Le Saviez-Vous ►10 morsure et piqures d’insectes communs que tout le monde devrait pouvoir reconnaitre


Chaque insecte piqueur laisse une trace qui est particulière à leur espèce. Autrement dit chaque piqûre à son insecte
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10 morsure et piqures d’insectes communs que tout le monde devrait pouvoir reconnaitre

 

Admettons-le, tout le monde a été piqué ou mordu par un insecte à un moment dans sa vie. La plupart des gens connaissent ça chaque été.

Clairement, c’est plus fréquent durant les périodes plus chaudes, mais dans tous les cas, il peut être difficile d’identifier qui vous a choisi pour être sa victime (pour peu que vous n’ayez pas pu prendre le coupable sur le fait bien entendu).

Certaines morsures infectieuses peuvent provoquer de sérieuses complications, occasionnant des enflures, des lésions cutanées ou de graves démangeaisons. La plupart des morsures provenant des insectes communs sont sans danger, alors que d’autres peuvent être vecteurs de graves bactéries/maladies.

De ce fait, il est important de pouvoir identifier ce qui vous a mordu/piqué exactement, et ce que vous devez faire afin d’agir sur les symptômes qui en résulteront.

Pour reprendre les célèbres mots du Guide du voyageur galactique « Ne paniquez pas ! » Vous trouverez ici un petit guide qui vous aidera à identifier quels sont les insectes qui vous embêtent

Bourdon

Se faire piquer par un bourdon n’est amusant pour personne. Après la piqure, la région impactée vire souvent au rouge et enfle énormément. La peau développera des cloches, et rafraichir cette zone peut apporter un petit soulagement.

Dans certains cas, la piqure d’un bourdon peut provoquer une réaction allergique que déclenchera votre système immunitaire.

Si votre estomac commence à s’engourdir ou que vous avez une sensation de froid, que vos lèvres virent au bleu et que vous respirez avec difficulté, dans ce cas, contactez les médecins immédiatement.

Abeilles

Si vous avez été piqué par une abeille, la peau autour de la piqure peut devenir rouge et enfler. Après quelque temps, cela peut commencer à démanger.

Le premier jour après la piqure, l’enflure peut augmenter et la douleur peut irradier en vague à partir de la zone concernée. Les piqures d’abeilles sont habituellement sans danger sur le long terme et sous réserve que vous ne ressentiez pas de complications, vous pouvez simplement attendre jusqu’à ce que les symptômes se dissipent.

Cependant, il est important que vous enleviez le dard, pour éviter que davantage de poison ne se propage dans votre corps. Pour un meilleur traitement, extirpez le dard avec un petit objet comme un couteau ou même vos ongles.

Guêpe

Sans doute le fléau le plus célèbre de tout l’été, la piqure d’une guêpe qui est souvent similaire aux morsures des autres insectes. La région impactée peut virer au rouge, enfler, pendant que la victime ressentira une douleur et potentiellement de terribles démangeaisons.

Dans certains cas, des saignements sont possibles. Contrairement aux abeilles, les guêpes peuvent piquer plusieurs fois, donc il est d’autant plus important de savoir si vous êtes allergique ou pas.

Le moustique

La majorité des gens sont habitués aux piqures de moustiques, mais en même temps, il peut être difficile de déterminer qui provoque quoi.

Les piqures de moustiques ressemblent à des points rouges qui enflent, approximativement de la taille d’une petite baie. Les moustiques aiment prélever le sang là où la peau est la plus fine et c’est plus facile pour elles d’atteindre les vaisseaux sanguins ainsi. Quand elles s’abreuvent, elles injectent leur salive dans la plaie, ce qui anesthésie la zone piquée et qui fait que ce soit difficile de détecter quand elles passent à l’acte.

Tiques

Ceux qui se font piquer par une tique très souvent ne savent pas à quel moment cela se serait produit. Si vous êtes piqué cependant, vous pouvez vous attendre à voir une tache rouge là où la tique s’était posée.

Habituellement, la zone ne devrait pas faire plus de quelques centimètres de diamètre, alors qu’il n’est pas inhabituel de voir une petite bosse au centre là où la tique se nourrissait

Puces

Les piqures de puces peuvent être difficiles à diagnostiquer soi-même, car elles sont souvent méprises pour des réactions allergiques ou des piqures de moustiques. Contrairement aux piqures de moustiques toutefois, ces piqures-là peuvent être très douloureuses et démanger terriblement.

Les puces piquent habituellement les jambes des gens pendant leur sommeil, alors que ces bestioles peuvent mordre plusieurs fois en un ‘passage’, donc il y a souvent un tracé de morsure espacé d’environ 1 à 2 cm.

Fourmis

La plupart des fourmis ne représentent pas de menace pour les humains. Cependant, les fourmis rouges sont des nuisibles qui sont répandues dans le monde et qui sont célèbres pour leurs morsures très douloureuses – elles peuvent même provoquer des cicatrices dans certains cas !

Le poison des fourmis contient des toxines qui peuvent provoquer des réactions allergiques et – dans des cas extrêmes – provoquer des chocs anaphylactiques. Habituellement toutefois, les symptômes sont légers et similaires aux piqures de moustique dans la plupart des cas.

Une piqure de fourmi se distinguera par un point rose, et la peau tout autour sera sensible et vous démangera. Au moment de la morsure, la victime peut ressentir une douleur sur le coup.

Taons

Si vous avez déjà été piqués par un taon, vous savez que vous ne voudrez pas que cela se reproduise. Dans de rares cas, les piqures de taons peuvent provoquer un empoisonnement du sang et des infections.

Elles peuvent ressembler à de grosses mouches épaisses, mais le taon hématophage peut infliger une morsure sévère et douloureuse, laissant souvent une marque et provoquant des œdèmes.

Nettoyez la zone concernée à l’eau froide et appliquez des glaçons.

Poux

Si vous constatez des petits points rouges qui ressemblent à des piqures de moustiques, là où poussent vos cheveux – par exemple, sur votre tête, sur votre nuque ou derrière vos oreilles – cela peut laisser comprendre que vous avez des poux.

Des démangeaisons sévères constituent un symptôme évident de la présence de poux, et sont provoquées par des piqures. Pour être sûr que vous avez des poux, passez un peigne à poux dans vos cheveux et voyez ce qui tombe dans le lavabo. Les poux font en moyenne entre un et trois millimètres de long, et ont des corps translucides.

Punaises

Personne ne souhaite avoir à gérer des punaises.

Les piqures de punaises ressemblent à celles qu’infligent les moustiques, bien qu’elles suivent souvent un tracé en zigzag. Les symptômes habituels incluent des enflures, des rougeurs, des douleurs et parfois développer du pus.

Malheureusement, vous ne pouvez pas vous débarrasser vous-mêmes des punaises, même si les morsures s’estomperont. Contactez une société d’extermination pour vous aider à traiter votre problème de punaise.

https://fr.newsner.com/

Après les abeilles, les bourdons sont à leur tour menacés


Les pesticides, c’est la peste pour l’environnement. Après les abeilles, les bourdons sont en danger. Eux aussi sont de grands pollinisateurs et leurs colonies risquent de disparaitre à cause des néonicotinoïdes, et du manque de variété floral et c’est notre faute.
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Après les abeilles, les bourdons sont à leur tour menacés

 

Une reine bourdon (Bombus impatiens) recueille des ressources florales pour son nid. Crédits : Leif Richardson

par Brice Louvet

Grands pollinisateurs, les bourdons sont aujourd’hui en grand danger. Les menaces environnementales, telles que les insecticides et le manque de diversité florale, pèsent grandement sur les reines, dont dépendent des colonies entières.

Le printemps est une période clé pour les reines bourdons. Après avoir émergé de leur hibernation, celles-ci doivent construire des nids, pondre des œufs, maintenir leurs larves au chaud et les nourrir. C’est exigeant sur le plan physiologique, et les enjeux sont élevés : le succès de la colonie dépend du travail solitaire de la reine pendant cette période. Mais cette mécanique bien huilée est aujourd’hui enrayée. Dans une étude publiée dans Proceedings of the Royal Society B, des chercheurs de l’Université de Californie (États-Unis) tirent en effet la sonnette d’alarme : les menaces environnementales s’accumulent, et les reines bourdons en paient le prix.

Dirigée par Hollis Woodard, professeure adjointe d’entomologie, l’équipe a en effet découvert que l’exposition à un insecticide largement répandu et une mauvaise alimentation nuisaient à la santé et au travail des reines bourdon, ce qui pourrait avoir des conséquences dramatiques sur un groupe de pollinisateurs déjà en déclin. Rappelons que les bourdons sont les chevaux de trait du monde des insectes pollinisateurs, jouant un rôle clé dans les écosystèmes naturels et agricoles. Les cultures des tomates, par exemple, dépendent en grande partie de leurs services de pollinisation.

Des études antérieures ont déjà mis en cause le thiaméthoxame, un insecticide néonicotinoïde. Une fois exposées à ce produit, les reines bourdons pondent en effet beaucoup moins d’œufs. Cela pourrait donc entraîner un effondrement des populations. Les néonicotinoïdes sont généralement appliqués sur les graines avant de contaminer le sol – où les bourdons dorment – et pénètrent dans les tissus végétaux, y compris le pollen et le nectar. Un autre facteur de stress pour les bourdons est la diminution de la diversité florale, entraînée par l’utilisation des terres agricoles et d’autres changements globaux.

« Les bourdons sont des généralistes floraux qui recueillent le pollen d’une grande variété d’espèces végétales, et des études antérieures ont démontré qu’un régime mixte favorise mieux le développement des colonies de bourdons qu’un régime composé de pollen provenant d’une seule fleur », explique Hollis Woodard.

Les chercheurs ont ici testé les effets d’une exposition temporaire ou prolongée à l’imidaclopride néonicotinoïde. Ils ont démontré que les reines bourdon étaient beaucoup moins actives et six fois plus susceptibles de mourir au cours d’une exposition prolongée (37 jours) à ce pesticide. Les reines exposées survivantes ont également produit seulement un tiers des œufs et un quart des larves par rapport aux reines non traitées.

Créer de nouvelles colonies est vital pour la survie des bourdons. Si les reines ne produisent pas d’œufs ou ne fondent pas de nouvelles colonies, il est possible que les ceux-ci disparaissent complètement. Le chercheur appelle donc à ce que l’utilisation d’insecticides néonicotinoïdes aux États-Unis soit reconsidérée. De leur côté, les États membres de l’Union européenne ont récemment décidé d’interdire ces produits de tous les champs d’ici la fin de l’année 2018, en raison du grave danger qu’ils représentent pour les abeilles.

Vous retrouverez tous les détails de cette étude dans les Actes de la Royal Society B.

Source

http://sciencepost.fr/

La pollution lumineuse menace la pollinisation


    Depuis plusieurs années, on constate la cruelle des pollinisateurs, et les causes sont majoritairement fait par l’homme : perte d’habitat, pesticides, le réchauffement climatiques … et maintenant, les scientifiques ajoute la pollution lumineuse. Ces causes ont un impact sur l’écosystème
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    La pollution lumineuse menace la pollinisation

    Les pollinisateurs nocturnes sont gênés par la pollution lumineuse, ce qui peut avoir un impact sur la pollinisation des fleurs, et donc la production de fruits. Cette menace s’ajoute à la perte d’habitat, l’utilisation de pesticides, la propagation de pathogènes et le changement climatique.

    CE QU’IL FAUT RETENIR

  • La plupart des plantes ont besoin de pollinisateurs pour se reproduire.

  • Les pollinisateurs nocturnes sont influencés par les éclairages artificiels de nuit.

  • La baisse de la pollinisation limite la production de fruits.

    La majorité des espèces végétales est dépendante du monde animal, particulièrement de celui des insectes, pour se reproduire. Le déclin des insectes pollinisateurs à travers le monde impacte significativement la production des cultures et la reproduction des plantes sauvages. L’augmentation rapide de la lumière artificielle nocturne, ou pollution lumineuse, a récemment été identifiée comme une nouvelle menace pour les écosystèmes terrestres.

    Pour la première fois, une équipe européenne, comprenant un chercheur du Centre d’écologie et des sciences de la conservation (CNRS/MNHN/UPMC), montre que la pollution lumineuse perturbe les pollinisateurs nocturnes avec des conséquences négatives pour la reproduction des plantes.

    En étudiant 24 heures sur 24 des fleurs de prairies éclairées artificiellement, les chercheurs ont observé une diminution de 62 % des visites de pollinisateurs nocturnes comme les papillons de nuit ou certains coléoptères, par rapport à des prairies sans pollution lumineuse. Plus important encore, cela a entraîné une réduction de 13 % de la production de fruits d’une espèce de plante locale, le Cirse maraîcher, malgré de nombreuses visites de pollinisateurs diurnes comme les bourdons, les abeilles ou les mouches.

La nuit, l’éclairage public gêne l’observation des étoiles mais aussi les pollinisateurs. © Irina, Fotolia

La nuit, l’éclairage public gêne l’observation des étoiles mais aussi les pollinisateurs. © Irina, Fotolia

Des conséquences aussi sur les pollinisateurs diurnes

Les chercheurs démontrent ainsi que les effets en cascade de la pollution lumineuse ne s’arrêtent pas aux plantes et à leur reproduction mais peuvent aussi se propager aux pollinisateurs de jour. La pollution lumineuse réduisant le succès reproducteur de plantes sur lesquelles des pollinisateurs diurnes viennent se nourrir, cela pourrait entraîner, à terme, une baisse des ressources alimentaires disponibles pour les pollinisateurs diurnes.

Ces résultats proposent de nouvelles perspectives sur le fonctionnement des communautés plantes-pollinisateurs et sur la complémentarité entre pollinisateurs diurnes et nocturnes. Dans tous les pays développés, ces insectes pollinisateurs sont en régression, notamment en milieu rural. Leur raréfaction pourrait bien avoir des impacts considérables sur tous les écosystèmes. Une cohabitation sérieusement menacée par les changements globaux, et, désormais, par la pollution lumineuse.

Ces travaux ont été publiés le 3 août 2017 dans la revue Nature.

http://www.futura-sciences.com

Il a trouvé un bourdon déshydraté devant chez lui et il lui donne du miel pour lui sauver


C’est intéressant, mais je doute beaucoup que plusieurs personnes fassent la même chose pour sauver un bourdon. Il a été quand même chanceux de ne pas avoir été piqué par l’insecte
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Il a trouvé un bourdon déshydraté devant chez lui et il lui donne du miel pour lui sauver

Le monde des insectes (à la loupe)


La macrophotographie est maintenant accessible a tous, mais pour faire de telles photos, il faut bien sur de la patience et beaucoup d’observation
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Le monde des insectes (à la loupe)

 


	Un escargot se penche sur une feuille | «Les escargots sont intéressants à photographier car ils bougent lentement. Cela permet d'être créatif, en ajoutant par exemple des flashs ou en plaçant une feuille en arrière plan, comme sur cette image.»

 

«La macrophotographie est vraiment amusante parce qu’elle permet de découvrir un autre monde –celui des insectes et des petits animaux– que, comme beaucoup de personnes, j’oublie souvent. On trouve les petits insectes presque partout, il suffit d’un peu de recherche et de s’approcher», explique le photographe américain Ray Hennessy.

Deux libellules bleues s’accouplent, Edwin B. Forsythe National Wildlife Refuge, sud du New Jersey |


	Deux libellules bleues s'accouplent, Edwin B. Forsythe National Wildlife Refuge, sud du New Jersey | «Généralement, je me promène jusqu'à ce que je trouve un sujet et j'essaie de le suivre pendant plusieurs minutes avant qu'il ne s'en aille. On sait très rapidement si on en tirera une bonne photo ou s'il faut continuer son chemin.»

T F

«Généralement, je me promène jusqu’à ce que je trouve un sujet et j’essaie de le suivre pendant plusieurs minutes avant qu’il ne s’en aille. On sait très rapidement si on en tirera une bonne photo ou s’il faut continuer son chemin.»

Crédit: Ray Hennessy

Un escargot se penche sur une feuille 


	Un escargot se penche sur une feuille | «Les escargots sont intéressants à photographier car ils bougent lentement. Cela permet d'être créatif, en ajoutant par exemple des flashs ou en plaçant une feuille en arrière plan, comme sur cette image.»

T F

«Les escargots sont intéressants à photographier car ils bougent lentement. Cela permet d’être créatif, en ajoutant par exemple des flashs ou en plaçant une feuille en arrière plan, comme sur cette image.»

Crédit: Ray Hennessy

Une salamandre au Tyler State Park, sud est de la Pennsylvanie |


	Une salamandre au Tyler State Park, sud est de la Pennsylvanie | «Quand ce n'est pas un escargot, je me déplace pour tenter d'obtenir l'arrière-plan que je veux, mais souvent l'animal ne coopère pas!»

T F

«Quand ce n’est pas un escargot, je me déplace pour tenter d’obtenir l’arrière-plan que je veux, mais souvent l’animal ne coopère pas!»

Crédit: Ray Hennessy

Un bourdon posé sur une fleur |


	Un bourdon posé sur une fleur | «Les animaux que je photographie habituellement sont les oiseaux. Photographier en macro les insectes et les petits animaux demande plus de reflexion et de lenteur.»

T F

«Les animaux que je photographie habituellement sont les oiseaux. Photographier en macro les insectes et les petits animaux demande plus de reflexion et de lenteur.»

Crédit: Ray Hennessy

Une libellule perchée sur une herbe au parc national Edwin B. Forsythe National Wildlife Refuge, sud du New Jersey |


	Une libellule perchée sur une herbe au parc national Edwin B. Forsythe National Wildlife Refuge, sud du New Jersey | «Ce qui est amusant aussi avec la photographie d'insectes, c'est qu'il y a des dizaines de possibilités avec quelques feuilles et quelques herbes. Surtout, cette photographie ne nécessite pas beaucoup de marche!»

T F

«Ce qui est amusant aussi avec la photographie d’insectes, c’est qu’il y a des dizaines de possibilités avec quelques feuilles et quelques herbes. Surtout, cette photographie ne nécessite pas beaucoup de marche!»

Crédit: Ray Hennessy

Une mouche longues pattes sur une feuille |


	Une mouche longues pattes sur une feuille | «Lorsque je travaille, je ne vais pas à la recherche d'un insecte spécifique.» 

T F

«Lorsque je travaille, je ne vais pas à la recherche d’un insecte spécifique.» 

Crédit: Ray Hennessy

Une sauterelle essaie de se cacher derrière une herbe |


	Une sauterelle essaie de se cacher derrière une herbe | «J'ai une connaissance très limitée des insectes donc en général je n'identifie le nom exact qu'après que la photo a été prise.»

T F

«J’ai une connaissance très limitée des insectes donc en général je n’identifie le nom exact qu’après que la photo a été prise.»

Crédit: Ray Hennessy

Une demoiselle verte posée sur une feuille |


	Une demoiselle verte posée sur une feuille | «Parfois, j'arrive à identifier un animal par moi-même, sinon je publie mes images et les internautes m'aident à les identifier.»

T F

«Parfois, j’arrive à identifier un animal par moi-même, sinon je publie mes images et les internautes m’aident à les identifier.»

Crédit: Ray Hennessy

Une fourmi dans une fleur de pissenlit |


	Une fourmi dans une fleur de pissenlit | «Internet est génial pour ce genre de choses. On y trouve tant d'experts prêts à vous aider!»

T F

«Internet est génial pour ce genre de choses. On y trouve tant d’experts prêts à vous aider!»

Crédit: Ray Hennessy

Fanny Arlandis

http://www.slate.fr/

Le courant (électrique) passe entre les fleurs et les abeilles


Une étonnante découverte entre les fleurs et les abeilles lors de la pollinisation … Une forme de communication d’électricité statiques en vue d’attirer les bourdons à venir recueillir le nectar .. Pas d’électricité, les abeilles ne semblent pas être intéressé et ce même si la fleur possède du nectar
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Le courant (électrique) passe entre les fleurs et les abeilles

 


Crédits photo : Llee Wu/Flickr sous licence Creative Commons

Les fleurs émettent un faible champ électrique qui signale aux insectes pollinisateurs la présence de nectar dans leur corolle.

«Quand un bourdon s’approche d’une fleur, on voit les grains de pollen sauter sur lui avant qu’il se pose. C’est étonnant», rapporte Daniel Robert, de l’université de Bristol (Grande-Bretagne).

Le chercheur suisse a découvert avec plusieurs de ses collègues que ce phénomène est dû aux différences de potentiel électrique entre la plante et l’insecte. Le bourdon est chargé positivement alors que la fleur émet un faible champ électrique chargé négativement. Certes, les charges d’électricité statique sont faibles, avec des tensions de 30 volts, mais c’est suffisant pour installer une forme de communication entre la fleur et l’abeille ou le bourdon. L’étude est publiée en ligne dans la revue en ligne Science Express , le 22 février 2013.

Les fleurs ne disposent donc pas seulement des odeurs, des couleurs et des formes pour attirer les insectes pollinisateurs. L’électricité entre aussi en jeu. En effet, quand une fleur (-) reçoit la visite d’un bourdon (+) pour aspirer son nectar, elle perd automatiquement une bonne partie de sa charge électrique. Le champ électrique fonctionne donc comme un signal que la fleur donne au bourdon. Si elle est chargée électriquement, cela veut dire que la fleur a du nectar. Sinon, qu’elle n’en a plus et que le bourdon ne doit pas la visiter.

«La fleur ne peut pas décevoir les insectes. Elle a intérêt à ne pas mentir. C’est notre hypothèse», explique Daniel Robert.

«On ne sait pas encore comment l’insecte perçoit ce signal. Cela fait partie de nos prochaines recherches», ajoute-t-il.

Les insectes préfèrent les fleurs les plus électriques

Visualisation (à droite) du champ électriques sur les pétales d'une fleur grâce à de la peinture chargée.
Visualisation (à droite) du champ électriques sur les pétales d’une fleur grâce à de la peinture chargée.Crédits photo : Dominic Clarke et Daniel Robert

Les chercheurs de l’université de Bristol ont fait toute une série d’expériences pour arriver à cette conclusion. C’est un champ entièrement nouveau qu’ils défrichent et ils sont partis de zéro. Ils ont mesuré les transferts de charges entre des bourdons et des pétunias lors du butinage. Les physiciens de l’équipe ont construit une petite boîte de Faraday pour mesurer la charge électrique des bourdons (autour de 200 volts en moyenne). Ces derniers se chargent positivement en vol en entrant en contact avec les poussières.

Ils ont conçu et réalisé aussi des tests avec des fleurs artificielles contenant de l’eau sucrée, plus ou moins chargées électriquement grâce à des électrodes miniatures. Ils ont pu ainsi vérifier que lorsque les bourdons ont le choix, ils ne se posent que sur les fleurs ayant un champ électrique. Ils ne visitent pas celles n’ayant aucune charge électrique ou une charge très faible ne dépassant pas 10 volts, même si elles ont de l’eau sucrée dans leur corolle.

Le laboratoire dispose de trois ruches près de l’université et les chercheurs vont poursuivre leurs études sur le terrain avec des digitales qu’ils vont équiper de dizaines de petites électrodes. Leur découverte pose en effet beaucoup de questions car il n’est pas rare de voir certains insectes pollinisateurs se succéder sur la même fleur. La durée de restauration du potentiel électrique varie d’une espèce végétale à l’autre et on ne sait pas si elle coïncide avec la production de nouveau nectar.

«Certaines espèces délivrent de toutes petites quantités de nectar et sont visitées ainsi par beaucoup d’insectes, ce qui assure une meilleure pollinisation. D’autres au contraire fournissent beaucoup de nectar ce qui suffit à rassasier une abeille en un seul passage», précise Daniel Robert.

http://www.lefigaro.fr

Le Saviez-Vous ? ► 5 MYTHES SUR LES ABEILLES


Ceux qui pensent comme moi que toutes les abeilles font du miel et vivent toutes dans des sociétés complexes .. Il est temps de mettre nos connaissances a jour
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5 MYTHES SUR LES ABEILLES

 

Il existe près de 20 000 espèces connues d’abeilles. La plupart ne correspondent pas à l’idée que nous nous faisons de cet insecte. Certaines s’éloignent même beaucoup des archétypes que nous associons aux abeilles. Découvrez certains des mythes les plus répandus sur les abeilles et voyez comment les corriger.

Par Laurence Packer

Il y a de grandes différences entre les races d’abeilles. Voici quelques faits que vous ignorez peut-être.

Mythe 1: Toutes les abeilles produisent du miel

Seules les abeilles à miel et les abeilles sans aiguillon produisent suffisamment de miel pour qu’il soit utile à l’homme de le cueillir. Il y a moins de dix espèces d’abeilles à miel avec aiguillon et moins de 450 espèces d’abeilles à miel sans aiguillon. Les bourdons, qui regroupent 260 espèces, ont une cuillerée à thé ou deux de miel dans leur nid. Bref, au total, moins de 5% des espèces d’abeilles produisent du miel.

Mythe 2: Toutes les abeilles piquent

L’aiguillon est un organe de ponte modifié. En conséquence, seules les abeilles femelles sont dotées d’un aiguillon. Néanmoins, les femelles de plusieurs espèces d’abeilles sont incapables de piquer. Chez celles-ci, l’aiguillon est présent en tout ou en partie, mais il n’agit pas. Dans quelques cas, l’aiguillon n’y est plus.

Mythe 3: Les abeilles vivent en sociétés complexes

Les abeilles à miel et les abeilles sans aiguillon vivent en sociétés permanentes caractérisées  par un partage complexe des tâches. Elles ont des reines, ainsi que des ouvrières affectées à des tâches spécifiques comme surveiller les essaims, éjecter de la colonie les sujets morts et défendre la colonie. D’autres abeilles vivent dans des sociétés plus petites et plus simples qui durent rarement plus d’un été. Les bourdons et quelques abeilles ouvrières sont des exemples de ces regroupements sociaux de courte durée. La plupart des abeilles sont solitaires; une femelle solitaire construit un nid, accumule la nourriture qu’il lui faut pour élever un petit, pond un œuf sur ces aliments et répète ces opérations inlassablement. Les interactions sociales de la plupart des abeilles se limitent à l’accouplement et à la ponte des œufs; 90% des espèces d’abeilles ont peu de relations sociales entre elles.

Mythe 4: Les abeilles vivent en colonies

Seules les abeilles socialement évoluées vivent en colonies. Comme la plupart des espèces d’abeilles sont solitaires, elles ne vivent pas en colonies. Elles nichent seules dans des nids creusés dans le sol; certaines transforment en nids les tanières abandonnées par des insectes dans le bois ou dans des tiges évidées. D’autres font leur nid dans la boue ou la résine et déposent leurs œufs sur des surfaces dures.

Mythe 5: Les abeilles travaillent fort

«Actif comme une abeille», comme dit le dicton. Les abeilles à miel, les bourdons et les ouvrières mellifères sans aiguillon ont la réputation d’être très industrieuses. Par contre, les abeilles mâles travaillent très peu dans le nid et les femelles de la plupart des abeilles solitaires peuvent ne travailler que durant quelques semaines.Certaines espèces d’abeilles ne construisent pas de nid et ne font pas de provisions. On pense notamment aux psithyres ou aux coucous, qui pondent leurs œufs dans les nids d’autres espèces d’abeilles. Il y a également des abeilles à mœurs parasitiques qui s’installent dans les nids des abeilles sociales, remplacent la reine et transforment sa progéniture femelle en esclaves pour l’éducation de leurs propres petits.

http://selection.readersdigest.ca

Une mouche fait des ravages dans les ruches


Le  syndrome d’effondrement des colonies chez les abeilles inquiète tout les apiculteurs et avec raison, mais en trouver la cause n’est pas une sinécure, déjà plusieurs suspects sont mit sous études, un autre viens s’ajouter et serait peut-être responsable de l’abandon des ruches
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Une mouche fait des ravages dans les ruches

 

Une mouche fait des ravages dans les ruches

Archives La Tribune

Charles Côté
La Tribune

(MONTRÉAL) Une équipe de chercheurs croit avoir identifié la cause de la mystérieuse épidémie qui frappe les abeilles, particulièrement en Amérique du Nord.

La découverte est survenue par hasard. Un biologiste de la San Francisco State University a recueilli des abeilles mortes pour nourrir une mante religieuse qu’il venait de capturer. Mais il a oublié ce «lunch» dans une fiole sur son bureau. Quelques jours plus tard, des larves de mouches pullulaient dans la fiole.

Cette espèce de mouche, appelée Apocephalus borealis, était connue pour s’attaquer aux bourdons, mais pas aux abeilles domestiques.

Les scientifiques ont ensuite observé que la mouche infecte l’abeille en pondant des oeufs dans son abdomen. Quelques jours plus tard, l’abeille quitte la ruche, souvent la nuit et souvent aussi en se dirigeant vers une source de lumière, des comportements contre nature.

«Nous avons même trouvé sous les lampadaires de l’université des abeilles ayant quitté la ruche pendant des nuits froides et pluvieuses, alors qu’il n’y avait aucun autre insecte», notent les chercheurs dans leur article publié cette semaine dans la revue PLoS One.

Comportement modifié

«Peut-être que l’A. borealis manipule le comportement de l’abeille en changeant son rythme circadien, sa sensibilité à la lumière ou d’autres aspects de sa physiologie», spéculent les chercheurs.

Plusieurs parasites des insectes virus, champignons ou autres insectes modifient le comportement de leurs victimes.

L’abeille meurt dans la journée qui suit son excursion. Sept jours après la ponte, plusieurs larves, en moyenne 13, mais jusqu’à 25, émergent du cou de l’insecte. Elles deviennent adultes 25 jours plus tard.

 «Cela donne aux mouches un potentiel de multiplication rapide», affirment les scientifiques.

L’équipe a ensuite découvert que plus des trois quarts des ruches de la région de San Francisco ainsi que d’autres au Dakota du Sud étaient infestées.

Dans une ruche qu’ils ont observée en laboratoire, jusqu’à 38 % des abeilles étaient touchées.

De plus, les chercheurs se sont rendu compte que les mouches pourraient être porteuses de deux maladies qui touchent les abeilles.

Donc, tout cela porte à croire qu’il y a un nouveau suspect dans l’enquête scientifique sur le syndrome d’effondrement des colonies (colony collapse disorder ou CCD), constaté officiellement en 2007 par l’Académie nationale des sciences des États-Unis.

Ce mal frappe de nombreuses colonies d’abeilles. Les insectes meurent ou abandonnent leur ruche en masse. Il a été porté au compte d’une mite parasite (le varroa), de virus, de moisissures, de nouveaux pesticides ou d’une combinaison de ces facteurs.

Selon Jean-Pierre Chapleau, porte-parole de la Fédération des apiculteurs du Québec, cette découverte «soulève bien des questions». «Premièrement, est-ce qu’on a cet insecte au Québec?» demande-t-il.

Il n’a pas été possible de répondre à cette question hier. Toutefois, une carte publiée par les chercheurs américains indique que la mouche est répandue d’un bout à l’autre des États-Unis, y compris dans le Maine et l’État de New York.

Il ajoute que le Québec n’est pas encore touché par le syndrome d’effondrement des colonies, bien que les ruches vivent des difficultés ici aussi.

«On a des pertes hivernales qui sont documentées de façon statistique, dit-il. On a aussi des pertes en saison de production. Elles sont très difficiles à mesurer de façon scientifique, mais elles paraissent dans la production.»

 

http://www.cyberpresse.ca

Nouveau fléau chez les abeilles


Une découverte au USA qui peut-être expliquerait le problème de mortalité chez les abeilles .. Quoiqu’il en soit au Québec cela est a vérifier, car on ne sait pas si ces causes sont aussi présente chez nous
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Nouveau fléau chez les abeilles

Les scientifiques ont observé que la mouche Apocephalus borealis infecte l’abeille en pondant des oeufs dans son abdomen. Quelques jours plus tard, l’abeille quitte la ruche, souvent la nuit et souvent aussi en se dirigeant vers une source de lumière, des comportements contre nature.

Photo: fournie par la San Francisco State University

Charles Côté
La Presse

Une équipe de chercheurs croit avoir identifié la cause de la mystérieuse épidémie qui frappe les abeilles, particulièrement en Amérique du Nord.

La découverte est survenue par hasard. Un biologiste de la San Francisco State University a recueilli des abeilles mortes pour nourrir une mante religieuse qu’il venait de capturer. Mais il a oublié ce «lunch» dans une fiole sur son bureau. Quelques jours plus tard, des larves de mouches pullulaient dans la fiole.

Cette espèce de mouche, appelée Apocephalus borealis, était connue pour s’attaquer aux bourdons, mais pas aux abeilles domestiques.

Les scientifiques ont ensuite observé que la mouche infecte l’abeille en pondant des oeufs dans son abdomen. Quelques jours plus tard, l’abeille quitte la ruche, souvent la nuit et souvent aussi en se dirigeant vers une source de lumière, des comportements contre nature.

«Nous avons même trouvé sous les lampadaires de l’université des abeilles ayant quitté la ruche pendant des nuits froides et pluvieuses, alors qu’il n’y avait aucun autre insecte», notent les chercheurs dans leur article publié cette semaine dans la revue PLoS One.

Comportement modifié

«Peut-être que l’A. borealis manipule le comportement de l’abeille en changeant son rythme circadien, sa sensibilité à la lumière ou d’autres aspects de sa physiologie», spéculent les chercheurs.

Plusieurs parasites des insectes – virus, champignons ou autres insectes – modifient le comportement de leurs victimes.

L’abeille meurt dans la journée qui suit son excursion. Sept jours après la ponte, plusieurs larves, en moyenne 13, mais jusqu’à 25, émergent du cou de l’insecte. Elles deviennent adultes 25 jours plus tard.

«Cela donne aux mouches un potentiel de multiplication rapide», affirment les scientifiques.

L’équipe a ensuite découvert que plus des trois quarts des ruches de la région de San Francisco ainsi que d’autres au Dakota du Sud étaient infestées.

Dans une ruche qu’ils ont observée en laboratoire, jusqu’à 38% des abeilles étaient touchées.

De plus, les chercheurs se sont rendu compte que les mouches pourraient être porteuses de deux maladies qui touchent les abeilles.

Donc, tout cela porte à croire qu’il y a un nouveau suspect dans l’enquête scientifique sur le syndrome d’effondrement des colonies (colony collapse disorder ou CCD), constaté officiellement en 2007 par l’Académie nationale des sciences des États-Unis.

Ce mal frappe de nombreuses colonies d’abeilles. Les insectes meurent ou abandonnent leur ruche en masse. Il a été porté au compte d’une mite parasite (le varroa), de virus, de moisissures, de nouveaux pesticides ou d’une combinaison de ces facteurs.

La recherche du coupable est d’autant plus intensive que les abeilles jouent un rôle capital dans la nature et dans l’industrie alimentaire.

Selon Jean-Pierre Chapleau, porte-parole de la Fédération des apiculteurs du Québec, cette découverte «soulève bien des questions». «Premièrement, est-ce qu’on a cet insecte au Québec?» demande-t-il.

Il n’a pas été possible de répondre à cette question hier. Toutefois, une carte publiée par les chercheurs américains indique que la mouche est répandue d’un bout à l’autre des États-Unis, y compris dans le Maine et l’État de New York.

«Il y a une certaine logique à ce qu’on associe la mouche au CCD parce qu’elle cause une dépopulation de la ruche, dit M. Chapleau. Mais il faudrait savoir si cela peut se faire en quelques jours, comme certains apiculteurs l’ont observé.»

Il ajoute que le Québec n’est pas encore touché par le syndrome d’effondrement des colonies, bien que les ruches vivent des difficultés ici aussi.

«On a des pertes hivernales qui sont documentées de façon statistique, dit-il. On a aussi des pertes en saison de production. Elles sont très difficiles à mesurer de façon scientifique, mais elles paraissent dans la production.»

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