Les vétérinaires préviennent : la mignonnerie des bouledogues français leur coûte cher


Des éleveurs font des sélections génétiques et créer de nouvelles races de chien. Certains sont si mignons qu’ils font fureur. Le problème, c’est qu’il arrive que le physique d’un animal apporte des gros problèmes de santé, Le Bouledogue Français est devenu un chien populaire auprès des Anglais et des Américains. La demande est donc plus forte. Malheureusement, cette race de chien avec son museau écrasé est souvent malade et la facture du vétérinaire augmente ou si c’est trop cher, ces chiens sont abandonnés.
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Les vétérinaires préviennent : la mignonnerie des bouledogues français leur coûte cher

 

Crédits : Pexels / freestocks.org

par Brice Louvet

On observe aux États-Unis et en Grande-Bretagne une très forte augmentation de la population de bouledogues français, race brachycéphale. Une tendance inquiétante, selon une récente étude qui pointe du doigt les nombreux problèmes de santé dont souffrent ces chiens beaucoup trop mignons.

Les bouledogues français sont appréciés, voire adorés. Comment ne pas fondre ? Aux États-Unis, ces bouledogues ne figuraient même pas parmi les 30 races les plus populaires de l’American Kennel Club en 2007. L’année dernière, elle était n° 4. En Grande-Bretagne, elle se classait au 76e rang en 2005. Elle est maintenant en deuxième position, sur la bonne voie pour décrocher la première place face au Golden retriever d’ici la fin de l’année. Mais cette mignonnerie a un prix. Et ce prix, ce sont les chiens qui le paient.

Car, comment respirer avec cet étrange museau ? Ils ronflent, supportent mal la chaleur et encore moins le sport. Si ce faciès leur confère un caractère « humain » de plus en plus recherché, depuis quelques années la sélection génétique exagère cette particularité, ce qui entraîne des conséquences cliniques inquiétantes : ronflements, difficultés respiratoires, vomissements, syncopes. La difficulté de ces races (bouledogue anglais, français, pékinois, shih-tzu, ou carlin) à respirer est telle que plusieurs compagnies aériennes refusent leur admission. United Airlines a récemment rejoint ces transporteurs, deux mois après qu’un bouledogue français ait suffoqué – au point de mourir – dans le compartiment supérieur de l’un de ses avions.

« Ces chiens sont sortis de nulle part il y a 10 ans », explique Dan O’Neill, maître de conférences au Royal Veterinary College de Londres et auteur principal d’une nouvelle étude sur la démographie et les troubles de la race. « Ils n’ont pas une bonne santé, mais c’est leur popularité croissante qui en fait un énorme problème ».

Pour avoir une meilleure idée du problème de cette population en pleine effervescence en Grande-Bretagne, O’Neill et d’autres chercheurs ont enregistré des données sur tous les chiens traités dans plus de 300 cliniques en 2013. Ils se sont retrouvés avec 2228 bulldogs français et quelques points de données plutôt révélateurs.

Parmi les chiots nés cette année-là et observés dans ces cliniques, 1,46 % étaient des bouledogues français, contre seulement 0,02 % en 2003 : une croissance « sans précédent » pour une seule race, expliquent les chercheurs. De plus, l’âge médian des bouledogues français en 2013 était de 1,3 an, comparativement à environ 4,5 pour tous les chiens. Cela indique que beaucoup ont été acquis tout récemment.

Malgré leur jeunesse, 72 % souffraient de divers troubles. Les plus courants étaient des problèmes canins communs tels que la diarrhée ou les infections de l’oreille. Mais plusieurs étaient des troubles typiquement reliés à cette race, ou des maladies liées à l’apparence physique. Les auteurs notent une forte propension à la dermatite cutanée, une infection bactérienne qui se développe entre les rides des chiens et les ulcères cornéens. Par ailleurs – et sans surprise – cinq des 25 problèmes les plus répandus étaient des troubles des voies respiratoires supérieures.

« Ce ne serait pas le cas avec les chiens en général », note le chercheur. « Et quand ces chiens atteindront l’âge mûr, ces valeurs vont augmenter de façon spectaculaire ».

Cette tendance signifie plus d’animaux malades dans les cliniques vétérinaires, des factures plus coûteuses pour les propriétaires – et plus de chiens dans les refuges -, sans compter une incitation majeure pour les éleveurs peu scrupuleux à produire des chiots sans se soucier de leur santé ou bien être. Le but n’est pas ici de mettre en cause les propriétaires de bouledogues, note le chercheur, mais de les aider. Il y a aussi d’autres chiens qui attendent.

Vous retrouverez tous les détails de cette étude dans la revue Biomedcentral.

Source

http://sciencepost.fr/

Chiens de l’extrême


 

Pour plaire à tout le monde, des personnes ont joué avec la génétique des animaux pour avoir une diversité de race que nous connaissons aujourd’hui. Mais cela implique aussi des maux et des coûts qu’il est important de prendre en considération avant d’adopter un chien
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Chiens de l’extrême

 

Si les chiens de races miniatures font face... (Photo Thinkstock)

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Si les chiens de races miniatures font face à des anomalies de développement des membres, les gros chiens sont prédisposés à des affections liées à leur grande taille.

PHOTO THINKSTOCK
La Presse

Ils pèsent plus de 50 kg ou moins de 2 kg. Au-delà de leur originalité, qu’ils soient géants ou miniatures, les chiens dont la taille flirte avec les extrêmes font face à de nombreux problèmes de santé qui peuvent s’avérer très coûteux pour leurs propriétaires. Le docteur Sébastien Kfoury, président du Centre vétérinaire Laval et du Centre vétérinaire Rive-Sud, a accepté d’éclairer La Presse au sujet de ces chiens dont la taille pourrait être la source de gros soucis.

«Les extrêmes sont souvent le problème», lance d’entrée de jeu le Dr Kfoury.

Poméranien, chihuahua, yorkshire, bichon maltais, boston terrier et bouledogue français. Les races de petits chiens sont également commercialisées en version miniature de moins de 2 kg, aussi appelées «teacup», en référence au fait qu’ils tiennent dans une tasse!

Avec ses 7 cm de haut et 12 cm de long, Meysi, une petite terrier microscopique, est probablement la plus petite chienne du monde. Elle ne pèse que 250 g, soit l’équivalent du poids d’un hamster.

Pour arriver à de tels résultats, les éleveurs doivent sélectionner les plus petits spécimens d’une lignée pour ensuite les faire se reproduire ensemble. Un procédé qui entraîne divers problèmes génétiques.

«Chez les chiens microscopiques, on sélectionne des tares génétiques associées à l’arrêt de croissance: on choisit des races chondrodystrophiques, c’est-à-dire dont le cartilage n’a pas une croissance normale. Ces animaux vont avoir des déformations angulaires des membres. Les yorkshire « teacup » ont un très grand pourcentage de luxation de la rotule. Il va aussi y avoir des problèmes d’hydrocéphalie, notamment chez le chihuahua», explique le Dr Sébastien Kfoury.

«Ces petites races vont également avoir de sévères problèmes orthodontiques: mâchoire trop courte ou trop longue, double dentition et une capacité hallucinante à produire du tartre!», ajoute le vétérinaire.

Avec ses 7 cm de haut et 12 cm de long, Meysi, une petite terrier microscopique, est probablement la plus petite chienne du monde.

PHOTO TIRÉE DE FACEBOOK

Les races miniatures font également face à des anomalies de développement des membres. Seule note réjouissante à ce sombre tableau: les tout petits chiens ont une très bonne espérance de vie.

«De manière générale, les petits chiens vieillissent moins rapidement que les races géantes: de 12 à 14 ans en moyenne contre 7 à 10 ans chez les grands.»

Les chiens miniatures sont-ils conscients de leur taille?

«Les « teacup » sont élevés comme des invalides, toujours dans les bras de leurs maîtres. Ce qui fait souvent d’eux des mésadaptés par rapport aux autres chiens, dont ils ont peur. Ils devraient être au sol tout le temps! Ils n’ont absolument pas conscience de leur taille», rappelle le vétérinaire.

Grand chien, grands soucis

Mastiff, saint-bernard, dogue allemand, lévrier irlandais, danois. Les races géantes viennent elles aussi avec leur lot de contrariétés.

 

Tandis que les races miniatures font face à des anomalies de développement des membres, les gros chiens sont prédisposés à des affections liées à leur grande taille.

PHOTO THINKSTOCK

«Les principaux problèmes sont liés à des anomalies de croissance des articulations comme la dysplasie de la hanche. Alors que chez les miniatures l’os se déforme, chez les grands, l’articulation elle-même est touchée et ne s’emboîte plus correctement, ce qui apporte avec le temps de gros problèmes d’arthrose, par exemple», précise Sébastien Kfoury.

Les gros chiens sont assez robustes, mais prédisposés à des affections liées à leur grande taille: torsion-dilatation de l’estomac, dysplasie de la hanche, cardiomyopathie…

De plus, les frais vétérinaires qui leur sont administrés sont beaucoup plus chers que pour les petites races.

«Tout est plus cher: les anesthésies vont du simple à quatre fois le prix, tout comme les antibiotiques, etc.», met en garde le Dr Kfoury.

Alors, si à l’achat, les gros chiens ne sont pas forcément plus chers que les miniatures, le coût est toutefois beaucoup plus élevé au quotidien: nourriture, laisse, gamelle, collier, tout devra être acheté en format XXL.

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Le Dr Sébastien Kfoury animera la 7e saison d’Animo qui sera diffusée à partir d’avril 2017. On peut également le voir tous les samedis dès 9h dans Brigade Animo sur les ondes d’ICI Radio-Canada.

http://www.lapresse.ca/

Daisy le bouledogue français adore embrasser Frank le poisson


C’est mignon, mais peut-être pas tant que cela ! Est-ce un gage d’amitié entre deux animaux complètement différent ? Ce serait une vraie leçon pour nous, sauf que, le poisson cherche quelque chose de particulier, mais pourrait aussi être malade à cause du chien
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Daisy le bouledogue français adore embrasser Frank le poisson

BISOUS Les chiens sont des chiens et les poissons des poissons. Mais Daisy, le bouledogue français, ne s’embarrasse pas de cette différence lorsqu’il s’agit d’être fou de Frank, la carpe koï. Dès que Frank pointe son nez en dehors de l’eau, il accourt pour lui donner des baisers fougueux.

Lorsque Carrie Breedy, heureuse propriétaire de trois bouledogues français (Daisy, Tomato et Walter), onze carpes koï et un poisson rouge a découvert le petit manège qui se tramait entre certains de ses animaux, elle a été très surprise. En effet, Daisy, l’une de ses femelles bouledogue adore aller pencher sa tête au-dessus du bassin des poissons et attendre que Frank lève la tête vers elle pour lui donner des bisous.

« Je ne sais pas comment c’est arrivé la première fois, mais Frank va pour l’embrasser dès qu’elle sort la tête de l’eau » a t-elle décrit à ABC News.

Et l’affaire, si elle semblait être le fruit du hasard ou une petite blague parce que le chien avait soif s’est très vite confirmée. Daisy a fait démonstration de son véritable amour pour le poisson doré à force de récidives. Sans avoir peur de subir les jugements, Daisy et Frank s’extraient le temps de léchouilles de leur condition terrestre et aquatique.

Attention aux microbes !

Sur son compte Instagram, Carrie Breedy offre un aperçu de la tendresse de ses animaux entre eux. Le Huffington Post qui relaie l’histoire d’amour a consulté Harry Ako, un chercheur en aquaculture et Professeur en Biologie à l’Université d’Hawaii. Selon lui, bien que ce témoignage d’affection atypique est adorable, il n’a rien de bon pour Frank la carpe koï. En effet, en léchant ainsi son compère, le chien peut lui transmettre de nombreuses maladies. Et le chercheur d’ajouter, cassant un peu l’effet mignon de ce moment de tendresse, que Frank ne cherche pas à embrasser son ami, mais à trouver des algues sur le bout de sa langue. Un amour unilatéral, en somme et un matérialiste de plus ! Attention, Daisy, l’amour à sens unique te rendra triste, à force !

http://www.metronews.fr/

L’association Peta accuse Lady Gaga de maltraiter son chiot Asia


Lady Gaga, ne m’intéresse vraiment pas et je pense que mon aversion pour elle a été quand elle a porté une robe fait en viande. Encore aujourd’hui, le fait de prendre son chien pour un jouet, une poupée qu’on habille pour s’amuser. Je ne suis pas toujours d’accord avec PETA, mais comme eux je pense que c’est un manque de respect pour la nature de l’animal
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L’association Peta accuse Lady Gaga de maltraiter son chiot Asia

 

Par Charlotte Grenier

Crédits photo : ladygaga – Instagram

Récemment, Lady Gaga a adopté un jeune Bouledogue Français, du nom d’Asia. Le chiot suit la chanteuse dans presque tous ses déplacements et a envahi de ses photos le compte Instagram de l’artiste.

Malgré tout, Lady Gaga a beau clamer haut et fort qu’elle adore son chien et le couvre d’amour, l’association Peta n’est pas du même avis et le lui a fait clairement savoir récemment. En effet, après avoir vu certaines des photos postées sur internet, Peta estime que la chanteuse traite son chien comme un accessoire plus que comme un être vivant et sensible.

Pas besoin d’être déguisé pour être mignon

 

Les photos ayant créé tant d’émois représentent en effet Asia, couverte de bijoux : colliers, boucles d’oreilles ou encore bracelets… Tous typiques du mode de vie excentrique de la star américaine.

« Lady Gaga peut choisir de s’habiller avec des tenues complexes et parfois inconfortables, mais Asia n’a pas ce choix », explique Peta en défendant le droit du Bouledogue à être traité comme un chien.

« Même s’il semble évident que Lady Gaga aime Asia, nous pensons qu’Asia, et tous les autres chiens, sont adorables sans tous ces accoutrements », a ajouté l’association animale, qui explique que tout ce dont les chiens ont besoin c’est d’un collier et d’une laisse confortables, ou même d’un harnais.

Les fans choqués

Et les membres de Peta ne sont pas les seuls choqués par l’attitude de Lady Gaga avec son chien. Les fans ont répondu sur les réseaux sociaux aux différentes photos qu’elle a pu poster, en disant la trouver cruelle avec son animal.

« Je ne ferais jamais ça à mon chiot », ou encore « Lady Gaga est tellement cruelle ave son chien, mettre des choses sur sa tête et tout me rend malade ! » font partie des réponses aux clichés dérangeants.

Le comportement de la chanteuse choque donc jusqu’à ses propres fans, d’autant plus que ce n’est pas la première fois qu’elle fait preuve d’un certain manque de considération pour la vie animale. Ce fut le cas entre autres en 2010 lorsqu’elle arbora une robe faite de viande, ou une autre fois en apparaissant avec une écharpe en renard dont on voyait encore la tête.

http://wamiz.com

Vidéo : "Patch", le chiot qui ressemble à Hitler


C’est un beau petit chien tout mignon. Dommage qu’on lui a trouvé une ressemblance avec un des pires hommes que la terre a porté sur son sol
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Vidéo : « Patch », le chiot qui ressemble à Hitler

 

Un chien nommé « Patch » est récemment devenue une petite star sur les réseaux sociaux. La raison ? Sa drôle de ressemblance avec l’un des pires dictateurs du 20e siècle.

Patch n’est pas un chien comme les autres. Avec sa tache foncée couvrant le côté gauche de la tête, et une autre petite tache sur ses lèvres qui donne l’impression d’une moustache, son apparence ne passe pas inaperçue…

C’est la fille de sa maîtresse anglaise, Lynda Whitehead, qui a repéré son étrange ressemblance avec le fameux dirigeant nazi, en regardant sa photo sur Facebook.

D’après Lynda, tout le monde l’appelle désormais « Adolf », mais la ressemblance s’arrête là puisque ce dernier a un tempérament très doux !

« Il est absolument adorable, sans doute le plus gentil du monde », a-t-elle confié avec une grande tendresse au« Daily Mail ».

Le chiot âgé de 7 semaines seulement est un croisement entre un bouledogue français et un shih tzu. Il a deux frères, mais ces derniers ne ressemblent pas du tout à Mussolini et Staline.

http://actualite.portail.free.fr/

L’attaque des chiots


Comme tout bébé, les chiots peuvent être très drôles dans leur maladresse a vouloir faire comme les grands .. Ils jouent et apprennent en attaquant ..
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L’attaque des chiots

 

 

Pour vous, chiot rime avec douceur et tendresse ?

Vous changerez peut-être d’avis après avoir vu cette terrifiante vidéo ! Ou pas…

Le Huffington Post a eu l’excellente idée de réaliser une compilation d’attaques de chiots !

Bouledogues français, Corgis, Labradors, Beagles… Quelle que soit leur race, quand de petites boules de poils décident de passer à l’attaque, mieux vaut ne pas être dans les parages ! Car elles ne plaisantent pas !

Mais rassurez-vous, même quand ils grognent et montrent leurs petits crocs, les chiots restent bien plus mignons qu’effrayants !

 

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Quand un Labrador vole au secours d’un Bouledogue Français


L’entraide n’est pas juste une affaire humaine, mais peut aussi être observé chez certains animaux … même chez les chiens … pour permettre a un plus petit d’attraper un jouet
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Quand un Labrador vole au secours d’un Bouledogue Français

 

Les Labradors sont de merveilleux compagnons, et ce n’est pas un hasard s’ils sont utilisés comme chiens d’assistance.

Aider les autres, qu’ils soient des humains ou des animaux, semble être chez eux une seconde nature. C’est du moins le cas de ce gentil toutou, (un Labradorable !), qui vole au secours de son petit copain le Bouledogue Français

Quelque peu empêtré dans la neige, ce dernier ne parvient pas à aller chercher son frisbee, et ce malgré les vifs encouragements de son maître.

Le Labrador, tel un grand frère un peu blasé mais attendri, vient alors à sa rescousse. Il ramasse le frisbee, et le dépose devant les papattes de son congénère.

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L’histoire d’un chien hermaphrodite


Une belle histoire d’amour entre des maitres et leur chien . Un chien ou une chienne ?? Car ce chien avait les deux sexes mais pour sa santé, le couple avec l’avis du vétérinaire on garder son côté femelle
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L’histoire d’un chien hermaphrodite

 

© Héloïse Archambault – Chantal Gagné et Daniel Grignon avec leur chien hermaphrodite Zara.

Christine Bouthiller


Daniel Grignon et Chantal Gagné savaient en achetant Zara qu’elle possédait les deux sexes. Ce qu’ils ignoraient, c’est à quel point son cas était rare.

 

«Quand on nous a dit qu’elle était hermaphrodite, on savait qu’on s’embarquait dans quelque chose, mais on ne savait pas que c’était LE chien!» s’exclame Chantal Gagné.

La résidante de Saint-Jérôme a découvert plus tard que son bouledogue français était le seul à posséder un utérus et des testicules en Amérique du Nord et le deuxième cas recensé au monde. L’animal est devenu une vraie vedette cette semaine sous le pseudonyme Bijou après la médiatisation de cette découverte. Son véritable nom est Zara.

En faire une fille pour la sauver

«En vieillissant, une petite bosse commençait à sortir de sa vulve. C’était un pénis», explique Mm e Gagné. Notre vétérinaire nous a dit que la contradiction entre les hormones mâles et femelles pouvait créer une tumeur.»

Son conjoint et elle l’ont donc emmenée il y a deux ans à la Faculté de médecine vétérinaire de l’Université de Montréal, où des spécialistes ont retiré l’os pénien et les testicules du chien.

« C’est là qu’on a réalisé l’ampleur de la situation. Il y avait tellement de vétérinaires pour étudier le cas que nous étions nous-mêmes intimidés », raconte-t-elle.

Des réactions

Zara est donc maintenant officiellement une femelle. Malgré cela, il subsiste un petit bout de chair qui sort de sa vulve: le surplus de peau du pénis qui ne s’est finalement jamais résorbé.

«Quand on la promène, ça suscite beaucoup de questions, mentionne Chantal Gagné. Ça ne nous dérange pas, mais quand nous leur expliquons, on dirait que les gens ne nous croient pas parce qu’il s’agit tellement d’un cas rare!»

Daniel Grignon indique que leur perception de leur chienne n’a pas changé. Leurs proches, eux, en rigolent.

«Ma mère l’appelle parfois «le gros», commente Mme Gagné.

Malgré son apparence plus massive, rappelant celle des bouledogues français mâles, elle a toujours considéré son animal comme une femelle.

Pas de préjugés

Le fait que Zara soit hermaphrodite n’a jamais dérangé le couple.

«Après une dizaine de minutes avec elle, on la trouvait déjà attachante. On se disait simplement qu’elle avait ses particularités», explique Chantal Gagné.

Son conjoint et elle n’ont pas hésité à débourser près de 1 500 $ pour l’opération de Zara et à s’absenter du travail pour les démarches. Depuis, la chienne, qui a aujourd’hui plus de trois ans, est en parfaite santé.

«J’ai déjà eu d’autres chiens, mais celle-ci est spéciale. Elle est très attachante. Elle me suit partout, se lève juste quand je me lève le matin… Elle a presque une dépendance à moi!» s’amuse Chantal Gagné.

http://fr.canoe.ca