leurs collègues américains. L’un d’eux, Juan Tricarico, directeur du projet « Vache du futur », explique sans ciller au Financial Times viser l’avènement de la « vache sans problème ». De l’esbroufe pour les deux Français, qui résument leur pensée ainsi : une vache plus propre, oui, mais la vache parfaite, jamais ! Face aux problèmes engendrés par l’élevage à grande échelle, une dernière solution, évidente, serait simplement de consommer moins de viande rouge et de produits laitiers. Une mission difficile ? Au pays des 365 fromages et du steack-frites, la science de la vache propre a encore de beaux jours devant elle.

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La grand-mère de la vache a 10 500 ans


Grand-mère revient de loin, alors les descendants de l’auroch sauvage a suivi une liée pour devenir les vaches domestiques que nous connaissons .. mais Grand-père est-il natif du même endroit, serait-il lui aussi un auroch
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La grand-mère de la vache a 10 500 ans

 

La grand-mère de la vache a 10 500 ans

© Shutterstock

La totalité des bovins modernes descendent de 80 vaches domestiquées il y a 10 500 ans au Proche-Orient à partir de l’aurochs sauvage, affirme une étude internationale à laquelle le CNRS et le Muséum national d’Histoire naturelle (MNHN) ont participé.

 

Les chercheurs ont pour la première fois exploité l’ADN trouvé sur des ossements issus de sites archéologiques iraniens, appartenant à 15 bovins domestiques datant du néolithique jusqu’à l’Âge de fer.

«Afin de reconstituer l’histoire des lignées domestiques, les chercheurs ont utilisé les petites variations de séquence observées dans l’ADN des bovins archéologiques tout comme dans celui des vaches modernes» en les comparant, explique le CNRS dans un communiqué.

Les simulations informatiques «ont permis d’établir que les différences observées ne pouvaient résulter que d’un petit nombre initial de vaches, aux alentours de 80», ajoute le CNRS.

«C’est un effectif étonnamment petit lorsqu’on prend en considération l’étendue du Proche-Orient et la répétition probable des événements de domestication durant plusieurs siècles ou millénaires», reconnaît Jean-Denis Vigne, chercheur au CNRS, à l’origine de cette étude publiée dans la revue Molecular Biology and Evolution.

«Ce résultat correspond pourtant assez bien avec l’aire géographique assez réduite pour laquelle l’archéologie a mis en évidence des indices de domestication des bovins, comprise entre les hautes vallées de l’Euphrate et du Tigre. Si les bovins n’ont pas été domestiqués dans une aire géographique plus étendue, comme c’est probablement le cas de la chèvre, c’est peut-être parce que l’élevage des bovins est peu compatible avec le nomadisme, et que seulement une partie des groupes humains était sédentarisée à cette époque», estime-t-il.

On n’avait jusqu’à présent aucune idée du nombre d’animaux capturés pour la domestication, non seulement des bovins mais aussi des chèvres, des moutons et des cochons. L’étude démontre que la paléo-génétique peut aboutir là où butaient les techniques classiques d’archéologie, permettant une meilleure connaissance de chacune de ces espèces.

La trouvaille n’avait pourtant rien d’aisé. «Il est beaucoup plus difficile de trouver de l’ADN dans les régions chaudes, car la température est l’un des principaux facteurs de dégradation de l’ADN», explique Ruth Bollongino (CNRS/MNHN).

L’étude porte uniquement sur l’ADN mitochondrial, transmis exclusivement par la lignée maternelle et plus facile à exploiter, et ne renseigne donc pas sur les lointains «grands-pères» de nos vaches modernes.

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