Le Japon est riche en histoire. L’architecture est impressionnante dans un paysage magnifique
Nuage
Les 7 merveilles du Japon
Le mont Fuji, ou Fujisan, la montagne au centre du Japon

Volcan ensommeillé depuis le XVIIIe siècle, Fujisan, plus communément appelé « mont Fuji », se trouve sur l’île de Honshü au sud-ouest de la ville de Tokyo. Sur cette image où il apparaît encore enneigé, nous le découvrons lors d’une belle journée ensoleillée. Très souvent gravi par des touristes, Fujisan dévoile des panoramas vertigineux tout au long de l’ascension sur ses chemins escarpés. Les plus hautes haltes ne sont accessibles qu’à pied. De son sommet, à 3.776 m, les plus courageux peuvent observer de superbes lueurs au lever du soleil.
Au second plan, nous apercevons la pagode Chureito, construite en 1963 en tant que mémorial de la paix. C’est sans doute la pagode la plus photographiée au Japon grâce à la vue qu’elle offre sur le mont Fuji. Elle fait partie du sanctuaire Arakura Fuji Sengen Jinja.
Classé au patrimoine mondial de l’Unesco depuis 2013, le mont Fuji est considéré comme une des merveilles du Japon.
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Le château d’Himeji, un trésor médiéval

Entouré de cerisiers, le château d’Himeji évoque immédiatement le Japon, son architecture si caractéristique et son histoire millénaire. Situé à Himeji, dans la préfecture de Hyōgo, cet imposant édifice en bois a été construit à l’époque Nanboku-chō de la période Muromachi, entre 1346 et 1618. C’est l’un des plus anciens bâtiments du Japon médiéval, l’un des douze châteaux japonais dont les donjons en bois existent toujours.
Aussi appelé Hakuro-jō ou Shirasagi-jō (château du Héron blanc ou château de l’Aigrette blanche) en raison de sa couleur blanche, il a abrité le tournage de nombreuses fictions, comme Kagemusha et Ran, deux célèbres films du réalisateur Akira Kurosawa, en 1980 et 1985. Le bâtiment apparaît également dans un opus de la saga James Bond, On ne vit que deux fois (1967).
La visite du château d’Himeji demande environ trois à quatre heures, en particulier si l’on souhaite se promener dans les jardins du Kōko-en. Classé au patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1993, le château d’Himeji est considéré comme une des merveilles du Japon.
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Le temple d’Hōryū-ji, le cœur de la culture japonaise

Le temple bouddhique d’Hōryū-ji (temple de la loi Florissante), à Ikaruga, ville de la préfecture de Nara a été fondé par le prince Shōtoku en 607. Cette merveille japonaise, s’étendant sur 187.000 m2, comprend une cinquantaine de bâtiments, dont certains font partie des plus anciens édifices en bois du monde. Les plus impressionnants sont le Nandai-mon (la Grande porte du sud), le Shoryoin (le pavillon de l’esprit sacré), le Kondo (le bâtiment principal), le Yumenodo (le pavillon des rêves) et le Daikōdō qui est une pagode bâtie sur cinq étages (le pavillon lecture).
L’admirable temple d’Hōryū-ji abrite une multitude d’œuvres historiques de l’architecture japonaise, de prestigieuses sculptures, ainsi que des peintures faisant partie à part entière du patrimoine culturel asiatique. Parmi ses 2.300 structures architecturales, ou objets réputés « de la plus haute importance sur le plan culturel ou artistique », 190 sont officiellement inscrits en tant que Trésors Nationaux ou Biens Culturels.
Le temple bouddhique japonais a intégré le classement du patrimoine mondial de l’Unesco en 1993.
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La ville de Kyōto et ses monuments sacrés

Le célèbre temple Kinkaku-ji, ou temple Rokuon-ji, se situe au nord-ouest de Kyōto, abrité par des collines. Le contraste entre la froideur de l’hiver et la couleur dorée du temple rappelle que ce bâtiment est surnommé le « Pavillon d’Or ». Ses parois sont en effet recouvertes de feuilles d’or. Le temple sacré est surveillé par la statue d’un phénix vissée à son sommet.
Située sur l’île principale Honshū dans la région de Kansaï (Kansai-chihō), la ville de Kyōto préserve seize autres monuments historiques inscrits au registre du patrimoine mondial de l’Unesco. Kyōto, autrefois Heian-kyō, fut la capitale impériale du Japon jusqu’en 1868. Elle est le berceau historique de l’architecture religieuse ainsi qu’avant-gardiste pour l’art des jardins japonais. La ville en compte d’ailleurs près de 2.000. L’influence des jardins japonais s’est étendue partout dans le monde au fil des années.
Considérée comme la capitale culturelle du Japon, la ville a engagé depuis 2015 de nombreux travaux en vue des Jeux olympiques de Tokyo de 2020. Classée au patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1994, Kyōto est considérée comme une des merveilles du Japon.
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La Porte d’Itsukushima au Japon livre tous ses secrets

Le sanctuaire Itsukushima (Itsukushima-jinja) est le lieu saint incontournable du shintoïsme au Japon. Il est situé sur l’île de Miyajima (l’île du Sanctuaire). Composé de plusieurs bâtiments architecturalement surprenants, l’édifice fait preuve d’une touche artistique développée et travaillée. C’est le contraste de son rouge vif sur cette eau turquoise qui saisit. Entouré d’une forêt dense, le sanctuaire se fond harmonieusement parmi le panorama.
Son nom lui vient de l’ancien nom de l’île, autrefois appelée île Itsukushima. Son architecture est très marquée par l’époque Heian et, malgré les multiples destructions dont il a été victime, notamment en 1555 pour marquer une défaite militaire, il fut toujours reconstruit à l’identique. La Porte d’Itsukushima est aussi le dôme du Parc du mémorial de la paix à Hiroshima.
Sa beauté architecturale, son histoire et son empreinte culturelle placent le sanctuaire d’Itsukushima comme l’une des merveilles du Japon. En 1996, la Porte d’Itsukushima se classe parmi les monuments sacrés, dans la liste du patrimoine mondial de l’Unesco.
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Nikkō et la forêt sacrée

À 150 km au nord de Tokyo, Nikkō est une ville à flanc de montagne très réputée et très visitée. Les sanctuaires et les temples de Nikkō sont entourés par une immense forêt. Ce cadre naturel ordonné recèle des parcelles d’art constituant la richesse culturelle de l’empire japonais.
Composé de 300 édifices, les sanctuaires et temples de Nikkō reflètent un niveau artistique très élevé, comme il est de coutume au Japon. Particulièrement colorés et parfois recouverts de feuilles d’or, ils relèvent de plus de cinquante styles architecturaux différents. Ce sont officiellement des « Trésors nationaux » et des « Biens culturels importants ».
Nikkō révèle le sanctuaire shinto Tōshō-gū, construit par les artisans les plus célèbres de l’époque, ainsi que les temples Rinnō-ji et Futarasan (Futarasan-jinja), bâtis au VIIIe siècle par le moine Shōdō Shōnin, à l’origine du bouddhisme dans cette région.
Classé au patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1999, la ville de Nikkō est considérée comme une des merveilles du Japon.
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L’extraordinaire forêt de Yakushima

Cette forêt tempérée chaude, et sempervirente (toujours verte, donc), sur l’île montagneuse presque circulaire de Yakushima. À 60 km au large de la pointe sud de l’île de Kyushu, dans l’extrémité sud-ouest de l’archipel japonais, elle se trouve à l’interface des régions paléarctiques et orientales. Des montagnes de près de 2.000 m de hauteur dominent l’île, et la forêt se trouve en son centre, avec des ramifications vers le sud, l’est et l’ouest jusqu’à la côte.
L’écosystème insulaire de Yakushima est unique dans la zone tempérée de l’hémisphère nord. La distribution verticale des plantes va de la végétation côtière, avec des éléments subtropicaux à une forêt pluviale tempérée de montagne puis à des marais d’altitude et enfin à des prairies tempérées froides de bambous sur les pics centraux.
À l’échelle mondiale, la forêt de Yakushima est spécifique, en raison de son écosystème particulier, avec des rhéophytes et des épiphytes abondants, adaptés aux fortes précipitations, supérieures à 8.000 mm par an. Elle accueille quelque 1.900 espèces et sous-espèces de flore, 16 espèces de mammifères et 150 espèces d’oiseaux. On y trouve le cèdre du Japon (Cryptomeria japonica) et une forêt vierge composée d’arbres appelés Yakusugi, qui ont plus de mille ans d’âge.
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